15 Février 2025 UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AGY 

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune de Agy sont des ...


Juin 1830   -   Vol de cuir.   -   Dans la nuit du 24 au 25 septembre dernier, on s'introduisit en escaladant un mur et en forçant un contrevent, dans la tannerie du sieur Baussieu, à Agy. On y enleva une quantité considérable de cuirs qui y étaient déposés. L'auteur du vol parvint pendant longtemps à se soustraire aux recherches que l'on fit pour le découvrir, mais enfin des circonstances relatives à un autre vol ayant dirigé les soupçons du coté du nommé Pierre Gilette, bourrelier à Littry, le sieur Baussieu requit le maire de la commune de visiter le domicile de cet individu, il prit même soin de lui désigner d'avance les cuirs qui avaient été soustraits à son préjudice, et les marques auxquelles on pourrait les reconnaître.

Ses soupçons se trouvèrent pleinement confirmés, car la perquisition amena, pour résultat la découverte au domicile de Gilette d'une partie de cuirs désignés.

Gilette interrogé sur la manière dont il était devenu le possesseur de ces objets, prétendit qu'il les avait achetés tant à Caen qu'à Bayeux, enfin l'information ayant établi la fausseté de cette déclaration, il a soutenu qu'il les tenait d'un nommé Renouf, son camarade, qui est lui-même poursuivi à raison de plusieurs vols, et qui jusqu'ici n'a pu être arrêté. Renouf, a-t-il dit, lui avait remis ces cuirs pour en faire un harnais. Il a en même temps déclaré que s'il avait cherché à en imposer en faisant d'abord une autre déclaration, c'est parce qu'il avait craint de se compromettre en déclarant la vérité.

L'accusation n'ayant pas établi d'une manière suffisante que Gilette fût ou l'auteur ou le complice du vol dont il s'agit, cet individu a été acquitté. (Le Pilote du Calvados)

 

Juillet 1845   -  Cour d’Assises du Calvados.   -    Présidence de M. le conseiller Laisné-Deshayes.

Les assises du Calvados (3e session de 1845), se sont ouvertes le 1er août, à 10 heures. Après le discours ordinaire de M. le président aux jurés, il a été procédé au jugement des affaires fixées pour l'audience de ce jour — nous donnons le résumé succinct des affaires qui concernent des accusés de l'arrondissement de Bayeux :

 Infanticide.    Marie-Anne Jouan, âgée de 24 ans, servante, née à Couvert, demeurant à Agy, entra, le 18 juillet 1844, au service des époux Hue, domiciliés dans cette dernière commune. Dans le courant de cette année, ils crurent s'apercevoir qu'elle était enceinte. A diverses reprises ils lui firent part de leurs soupçons, cette fille persista toujours à nier sa grossesse.

Le 13 juillet dernier, vers six heures du matin, la dame Hue, ne voyant pas paraître sa servante, se rendit dans la chambre où elle couchait :   Elle n'y était plus,   des traces de sang répandues çà et là, ne lui permirent pas de douter de l'accouchement de Marie Jouan.

Dans la matinée du même jour, le cadavre d'un enfant nouveau-né, trouvé dans un ruisseau tout près de là, vint confirmer tous les soupçons. Marie Jouan fut arrêtée sur le champ de foire de Mondaye, elle avoua qu'elle était accouchée vers deux heures du matin d'un enfant du sexe masculin, né vivant et qu'elle lui avait donné la mort en le jetant dans un ruisseau où il a été trouvé.

Le rapport des médecins a en effet constaté que l'enfant était né viable, qu'il avait respiré, et qu'il avait été jeté vivant dans l'eau. Il a constaté de plus que la tête de l'enfant, présentait de nombreuses traces de violence qui, d'après la fille Jouan, ont été le résultat d'une chute au moment de la naissance.

Déclarée coupable d'infanticide, mais avec circonstances atténuantes, la fille Jouan, a été condamnée aux travaux forcés perpétuels et à l'exposition publique. Plaidant, Me  Villey. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1846   -  Nouvelle locales.   -   Dans une des soirées de la semaine dernière, le sieur Maufras, meunier à Agy, fut accosté par un individu, sur la grande route de Bretagne, entre Mouen et Tourville. 

Après quelques paroles échangées, ce dernier saisit le sieur Maufras au collet en lui demandant son argent. Heureusement, le sieur Pézeri, meunier à Talbaux, qui voyageait avec Maufras et qui s'en trouvait un peu éloigné, s'aperçut de la lutte. S'élancer sur le voleur, lui asséner plusieurs coups de bâton et l'arrêter, fut pour lui l'affaire d'un instant. Ils reconnurent alors que ce voleur de grands chemins était un nommé Bonnet, de Mouen. 

Ils le conduisirent chez le maire de Tourville qui a dû le mettre entre les mains de la gendarmerie. 

Il y a environ trois semaines, M. Marette, de Baron, venant de Rots et se rendant chez lui, fut arrêté entre Cheux et Colleville, on lui vola 250 fr. 

On suppose que Bonnet n'est pas étranger à ce vol. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1846   -  Nouvelles locales.   -   Voici les noms des instituteurs et institutrices à qui ont été décerné des récompenses à cause de la fête du Roi : 

MM. Quesnée, instituteur à Caenchy, a reçu une médaille de bronze ; Mlle Le Neveu, directrice de la salle d'asile à Bayeux, médaille de bronze ;  M. Suzanne, instituteur à Agy, et Mme Osmond institutrice à Lingèvres, chacun une mention honorable. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1846   -  Nous lisons dans le Journal de Coutances.   -  Un de nos abonnés de Bayeux nous écrit un fait assez singulier, mais dont nous n'entendons pas nous porter garants : Un propriétaire d'Agy, grand amateur des usages anglais, a poussé l'imitation jusqu'à vendre sa femme. Il a consommé cet Important marché avec un des colporteurs de bonnets de coton qui parcourent à chaque instant nos campagnes et nos ville. Le mari spéculateur a livré sa marchandise au comptant, pour six douzaines de bas, plus un copieux café, après quoi il a dit un adieu philosophique a son ex-moitié, qui l'a abandonné joyeusement et sans esprit de retour. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1847   -  Nouvelles locales.   -  M. Suzanne, instituteur à Agy, vient de recevoir une médaille de bronze, M. Patry, à Cormolain et Mlle Lejeune, à Caumont, ont obtenu chacun une mention honorable.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1848   -   Mort subite.   -   Samedi dernier, M. le curé de la commune d'Agy a été frappé de mort subite sur la place Saint-Sauveur, pendant qu'il faisait la conversation avec un de ses confrères. Aucuns secours n'ont pu le rappeler à la vie. Cet ecclésiastique emporte les regrets de ses paroissiens. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1853   -  Nouvelles locales.   -   Les communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé  à l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage : Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ; Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1853   -  Nouvelles locales.   -   L'hiver, pour s'être fait attendre, ne nous a pas oubliés. Depuis trois jours, le froid est vif, et il est tombé dans notre contrée une certaine quantité de neige. La gelée se fait sentir chaque nuit.

Ce changement de temps ne fera que du bien aux récoltes. Il n'en sera pas de même pour les fruits de nos jardins et de nos vergers, compromis par une végétation prématurée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1854   -   Un accident.   -   Dernièrement, en la commune d'Agy, un cultivateur était occupé à déraciner un arbre avec le sieur Goulley, cantonnier. Ce dernier, au moment qu'il crut propice, monta sur l'arbre à une certaine hauteur pour attacher la corde. Tout-à-coup l’arbre et l'homme roulent par terre. Le malheureux Goulley a été mutilé dans sa chute, cependant sa vie n'est pas en danger. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1859   -   Un accident.   -   Le 4 de ce mois, un sieur Marie (Théodore), âge de 34 ans, briquetier, demeurant en la commune du Tronquay, a été tué à Agy, dans le bois de la Pâtisserie, en chargeant un arbre sur une charrette. Cette arbre, à moitié chargé, glissa et renversa Marie, sur la tête duquel il tomba. La mort fut instantanée. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1860   -   Un arrêté.   -   Par arrêtés préfectoraux en date du 6 août, M. Félix Gallois a été nommé maire de la commune de Fresnay-St-Come, et M. le C. Raymond de Germiny, maire de la commune d'Agy. ( L’Écho Bayeusain )

 

Septembre 1860   -  Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23 août : 

- M. Martin, instituteur-adjoint au collège de Bayeux, est nommé instituteur-suppléant à Agy, en remplacement du sieur Delaunay.

- M. Guiton, élève sortant de l'École normale, est nommé instituteur-suppléant à Cormolain, en remplacement de M. Patry, auquel un congé est accordé.

- M. Vicq, élève-maître breveté, est nommé instituteur-suppléant à Saonnet, en remplacement de M. Claye. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1861   -   Un incendie.   -    Le 2 de ce mois, vers deux heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la boulangerie d'une ferme située à Agy, appartenant à M. Dhostel, et faite valoir par M. Thomine.

Le feu a pris par les perches qui soutiennent la voûte du four, et qui se sont enflammées, sous l'action du calorique. La boulangerie étant fort heureusement isolée des autres bâtiments de la ferme, ceux-ci n'ont pas été atteints par le feu. Le bâtiment incendié était assuré à la Société Mutuelle.

Ce nouvel exemple d'incendie nous donne l'occasion de signaler tout ce que comporte de vicieux la construction des fours de ferme faits, ordinairement, par des ouvriers routiniers et ne possédant aucun principe de construction.

La sécurité publique nous fait ardemment désirer de voir enfin ces ouvriers comprendre qu'ils doivent asseoir les fours sur une bonne voûte de briques ou de maçonnerie, et non sur des perches inflammables. (L'Indicateur de Bayeux.)

 

Janvier 1863   -   Étude de M. Barbey, huissier à Bayeux.   -   Ventes de bois.

-       A Agy.   -   Jeudi prochain, 29 janvier 1863, à deux heures de relevée, M. Zénon Moussard fera vendre, sur la pièce Simon, située sur le bord du chemin vicinal de Campigny :

100 beaux pieds d'arbres, essence d'orme et chêne, propres au débit et au chauffage. ( l‘Écho Bayeusain )

 

Février 1864   -   Un infanticide.   -   Le 3 du courant, la justice s'est transportée au domicile d'un sieur Gilles (Michel), dit Martinière, demeurant commune d'Agy, près Bayeux, pour constater un infanticide dont est inculpée la nommée Laporte, âgée de 38 ans, née au Tronquay, et domestique chez le sieur Gilles. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1871   -  Élections.   -  A propos d'élections municipales, une commune qui s'est joliment distinguée par son sans gêne, c'est celle d'Agy.

Il paraît que, sur les cartes, on avait oublié d'indiquer l'heure du vote et l'heure de la levée du scrutin, si bien que les électeurs se demandaient si c'était de jour ou de nuit qu'ils devaient aller voter.

Heureusement qu'un mosieu venu de Bayeux pour confectionner la liste des conseillers, les a tirés d'embarras.

Un profond politique que ce gaillard-là, car, sur l'observation qui lui était faite par un jeune électeur qu'un des candidats portés sur la liste ne savait ni lire ni écrire.

  - « Bah ! a répondu l'agent électoral, ce sont les meilleurs conseillers ! »

 

Décembre 1871   -  Fait divers.   -  M. le Préfet du Calvados, sur la proposition de M. l'inspecteur d'académie, a accordé aux écoles primaires un congé du samedi 30 décembre au jeudi 4 janvier inclusivement.

 

Janvier 1872   -  Tentative de meurtre.   -  Dans la soirée du 31 décembre un individu armé d'un fusil est entré chez; le sieur Lefrançois, cultivateur à Agy, près Bayeux, alors absent, et y a fait du tapage, malgré les instances des filles Lefrançois qui l'engageaient, à se retirer. Le père étant rentré, a pu avec leur aide, faire sortir cet individu, mais une fois, dehors, il a déchargé son fusil sur la porte, que le coup a traversé sans atteindre personne. 

La gendarmerie, informée le lendemain de cette affaire, s'est mise à la poursuite de ce malfaiteur dont on ignore le nom, et il est à croire qu’on ne tardera pas à le découvrir.

 

Juin 1879   -  Le dénichage des oiseaux.  -  A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture. 

 

Juillet 1879   -  Écoles primaires.  -  Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er  août pour finir le 1er  septembre.

 

Août 1879   -  Secours aux communes.  -  Les secours suivants viennent d'être accordés sur les fonds de l'État aux communes ci-après : Agy, agrandissement de l'église 3 000 fr. ; Mosles,  travaux à l'école mixte, 580 fr. ; St-Laurent-sur-Mer, achat de mobilier de l'église, 300 fr ; Cardonville, achat de mobilier de l'église, 250 fr. ; St-André-de-Fontenay, travaux de restauration de l'église, 2 000 fr. ; Fresne-Camilly, restauration de l'église, 800 fr.  ; Maizières travaux au presbytère, 1 500 fr. ; Honfleur, travaux à l'église Ste-Catherine, 10 000 fr. ; Annebesq, réparations  au presbytère, 1 000 fr.  

 

Octobre 1883  -  Le temps.    Samedi matin, un orage d'une violence extrême, accompagné de tonnerre, a éclaté sur une partie de l'arrondissement de Bayeux. A Agy, en face de la maison du maréchal-ferrant, un énorme peuplier a été littéralement haché par la foudre, et la commotion a été telle que le garçon de forge a été, pour ainsi dire, soulevé de terre et comme porté à quelques mètres de la place qu'il occupait, mais sans blessures aucunes. 

 

Juillet 1892  -  Les victimes du travail.  -  Le 15 juin,, le sieur Eugène Marie, dit Leligois, couvreur à Saint-Vigor-le-Grand, qui travaillait à la ferme de M. de Gomicourt, à Agy, est tombé du toit. Dans sa chute il a entraîné sa jatte de mortier et sa tête a porté sur le crochet adapté à la jatte pour l'accrocher à l'échelle. Il a eu le crâne fendu. Leligois, qui n'était âgé que de 65 ans, est mort, après huit jours de cruelles souffrances.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Loueries et escroqueries.  -  A celle de Noyers, on a pu compter 8 000 personnes, dont 1 400 domestiques. 

Comme toujours, de nombreuses escroqueries sont commises dans les loueries. Les serviteurs après avoir reçu le denier à Dieu ne se présentent pas au jour indiqué. Beaucoup de maîtres ne se plaignent pas, d'autres se rendent à la gendarmerie et ils font bien. C'est ainsi que M. Pierre Périer, cultivateur à Castillon, a porté plainte contre la nommée Arthémise Heute, à laquelle il a versé 11 fr. de vin ; M. Michel Gilles, cultivateur à Agy, contre Jeanne Marie. qui à dit être de Formigny, et à laquelle il a remis 12 fr. ; M. Jacques Fauvel, cultivateur à Agy, contre Jules James, qui a dit être du Vernay, et qui a reçu 5 fr. ; Eugène Gibert, cultivateur à Saint-Vigor-le-Grand, contre Charles Marie, qui a reçu 3 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1895  -  L’immoralité.  -  Thérèse Le Breton, femme Tailpied, 33 ans, demeurant à Agy, était poursuivie pour excitation de mineurs à la débauche. Elle était également  prévenue de s'être livrée à des voies de fait sur la personne d'un sieur Bacon. Ces deux délits lui valent trois mois et un jour de prison du tribunal de Bayeux. 

— Louise Caste!, veuve Leprince, 46 ans, demeurant à Bretteville-sur-Laize, prévenue d'excitation habituelle de mineurs à la débauche, a été condamnée à huit mois par le tribunal correctionnel de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1896  -  Attentat à la pudeur.  -  Un attentat à la pudeur a été commis sur Désirée Lemaire, 10 ans, demeurant à Agy, près Bayeux, par un individu originaire de Sainte-Suzanne-sur-Vire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Chute mortelle de bicyclette.  -  M. Gaétan de Parcio, ministre plénipotentiaire en retraite, était venu passer quelques jours au château d'Agy, chez sa belle-mère, Mme de Gomiècourt. 

Au cours d'une promenade à bicyclette, il fut pris soudain d'étourdissement et tomba sur le côté, puis roula dans un fossé où il se tua presque sur le coup. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Incendies.  -  D'un hangar au sieur François Debaize, cultivateur à Meslay. 800 bottes de foin, deux charrettes et des instruments aratoires ont été détruits. Pertes, 3 000 fr. Assuré.

  De 1 500 bourrées au sieur Dosseur, propriétaire à Agy. Pertes, 90 francs.

  De la couverture en chaume, de bâtiments à usage de charretterie, d'étable, d'écurie et de cave appartenant au sieur Victor Brioult, à Vierville-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.

— A la Rivière-St-Sauveur, d'un bâtiment à usage de grange, cave et charretterie faisant partie de l'exploitation du sieur Bourdon, cultivateur. Pertes pour ce dernier, 1 150 fr. Assurés seulement pour 500 fr.

Le propriétaire, le sieur Delarue, pharmacien à Honfleur, est assuré pour 1 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  Mort dans un fossé.  -  Lundi soir, M. Belliard a trouvé dans un fossé situé à environ 70 mètres d'un chemin rural le corps d'un sieur Isidore Fouquet, 64 ans, journalier, sans domicile fixe.

Cet homme avait mendié la veille dans la commune. Il est probable qu'ayant à satisfaire un besoin, il s'est rendu sur le bord du fossé dans lequel il sera tombé, et qu'il n'aura pu se  retirer, étant ivre. M. le docteur Chodorowski,  de Bayeux a procédé aux constatations.

 

Mars 1916  -  Accident de voiture.  -  Le domestique de M. Aimé Feuillet, cultivateur à Agy, prés Bayeux, le sieur Lambert, qui conduisait un chargement de foin, a été renversé par son cheval, effrayé par le passage du tramway. Lambert, qui a eu une jambe prise sous une roue de la voilure, a été sérieusement contusionné.

 

Octobre 1923  -  Inauguration du monument.  -  Dimanche 7 octobre, aura lieu l'inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants d'Agy morts pour la France. MM. Aubert, sous-préfet François, Gérard, député, et Delmas, conseiller d'arrondissement présideront la cérémonie.
 - A 10 h. service funèbre célébré par M. le chanoine Héomet, curé de Monceaux.

 - A 15 heures, à la mairie, réception des autorités.

- Aux Vêpres, allocution par M. l'abbé Jeanne, chapelain de la Délivrande.

- Au cimetière des gerbes de fleurs seront déposées sur les tombes des soldats morts pour la France.
- Bénédiction du monument par M. le chanoine Huet, archiprêtre de la cathédrale.

- Inauguration officielle du monument. Pendant la cérémonie, la fanfare de Noron-la-Poterie prêtera son concours.
- Vin d'honneur offert aux invités et démobilisés.

 

Mars 1937  -  Un bâtiment agricole est la proie des flammes.  -  Un violent incendie dont les causes ne sont pas exactement établies mais où toute idée de malveillance doit etre écartée s'est déclaré dans un bâtiment situé dans la cour d'une ferme appartenant à Mme Courtois.

La partie gauche de la bâtisse sert de laverie et d'abri aux récoltes. Il y avait là, entassé en grande quantité, du foin et des bourrées, que le fermier avait rentré la veille même du sinistre. La partie droite tenant lieu de cave, renferme 4 grands tonneaux de cidre. Au milieu se trouve une petite chambre où couche un petit domestique et c'est un heureux hasard que l'incendie ait pris le jour. C'est en vaquant à ses occupations que la fermière aperçut des flammes dans la laverie, elle appela son mari qui travaillait dans un herbage derrière la maison. Il accourut aussitôt, mais voyant l'importance des flammes, il s'en fut chercher du secours au bourg.

Les pompiers alertés, étaient sur place Vingt minutes plus tard et, sous le commandement du capitaine René et des lieutenants Golanor et Legeay, ils se mirent en devoir de combattre le sinistre. Une partie du foin put être sorti ainsi que quelques meubles de la chambre. Les pompiers purent protéger l'aile droite du bâtiment et tout ce que renfermait  la cave fut sauvé, ainsi  que l'énorme tas de bois rangé à proximité.

Le fermier, qui éprouve un gros préjudice, est fort heureusement assuré. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Janvier 1938  -  A Campigny, un cultivateur tombe sous un tombereau.  -   M. Arsène Sallent, cultivateur à Agy, revenait de Campigny lundi dernier vers 15 heures, conduisant un tombereau rempli de foin. 

Tout à coup, ayant eu peur sans doute, le cheval effectua un brusque écart sur la route, la voiture fut renversée, et son conducteur projeté à terre. Une roue passa sur le bras gauche de M. Sallent, qui fut relevé avec une fracture ouverte. Il a été admis à la clinique de Bayeux, où le docteur Jeanne lui a prodigué ses soins. Heureusement, l'état du blessé n'inspire pas d'inquiétudes. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Une septuagénaire est tué par une automobile .   -    Mme Rots, 75 ans, demeurant chez sa fille, à Agy, sortait de chez celle-ci dimanche soir, vers 20 h. 30. Elle marchait sur la route nationale Bayeux-Saint-Lô, quand elle fut accrochée par une automobile conduite par M. Pézeril, boulanger à Isigny-sur-Mer. 

La malheureuse femme fut blessée mortellement et décéda peu après l'accident. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1948   -   Un veau phénomène.   -   Dans la ferme du maire d'Agy, une vache a mis bas un veau qui n'a pas d’yeux mais dont les orbites sont normalement constituées. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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