Février
1926 -
Quatre bâtiments sont détruits par une explosion de dynamite.
-
Le chef
de la
fabrication
de l'usine
de dynamite
d'Ablon
ouvrait
une caisse
avec un
de ses
ouvriers,
dans un
petit bâtiment
où se
trouvent
les matières
explosives
destinées
à la
fabrication
des cartouches,
lorsque,
soudain,
des flammes
en jaillirent.
M.
Gardiez
posa la
caisse
à terre
et fit
sortir
à la
hâte les
hommes
et les
femmes
qui travaillaient
dans ce
bâtiment.
Quelques
instants
plus tard,
celui-ci
flambait
en entier.
Trois casemates
isolées,
situées
à 15,
30 et
45 mètres
sautèrent
en une
seule explosion.
projetant
des débris
de tous
côtés.
Grâce
à la présence
d'esprit
de M.
Gardiez,
personne
ne fut
atteint,
à part
quelques
éclats
de verre.
Quatre
bâtiments sont
complètement
en ruine.
Des tuiles
et des
carreaux
ont été
arrachés
et brisés.
Sur certains
autres
bâtiments,
les dégâts
matériels
sont importants.
Septembre
1926 -
L’explosion d’Ablon. - Nous annoncions
hier la
terrible explosion
qui s'est
produite samedi
après-midi à
l'usine de
dynamite
d'Ablon. Ainsi
que nous
l'avons dit, trois
femmes ont
été tuées.
Ce
sont Mmes
Fauveau Emma,
née le
6 septembre
1874. Prendont
Angèle,
née le
22 février 1890,
toutes les
deux habitant
Ablon, et
Audou Françoise,
née le
29 juin
1897, de
la Rivière-Saint-Sauveur.
Il
n'y a que
quelques blessés
atteints
très légèrement.
La cartoucherie
est complètement
détruite. Le
parquet, prévenu,
s'est rendu
sur les
lieux.
Octobre
1926 -
Y a-t-il sabotage ? -
Plusieurs
ouvrières
employées
l'usine
de dynamite
d'Ablon
ont trouvé
des clous
en cuivre
et en
fer
dans la
pâte
de dynamite
quelles
manipulaient.
Elles
firent
prévenir
leur directeur,
car la
présence
de ces
clous dans
la dynamite
était
de nature
à provoquer
des catastrophes.
Au
cours de
l'enquête,
on a
trouvé des
clous dans
les poches
de quelques
ouvriers.
On se
demande
si l'on
est en
présence
d'actes
de sabotage
ou de
faits de
négligence.
Janvier
1927 - Affaires de famille. -
Ayant bu plus que de raison, un journalier d'Ablon, canton de Honfleur,
nommé Jean Moulin, a maltraité, en rentrant chez lui, sa femme, sa fille
aînée et légèrement blessé un petit bébé de 20 mois. Effrayées de
voir l'ivrogne saisir son fusil, les deux femmes sautèrent par une
fenêtre. À leur retour, le lendemain matin, la brute était en
train de frapper un enfant né du premier mariage de sa femme. Après
quoi, il recommenca à maltraiter son épouse. Plainte a été portée
contre Moulin déjà condamné, pour faits analogues, à 1 mois de
prison.
Octobre
1927 -
Deux terribles explosions, un mort, six blessés.
- A
Ablon, canton de Honfleur, une explosion s'est produite samedi après-midi
dans le laboratoire de l'usine de la Société générale pour la
fabrication de la dynamite, dont le siège social est à Paris, boulevard
Haussmann. Après diverses expériences, M. Eusch, directeur, venait
de quitter le laboratoire, y laissant M. Quesnay, 60 ans,
contremaître, M. Deshouille, aide-chimiste, et la femme de ce dernier,
lorsqu'une violente détonation a eu lieu.
M.
Quesnay a été tué sur le coup et les époux Deshouille grièvement
blessés. Bien que les causes de la catastrophe ne soient pas exactement
déterminées, toute idée de malveillance doit être écartée. On se
souvient qu'il y a juste un an, une semblable explosion pulvérisait un
bâtiment de cette même fabrique, tuant trois ouvrières.
Septembre
1928 -
Terrible explosion à Ablon, 8 morts.
-
Chaque année, à pareille époque, la dynamiterie d'Ablon, près
de Honfleur, qui occupe 200 ouvriers, est le théâtre de tragiques
explosions. Le 25 septembre 1926, un bâtiment été pulvérisé et trois
ouvrières déchiquetées ; le 1er octobre 1927, au cours d'expérience
sur la dynamite gélatinée, un laboratoire sautait, un contremaître
était tué et deux ouvriers grièvement blessés. Cette année, le
malheur est plus affreux encore !
Vendredi
dernier, vers 11 h. 25, comme les employés allaient quitter l'usine, un
atelier de filtrage et de pétrissage de poudre sautait, provoquant
aussitôt plusieurs autres explosions dont l'effroyable bruit était
perçu au loin, et jusqu'à Caen. Des murs s'effondraient, des vitres
volaient en éclats, cinq ouvriers étaient projetés en l'air avec des
débris de toutes sortes, tandis que d'autres étaient pris
sous les décombres.
La
panique calmée, des secours s'organisaient sans tarder sous les ordres du
docteur Debeyre, maire d'Ablon, de l'abbé Hardy, de M. Ench, directeur de
la poudrerie. Bientôt l'arrivaient les pompiers de la
Rivière-Saint-Sauveur, qui, après avoir noyé le foyer d'incendie
allumé par la catastrophe, commençaient le déblaiement des décombres,
tandis que les médecins de la région s'empressaient auprès des
quatorze blessés qui étaient ensuite évacués sur l'hôpital de
Honfleur. L'un d'eux M. Armand Bourgeau, devait Gaquerel et deux maçons,
Ernest Leroux et Albert Vailly, qui, au moment de l'explosion
travaillaient dans un couloir voisin.
Après
de longues heures de recherche, un premier cadavre affreusement mutilé
était dégagé, celui du contremaître, M. Théophile Demailly, 38 ans,
marié et père d'un enfant.
Toute
la nuit on travailla pour retirer des dès décombres les corps des
autres ouvriers disparus : MM. Jules Quettier, 43 ans, père de huit
enfants ; Alphonse Graindorge, père de six enfants ; Jean
Grantin, 37 ans ; Robert Boissonnet, 23 ans ; Adolphe Haye et
Désiré Haudelin, 23 ans.
Dés
la nouvelle de la catastrophe, M. Bussière, sous-préfet de Lisieux,
venait apporter aux familles si douloureusement éprouvées, les
condoléances du gouvernement, tandis que le Parquet continuait
l'enquête commencée par la gendarmerie. Si les circonstances de la
catastrophe ne sont pas exactement déterminée et ne le seront
peut-être jamais, il est à présent établi que toute idée de
malveillance doit être écartée. De son côté M. Ench, directeur de
l'usine, a confirmé les méticuleuses précautions prises dans les
ateliers et sa confiance dans le personnel d'élite qu’il emploie :
« mais, a-t-il ajouté, nous sommes à la merci d'un rien ».
Les
obsèques solennelles des malheureuses victimes ont été
célébrées mardi matin au milieu de l'émotion générale. La poudrière
d'Ablon, tout près de laquelle, vendredi
s'était déroulée l'atroce scène, avait été transformée en chapelle
ardente où reposaient les huit cercueils recouverts d'une profusion de
couronnes et de fleurs.
Juillet
1932 -
Légion d’honneur. -
Nous
avons été heureux de relever, dans la récente promotion du Ministère
de la Santé Publique, le nom du docteur Debeyre, d'Ablon, conseiller
général, nommé chevalier. Sincères félicitations. (Bonhomme Normand)
Janvier
1936 - Singulière
disparition.
- On
s'inquiète de la disparition, depuis le 8 janvier, de Mme Marie-Louise
Heutte, née Lalouette, domiciliée à Ablon, hameau du Noyer. Ne
jouissant pas de toutes ses facultés mentales, elle avait souvent
manifesté l'intention d'en finir avec la vie. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Une auto renverse une fillette.
- Un
accident mortel s'est produit mardi matin, à 8 h. 15, au lieu dit « La
Houssaye », commune d'Ablon, sur le chemin de grande communication n°
140, de la Rivière-Saint-Sauveur à Saint-Benoist-d'Hebértot.
Une
automobile conduite par Mme Battul, institutrice, à Genneville, qui
venait de Honfleur où elle réside, en tenant bien sa droite et en
roulant à une allure modérée, a renversé, une jeune cycliste, la
petite Solange Morin, 10 ans, qui a succombé quelques heures plus tard
des suites de ses blessures.
Voici
dans quelles circonstances cet accident s'est produit. Alors qu'elle
arrivait à la hauteur de la ferme de M. et Mme Louis Morin, séparée de
la route par un mur en maçonnerie, qui masque complètement
la visibilité, Mme Battul vit surgir à 15 mètres devant elle, la petite
Solange qui sortait à bicyclette de Ia ferme de ses parents.
L'institutrice freina et obliqua sur la gauche, mais en vain.
La
fillette, violemment heurtée fut projetée sur la chaussée, où elle
resta inanimée. Pendant ce temps, l’automobile culbutait. Mme Battul,
indemne, sortit par une vitre et alla cherche du secours.
La
petite Solange, qui souffrait d'une fracture du crâne, fut transportée
au domicile de ses parents dans un état désespéré, elle devait expirer
au début de l’après-midi.
Les
gendarmes de Honfleur se sont rendus sur les lieux, pour établir les
responsabilités de cet accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Ouverture
des débits de boissons à l’occasion du 14 juillet.
-
Le préfet du Calvados a l'honneur de faire connaître qu'à
l'occasion de la fête nationale, il autorise les débits de boissons et
autres établissements publics du département, à rester ouverts pendant
les nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet courant.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1936 - Un
enfant renversé par une auto.
-
M.
Lemoine, instituteur à Ablon, rentrait à son domicile, en automobile,
quand, dans le bourg d'Ablon, un enfant de 12 ans, le jeune Morin, venant
du domicile de ses parents, traversa tout à coup la route.
L'automobiliste
stoppa immédiatement mais l'enfant avait été atteint par l'avant de la
voiture. Il fut relevé, sans connaissance, et transporté à l'hôpital
de Honfleur. Son état n'est
pas grave. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Le feu
dans les taillis. –
Le feu
s'est déclaré mercredi après-midi, dans les taillis situés sur les
hauteurs d'Ablon, dans le voisinage de la dynamiterie Nobel, à cinq
kilomètres de Honfleur.
Les
pompiers de la commune ont aussitôt combattu le sinistre, mais on dut
faire appel à ceux de Honfleur qui se rendirent immédiatement sur les
lieux.
Grâce
aux efforts des sauveteurs, l'incendie se trouvait complètement éteint
à 21 h. 15. Plusieurs centaines de mètres carrés de taillis et arbustes
ont été brûlés. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1938 - Encore
des bois en feu.
- M.
Langlois, cultivateur à Ablon, s'apercevant, vers 17 heures, qu'une fumée insolite sortait
des bois communaux, s’y rendait et constatait qu'un incendie ravageait les bruyères. Il donna l'alarme. Les
pompiers d'Ablon, aidés des habitants, combattirent efficacement le
sinistre par les
moyens appropriés, et le circonscrirent après une heure et demie
d'efforts, le vent violent contrariant les travaux des sauveteurs.
Un
hectare de bruyères a été ravagé. La cause du sinistre semble accidentelle.
St-Georges-d'Aunay.
— Par l'imprudence d'un bûcheron, qui avait dangereusement laissé s'étendre
un foyer par lui allumé, deux hectares de bois ont été détruits à Engerville, sur le territoire de
St-Georges-d'Aunay.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Septembre
1938 -
Un incendie à la poudrerie d'Ablon.
-
Dans la nuit du lundi à mardi, un incendie a éclaté dans un
bâtiment de la dynamiterie d'Ablon, servant de séchoir à des plaque de
celluloïd, dans des circonstances qui sont encore actuellement inconnues
des enquêteurs.
Le
bâtiment a pris feu immédiatement et le service de sécurité de l'usine
d'Ablon, immédiatement alerté et dirigé par M. Ensch, directeur de la
dynamiterie, est entré en action.
Une
demi-heure environ après le début du sinistre, le danger était
conjuré. Les dégâts se monteraient à 20 ou 25 000 francs. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que
nous lever une heure plus tôt !
Octobre
1940 -
Au feu ! - Vers
17 heures, le 16 octobre une auto militaire venait informer les pompiers
de Honfleur que le feu avait pris dans un bâtiment agricole de 45 m.
de long, de la ferme de M. Lazard, faisant partie du domaine
Saint-Nicol, à Ablon.
Le
bâtiment en flammes, rempli de fourrages et de graines de trèfle,
présentait un élément facilement combustible. Le lendemain soir, les
restes des fourrages brûlaient encore au milieu des ferrailles tordues.
Les dégâts atteindraient plusieurs centaines de mille francs. Les causes
du sinistre sont inconnues.
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche.
Juin
1945 -
Un suicide à Ablon. -
Malade depuis longtemps, Mme Léon
Sénécal, d’Ablon, avait à plusieurs reprises, tenté de mettre fin à
ses jours. Dernièrement, trompant la surveillance dont elle était l’objet,
elle s’est enfermée dans sa chambre et s’est pendue au verrou de la
porte de celle-ci à l’aide de l’élastique de son corset. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Un bandit assaille deux septuagénaires.
–
Dans la soirée, Mlle Joséphine Faine, 72 ans, d’Ablon, avec sa
sœur Léontine, 74 ans, lorsqu’elle entendit battre le volet de la
fenêtre. Elle s’apprêtait à
le refermer quand surgit un individu qui escalada l’ouverture et lui
asséna un violent coup sur la tête en lui réclamant son argent. Aux
cris poussés par sa sœur, Mlle Léontine, qui se trouvait au premier
étage, alerta les voisins. Le bandit s’enfuit. Mlle Joséphine Faine a
été assez sérieusement atteint au visage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
L’agresseur de Mlle Faine est arrêté.
–
L’enquête menée à la suite de l’agression dont fut victime
Mlle Joséphine Faine, à Ablon, a permis d’appréhender un ouvrier
agricole de la commune, Bernard Poisson, 34 ans, demeurant au hameau d’Imbleville,
qui a d’abord prétendu avoir voulu faire peur à la septuagénaire. Par
la suite il adonné des versions contradictoires que les gendarmes s’efforcent
d’éclaircir. En attendant il a été conduit à la prison de Pont-l’Evêque.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un trou dans le tonneau. –
Mme Albertine Quillet, demeurant à Ablon, quartier Saint-Nicolas,
a eu la désagréable surprise de constater la disparition de 2 000
litres de cidre estimés 30 000 francs.
Un
ouvrier d’usine de la localité, Marcel Ferrey, 29 ans, a reconnu en
avoir dérobé une bonbonne avec la complicité d’un camarade, Désiré
Hue, 65 ans. Ce dernier nie toute participation au larcin. (Source :
Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Pris au piège.
- Plusieurs habitants
d’Ablon, La Rivière-Saint-Sauveur et Fiquefleur recevaient des lettres
anonymes leur enjoignant, sous menaces de mort pour l’un de déposer des
sommes d’argent à un endroit qui leur était désigné. Pris à son
propre piège par les gendarmes, le maitre-chanteur, André Lecas, 26 ans,
ouvrier à Ablon, a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque.
Sur
neuf chantages, l’escroc n’avait ramassé que 50 fr. ! Une
perquisition à son domicile a fait découvrir une mitraillette, quatre
sabre-baïonnette qui proviendraient aux dires du délinquant, du maquis
de Beuzeville. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mars
1988 - Terrible explosion. -
Ablon fut le siège de la dynamiterie Nobel de 1879 à 1989. Elle cessa
son activité après une forte explosion qui tua cinq personnes, dont le
directeur de l'usine, et en blessa huit autres le 3 mars 1988. Des
vitrines furent brisées jusqu'à Honfleur, située pourtant à plus d'un
kilomètre de là.
Décembre
1948 -
Un carrier pris sous un éboulement.
- M.
Francis Dupendant, 19 ans, domicilié à Coudray-Rabut, employé aux
carrières d'Ablon pour le compte de l'entreprise Dubois, de Beuzeville, a
été pris sous un éboulement.
Atteint
d'une fracture ouverte de la jambe droite, le jeune homme a été
transporté à l'hôpital de Honfleur. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 - Une
catastrophe à la cartoucherie d'Ablon.
-
Une violente explosion a totalement détruit, à l'usine de la
Société Française Nobel, une des cages-cabines où quatre ouvrières
étaient occupées à la confection de cartouches.
Des
décombres du local on a retiré les corps de trois honfleuraises : Mlle
Jacqueline Guérard, 22 ans, rue de la Foulerie ; Mme Rebut, née
Guadebois, Rampe du Mont Joli ; Mme Simone Grainville, 36 ans, rue
Saint-Léonard, mère de 2 enfants et de Mme Simone Busnel, 30 ans, de
Pont-l'Évêque.
Grâce
aux dispositifs de protection, les autres cages-cabines ont été
épargnées. Quatre employées ont été contusionnées : Mlle Alleaume et
Bertrand, Mme Saint-Aubin, et Mme Simone Lebas, rue Sainte-Nicole à
Honfleur, qui plus sérieusement atteinte a été hospitalisée.
Les
causes de la catastrophe paraissent difficiles à établir en raison de
l'anéantissement de la cabine. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
La municipalité d'Ablon va s'adresser à la justice.
-
Le conseil municipal a autorisé le maire à intenter une action en
justice contre M. Denizot, pour rupture brusque de servitude communale
acquise. En attendant que le tribunal ait statué, l'assemblée a demandé
au Préfet de provoquer la réouverture du lavoir Mabon. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Au feu ! -
L'autre
soir, les pompiers de Honfleur étaient alertés pour un feu d'herbes à
Ablon. Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux peu après l'incendie avait
déjà été pratiquement éteint par les habitants du voisinage.
Vers
midi, un incendie vraisemblablement provoqué par l'imprudence d'un fumeur
s'est déclaré dans un champ d'orge appartenant à M. Storez, cultivateur
à Gonneville-sur-Honfleur, ferme du Buquet.
Grâce
à l'intervention des pompiers de Honfleur, un tiers de la récolte a pu
être sauvé. Les dégâts s'élèvent à 150 000 francs environ. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950 -
L’usine Nobel, a honoré ses morts et ses vieux travailleurs. .
- Une
manifestation du souvenir, présidée par M. Galliot, directeur général,
qu'entouraient divers membres de la direction de l'entreprise ; le
docteur Debeyre, conseiller général ; M. Rilhouey, maire, et son
adjoint M. Mаtesse, a marqué l'inauguration d'une stèle érigée
dans la cour de l'usine de la Société Nobel Française à la mémoire de
ses collaborateurs morts au champ d'honneur en 14-18 et 39-45 ou
décédés des suites d'accidents de travail.
Les
personnalités visitèrent ensuite les nouveaux bâtiments sociaux :
lavabos, douches, vestiaires, réfectoire, salle de coopérative et salle
de réunion du comité de l'établissement. Enfin un vin d'honneur fut
offert à l'occasion de distinctions décernées aux employés dont les
noms suivent :
Médaille
du Travail.
Usine
de La Rivière :
40 ans, M. Mouvelot Etienne ; 30 ans, MM. Dugour Victor père,
Soufflant Maurice, Leroy Jules.
Usine
d'Ablon : 40
ans, Audou Julien, 30 ans, Cordier Auguste, Desmouceaux Louis, Leroy
Lucien, Lucas Émile, Ridel Maurice.
Médailles
des industries chimiques.
Usine
de La Rivière :
20 ans, Mlle Hébert Thérèse, Mme Lamaze Louise, Mme Marchis Antonia,
Mme Martin Marguerite, MM Allezy Léon, Barrier Marcel, Berrurier Maurice,
Brière Fernand, David Daniel, Legrand Robert, Lepinay Charles, Lelièvre
Marcel, Neel Georges, Oho Adrien, Runemberg Francis.
Usine
d'Ablon : 20 ans,
Amice Roger, Douguet Ernest, Ferrey Marcel, Joseplt Jean, Gimer Georges,
Lelièvre Adonis, Lesaint Emile, Meulen Andrien. ( Le Bonhomme Libre ) |