15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ABLON

 Canton de Honfleur

Les habitants de la commune sont des Ablonnais, Ablonnaises


Février 1926  -  Quatre bâtiments sont détruits par une explosion de dynamite.  -  Le chef de la fabrication de l'usine de dynamite d'Ablon ouvrait une caisse avec un de ses ouvriers, dans un petit bâtiment se trouvent les matières explosives destinées à la fabrication des cartouches, lorsque, soudain, des flammes en jaillirent.

M. Gardiez posa la caisse à terre et fit sortir à la hâte les hommes et les femmes qui travaillaient dans ce bâtiment. Quelques instants plus tard, celui-ci  flambait en entier. Trois casemates isolées, situées à 15, 30 et 45 mètres sautèrent en une seule explosion. projetant des débris de tous côtés. Grâce à la présence d'esprit de M. Gardiez, personne ne fut atteint, à part quelques éclats de verre.

Quatre bâtiments sont complètement en ruine. Des tuiles et des carreaux ont été arrachés et brisés. Sur certains autres bâtiments, les dégâts matériels sont importants.

 

Septembre 1926  -  L’explosion d’Ablon.  -  Nous annoncions hier la terrible explosion qui s'est produite samedi après-midi à l'usine de dynamite d'Ablon. Ainsi que nous l'avons dit, trois femmes ont été tuées.

Ce sont Mmes Fauveau Emma, née le 6 septembre 1874. Prendont Angèle, née le 22 février 1890, toutes les deux habitant Ablon, et Audou Françoise, née le 29 juin 1897, de la Rivière-Saint-Sauveur.

Il n'y a que quelques blessés atteints très légèrement. La cartoucherie est complètement détruite. Le parquet, prévenu, s'est rendu sur les lieux.

 

Octobre 1926  -  Y a-t-il sabotage ?  -  Plusieurs ouvrières employées l'usine de dynamite d'Ablon ont trouvé des clous en cuivre et en fer dans la pâte de dynamite quelles manipulaient. Elles firent prévenir leur directeur, car la présence de ces clous dans la dynamite était de nature à provoquer des catastrophes.

Au cours de l'enquête, on a trouvé des clous dans les poches de quelques ouvriers. On se demande si l'on est en présence d'actes de sabotage ou de faits de négligence.

 

Janvier 1927  -  Affaires de famille.  -  Ayant bu plus que de raison, un journalier d'Ablon, canton de Honfleur, nommé Jean Moulin, a maltraité, en rentrant chez lui, sa femme, sa fille aînée et légèrement blessé un petit bébé de 20 mois. Effrayées de voir l'ivrogne saisir son fusil, les deux femmes sautèrent par une fenêtre. À leur retour, le lendemain  matin, la brute était en train de frapper un enfant né du premier mariage de sa femme. Après quoi, il recommenca à maltraiter son épouse. Plainte a été portée contre Moulin déjà condamné, pour  faits analogues, à 1 mois de prison.

 

Octobre 1927  -  Deux terribles explosions, un mort, six blessés.  -  A Ablon, canton de Honfleur, une explosion s'est produite samedi après-midi dans le laboratoire de l'usine de la Société  générale pour la fabrication de la dynamite, dont le siège social est à Paris, boulevard Haussmann. Après diverses expériences, M. Eusch, directeur,  venait de quitter le laboratoire, y laissant  M. Quesnay, 60 ans, contremaître, M. Deshouille, aide-chimiste, et la femme de ce dernier, lorsqu'une violente détonation a eu lieu.

M. Quesnay a été tué sur le coup et les époux Deshouille grièvement blessés. Bien que les causes de la catastrophe ne soient pas exactement déterminées, toute idée de malveillance doit être écartée. On se souvient qu'il y a juste un an, une semblable explosion pulvérisait un bâtiment de cette même fabrique, tuant trois ouvrières.  

 

Septembre 1928   -   Terrible explosion à Ablon, 8 morts.   -   Chaque année, à pareille époque, la dynamiterie d'Ablon, près de Honfleur, qui occupe 200 ouvriers, est le théâtre de  tragiques explosions. Le 25 septembre 1926, un bâtiment été pulvérisé et trois ouvrières déchiquetées ; le 1er octobre 1927, au cours d'expérience sur la dynamite gélatinée, un laboratoire sautait, un contremaître était tué et deux ouvriers grièvement blessés. Cette année, le malheur est plus affreux encore !

Vendredi dernier, vers 11 h. 25, comme les employés allaient quitter l'usine, un atelier de filtrage et de pétrissage de poudre sautait, provoquant aussitôt plusieurs autres explosions  dont l'effroyable bruit était perçu au loin, et jusqu'à Caen. Des murs s'effondraient, des vitres volaient en éclats, cinq ouvriers étaient projetés en l'air avec des débris de toutes sortes,  tandis que  d'autres étaient pris sous les décombres.

La panique calmée, des secours s'organisaient sans tarder sous les ordres du docteur Debeyre, maire d'Ablon, de l'abbé Hardy, de M. Ench, directeur de la poudrerie. Bientôt l'arrivaient les  pompiers de la Rivière-Saint-Sauveur, qui, après avoir noyé le  foyer d'incendie allumé par la catastrophe, commençaient le déblaiement des décombres, tandis que les médecins de la région  s'empressaient auprès des quatorze blessés qui étaient ensuite évacués sur l'hôpital de Honfleur. L'un d'eux M. Armand Bourgeau, devait Gaquerel et deux maçons, Ernest  Leroux et Albert Vailly, qui, au moment de l'explosion travaillaient dans un couloir voisin.

Après de longues heures de recherche, un premier cadavre affreusement mutilé était dégagé, celui du contremaître, M. Théophile Demailly, 38 ans, marié et père d'un enfant.

Toute la nuit on travailla pour retirer des dès décombres les  corps des autres ouvriers disparus : MM. Jules Quettier, 43 ans, père de  huit enfants ; Alphonse Graindorge, père  de six  enfants ; Jean Grantin, 37 ans ; Robert Boissonnet, 23 ans ; Adolphe Haye  et Désiré Haudelin, 23 ans.

Dés la nouvelle de la catastrophe, M. Bussière, sous-préfet de Lisieux, venait apporter aux familles si douloureusement éprouvées, les condoléances du gouvernement, tandis que le Parquet  continuait l'enquête commencée par  la gendarmerie. Si les circonstances de la catastrophe ne sont pas exactement déterminée et ne le seront peut-être  jamais, il est à présent établi que toute idée de malveillance doit être écartée. De son côté M. Ench, directeur de l'usine, a confirmé les méticuleuses précautions prises dans les ateliers et sa confiance dans le personnel d'élite qu’il emploie : « mais, a-t-il ajouté, nous sommes à la merci d'un rien ».

Les obsèques  solennelles des malheureuses victimes ont été célébrées mardi matin au milieu de l'émotion générale. La poudrière d'Ablon, tout près de laquelle,  vendredi s'était déroulée l'atroce scène, avait été transformée en chapelle ardente où reposaient les huit cercueils recouverts d'une profusion de couronnes et de fleurs.  

 

Juillet 1932   -   Légion d’honneur.   -   Nous avons été heureux de relever, dans la récente promotion du Ministère de la Santé Publique, le nom du docteur Debeyre, d'Ablon, conseiller général, nommé chevalier. Sincères félicitations. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1936  -  Singulière disparition.  -   On s'inquiète de la disparition, depuis le 8 janvier, de Mme Marie-Louise Heutte, née Lalouette, domiciliée à Ablon, hameau du Noyer. Ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales, elle avait souvent manifesté l'intention d'en finir avec la vie. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Une auto renverse une fillette.  -  Un accident mortel s'est produit mardi matin, à 8 h. 15, au lieu dit « La Houssaye », commune d'Ablon, sur le chemin de grande communication n° 140, de la Rivière-Saint-Sauveur à Saint-Benoist-d'Hebértot. 

Une automobile conduite par Mme Battul, institutrice, à Genneville, qui venait de Honfleur où elle réside, en tenant bien sa droite et en roulant à une allure modérée, a renversé, une jeune cycliste, la petite Solange Morin, 10 ans, qui a succombé quelques heures plus tard des suites de ses blessures. 

Voici dans quelles circonstances cet accident s'est produit. Alors qu'elle arrivait à la hauteur de la ferme de M. et Mme Louis Morin, séparée de la route par un mur en maçonnerie, qui   masque complètement la visibilité, Mme Battul vit surgir à 15 mètres devant elle, la petite Solange qui sortait à bicyclette de Ia ferme de ses parents. L'institutrice freina et obliqua sur la gauche, mais en vain.

La fillette, violemment heurtée fut projetée sur la chaussée, où elle resta inanimée. Pendant ce temps, l’automobile culbutait. Mme Battul, indemne, sortit par une vitre et alla cherche  du secours. 

La petite Solange, qui souffrait d'une fracture du crâne, fut transportée au domicile de ses parents dans un état désespéré, elle devait expirer au début  de l’après-midi.

Les gendarmes de Honfleur se sont rendus sur les lieux, pour établir les responsabilités de cet accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1936  -  Ouverture des débits de boissons à l’occasion du 14 juillet.  -  Le préfet du Calvados  a l'honneur de faire connaître qu'à l'occasion de la fête nationale, il autorise les débits de boissons et autres établissements publics du département, à rester ouverts pendant les nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet courant. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1936  -  Un enfant renversé par une auto.  -  M. Lemoine, instituteur à Ablon, rentrait à son domicile, en automobile, quand, dans le bourg d'Ablon, un enfant de 12 ans, le jeune Morin, venant du domicile de ses parents, traversa tout à coup la route. 

L'automobiliste stoppa immédiatement mais l'enfant avait été atteint par l'avant de la voiture. Il fut relevé, sans connaissance, et transporté à l'hôpital de Honfleur. Son état n'est pas  grave. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1937  -    Le feu dans les taillis.    Le feu s'est déclaré mercredi après-midi, dans les taillis situés sur les hauteurs d'Ablon, dans le voisinage de la dynamiterie Nobel, à cinq kilomètres de Honfleur. 

Les pompiers de la commune ont aussitôt combattu le sinistre, mais on dut faire appel à ceux de Honfleur qui se rendirent immédiatement sur les lieux.

Grâce aux efforts des sauveteurs, l'incendie se trouvait complètement éteint à 21 h. 15. Plusieurs centaines de mètres carrés de taillis et arbustes ont été brûlés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Encore des bois en feu.  -   M. Langlois, cultivateur à Ablon, s'apercevant, vers 17 heures, qu'une fumée insolite sortait des bois communaux, s’y rendait et constatait qu'un incendie ravageait les bruyères. Il donna l'alarme. Les pompiers d'Ablon, aidés des habitants, combattirent efficacement le sinistre par les moyens appropriés, et le circonscrirent après une heure et demie d'efforts, le vent violent contrariant les travaux des sauveteurs. 

Un hectare de bruyères a été ravagé. La cause du sinistre semble accidentelle. 

St-Georges-d'Aunay. — Par l'imprudence d'un bûcheron, qui avait dangereusement laissé s'étendre un foyer par lui allumé, deux hectares de bois ont été détruits à Engerville,  sur le territoire de St-Georges-d'Aunay. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938   -   Un incendie à la poudrerie d'Ablon.  -   Dans la nuit du lundi à mardi, un incendie a éclaté dans un bâtiment de la dynamiterie d'Ablon, servant de séchoir à des plaque de celluloïd, dans des circonstances qui sont encore actuellement inconnues des enquêteurs. 

Le bâtiment a pris feu immédiatement et le service de sécurité de l'usine d'Ablon, immédiatement alerté et dirigé par M. Ensch, directeur de la dynamiterie, est entré en action. 

Une demi-heure environ après le début du sinistre, le danger était conjuré. Les dégâts se monteraient à 20 ou 25 000 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

Octobre 1940   -   Au feu !   -   Vers 17 heures, le 16 octobre une auto militaire venait informer les pompiers de Honfleur que le feu avait pris dans un bâtiment agricole de 45 m. de  long, de la ferme de M. Lazard, faisant partie du domaine Saint-Nicol, à Ablon.

Le bâtiment en flammes, rempli de fourrages et de graines de trèfle, présentait un élément facilement combustible. Le lendemain soir, les restes des fourrages brûlaient encore au milieu des ferrailles tordues. Les dégâts atteindraient plusieurs centaines de mille francs. Les causes du sinistre sont inconnues.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété   privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.  

 

Juin 1945  -  Un suicide à Ablon.  -  Malade depuis longtemps, Mme Léon Sénécal, d’Ablon, avait à plusieurs reprises, tenté de mettre fin à ses jours. Dernièrement, trompant la surveillance dont elle était l’objet, elle s’est enfermée dans sa chambre et s’est pendue au verrou de la porte de celle-ci à l’aide de l’élastique de son corset.  (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1947  -  Un bandit assaille deux septuagénaires.     Dans la soirée, Mlle Joséphine Faine, 72 ans, d’Ablon, avec sa sœur Léontine, 74 ans, lorsqu’elle entendit battre le volet de la fenêtre. Elle s’apprêtait  à le refermer quand surgit un individu qui escalada l’ouverture et lui asséna un violent coup sur la tête en lui réclamant son argent. Aux cris poussés par sa sœur, Mlle Léontine, qui se trouvait au premier étage, alerta les voisins. Le bandit s’enfuit. Mlle Joséphine Faine a été assez sérieusement atteint au visage. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  L’agresseur de Mlle Faine est arrêté.     L’enquête menée à la suite de l’agression dont fut victime Mlle Joséphine Faine, à Ablon, a permis d’appréhender un ouvrier agricole de la commune, Bernard Poisson, 34 ans, demeurant au hameau d’Imbleville, qui a d’abord prétendu avoir voulu faire peur à la septuagénaire. Par la suite il adonné des versions contradictoires que les gendarmes s’efforcent d’éclaircir. En attendant il a été conduit à la prison de Pont-l’Evêque. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Un trou dans le tonneau.    Mme Albertine Quillet, demeurant à Ablon, quartier Saint-Nicolas, a eu la désagréable surprise de constater la disparition de 2 000 litres  de cidre estimés 30 000 francs. 

Un ouvrier d’usine de la localité, Marcel Ferrey, 29 ans, a reconnu en avoir dérobé une bonbonne avec la complicité d’un camarade, Désiré Hue, 65 ans. Ce dernier nie toute  participation au larcin. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Pris au piège.  -  Plusieurs habitants d’Ablon, La Rivière-Saint-Sauveur et Fiquefleur recevaient des lettres anonymes leur enjoignant, sous menaces de mort pour l’un de déposer des sommes d’argent à un endroit qui leur était désigné. Pris à son propre piège par les gendarmes, le maitre-chanteur, André Lecas, 26 ans, ouvrier à Ablon, a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque. 

Sur neuf chantages, l’escroc n’avait ramassé que 50 fr. ! Une perquisition à son domicile a fait découvrir une mitraillette, quatre sabre-baïonnette qui proviendraient aux dires du délinquant, du maquis de Beuzeville. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1988  -  Terrible explosion.  -  Ablon fut le siège de la dynamiterie Nobel de 1879 à 1989. Elle cessa son activité après une forte explosion qui tua cinq personnes, dont le directeur de l'usine, et en blessa huit autres le 3 mars 1988. Des vitrines furent brisées jusqu'à Honfleur, située pourtant à plus d'un kilomètre de là.

 

Décembre 1948   -  Un carrier pris sous un éboulement.   -   M. Francis Dupendant, 19 ans, domicilié à Coudray-Rabut, employé aux carrières d'Ablon pour le compte de l'entreprise Dubois, de Beuzeville, a été pris sous un éboulement.

Atteint d'une fracture ouverte de la jambe droite, le jeune homme a été transporté à l'hôpital de Honfleur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Une catastrophe à la cartoucherie d'Ablon.  -   Une violente explosion a totalement détruit, à l'usine de la Société Française Nobel, une des cages-cabines où quatre ouvrières étaient occupées à la confection de cartouches.

Des décombres du local on a retiré les corps de trois honfleuraises : Mlle Jacqueline Guérard, 22 ans, rue de la Foulerie ; Mme Rebut, née Guadebois, Rampe du Mont Joli ; Mme Simone Grainville, 36 ans, rue Saint-Léonard, mère de 2 enfants et de Mme Simone Busnel, 30 ans, de Pont-l'Évêque.

Grâce aux dispositifs de protection, les autres cages-cabines ont été épargnées. Quatre employées ont été contusionnées : Mlle Alleaume et Bertrand, Mme Saint-Aubin, et Mme Simone Lebas, rue Sainte-Nicole à Honfleur, qui plus sérieusement atteinte a été hospitalisée.

Les causes de la catastrophe paraissent difficiles à établir en raison de l'anéantissement de la cabine. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   La municipalité d'Ablon va s'adresser à la justice.  -   Le conseil municipal a autorisé le maire à intenter une action en justice contre M. Denizot, pour rupture brusque de servitude communale acquise. En attendant que le tribunal ait statué, l'assemblée a demandé au Préfet de provoquer la réouverture du lavoir Mabon. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Au feu !   -   L'autre soir, les pompiers de Honfleur étaient alertés pour un feu d'herbes à Ablon. Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux peu après l'incendie avait déjà été pratiquement éteint par les habitants du voisinage.

Vers midi, un incendie vraisemblablement provoqué par l'imprudence d'un fumeur s'est déclaré dans un champ d'orge appartenant à M. Storez, cultivateur à Gonneville-sur-Honfleur, ferme du Buquet.

Grâce à l'intervention des pompiers de Honfleur, un tiers de la récolte a pu être sauvé. Les dégâts s'élèvent à 150 000 francs environ.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   L’usine Nobel, a honoré ses morts et ses vieux travailleurs. .   -   Une manifestation du souvenir, présidée par M. Galliot, directeur général, qu'entouraient divers membres de la direction de l'entreprise ; le docteur Debeyre, conseiller général ; M. Rilhouey, maire, et son adjoint M. Mаtesse, a marqué l'inauguration d'une stèle érigée dans la cour de l'usine de la Société Nobel Française à la mémoire de ses collaborateurs morts au champ d'honneur en 14-18 et 39-45 ou décédés des suites d'accidents de travail.

Les personnalités visitèrent ensuite les nouveaux bâtiments sociaux : lavabos, douches, vestiaires, réfectoire, salle de coopérative et salle de réunion du comité de l'établissement. Enfin un vin d'honneur fut offert à l'occasion de distinctions décernées aux employés dont les noms suivent :

Médaille du Travail.

Usine de La Rivière : 40 ans, M. Mouvelot Etienne ; 30 ans, MM. Dugour Victor père, Soufflant Maurice, Leroy Jules.

Usine d'Ablon : 40 ans, Audou Julien, 30 ans, Cordier Auguste, Desmouceaux Louis, Leroy Lucien, Lucas Émile, Ridel Maurice.

Médailles des industries chimiques.  

Usine de La Rivière : 20 ans, Mlle Hébert Thérèse, Mme Lamaze Louise, Mme Marchis Antonia, Mme Martin Marguerite, MM Allezy Léon, Barrier Marcel, Berrurier Maurice, Brière Fernand, David Daniel, Legrand Robert, Lepinay Charles, Lelièvre Marcel, Neel Georges, Oho Adrien, Runemberg Francis.

Usine d'Ablon : 20 ans, Amice Roger, Douguet Ernest, Ferrey Marcel, Joseplt Jean, Gimer Georges, Lelièvre Adonis, Lesaint Emile, Meulen Andrien. ( Le Bonhomme Libre )

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Tondeurs de moutons

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