1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS | Page 1 | |
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AMAYÉ s/ SEULLES | ||
Canton de Villers-Bocage |
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Larue,
en faveur duquel s'élevaient plusieurs circonstances atténuantes, a
été condamné à un mois de prison : Bion subira 18 mois de la même
peine. Il paraît que cet individu est coutumier du fait, le tribunal a
d'ailleurs considéré que ceux qui, comme Bion, procurent aux jeunes
gens les moyens de se soustraire à leurs devoirs, sont beaucoup plus
coupables que ces jeunes gens eux-mêmes, et il a agi avec une juste
sévérité, en le frappant d'une peine plus grave que le complice. Nous
ferons remarquer que les deux prévenus étaient en prison depuis 5 mois
! Une aussi longue détention préalable dans un cas de simple délit
est une chose déplorable, et qui fait sentir de plus en plus la
nécessité d'une réforme dans notre Code d'instruction criminelle. Un témoin entendu dans cette affaire, le nommé Léveilly, dont la déposition a paru fausse, a été, sur le réquisitoire du procureur du Roi, mis en état d'arrestation et renvoyé devant le juge d'instruction. (Le Pilote du Calvados)
Février 1833 - Cour d’Assises du Calvados. - Sur les réponses négatives du jury, la Cour a acquitté, dans la même séance, le nommé Olivier Hervieu, dit Frevache, horloger, âgée de 43 ans, demeurant à Anctoville, arrondissement de Bayeux, accusé 1º d'avoir, au mois d'octobre 1827, volé, à l'aide de fausses clés, une certaine quantité de cidre, au préjudice et dans la cave d'un sieur Vincent, de la même commune ; 2º d'avoir, le 23 juillet 1832, volé, à l'aide d'escalade et d'effraction, une somme de 3 à 400 francs, au préjudice et dans la maison des époux Goulay, demeurant à Amayé-sur-Seulles. (Mémorial du Calvados)
Juin 1861 - les cultivateurs méritant. - Nous sommes heureux de publier la liste des cultivateurs du département du Calvados qui ont été signalés comme donnant les meilleurs soins aux chevaux de l'État qui leur ont été confiés à titre de dépôt : - M. Le Berrurier, à Amayé-sur-Seulles, arrondissement de Caen. M.
le général de Grouchy, à La Ferrière-Duval, arrondissement de Vire. Mme veuve Pouchin, à St-Désir, arrondissement de Lisieux. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin 1861 - Le temps qu’il fait. - Aujourd'hui, à midi et demi, le thermomètre de M. de Raveton marquait 28° 5 centièmes de chaleur. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Caen. Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr. Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr. Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr. Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr. Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr. Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr. Cormeiles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr. Épron,
- Classement des archives municipales. Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 23
fr. Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr. Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr. Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr. Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr. Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr. Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr. Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr. Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr. Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr. Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr. Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière. 50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1862 - A signaler. - Voici la liste des propriétaires et cultivateurs du département du Calvados qui ont été signalés comme donnant les meilleurs soins aux chevaux de l'armée qui leur ont été confiés : Mme veuve Pouchin (Marie), à Saint-Désir-de-Lisieux. M. le général marquis de Grouchy, à La Ferrière-Duval. M. Le Berrurier (Marie-Yves), à Amayé-sur-Seulles. M. Laboire (Charles-Gabriel), à Castillon. (l’Ordre et la Liberté)
On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Le froid.
- la soirée
et une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été
marquées par une température exceptionnelle. Il
est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie
fine et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une
véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient
que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes
ont-elles été nombreuses. Plusieurs d'entre elles ont donné lieu à des accidents plus ou moins graves.
Janvier
1867 -
La neige.
- Pendant deux
jours, mais principalement dans la nuit de mardi à mercredi dernier, la
neige est tombée en grande abondance, tant à Caen qu'aux environs. Les
lettres que nous recevons de nos correspondants, nous informent que le
même fait s'est produit sur tous les points du département.
Mars 1867 -
Une condamnation. -
François Marie, âgé de 19 ans, domestique à
Amayé-sur-Seulles, a été condamné à 16 francs d'amende pour avoir
chassé sans permis
et en temps de neige.
Novembre 1878 - Le mauvais temps. - Les pluies continuelles qui tombent depuis trop longtemps, ont mouillé considérablement les terres, les rivières débordent partout, il est impossible de semer le blé, les herbages des bas-fonds sont intenables pour les bestiaux qu'il va falloir mettre en stabulation. Aussi le prix des vaches grasses a-t-il diminué, les herbagers sont désolés, ils perdent ou ne font qu'un bénéfice insuffisant.
Novembre 1878 - Les suites de la guerre. - Lundi dans la nuit, le sieur Sylvain Lepley, âgé de 33 ans, demeurant à Anctoville, employé à l'église d'Amayé-sur-Seulles, est entré dans cette église en enfonçant la porte, dont il avait lui-même ramassé la clef dans un tronc voisin, sans l'arrivée des voisins, attirés par le bruit, il aurait tout brisé dans l'église. Depuis
la fatale guerre de 1870, cet infortuné a parfois l'esprit dérangé,
il croyait l'église pleine de Prussiens et venait pour les surprendre
afin de tous les massacrer.
Avril
1879 -
Écoles
de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Amayé-sur-Seulles, 340 habitants, Mlle De Lahaye
(Eugénie), 16 élèves payantes, 7 gratuites ; 450 fr. de traitement en
1878 ; indemnité personnelle accordée 75 fr.
Juin 1879 - Le dénichage des oiseaux. - A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Juillet 1879 - Écoles primaires. - Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er août pour finir le 1er septembre.
Septembre
1879
-
Un homme enfourché. -
Mercredi,
vers 4 heures de l'après-midi, le nommé Pierre Duval, âgé d'environ
50 ans, domestique chez M. Pierre Masson, cultivateur à
Amayé-sur-Seulles, était occupé à monter des bottes de paille sur un
tas élevé de trois mètres. Ce malheureux est tombé de cette hauteur
sur une fourche en bois qui se trouvait au pied du tas, les dents en
l'air. Une des dents lui est entrée dans le ventre. Le médecin
appelé, a déclaré qu'il désespérait de sauver Duval.
Juillet 1895 - Les vacances. - Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (source B. N.)
Août
1895 - Une
histoire de chez nous.
- L'histoire
est authentique et, peut-être, les tribunaux auront-ils à s'en occuper
prochainement. Du
côté d'Amayé, il y a une grosse servante qui excelle à tous les
travaux physiques et autres. Pendant
quelques jours, elle a été seule, ses maîtres étant partis. —
Vos d'vez vos ennuyi, mamzelle La Vigueur, lui demandait la femme
de Flair-Babouine, sa voisine. —
Mais pas trop, répondait la grosse fille : l'z'uns et l'z'aut'es
viennent m'teni compagnie et m'aidi à arroser ma pourette. Un
matin, vers les cinq heures, la femme à Flair-Babouine se réveillait
et ne trouvait pas à ses côtés monsieur son époux. Elle
l'espéra un instant, mais, ne le voyant point revenir, elle se dit : —
Est-ce qui n's'rait point cheux l'vêsin à arroser la pourette
avec manuelle La Vigueur. Elle
se lève à la hâte et, même sans prendre le temps de passer ses
jupes, elle court au logis de ses voisins et y trouve, en effet, son
mari avec la demoiselle.
Voilà
un drôle de procédé qui pourrait bien faire pousser autre chose que
de la « pourette ». C'est
ce qu'a pensé la femme à Flair-Babouine, car elle a immédiatement
demandé son divorce. (source B. N.)
Mars 1937 - Le feu à la maison du Sacré-cœur d’Amayé. - Au moment de mettre sous presse, nous apprenons qu'un incendie s'est déclaré à Amayé-sur-Seulles, au début de l'après-midi, à la Maison de Retraite des Prêtres âgés et infirmes du diocèse, connue sous le nom de Maison du Sacré-Cœur. Les
pompiers de Caen ont été appelés. (source
M.
du C.)
Novembre 1946 - Trop débrouillard. - Roger Louise, 22 ans, mécanicien à Amayé-sur-Seulles, avait décidé de se marier. Comme il était plus riche d’amour que d’argent, il ne trouva rien de mieux que de voler une jument appartenant à M. Isambart, cultivateur à Sainte-honorine-des-Pertes. La bête fut parquée chez M. Dudouet, à Tracy-Bocage, qui en ignorait l’origine, puis vendue à un marchand de chevaux pour la somme de 25 000 fr. De quoi faire une belle noce ! Malheureusement
pour lui, Louise a été arrêté. (Source B.-L.)
Octobre 1947 - A nous la liberté !. - 634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (source B.-L.)
Octobre 1947 - L’ivresse mauvaise conseillère. - Sous l’emprise de la boisson, trois jeunes ouvriers agricoles d’Amayé-sur-Seulles : Georges Fortin, 22 ans, André Lelièvre, 21 ans et Georges Mariette, 19 ans, ont assailli sur la route et roué de coups un cycliste, M. André Catherine, 21 ans, aide-maçon à Tournay-sur-Odon. (source B.-L.)
Octobre
1948 -
Tout arrive. - Par
arrêté, la commune d'Amayé-sur-Seulles a été déclarée localité
sinistrée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen
Avril 1949 - Douze Croix de guerre bien gagnées. - Dimanche prochain, accompagné d'un représentant du préfet, de MM. Lévêque, conseiller général, et Lepiètre, président de l'association cantonale des sinistrés, le général Marchand, commandant la subdivision remettra la Croix de guerre à douze Communes martyres du canton de Villers-Bocage. Les manifestations se dérouleront aux heures ci-après : 9 h. : Campandré-Valcongrain ; 9 h. 30 : Maisoncelles-Pelvey ; 10 h. Tracy-Bocage ; 10 h. 30 : Amayé-sur-Seulles ; 11 h. 30 : Monts-en-Bessin ; 12 h. Villers-Bocage ; 15 h. : Parfouru-sur-Odon ; 15 h. 30 : Tournay-sur-Odon ; 16 h. : Le Locheur ; 16 h. 30 : Noyers ; 17 h. : Missy. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - La route rouge. - Un terrible accident qui s'est produit à Amayé-sur-Seulles, vient d'endeuiller une famille particulièrement estimée et déjà cruellement éprouvée. Mme de Saint-Pol, veuve de l'ancien maire de la commune, massacré par les Allemands en 1944 à la prison de Caen, sortait de son château en compagnie de son fils, âgé de 7 ans, au volant de son automobile pour se rendre à Villers-Bocage, lorsque sa voiture fut prise en écharpe par un camion d'une entreprise de reconstruction. Sous la violence du choc, Mme de Saint-Pol fut projetée hors de sa voiture et roula sous le lourd véhicule. Après avoir reçu les premiers soins du docteur Davy, la blessée fut transportée sans connaissance à la clinique Saint-Martin de Caen où son état fut jugé désespéré. Conduite à sa résidence caennaise de la rue Leroy, Mme de Saint-Pol a succombe dans la soirée. Le jeune garcon n'a été que légèrement blessé. La défunte laisse également une fillette âgée de 12 ans. Nous
adressons à la famille l'expression de nos condoléances attristées.
(Le Bonhomme Libre) |
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AMAYE-sur-SEULLES (Calvados) - Le Château | |||
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