Juin
1830 -
Vol de cuir. -
Dans la nuit
du 24 au 25 septembre dernier, on s'introduisit en escaladant un mur et
en forçant un contrevent, dans la tannerie du sieur Baussieu, à Agy.
On y enleva une quantité considérable de cuirs qui y étaient déposés.
L'auteur du vol parvint pendant longtemps à se soustraire aux
recherches que l'on fit pour le découvrir, mais enfin des circonstances
relatives à un autre vol ayant dirigé les soupçons du coté du nommé
Pierre Gilette, bourrelier à Littry, le sieur Baussieu requit le maire
de la commune de visiter le domicile de cet individu, il prit même soin
de lui désigner d'avance les cuirs qui avaient été soustraits à son
préjudice, et les marques auxquelles on pourrait les reconnaître.
Ses
soupçons se trouvèrent pleinement confirmés, car la perquisition
amena, pour résultat la découverte au domicile de Gilette d'une partie
de cuirs désignés.
Gilette
interrogé sur la manière dont il était devenu le possesseur de ces
objets, prétendit qu'il les avait achetés tant à Caen qu'à Bayeux,
enfin l'information ayant établi la fausseté de cette déclaration, il
a soutenu qu'il les tenait d'un nommé Renouf, son camarade, qui est
lui-même poursuivi à raison de plusieurs vols, et qui jusqu'ici n'a pu
être arrêté. Renouf, a-t-il dit, lui avait remis ces cuirs pour en
faire un harnais. Il a en même temps déclaré que s'il avait cherché
à en imposer en faisant d'abord une autre déclaration, c'est parce
qu'il avait craint de se compromettre en déclarant la vérité.
L'accusation
n'ayant pas établi d'une manière suffisante que Gilette fût ou
l'auteur ou le complice du vol dont il s'agit, cet individu a été
acquitté. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1845 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence de M. le conseiller Laisné-Deshayes.
Les
assises du Calvados (3e session de 1845), se sont ouvertes le
1er août, à 10 heures. Après le discours ordinaire de M.
le président aux jurés, il a été procédé au jugement des affaires
fixées pour l'audience de ce jour — nous donnons le résumé succinct
des affaires qui concernent des accusés de l'arrondissement de
Bayeux :
—
Infanticide.
— Marie-Anne Jouan,
âgée de 24 ans, servante, née à Couvert, demeurant à Agy, entra, le
18 juillet 1844, au service des époux Hue, domiciliés dans cette
dernière commune. Dans le courant de cette année, ils crurent
s'apercevoir qu'elle était enceinte. A diverses reprises ils lui firent
part de leurs soupçons, cette fille persista toujours à nier sa
grossesse.
Le
13 juillet dernier, vers six heures du matin, la dame Hue, ne voyant pas
paraître sa servante, se rendit dans la chambre où elle couchait : —
Elle n'y était plus, —
des traces de sang
répandues çà et là, ne lui permirent pas de douter de l'accouchement
de Marie Jouan.
Dans
la matinée du même jour, le cadavre d'un enfant nouveau-né, trouvé
dans un ruisseau tout près de là, vint confirmer tous les soupçons.
Marie Jouan fut arrêtée sur le champ de foire de Mondaye, elle avoua
qu'elle était accouchée vers deux heures du matin d'un enfant du sexe
masculin, né vivant et qu'elle lui avait donné la mort en le jetant
dans un ruisseau où il a été trouvé.
Le
rapport des médecins a en effet constaté que l'enfant était né
viable, qu'il avait respiré, et qu'il avait été jeté vivant dans
l'eau. Il a constaté de plus que la tête de l'enfant, présentait de
nombreuses traces de violence qui, d'après la fille Jouan, ont été le
résultat d'une chute au moment de la naissance.
Déclarée
coupable d'infanticide, mais avec circonstances atténuantes, la fille
Jouan, a été condamnée aux travaux forcés perpétuels et à
l'exposition publique. Plaidant, Me Villey.
(source :
L’Indicateur de Bayeux)
Février
1846 -
Nouvelle locales. - Dans
une des soirées de la semaine dernière, le sieur Maufras, meunier à
Agy, fut accosté par un individu, sur la grande route de Bretagne,
entre Mouen et Tourville.
Après
quelques paroles échangées, ce dernier saisit le sieur Maufras au
collet en lui demandant son argent. Heureusement, le sieur Pézeri,
meunier à Talbaux, qui voyageait avec Maufras et qui s'en trouvait un
peu éloigné, s'aperçut de la lutte. S'élancer sur le voleur, lui
asséner plusieurs coups de bâton et l'arrêter, fut pour lui l'affaire
d'un instant. Ils reconnurent alors que ce voleur de grands chemins
était un nommé Bonnet, de Mouen.
Ils
le conduisirent chez le maire de Tourville qui a dû le mettre entre les
mains de la gendarmerie.
Il
y a environ trois semaines, M. Marette, de Baron, venant de Rots et se
rendant chez lui, fut arrêté entre Cheux et Colleville, on lui vola
250 fr.
On
suppose que Bonnet n'est pas étranger à ce vol. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1846 -
Nouvelles locales. - Voici
les noms des instituteurs et institutrices à qui ont été décerné
des récompenses à cause de la fête du Roi :
MM.
Quesnée, instituteur à Caenchy, a reçu une médaille de bronze ; Mlle
Le Neveu, directrice de la salle d'asile à Bayeux, médaille de bronze
; M. Suzanne, instituteur
à Agy, et Mme Osmond institutrice à Lingèvres, chacun une mention
honorable. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1846 -
Nous lisons dans le Journal de Coutances.
- Un
de nos abonnés de Bayeux nous écrit un fait assez singulier, mais dont
nous n'entendons pas nous porter garants : Un propriétaire d'Agy,
grand amateur des usages anglais, a poussé l'imitation jusqu'à vendre
sa femme. Il a consommé cet Important marché avec un des colporteurs
de bonnets de coton qui parcourent à chaque instant nos campagnes et
nos ville. Le mari spéculateur a livré sa marchandise au comptant,
pour six douzaines de bas, plus un copieux café, après quoi il a dit
un adieu philosophique a son ex-moitié, qui l'a abandonné joyeusement
et sans esprit de retour. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1847 -
Nouvelles locales. -
M. Suzanne, instituteur à Agy, vient de recevoir une médaille
de bronze, M. Patry, à Cormolain et Mlle Lejeune, à Caumont, ont
obtenu chacun une mention honorable. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Août
1848 -
Mort subite. -
Samedi dernier, M. le curé de la commune d'Agy a été
frappé de mort subite sur la place Saint-Sauveur, pendant qu'il faisait
la conversation avec un de ses confrères. Aucuns secours n'ont pu le
rappeler à la vie. Cet ecclésiastique emporte les regrets de ses
paroissiens. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1853 -
Nouvelles locales. - Les
communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé
à
l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage :
Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ;
Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février
1853 -
Nouvelles locales. - L'hiver,
pour s'être fait attendre, ne nous a pas oubliés. Depuis trois jours,
le froid est vif, et il est tombé dans notre contrée une certaine
quantité de neige. La gelée se fait sentir chaque nuit.
Ce
changement de temps ne fera que du bien aux récoltes. Il n'en sera pas
de même pour les fruits de nos jardins et de nos vergers, compromis par
une végétation prématurée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1854 -
Un accident. -
Dernièrement, en la
commune d'Agy, un cultivateur était occupé à déraciner un arbre avec
le sieur Goulley, cantonnier. Ce dernier, au moment qu'il crut propice,
monta sur l'arbre à une certaine hauteur pour attacher la corde.
Tout-à-coup l’arbre et l'homme roulent par terre. Le malheureux
Goulley a été mutilé dans sa chute, cependant sa vie n'est pas en
danger. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1859 -
Un accident. - Le 4
de ce mois, un sieur Marie (Théodore), âge de 34 ans, briquetier,
demeurant en la commune du Tronquay, a été tué à Agy, dans le bois
de la Pâtisserie, en chargeant un arbre sur une charrette. Cette arbre,
à moitié chargé, glissa et renversa Marie, sur la tête duquel il
tomba. La mort fut instantanée. ( L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1860
-
Un arrêté.
-
Par arrêtés préfectoraux en date du 6 août, M. Félix
Gallois a été nommé maire de la commune de Fresnay-St-Come, et M. le
C. Raymond de Germiny, maire de la commune d'Agy. ( L’Écho Bayeusain
)
Septembre
1860 - Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23
août :
-
M. Martin, instituteur-adjoint au collège de Bayeux, est nommé
instituteur-suppléant à Agy, en remplacement du sieur Delaunay.
-
M. Guiton, élève sortant de l'École normale, est nommé
instituteur-suppléant à Cormolain, en remplacement de M. Patry, auquel
un congé est accordé.
-
M. Vicq, élève-maître breveté, est nommé instituteur-suppléant à
Saonnet, en remplacement de M. Claye. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - Un incendie.
- Le
2 de ce mois, vers deux heures du matin, un incendie s'est déclaré
dans la boulangerie d'une ferme située à Agy, appartenant à M.
Dhostel, et faite valoir par M. Thomine.
Le
feu a pris par les perches qui soutiennent la voûte du four, et qui se
sont enflammées, sous l'action du calorique. La boulangerie étant fort
heureusement isolée des autres bâtiments de la ferme, ceux-ci n'ont
pas été atteints par le feu. Le bâtiment incendié était assuré à
la Société Mutuelle.
Ce
nouvel exemple d'incendie nous donne l'occasion de signaler tout ce que
comporte de vicieux la construction des fours de ferme faits,
ordinairement, par des ouvriers routiniers et ne possédant aucun
principe de construction.
La
sécurité publique nous fait ardemment désirer de voir enfin ces
ouvriers comprendre qu'ils doivent asseoir les fours sur une bonne
voûte de briques ou de maçonnerie, et non sur
des perches inflammables. (L'Indicateur de Bayeux.)
Janvier
1863 -
Étude de M. Barbey, huissier à Bayeux. -
Ventes de bois.
-
A Agy. -
Jeudi prochain, 29 janvier 1863, à deux heures de relevée, M.
Zénon Moussard fera vendre, sur la pièce Simon, située sur le bord du
chemin vicinal de Campigny :
100
beaux pieds d'arbres, essence d'orme et chêne, propres au débit et au
chauffage. ( l‘Écho Bayeusain )
Février
1864 - Un infanticide.
-
Le 3 du courant, la
justice s'est transportée au domicile d'un sieur Gilles (Michel), dit
Martinière, demeurant commune d'Agy, près Bayeux, pour constater un
infanticide dont est inculpée la nommée Laporte, âgée de 38 ans,
née au Tronquay, et domestique chez le sieur Gilles. (l’Ordre et la
Liberté)
Mai
1871 - Élections.
- A propos
d'élections municipales, une commune qui s'est joliment distinguée par
son sans gêne, c'est celle d'Agy.
Il
paraît que, sur les cartes, on avait oublié d'indiquer l'heure du vote
et l'heure de la levée du scrutin, si bien que les électeurs se
demandaient si c'était de jour ou de nuit qu'ils devaient aller voter.
Heureusement
qu'un mosieu venu de Bayeux pour confectionner la liste des conseillers,
les a tirés d'embarras.
Un
profond politique que ce gaillard-là, car, sur l'observation qui lui
était faite par un jeune électeur qu'un des candidats portés sur la
liste ne savait ni lire ni écrire.
- « Bah ! a répondu l'agent électoral, ce sont les
meilleurs conseillers ! »
Décembre
1871 -
Fait divers.
- M.
le Préfet du Calvados, sur la proposition de M. l'inspecteur
d'académie, a accordé aux écoles primaires un congé du samedi 30
décembre au jeudi 4 janvier inclusivement.
Janvier
1872 -
Tentative de meurtre.
- Dans
la soirée du 31 décembre un individu armé d'un fusil est entré chez;
le sieur
Lefrançois, cultivateur à Agy, près Bayeux, alors absent, et y a fait
du tapage, malgré les instances des filles Lefrançois qui
l'engageaient, à se retirer. Le père étant rentré, a pu avec leur
aide, faire sortir cet individu, mais une fois, dehors, il a déchargé
son fusil sur la porte, que le coup a traversé sans atteindre
personne.
La
gendarmerie, informée le lendemain de cette affaire, s'est mise à la
poursuite de ce malfaiteur dont on ignore le nom, et il est à croire qu’on
ne tardera pas à le découvrir.
Juin
1879
-
Le dénichage des oiseaux. -
A cette époque de
l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler
aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux.
Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient
les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Juillet
1879
-
Écoles primaires. -
Les
vacances des écoles
primaires commenceront le 1er août
pour finir le
1er septembre.
Août
1879
-
Secours aux communes. -
Les secours suivants viennent
d'être accordés sur les fonds de l'État aux communes ci-après : Agy,
agrandissement de l'église 3 000 fr. ; Mosles, travaux à
l'école mixte, 580 fr. ; St-Laurent-sur-Mer, achat de mobilier de
l'église, 300 fr ; Cardonville, achat de mobilier de l'église, 250 fr.
; St-André-de-Fontenay, travaux de restauration de l'église, 2 000 fr.
; Fresne-Camilly, restauration de l'église, 800 fr.
; Maizières travaux au presbytère, 1 500 fr. ; Honfleur,
travaux à l'église Ste-Catherine, 10
000 fr. ; Annebesq, réparations au presbytère, 1 000 fr.
Octobre
1883 -
Le temps. – Samedi
matin, un orage d'une violence extrême, accompagné de tonnerre, a
éclaté sur une partie de l'arrondissement de Bayeux. A Agy, en face de
la maison du maréchal-ferrant, un énorme peuplier a été
littéralement haché par la foudre, et la commotion a été telle que
le garçon de forge a été, pour ainsi dire, soulevé de terre
et comme porté à quelques mètres de la place qu'il occupait, mais
sans blessures aucunes.
Juillet
1892 -
Les victimes du travail. -
Le 15 juin,, le sieur Eugène
Marie, dit Leligois, couvreur à
Saint-Vigor-le-Grand, qui travaillait à la ferme de M. de Gomicourt, à
Agy, est tombé du toit. Dans sa chute il a entraîné sa jatte de
mortier et sa tête a porté sur le crochet adapté à la jatte pour
l'accrocher à l'échelle. Il a eu le crâne fendu. Leligois, qui n'était
âgé que de 65 ans, est mort, après huit jours de cruelles
souffrances.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1892 -
Loueries et escroqueries. -
A celle
de Noyers, on a pu compter 8 000 personnes, dont 1 400
domestiques.
Comme
toujours, de nombreuses escroqueries sont commises dans les loueries.
Les serviteurs après avoir reçu le denier à Dieu ne se présentent
pas au jour indiqué. Beaucoup de maîtres ne se plaignent pas, d'autres
se rendent à la gendarmerie et ils font bien. C'est ainsi que M. Pierre
Périer, cultivateur à Castillon, a porté plainte contre la nommée
Arthémise Heute, à laquelle il a versé 11 fr. de vin ; M. Michel
Gilles, cultivateur à Agy, contre Jeanne Marie. qui à dit être de
Formigny, et à laquelle il a remis 12 fr. ; M. Jacques Fauvel,
cultivateur à Agy, contre Jules James, qui a dit être du Vernay,
et qui a reçu 5 fr. ; Eugène Gibert, cultivateur à
Saint-Vigor-le-Grand, contre Charles Marie, qui a reçu 3 fr.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1895 - L’immoralité.
- Thérèse
Le Breton, femme Tailpied,
33 ans, demeurant à Agy, était poursuivie pour excitation de mineurs
à la débauche. Elle était également prévenue de s'être
livrée à des voies de fait sur la personne d'un sieur Bacon. Ces deux
délits lui valent trois mois et un jour de prison du tribunal de
Bayeux.
—
Louise Caste!, veuve Leprince, 46 ans, demeurant à
Bretteville-sur-Laize, prévenue d'excitation habituelle de mineurs à
la débauche, a été condamnée à huit mois par le tribunal correctionnel
de Falaise. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Attentat à la pudeur. -
Un
attentat à la pudeur a été commis sur Désirée Lemaire, 10 ans,
demeurant à Agy, près Bayeux, par un individu originaire de Sainte-Suzanne-sur-Vire.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Chute mortelle de bicyclette.
- M.
Gaétan de Parcio, ministre plénipotentiaire en retraite, était venu
passer quelques jours au château d'Agy, chez sa belle-mère, Mme de
Gomiècourt.
Au
cours d'une promenade à bicyclette, il fut pris soudain
d'étourdissement et tomba sur le côté, puis roula dans un fossé où
il se tua presque sur le coup. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Incendies. -
D'un hangar au sieur François Debaize, cultivateur à Meslay.
800 bottes de foin, deux charrettes et des instruments aratoires ont
été détruits. Pertes, 3 000 fr. Assuré.
—
De 1 500 bourrées au sieur Dosseur, propriétaire à Agy.
Pertes, 90 francs.
—
De la couverture en chaume, de bâtiments à usage de
charretterie, d'étable, d'écurie et de cave appartenant au sieur
Victor Brioult, à Vierville-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.
—
A la Rivière-St-Sauveur, d'un bâtiment à usage de grange, cave et
charretterie faisant partie de l'exploitation du sieur Bourdon,
cultivateur. Pertes pour ce dernier, 1 150 fr. Assurés seulement pour
500 fr.
Le
propriétaire, le sieur Delarue, pharmacien à Honfleur, est assuré
pour 1 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 - Mort dans un fossé.
- Lundi soir, M. Belliard a trouvé dans un fossé situé à
environ 70 mètres d'un chemin rural le corps d'un sieur Isidore
Fouquet, 64 ans, journalier, sans domicile fixe.
Cet
homme avait mendié la veille dans la commune. Il est probable qu'ayant
à satisfaire un besoin, il s'est rendu sur le bord du fossé dans
lequel il sera tombé, et qu'il n'aura pu se retirer, étant ivre.
M. le docteur Chodorowski, de
Bayeux a procédé aux constatations.
Mars
1916 -
Accident de voiture. -
Le
domestique de M. Aimé
Feuillet, cultivateur à Agy, prés Bayeux, le sieur Lambert, qui
conduisait un chargement de foin, a été renversé par son cheval,
effrayé par le passage du tramway. Lambert, qui a eu une jambe prise
sous une roue de la voilure, a été sérieusement contusionné.
Octobre
1923 - Inauguration du monument.
- Dimanche
7 octobre,
aura lieu l'inauguration
du monument
élevé à
la mémoire
des enfants
d'Agy morts
pour la
France. MM.
Aubert, sous-préfet
François, Gérard,
député, et
Delmas, conseiller
d'arrondissement présideront
la cérémonie.
- A
10 h.
service funèbre
célébré par
M. le
chanoine Héomet,
curé de
Monceaux.
-
A 15 heures,
à la
mairie, réception
des autorités.
-
Aux Vêpres,
allocution par
M. l'abbé
Jeanne,
chapelain de
la Délivrande.
-
Au cimetière
des gerbes
de fleurs
seront déposées
sur les
tombes des
soldats morts
pour la
France.
- Bénédiction du
monument par
M. le
chanoine
Huet, archiprêtre
de la
cathédrale.
-
Inauguration officielle
du monument.
Pendant
la cérémonie,
la fanfare
de Noron-la-Poterie
prêtera son
concours.
- Vin d'honneur
offert aux
invités et
démobilisés.
Mars
1937 -
Un bâtiment agricole est la proie des flammes.
-
Un
violent incendie dont les causes ne sont pas exactement établies mais
où toute idée de malveillance doit etre écartée s'est déclaré dans
un bâtiment situé dans la cour d'une ferme appartenant à Mme
Courtois.
La
partie gauche de la bâtisse sert de laverie et d'abri aux récoltes. Il
y avait là, entassé en grande quantité, du foin et des bourrées, que
le fermier avait rentré la veille même du sinistre.
La partie droite tenant lieu de cave, renferme 4 grands tonneaux de
cidre. Au milieu se trouve une petite chambre où couche un petit
domestique et c'est un heureux hasard que l'incendie ait pris le jour.
C'est en vaquant à ses occupations que la fermière aperçut des
flammes dans la laverie, elle appela son mari qui travaillait dans un
herbage derrière
la maison. Il accourut aussitôt, mais voyant l'importance des flammes,
il s'en fut chercher du secours au bourg.
Les
pompiers alertés, étaient sur place Vingt minutes plus tard et, sous
le commandement du capitaine René et des lieutenants Golanor et Legeay,
ils se mirent en devoir de combattre le sinistre. Une partie du foin put
être sorti ainsi que quelques meubles de la chambre. Les pompiers
purent protéger l'aile droite du bâtiment et tout ce que
renfermait la cave fut sauvé, ainsi que l'énorme tas de
bois rangé à proximité.
Le
fermier, qui éprouve un gros préjudice, est fort heureusement assuré.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
A
Campigny, un cultivateur tombe sous un tombereau.
- M.
Arsène Sallent, cultivateur à Agy, revenait de Campigny lundi dernier
vers 15 heures, conduisant un tombereau rempli de foin.
Tout
à coup, ayant eu peur sans doute, le cheval effectua un brusque écart
sur la route, la voiture fut renversée, et son conducteur projeté à
terre. Une roue passa sur le bras gauche de M. Sallent, qui fut relevé
avec une fracture ouverte. Il a été admis à la clinique de Bayeux,
où le docteur Jeanne lui a prodigué ses soins. Heureusement, l'état
du blessé n'inspire pas d'inquiétudes. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Une septuagénaire est tué par une automobile .
-
Mme Rots, 75 ans, demeurant chez sa fille, à Agy, sortait de
chez celle-ci dimanche soir, vers 20 h. 30. Elle marchait sur la route
nationale Bayeux-Saint-Lô, quand elle fut accrochée par une automobile
conduite par M. Pézeril, boulanger à Isigny-sur-Mer.
La
malheureuse femme fut blessée mortellement et décéda peu après
l'accident. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1948 -
Un veau phénomène. -
Dans
la ferme du maire d'Agy, une vache a mis bas un veau qui n'a pas d’yeux
mais dont les orbites sont normalement constituées. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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