Édition du Calvados                                                                                                                                                                                                                                                             Édition du 15 Juillet 2023

UN SIÈCLE D'HISTOIRE du CALVADOS 

 

Eun syielle d'histouère d'Calvados

 

JOURNAL DES ÈVÉNEMENTS, BRUITS ET NOUVELLES DU CALVADOS

 

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Dans « l’Ordre et la Liberté », nous lisons.

 

Février 1855   -  Dans un article, sur le contingent du Calvados, à l'exposition universelle 1855, de « l’Ordre et la Liberté », nous lisons le passage suivant : Le Calvados possède des carrières de schistes qui, pour donner des ardoises aussi bonnes et meilleures que celles d'Angers, n'auraient besoin que d'être exploitées convenablement, celles de la Bazoque paraissent être les meilleures du département.

La houillère de Littry, ouverte en 1741 par M. le marquis De La Cour de Balleroy, père du propriétaire actuel du délicieux château de Balleroy, acquit plus tard, sous l'administration sage et éclairée de MM. Noël et Lance, l'étal le plus prospère. On voit aujourd'hui un bourg important (le bourg de la Mine), là où s'élevaient autrefois de loin à loin quelques misérables huttes, sur un terrain à peu près inculte.

L'exploitation de la houillère de Littry a rendu de grands services à l'agriculture dans le département, et surtout dans l'arrondissement de Bayeux, en livrant à bas prix le combustible employé à la cuisson de la pierre à chaux.

Pendant longtemps, 1/5 à peine de la houille de Littry était propre au travail des forges, aujourd'hui, grâce aux travaux exécutés à la fosse de Fumiçhon, on a découvert une belle veine de houille, d'une épaisseur de 1 m. 20, excellente pour la forge, et dont l'exploitation, en pleine activité, pourra fournir de beaux spécimens pour l'exposition.

On trouve dans le département des argiles d'excellente qualité, qui sont utilisées dans plusieurs poteries, briqueteries et tuileries. Nous nous contenterons de citer l'argile de Noron, avec laquelle on fabrique à Noron, au Tronquay et à Jurques cette excellente poterie de grès, dont on vend chaque année pour une somme de plus de cent mille francs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

Nouvelles locales.

 

Février 1855   -  Nous nous croyions quittes de l'hiver, mais, depuis quelques jours, la gelée a repris avec une intensité nouvelle, et la neige recommence à tomber. Dieu veuille qu'il n'en soit pas ainsi en Crimée ! (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Avis important.

 

Février 1855   -  Par décret impérial du 16 février 1855, le contingent des jeunes soldats de la classe de 1854, appelés en 1855, est fixé à 1 729 pour le département du Calvados.

La sous-répartition cantonale va avoir lieu immédiatement. Les opérations du Conseil de révision commenceront le 1er mars prochain, et seront closes le 20 suivant. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Le « Moniteur » informe.

 

Mars 1855   -   Le navire de commerce anglais « Eurêka » ayant fait naufrage près de Cherbourg, le 30 octobre dernier, MM. Pierre-François Coupard et Jean-François Dupont, le premier, capitaine, le second, propriétaire du brick français « Athalie », de Granville, se sont aussitôt portés au secours de l'équipage qu'ils sont parvenus à sauver et auquel ils ont prodigué les soins les plus empressés.

Pour récompenser cette acte de dévouement, le gouvernement de Sa Majesté Britannique a décerné à MM. Dupont et Coupard deux médailles, en outre fait distribuer par son consul à Cherbourg, M. Hamond, une somme de 800 fr. à titre de gratification aux matelots de « l’Athalie » qui ont coopéré à ce sauvetage, (Source : Le journal de Honfleur)

 


 

Un incendie.

 

Avril 1855   -   Le 6 courant, le feu s'est déclaré, dans la lingerie du couvent des Religieuses de la Délivrande. Malgré les secours qui ont été apportés, avec le plus louable empressement, la perte du linge s'est élevée à 8 000 fr. environ. L'immeuble a peu souffert. Le mobilier était assuré.

Nous trouvant, dans cet endroit, quelques jours après ce sinistre, nous avons appris un fait qui honore trop ses auteurs en particulier, et le corps de gendarmerie en général, pour être passé sous silence :

Immédiatement après l'incendie, Mme la supérieure de la communauté alla trouver le brigadier de gendarmerie, à la résidence de Douvres, M. Laignel, et le pria d'accepter, pour lui et ses gendarmes, une somme de 25 fr., à titre de récompense pour le zèle et l'activité dont ils venaient de faire preuve. M. Laignel refusa plusieurs fois cette somme, mais enfin, cédant aux pressantes sollicitations et aux instances réitérées de cette dame, il l'accepta et fut aussitôt remettre les 25 fr. à M. le commissaire cantonal, avec prière, de les distribuer aux pauvres.

Les trois gendarmes, James, Leroy et Lefrançois, de la même brigade, se sont associés de grand cœur aux nobles intentions de leur chef. Cette louable action, de la part des gendarmes de Douvres, n'est pas la seule, à ce qu'il parait, car nous avons appris également que, quelques temps

Liste des villes et villages du Calvados

 


Fixation définitive de la gare de Caen.

Janvier 1855   -    Par décision, en date du 18 de ce mois, M. le ministre des travaux publics a arrêté les dispositions suivantes, en ce qui concerne l'emplacement de la gare à établir à Caen pour le service du chemin de fer de Paris à Caen et à Cherbourg, et le raccordement de cette gare avec les quais de la rive gauche de l'Orne.

La gare de Caen sera établie près des Abattoirs, dans l'emplacement adopté par la commission d'enquête et par le conseil municipal, et accepté par la compagnie, et sera rattachée aux quais de la rive gauche par un pont spécial dont les dispositions seront ultérieurement déterminées par l'administration supérieure.

La compagnie contribuera à la dépense de construction dudit pont par une subvention qui sera de 135 000 fr. dans le cas où l'on établirait un pont fixe, et de 100 000 fr. seulement dans le cas où l'on adopterait un système de pont avec travée mobile.

La compagnie est, dès à présent, autorisée à placer sur le dit pont, ainsi que sur les quais de l'Orne et du bassin à flot, une voie de fer sur laquelle les wagons ne pourront être traînés que par des chevaux.

Les dispositions de cette voie seront arrêtées par l'administration supérieure, sur les propositions de a compagnie. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


  auparavant, le même brigadier, accompagné du gendarme Dérisbourg, s'était rendu à Hermanville, pour opérer l'arrestation d'un voleur. Après s'être saisis de sa personne, ces braves gendarmes furent tellement touchés de la misère dans laquelle se trouvaient la femme et les enfants de l'individu qu'ils venaient d'arrêter, qu'ils achetèrent une certaine quantité de pain, qu'ils leur remirent. (Source : Le journal de Honfleur)

 


 

La « Bonne-Catherine ».

 

Avril 1855   -   L'affaire du sieur Delacre, maître au cabotage, commandant le sloop la « Bonne-Catherine », du port de Dunkerque, a été jugée lundi par le tribunal correctionnel de Cherbourg.

Le capitaine Delacre, reconnu coupable d'avoir été involontairement la cause, par imprudence et défaut de précaution, de la congélation éprouvée par son mousse, le jeune Laforcade, dans la traversée de Saint-Nazaire à Cherbourg en janvier dernier, et par suite de laquelle il a fallu lui faire à l'hôpital maritime l'amputation des deux pieds, a été condamné à 8 jours de prison, à 200 fr. de dommages-intérêts à payer immédiatement à Laforcade qui s'était porté partie civile, et à assurer chaque année audit Laforcade le paiement d'une pareille somme de 200 fr. durant sa vie.

M. Beck, armateur du navire, a été déclaré civilement responsable du délit commis par son capitaine, et condamné solidairement avec lui aux dommages-intérêts et aux frais. (Source : Le journal de Honfleur)

 


 

Accident de mer.

 

Avril 1855   -    Un bien déplorable événement est arrivé sur nos côtes, dans la nuit du 12 au 13 courant. Deux hommes revenaient de Saint-Vaast (Manche), dans une bisquine chargée d'huîtres pour Courseulles, lorsque vers trois heures du matin, dans les parages d'Asnelles, le patron Marguerite monte sur le pont et prend la barre du gouvernail, en disant au marin qui la tenait d'aller prendre un moment de repos, et qu'il allait le remplacer. Le temps, d'ailleurs était calme et beau.

 

Un instant après, le bruit d'une chute dans l'eau se fait entendre. Aussitôt, le camarade de Marguerite remonte, sur le pont et ne retrouve plus son patron. A quelque distance, il aperçut comme un point noir, c'était le corps de l'infortuné Marguerite qui disparaissait dans l'abîme.

On présume qu'il aura été frappé d'apoplexie. — Marguerite était un brave et honnête marin, qui se donnait beaucoup de mal pour élever sa famille, que sa mort va plonger dans la misère. Il laisse une femme et deux enfants. Son gendre, père de famille lui-même, a péri la semaine dernière, en faisant la pêche du maquereau. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Au sujet de l'Église de Norrey.

 

Janvier 1930   -  Nous avons publié dans notre numéro du 18 octobre 1929, un intéressant article dû à la plume de M. Prodhomme, architecte à Paris, et révélant en quel état lamentable se trouvait ce remarquable joyau classé monument historique qu'est l'église de Norrey.

Or, nous savons que le Ministère des Beaux Arts, informé de cet état de choses, avait immédiatement demandé à l'architecte en chef des Monuments Historiques de la région, un rapport urgent sur l'état de l'édifice.

Nous pensons que l'architecte ordinaire de ce service, dûment avisé, trouvera le temps nécessaire pour se rendre compte, dans un délai prochain, des réparations indispensables et dont l'urgence ne fait doute pour personne.

Nous tiendrons nos lecteurs au courant de la suite qui sera donnée à cette question. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Fermeture des églises en Russie.

 

Janvier 1930   -  Le comité central des Besbojniki (union des Athées), subventionné par l'État, a décidé la fermeture des églises, temples, synagogues et mosquées. 460 sionistes ont été arrêtés à Odessa.

Dans le délai d’un an, il ne doit plus rester ouvert aucun édifice consacré au culte. Doux pays ! (Source : L’Indicateur de Bayeux)


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