Décembre
1901 - Morts accidentelles.
- Auguste
Philippe, 13 ans, petit domestique chez le sieur Vallée, cultivateur à
Bernesq, près Trévières, était allé porter de l'eau aux bestiaux dans
une barrique chargée sur un banneau. Arrivé dans l'herbage, le jeune
domestique détela son cheval, mais négligea de caler les roues de sa
voiture, et, au moment où il accrochait le harnais sous la voiture pour
les abriter de la pluie, elle bascula et lui tomba sur le corps.
Son
patron, ne le voyant pas revenir, envoya à sa recherche et on trouva le
malheureux sans vie, la poitrine écrasée sous le poids de la voiture.
—
La dame Auvray, née Mullois 35 ans, née à la Villette, canton
d'Harcourt, était occupée à battre à la mécanique chez le sieur
Surirez, cultivateur à Clécy, lorsque, par suite d'un faux pas, elle
tomba à la, renverse sur une pierre.
Le
sang sortait abondamment par les oreilles, et elle mourut quelques heures
après l'accident. La malheureuse était mariée et laisse deux petites
filles en bas âge.
—
Le sieur Eugène Catherin, 62 ans, demeurant à Rubercy, près
Trévières, sujet à de fréquents étourdissements. est tombé dans une
fontaine dans un de ces moments de vertige. Ne pouvant se retirer, il est
mort de froid.
—
La dame Lelièvre, ménagère à Ablon, près Honfleur, avait
laissé seuls à la maison ses trois jeunes enfants. La petite Madeleine,
4 ans, en jouant avec du papier enflammé, s'est fait des brûlures qui
ont amené sa mort. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Surveillez les nomades.
- Sur les
nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont
constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait,
passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des
perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets
volés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Accidents du travail.
- On a trouvé, à
Ablon, étendu sans connaissance, à quelques mètres derrière son
attelage, le sieur Jean Housset, 28 ans, charretier chez M. Noël du
Tilly, entrepreneur de transport. Le malheureux, qui avait dû passer sous
l'une des roues de son chariot, était grièvement blessé au côté, à
l'épaule et à la tête.
—
Le sieur Ernest Baptiste, 30 ans, domestique, rue de Falaise, à Caen, qui
conduisait un tombereau attelé de trois chevaux, voulut, boulevard
Bertrand, monter sur le premier cheval, l'attelage en marche, il tomba et
fut piétiné par les chevaux qui lui firent des blessures graves à la
tête. Après avoir reçu des soins, pharmacie Gost, Baptiste a été
transporté à l'hôtel-Dieu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Tombé d’un arbre. -
Le sieur Auguste Bias, 57 ans, cultivateur à Ablon, près
Honfleur, était monté dans un arbre pour cueillir des fruits.
Une
branche s'étant cassée, il fut précipité sur le sol d'une hauteur de
quatre mètres environ. Malgré tous les soins qui lui ont été
prodigués, le sieur Bias est mort des suites de cette chute.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Chute mortelle.
- Le sieur
Léon Eudes, 33 ans, cultivateur à Ablon, près Honfleur, est tombé d'un
arbre, d'une hauteur de dix mètres environ. Il est mort sur le coup.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Un désespéré.
- On a trouvé
pendu, à une solive de sa chambre à coucher, le sieur Léonor Eudes, 63
ans, cultivateur à Ablon, près Honfleur. On attribue cet acte de
désespoir au chagrin causé par la mort de son fils, tué en tombant d'un
arbre l’été dernier.
Eudes
souffrait également d'une maladie dont il ne pouvait guérir.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1912 - Incendiaire arrêté -
L'incendie de jeudi soir a détruit une maison habitée par les époux
Goujon. Les dégâts sont estimés à 1000 francs pour le locataire et
2000 francs pour le propriétaire, M. Paul Brieux. La malveillance parait
être la cause de l'incendie, et le locataire Eléonore Goujon ayant
disparu, a été recherché. Il a été arrêté samedi matin à
Beuzeville. Il a avoué être l'auteur du sinistre.
Janvier
1914 - Le feu. - Par suite d'une
combustion au moment d'un mélange d'acides, un incendie s'est déclaré
dans un atelier de fabrication brute occupant un des bâtiments de
l'usine de dynamite d'Ablon. Ce bâtiment, qui avait déjà été
incendié par la foudre, venait à peine d'être reconstruit et son
personnel de huit femmes, qui chômait depuis novembre, allait
reprendre le travail.
Mai
1916 -
Le coup du chiffonnier. -
Les époux
Delamare, cultivateurs à Ablon, partis au marché de Honfleur, avaient
laissé saule à la maison leur fille Henriette, une pauvre idiote. En
leur absence, un nommé Charles Guérin, 23 ans, de la Rivière
St-Sauveur, exerçant actuellement, après beaucoup d'autres, la
profession de chiffonnier, entra dans la maison et tenta de violer la
pauvre fille. Guérin nie énergiquement. L'enquête continue.
Juin
1917
-
Le temps qu’il fait. -
Pendant
deux nuits consécutives,
les éclairs, le tonnerre et la pluie ont fait rage. Ces grands bals d'eau
ne valent pas une bonne petite pluie régulière, mais la végétation
s'en trouve bien quand même. Souhaitons, cependant, que leur violence
n'ait pas causé la chute prématurée des fleurs dont les arbres à
fruits sont couverts.
Juin
1917 -
Un désespéré. -
Un
journalier d'Ablon, près Honfleur, Elle Ameline, 55 ans, s'est pendu dans
son grenier. On attribue se suicide à
l'abus
de l'alcool.
Mai
1919 - Le feu. -
Un
violent incendie a détruit dans la nuit de samedi à dimanche, quatre
immeubles dans le bourg d'Ablon, près de Honneur, malgré les secours
apportés par les pompiers de la Rivière-Saint-Sauveur et de
l'usine de dynamite. Les dégâts
sont très importants.
Mai
1919 -
Incendie. -
Un incendie dont la cause est Inconnue, a détruit dans la,
nuit du 8 au 9 mai quatre maisons d'habitation situées au bourg d'Ablon,
appartenant à M. Quidel, Mme veuve Fenéol, demeurant à
Gonneville-sur-Honfleur, et à M. Piquet, demeurant à Fourneville.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1920 -
Entre père et fils. -
Lucien Andrieux, cantonnier à Ablon, près Honfleur,
rencontrant, l'autre jour, sur la route, son père, cultivateur à
Genneville, accompagné de sa servante, Berthe Pottier, se précipita sur
eux, un bâton à la main en criant qu'il « allait les assassiner
». Ils durent s'enfuir à travers champs. Le lendemain, Lucien Andrieux
se présentait chez son père et proférait de nouvelles menaces de mort,
ajoutant qu'il mettrait le feu à la maison. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1920
-
Collision.
-
La voiture de M. Wolf C, directeur de l'usine de dynamite d'Ablon,
descendait la route d'Ablon à Honfleur, lorsqu'au carrefour de la route
de Honfleur à Pont-Andennes, elle entra en collision avec l'auto de M.
Victor Bricout, commerçant à Pantin. Il n'y eut pas, heureusement
d'accident de personnes. Le cheval a été blessé et les voitures
ont été
sérieusement endommagées.
Septembre
1920 -
La précaution inutile. -
Le
père Aubert, cultivateur à Ablon, canton de Honfleur, avait l'habitude
de déposer, dans une boite en fer-blanc, le produit de la
vente de ses fruits et de la placer sous un fût dans un bâtiment
inhabité. Ces jours, derniers, le père Aubert constata que sa boite
avait disparu avec son contenu, qui était de 2 250 francs. Une enquête
est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Le feu. -
Un
incendie a détruit l'un des bâtiments de l'usine de dynamite d'Ablon,
canton d'Honfleur. Il y a 25 000 fr. de dégâts, couverts par plusieurs
assurances. Les causes paraissent purement accidentelles. Le patinage
d'une courroie sur une poulie aurait produit l'inflammation des
poussières de nitrate. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Du tord-boyau. -
Malade d'une pneumonie double M. Jean-Baptiste, dit Maurice,
charron à Ablon, canton de Honfleur, prenait, chaque soir, une potion que
lui avait prescrite le médecin.
II
y a quelques jours, sa femme lui fit prendre cette potion. Peu après, il
souffrait de brûlures dans l'estomac, et le lendemain matin, il avait des
nausées et des vertiges. Dans la nuit, sa femme, quittait le domicile
conjugal' en emportant une somme de 600 fr. et divers objets.
Le
charron a porté plainte contre sa femme pour tentative d'empoisonnement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Le feu. -
Le feu a pris, à Ablon, canton d’Honfleur
dans la maison d’habitation de M. Levavasseur, située route de
Gonneville. Bâtiment et mobilier furent la proie des flammes. Dégâts 5
000 fr. l'immeuble seul est assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1922 -
Le feu. -
A
Ablon, le feu s'est déclaré dans les bruyères des terrains communaux.
Cinq hectares environ ont été détruits. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1922 -
Le feu. - Pour
la deuxième fois en peu de temps, le feu s'est déclaré dans les
bruyères d'Ablon, canton de Honfleur. Un hectare de bruyères a été
détruit. Une enquête est ouverte pour découvrir les auteurs de ces
incendies qui paraissent également dus à la malveillance.
—
Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la boulangerie
Rebours, place Victor-Hugo, à Lisieux. Les dégâts sont importants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Le temps qu’il fait.
- L'Almanach du Bonhomme Normand annonçait un temps chaud et
sec pour le commencement de ce mois, orage et vent vers les 13 et 11,
pluies ensuite. Jusqu'ici, il ne se trompait guère.
On
demandait de l'eau, St-Médard, brigadier-chef de la grande compagnie
d'arrosage, nous en a envoyé. On lui demandera maintenant de la mesurer,
avec discrétion.
Il
parait que la récolte, sans être médiocre, ne vaudra pas celle de l'an
dernier. Souhaitons que des conditions météorologiques particulièrement
favorables puissent en augmenter encore les profils, si nécessaires et si
avidement attendus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Visiteurs indiscrets.
- Pendant l'absence des époux Marcel Hébert,
cultivateurs à Ablon, canton de Honfleur, un malfaiteur a pénétré à
leur domicile et, après avoir tout bouleversé, en est parti, emportant
une somme de 40 francs et environ 260 francs de bijoux.
-
Le domicile des époux Demeulle, côte de
Crémanville, à Ablon, a également été visité. Une somme de 1 870
francs leur a été volée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1923 -
Une visite désagréable.
- Un
vol des plus audacieux a été commis à Ablon, canton de Honfleur, chez
les époux Demeulle, par deux individus, que l'on croit étrangers à la
commune.
Dans
la nuit, ces individus ont pénétré dans l'habitation de M. et Mme
Demeulle et les ont frappés avec brutalité. Mme Demeulle, 50 ans, a
été saisie à la gorge par l'un d'eux, qui cherchant à l'étouffer, lui
criait : « Tu as de l'argent, il faut le donner ». En même temps,
l'autre s'attaquait à M. Démenlle, 80 ans, qui fut jeté à bas de son
lit où il resta inanimé. Ensuite, les deux bandits visitèrent les
meubles, s'emparèrent de 1 300 francs, puis se sauvèrent.
Il
y a quelques mois, les époux Demeulle avaient déjà été victimes d'un
cambriolage qui leur avait coûté 1 500 francs. De nombreuses empreintes
ont été relevées autour de la maison, mais, jusqu'ici les coupables
n'ont pu être découverts. De forts soupçons pèsent sur un individu de
Honfleur qui aurait rejoint un régiment colonial à Cherbourg.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 -
Démission et élection. - M.
Paul Drieu
a donné
sa démission
d'adjoint
et de
conseiller
municipal
d'Ablon.
Les électeurs
de cette
commune
sont convoqués
pour le
dimanche
3 juin
à l'effet
de compléter
le Conseil
municipal.
Juillet
1923 - Un desesperé.
- A
Ablon, canton d'Honfleur, on a trouvé le cadavre de Marcel Le Godec, 29
ans, employé de commerce au Havre. Il avait la tempe traversée d'une
balle de revolver. Dans un papier trouvé sur lui, il déclarait se donner
la mort par haine de l'humanité. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923
-
Le petit chaperon rouge.
-
Une petite
fille d'Ablon, canton d'Honfleur, Marie Lemaitre, s'en allait faire une
commission lorsqu'elle fut accostée par Jules Quétier, 36 ans, ouvrier
d'usine à La Rivière-Saint-Sauveur. Sous prétexte de montrer le chemin
à l'enfant, l'individu l'entraîna par le bois. Là, il se jeta sur elle,
la serra à la gorge et essaya d'abuser d'elle.
Aux
cris de l'enfant, la garde-barrière et une autre personne, accoururent et
le satyre s'enfuit. On l'a arrêté plus tard à son domicile et écroué
à Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand) |