1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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ACQUEVILLE |
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Canton d'Évrecy |
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Le
procureur du roi s'y est rendu avec la gendarmerie, et il est résulté de
l'information que cet événement devait être le résultat de quelque
imprudence dont les causes ne sont pas bien connues. On avait prétendu
que la malveillance n'y était pas étrangère, mais les faits démentent
ce qui avait été allégué à ce sujet. Près de cent pieds de toits en
chaume ont été détruits, ainsi que mille gerbes de grains environ. La
perte peut être portée à 4 ou 5 000 fr. Aucun des bâtiments n'était
assuré. ( Journal de
Falaise )
Juin
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. d'Angerville.
Dans
la nuit du 12 au 13 février dernier, un malfaiteur s'introduisit dans le
domicile de la veuve Baratte, cabaretière et débitante de tabac à
Acqueville. (arrondissement de Falaise). Pour pénétrer dans cette
maison, il fil tomber l'arc-boutant placé derrière la porte du cellier.
Entré dans le cellier, il parvint à ouvrir la porte qui sépare cette
pièce de la cuisine, en passant le bras sous cette porte et en soulevant
le crochet placé du côté de la cuisine, au moyen d'un morceau de bois
fourchu qu'on a retrouvé aux environs de la maison. Dans la cuisine, il
visita le buffet qui n'était pas fermé à clé, mais pour ouvrir le
tiroir de ce meuble, il fut obligé d'avoir recours à l'effraction. Le
tiroir fut forcé à l'aide d'une pesée pratiquée, à l'aide d'un
ciseau, entre le tiroir et la tablette supérieure du buffet. Le
12 février, le nommé Bacon, journalier, domicilié à Acqueville disait
qu'il était sans argent, qu'il n'avait pas un sou chez lui pour acheter
du sarrazin, et le lendemain 13, il payait à l'un de ses créanciers, le
sieur Poret, 30 fr. sur un billet de 45 fr. 50 c., qui ne devait échoir
que le 15 du même mois. Interpellé
sur l'origine de cet argent, Bacon se livra à des allégations
mensongères. On fit une perquisition chez lui et l'on y saisit un ciseau
qui, rapproché de l'empreinte marquée sur le tiroir du buffet de la dame
Baratte, s'y adapta parfaitement. Bacon fut arrêté et il comparaît
devant le jury. Déclaré coupable, avec circonstances atténuantes, Bacon a été condamné à 5 ans de prison. (source Journal de Honfleur)
Avril 1860 - Des vols. - Dans les premiers jours du mois d'avril, à deux reprises différentes, 4 agneaux ont été volés au préjudice du sieur Exupère Daune, cultivateur à Acqueville. Le 16 du même mois, un pantalon et une bourse en cuir, renfermant 3 francs, ont encore été volés au préjudice du sieur Auguste Frillet, domestique à Estrées-la-Campagne. L'auteur
présumé de ces vols est entre les mains de la justice. ( L’Ordre et la
Liberté)
Août
1860 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Reboul.
Audience du 1er août. Le
fauteuil du ministère public est occupé par M. l'avocat général
Février. Marie
(Jean-Antoine), 63 ans, berger, demeurant à Acqueville. Le
sieur Daune, cultivateur à Acqueville, avait pris à son service, comme
berger, le nommé Marie, qui sortait du bagne de Toulon, où il avait subi
une peine de vingt ans de Dans
la nuit du 15 au 16 avril dernier, on s'introduisit dans le hangar qui
sert de bergerie au sieur Daune, et on lui vola trois agneaux. Le sieur
Daune, ayant reconnu l'empreinte des pas de son ancien berger, se mit à
sa poursuite et apprit en chemin qu'il avait essayé de les vendre à un
sieur Callu, et que, celui-ci ayant refusé de les acheter,
il les avait vendus à Noron. Le
sieur Daune reconnut de plus, chez Callu, l'agneau qui lui avait été
volé précédemment. Arrêté
le lendemain, Marie essaya d'abord de nier son identité, puis il
prétendit que les trois derniers agneaux lui avaient été donnés par la
dame Legoux-Longpré, au service de laquelle il était a ce moment, et
que, quant au premier, il lui appartenait, en vertu d'un usage qui
consiste à attribuer au berger l'un des deux agneaux d'une seule portée.
Il va sans dire que la dame Legoux-Longpré a complètement démenti
l'allégation de Marie, et que, quant au prétendu usage qu'il invoque, le
sieur Daune l'avait prévenu qu'il n'existait pas chez lui, et,
d'ailleurs, l'agneau dérobé était seul de sa portée. Déclaré
coupable avec circonstances atténuantes, Marie a été condamné à cinq
années de travaux forcés. Défenseur,
Me Daigremont
Saint-Manvieux. ( L’Ordre et la Liberté)
Avril 1862 - Par arrêté préfectoral du 31 mars. - Sont nommés : - Instituteur public à Acqueville, M. Maine, actuellement instituteur à Coulvain. - Instituteur public à Saint-Germain-le-Vasson, M. James, actuellement instituteur à Acqueville. - Instituteur public à Coulvain, M. Leclerc, actuellement instituteur à Banneville-sur-Ajon. -
Institutrice suppléante de 2e
classe au Désert, Mlle Garel, aspirante institutrice. ( l’Ordre et la
Liberté)
Novembre 1863 - Installation de M. l'abbé Gauthier, curé d'Acqueville. - La paroisse d'Acqueville (canton de Thury Harcourt) s'est noblement vengée des calomnies répandues contre elle. On disait que ses habitants, privés depuis deux ans de prêtre et de sacrements, étaient sans foi et sans religion. L'enthousiasme qu'ils ont témoigné dimanche dernier, lors de l'installation du pasteur que notre digne évêque vient de leur donner, est une marque non équivoque des sentiments religieux qui les animent. Un peu avant l'heure fixée pour la cérémonie, soixante jeunes gens sous les armes, ayant à leur tête M. le maire, son adjoint et un colonel polonais, se sont dirigés vers le presbytère, suivis de toute la population. Bientôt la procession s'est mise en marche au chant du Veni Creatlor. M. le curé d'Acqueville avait à ses côtés M. le doyen d'Harcourt, M. le doyen de Saint-Pierre de Lisieux, son parent, M. le curé de Bernières-sur-Mer et M. le cure de Placy,
La messe a commencé. La foule était immense et la joie brillait sur tous les fonts. Les chants sacrés, dirigés par M. le curé de Bernières, ont été exécutés avec élan et avec précision. Après l'Évangile, M. le doyen de Saint-Pierre de Lisieux est monté en chaire et a fait comprendre à son nombreux auditoire combien est solennelle et touchante l’installation d'un nouveau pasteur au milieu du troupeau confié à sa sollicitude, et combien sont vives les émotions que cette cérémonie fait naître dans les cœurs. Le reste du discours a été une intéressante explication des cérémonies de l'installation. Après la messe, M. le curé d'Acqueville a été conduit au presbytère par toute la population, les autorités, les jeunes gens qui, par le bruit des décharges de leurs fusils, portaient jusqu’aux paroisses voisines le témoignage de l'amour qu'ils ont voué à leur nouveau curé. Une table, chargée de douze couverts d'argent et d'un service complet, était dressée à la porte du presbytère. C'était le cadeau qu'offrait au pasteur tout le troupeau les pauvres comme les riches avaient pris part à cette offrande. L'instituteur, dans un discours lu avec intelligence, a bien exprimé les sentiments d'allégresse de tous les habitants d'Acqueville et les chagrins que leur avaient causés les calomnies répandues contre eux. Le soir, après les vêpres, où la foule avait été non moins grande que le matin, M. le curé a, dans la cour du presbytère, remercié avec un accent de vive reconnaissance les autorités, les fidèles, les jeunes gens qui étaient toujours sous les armes, des sentiments religieux qu'ils avaient manifestés pendant toute la journée et des marques de sympathie qu'ils lui avaient données. Alors ont retenti les cris de : « Vive M. le curé d'Acqueville ! Vive la paroisse d'Acqueville ! » Nous
devons féliciter et remercier ici M. Le Pelletier, maire de cette
excellente commune, pour l'intelligence, la bonne volonté, le zèle avec
lesquels il avait préparé cette cérémonie, pour la part qu'il y a
prise, et pour les bonnes dispositions qu'il a manifestées
publiquement à l'endroit de son nouveau pasteur. (l’Ordre et la
Liberté)
Juin 1864 - Les suicides. - Mercredi 21 juin, un nommé Vincent Leforestier, demeurant à Esson, canton d'Harcourt, s'est pendu au pied de son lit. Il paraît que, quelques jours auparavant, la femme de ce malheureux, étant à garder sa vache, fut renversée et traînée pendant un certain temps par cet animal, de sorte que, quand on put venir à son secours, elle avait des blessures graves, notamment au visage. Cet accident affecta beaucoup le sieur Leforestier, convaincu que sa femme allait succomber, et voulant mourir avant elle, il attacha une ficelle au pied de son lit et s'étrangla. -
Le lendemain jeudi, dans le même canton, à Acqueville, un sieur
Dominique Dudouit, qui donnait, dit-on, depuis quelque temps, des signes
d'aliénation mentale, s'est
Novembre 1866 - La migration. - On ne se rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre 1866 - Un secours. - Par décision du 5 décembre, conformément à la proposition de M. le préfet, M. le ministre de la justice et des cultes a accordé une somme de 1 500 francs à la commune d'Acqueville, dans la dépense de reconstruction de son presbytère.
Septembre 1867 - Un incendie. - Le 28 septembre, à Acqueville, un incendie, attribué à l'imprudence, a éclaté dans un corps de bâtiment à usage de cave et d'écurie, et à consumé 700 boites de foin, au préjudice du sieur Fleuriel, boulanger.
Décembre
1868 -
Un incendie. -
Un incendie dont les causes sont encore inconnues, a éclaté à
Acqueville, dans la nuit du 2 au 3 de ce mois, et a consumé quatre
maisons d'habitation, une grange, une étable, un hangar et du mobilier au
préjudice des sieurs Jouanne, propriétaire ; Thomas, journalier ; Pierre
Hérault, propriétaire ; Pierre Hubert, cultivateur et Victor Dubreuil,
tisserand. Les
bâtiments et une partie du mobilier étaient assurés. Les pertes,
dit-on, s'élèvent ensemble à près de 10 000 francs.
Mars
1870 -
Fait divers.
- Le 30
mars, vers 1 heure du matin, un incendie dont la cause est inconnue, a
éclaté en la commune d'Acqueville, et détruit un corps de ferme appartenant
au sieur Trébutïen, propriétaire à Cesny-Bois-Halbout.
Mars 1898 - Dans la gueule du loup. - La femme Marie Marescot, 41 ans, née à Caen, se disant couturière à Acqueville, très connue des débitants de St-Pierre-sur-Dives auxquels elle offre des allumettes de fraude, frappait ces jours-ci à la porte du commissaire qu'elle ne connaissait pas et lui offrit des allumettes de sa fabrication. « Bien volontiers, lui répondit le commissaire... Il en rate la moitié des allumettes de la régie, c'est dégoûtant ! Mais n’avez-vous que ça ? ajouta-t-il en regardant les quelques paquets qu'on lui offrait .» — « J'en ai plein mon panier, les vouloux ? » répondit la pauvre femme sans méfiance, se jetant ainsi dans la gueule du loup représentée par celle du commissaire qui s'empressa de saisir tout le panier et de dresser procès-verbal.
En
1890, on saisit à la femme Marescot 200 000 allumettes de fraude. Dans
une autre occasion, elle transigea avec la régie. Si elle ne paie pas ses
500 fr., elle devra faire 6 mois. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Incendies. - Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment en bois de neuf mètres de long sur cinq de large et de tout ce qu'il contenait, appartenant au sieur Dajon-Lamare, entrepreneur de menuiserie à Port-en-Bessin. Pertes : 5 000 fr. — Dans notre dernier numéro, nous avons mentionné l'incendie qui s'était déclaré chez le sieur Albert Goulet, 45 ans, à Maisoncelles-Pelvey. Deux jours après, un nouvel incendie consumait un corps de bâtiment de 28 mètres de long sur 8 de large et comprenant maison d'habitation, grange, étable et remise. Ce nouveau sinistre est d'autant plus inexplicable que les sieurs Goulet et Lechevallier, agent d'assurances, venaient, quelques heures auparavant, de faire l'estimation du premier incendie et n'avaient remarqué rien d'anormal. Les pertes, s'élevant à 7 500 fr., sont couvertes par une assurance. — D'une meule de foin à M. Paynel, maire de Grandchamp. Pertes : 500 fr. Assuré. — D'une boulangerie au sieur Morel, 49 ans, cultivateur à Coulonces. Pertes : 810 francs. Assuré. —A
Acqueville, chez M. Marie, marchand de journaux. Pertes : 3 800 francs.
Assuré.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Terrible accident. - Le sieur Jules Adrien, cultivateur et adjoint à Acqueville, près Thury-Harcourt, et sa femme s'en allaient charger du foin montés dans leur charrette à gerbes. Le cheval ayant pris le galop tout à coup, le sieur Adrien sauta à terre, mais, tombant à faux sur un genou, il roula sous le véhicule, dont une des roues lui brisa la colonne vertébrale. La
mort fut instantanée. La dame Adrien.voulant porter secours à son mari,
tomba à la renverse, se faisant de graves blessures. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Mystérieuse affaire. -
Le
sieur Léonce Basset, 78 ans, demeurant à Cesny-Bois-Halbout, disparu
depuis plusieurs jours, a été trouvé lundi noyé dans un fossé,
près d'Acqueville. A
la suite de l'enquête, on a arrêté une fille Capitrel, dite « la
Guette », de Croisilles, et un nommé Léopold Coudray, de
Fresney-le-Vieux.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1900 -
Quitte a bon compte. -
Le
père Basset, demeurant à Cesny-Bois-Halbout, malgré ses 60 ans, courait
encore après les filles. Ayant
rencontré sur la route la flile valentine Capitrel, 27 ans, demeurant à
Croisilles, ils se retirèrent ensemble dans un endroit écarté. Lorsque
le père Basset ouvrit son porte-monnaie pour récompenser la fille
Capitrel de ses complaisances, celle-ci se jeta sur le porte-monnaie et se
sauva avec Le vieillard courut après la voleuse.
Le
médecin du parquet a déclaré que Basset était mort avant de tomber
dans le fossé ou d'y être jeté, mais il n'a pu indiquer d'une façon
certaine la cause de cette mort et savoir si elle est criminelle. Voilà pourquoi la fille Capitrel a été seulement poursuivie pour vol du porte-monnaie et pour avoir poussé ses enfants à la mendicité. Elle a été condamnée à deux mois de prison seulement par le tribunal correctionnel de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Mystérieuse affaire -
Nous
avons dit, dans notre dernier numéro, qu'on avait trouvé dans un fossé,
près d'Acqueville, le cadavre du sieur Basset, 80 ans, de
Cesny-Bois-Halbout. On
avait arrêté, au début de l'enquête, une fille Capitrel dite « la
Guette », de Croisilles, et un nommé Léopold Coudray, de
Fresney-le-Vieux, soupçonnés d'avoir assassiné le vieillard. Coudray a
été mis en liberté, mais la fille Capitrel est restée sous les
verrous. Elle
dit que, le vendredi 2 mars, le sieur Basset, qui, malgré son âge,
était encore vert-galant, lui avait fait des propositions. Comme il
ouvrait son porte-monnaie, elle s'en empara et se sauva. Il voulut la
poursuivre, mais dut bientôt s'arrêter essoufflé. Elle ignore ce qui
s'est passé depuis. Le médecin du parquet a déclaré que Basset était mort avant de tomber dans le fossé ou d'y être jeté, mais il ne peut indiquer d'une façon certaine la cause de cette mort et savoir si elle est criminelle. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Une brute. - Pierre Liégard, 49 ans, journalier à Acqueville, canton d'Harcourt, à peine marié, battait sa femme, qui a fini par le quitter en lui laissant plusieurs enfants sur les bras. C'est la mère de Liégard qui les a recueillis. Elle est âgée de 83 ans, ce qui n'empêche pas son fils, surtout quand il est ivre, de la maltraiter et de la jeter dehors avec ses enfants qu'il frappe aussi. Comme excuse, Liégard prétend que, lorsqu'il est ivre, il ne sait plus ce qu'il fait. N'y pouvant plus tenir, la vieille mère a porté plainte et le tribunal n'a condamné Liégard qu'à un mois de prison, parce que c'est sa première condamnation. Pierre Liégard en a cependant, mérité bien d'autres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Fièvre aphteuse. - Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1915 -
La Jeunesse patriote. -
Les
élèves de l'école
d'Acqueville, sur l'initiative de leur instituteur et du maire, ont
décidé d'abandonner le montant de la distribution des prix pour achat de
vêtements chauds aux soldats. L'instituteur a été assez heureux de
pouvoir joindre à ce don une somme de 43 fr. provenant d'offrandes
Décembre 1916 - Les braves. - La médaille militaire à été conférés à MM. Auguste Gouhier, de Maisy ; Aimable Lepoitevin, de Tracy-sur-Mer, soldat au 329e ; Louis Briset d'Acquevllle, caporal au 205e ; le caporal Émile Beaucher, d'Ellon.
Février 1923 - Le baptême du lait. - Depuis quelque jours, Fernande Abavent, femme Morin, 30 ans, cultivatrice à Acqueville, baptisait le lait qu'elle vendait à la fromagerie Boudet. Un matin, Mme Morin a reçu la visite de l'inspecteur des fraudes. Se sentant en défaut, la fermière a essayé d'arracher une channe des mains du fonctionnaire. Inutile, un prélèvement a pu être fait quand même et l'analyse a relevé 60 % d'eau. Poursuivie
en correctionnelle, la fraudeuse a été condamnée à deux mois de prison
avec sursis (on se demande pourquoi), 50 fr. d'amende, plus l'insertion et
l'affichage du jugement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Les dictons de Mars. -
Le bœuf à
l'herbe, le
chien au
dedans.
Juin
1926 -
Vol important.
-
Il y a
une dizaine
de jours,
le nommé
Cosson Jules-André,
33 ans,
ouvrier sellier,
sans domicile
fixe, originaire
de l'Oise,
sortait de
la prison
de Falaise
où il
s'était fait
enfermer pour
une soi-disant
affaire de
vol à Angers
et pour
vagabondage. Il
alla s'engager
à la scierie
de M. Poisnel,
marchand de
bois à
Caen, qui
est située
dans les
bois d'Acqueville.
Il logeait
dans une
petite maison
située à
1.500 mètres
du chantier
et avait
pour compagnon
le polonais
André Puzio. L'autre matin, Cosson déclara qu'il en avait assez de travailler et qu'il allait s'en aller. Le contre-maître le régla et Cosson partit chercher ses affaires, mais en même temps il s'empara du portefeuille du polonais. contenant une somme de 1.780 francs qui ne s'aperçut du vol que le soir. Cosson est recherché activement.
Avril 1937 - Un désespéré se fait sauter la cervelle. - M. Marie Charles, 56 ans, jardinier, au service de M. Thibault, propriétaire du château de la Motte et maire d'Acqueville, était malade depuis longtemps. II avait plusieurs fois déclaré qu'il se tuerait. Hier, sa femme partit au lavoir, le laissant seul dans leur petite maison. A
son retour, Mme Marie trouva le cadavre de son mari étendu dans la
chambre de celui de ses enfants demeuré avec ses parents. La gendarmerie
de Thury-Harcourt et le Les gendarmes enquêtèrent et conclurent au suicide, mais le praticien refusa le permis d'inhumer. Hier soir, MM. Pérès procureur de la République, Rueff, juge d'instruction Delamarre, greffier, se rendirent à Acqueville avec M. le docteur Cailloue, médecin légiste. Des
constatations des magistrats qui retrouvèrent des projectiles dans la
toiture, de l'autopsie pratiquée par le médecin, il résulta que Charles
Marie s'est tué d'un coup de fusil chargé de chevrotines qui, tiré sous
le
menton et à droite, a fait littéralement éclater la tête du
désespéré. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un acte de malveillance.
- A
proximité immédiate
de la maison de ferme, M. Louis Abavent, agriculteur, lieu dit « Les Tourelles
», possède une porcherie dans laquelle se trouvaient sept animaux. A
une quarantaine de mètres de la maison se trouve installée une chaudière
dans laquelle les aliments destinés aux hôtes de la porcherie sont cuits. A
noter qu'il est facile d'accéder
à cette chaudière en traversant un herbage
dont l'entrée se trouve à proximité. L'autre matin, en allant soigner les
porcs, le fils Abavent constata que cinq d'entre eux étaient morts. M
Prodhomme, vétérinaire à Cesny-Bois-Halbout fut appelé. Il ouvrit les victimes
et préleva des restes d’aliments qui furent envoyés à Caen aux laboratoires Danjou ainsi que d'autres restes
prélevés dans la chaudière installée en plein air. L'analyse décela des empoisonnements par la strychnine, mélangée aux produits servant à la nourriture des porcs, mélange qui avait été effectué dans la chaudière. L'on recherche l'auteur de cet acte odieux, qui cause un préjudice de 3 000 francs à M. Abavent. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Une
voiture se renverse sur son conducteur qui est tué. - Depuis
quelques semaines, un jeune homme nommé Croquevielle était employé par
M. Bourdon, fromager à Barbery, pour le ramassage du lait. Il
effectuait sa tournée de ramassage avec une voiture attelée d'un cheval
rapide. Parti
au matin vers 8 heures avec un jeune comptable, Roland Rouget,
Croquevielle descendait vers 10 heures la côte rapide d'Acqueville avec
son véhicule, freins libres. La vitesse à laquelle marchait le cheval
ne permit pas au conducteur de prendre correctement le virage à
l'embranchement du chemin n° 6. Une
roue du véhicule monta sur le talus. La voiture se renversa. Projeté au
dehors, le jeune Rouget se releva indemne, mais affolé au milieu à la
mare formée par les 550 litres
de lait. Moins
heureux avait été le conducteur. Pris sous la voiture, dont le
marche-pied lui comprimait le cou et la gorge, le malheureux Croquevieille
mourut bientôt étouffé. Roland
Rouget ayant donné l'alarme, M. Bourdon, prévenu, se rendit avec
plusieurs ouvriers sur les lieux de l'accident, où il dégagea le corps
encore chaud de son employé qu'il fit transporter à la fromagerie. Le
docteur Gourdin-Servenière, appelé d'urgence, ne put que constater le
décès. Les gendarmes de Thury-Harcourt ont procédé aux constatations
d'usage. (Source : Le
Novembre 1938 - Une démission. - L'on annonce que le premier magistrat d'Acqueville, M. Thibault, vient d'adresser sa démission de maire à M. le Préfet du Calvados. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Le Conseil municipal d’Acqueville est dissous. - Le conseil municipal d'Acqueville est dissous par décret du Président de la République, en date du 31 janvier 1939, rendu sur la proposition du Ministre de l'Intérieur, le Conseil municipal de la commune d'Acqueville est dissous. La
délégation spéciale instituée pour remplir les fonctions de conseil
municipal est composée ainsi qu'il suit : MM. Candon Charles, Thibault
Jean. Simon Albert. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les dégâts de l’orage du 7 juin. - Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr. Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10
000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août 1940 - Déclaration des récoltes. - Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940. La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles
de faire connaître que l'autorité militaire allemande a décrété une
interdiction générale des battages. Les
battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre
formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis
actuellement de battre
Mai 1941 - Avis à la Population. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.
Octobre
1941
- Révoqués.
- L' « Officiel
» a publié un arrêté déclarant démissionnaires d'office de leurs
fonctions, M. Abavent, maire d'Acqueville, et M. Hue, adjoint au maire de
Lisieux. Par
arrêté préfectoral, ont été également démissionnes d'office, MM.
Jouanneau et Vacher, instituteurs, dont les nom ont paru dans la liste des
dignitaires.
Juin
1945 -
Fatale imprudence. -
M. Roger Desaunay, 19 ans, employé des P.T.T. à Caen, se trouvait chez
sa grand’mère, Mme Vivier, 72 ans, demeurant à Acqueville. Tandis que
celle-ci était occupée à la lessive, il voulut démonter une grenade et
provoqua l’explosion de l’engin.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1946 - Et ça continue ! - Deux prisonniers allemands, Ruprich Otto, 17 ans, et son camarade Blied se sont évadés de la ferme de M. Thibault à Acqueville. Deux
autres boches, employés chez un cultivateur de Bernières-d’Ailly, ont
également pris la clef des champs en volant la bicyclette de leur patron
ainsi que des vetements. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise.
Février 1949 - Un amateur de volaille. - Victime de plusieurs vols de volailles, M. Louis Abavant, cultivateur à Acqueville, soupçonnait de ces méfaits son ouvrier, Jean Selvestre, 19 ans, de Falaise. Surveillant
attentivement celui-ci, il l'a pincé l'autre jour, au moment où il
retirait de sa cachette dans un champs voisin de la ferme un sac contenant
deux poules et huit œufs qu’il se disposait à emporter chez lui.
Sevestre a avoué qu'il n'en n'était pas à son premier vol. Un garçon
de 14 ans, A. S……, qui assistait à l'opération sera poursuivi pour
complicité. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. - Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie. Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey. A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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12. Acqueville (Calvados) - Vue vers l'Église |
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ACQUEVILLE (Calvados) - l'Église |
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4 Acqueville (Calvados) - Le Manoir |
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