1er Avril 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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AMBLIE |
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Canton de Bretteville-l'Orgueilleuse |
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Août
1831 -
Cour d'Assises du au
mois de mars dernier que les provisions de sa maison disparaissaient plus
vite que de coutume et de raison. Il soupçonna un individu qui
travaillait chez lui depuis deux mois, le nommé Paul Eudine, âgé de 65
ans, et le fit observer. Le 26 du même mois, Eudine fut surpris emportant deux bottes de paille, et dans cette paille, ouverte malgré son opposition, on trouva cachés 6 livres de pain et du blé. Il ne put nier le vol, en expiation duquel il subira 5 années de réclusion. (Le Pilote du Calvados)
Août
1848 -
Nouvelles locales. -
Hier matin, à Amblie, près Creully, la gendarmerie de
Bayeux a arrêté deux frères, tailleurs de pierre, soupçonnés d'avoir
pris part à l'insurrection de juin. Ils
seront reconduits à Paris de brigade en brigade. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre 1862 - Nominations. - Par décret impérial du 8 décembre, sur la proposition de M. le préfet du Calvados, ont été nommés : - Sous-lieutenant de la compagnie des sapeurs-pompiers de Trouville-sur-Mer, M Toutain (Florentin-Ferdinand), en remplacement de M. Courillon, décédé. -
Sous-lieutenant de la compagnie des sapeurs-pompiers d'Amblie, M.
Turquetil (Victor). (l’Ordre et la Liberté)
Août 1864 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne , Vice-président. M. Le Menuet de la Jugannière, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du samedi 13 août. - Alphonse Marie, âgé de 31 ans, tailleur de pierres à Creully. chassait avec un fusil sur le territoire de la commune d'Amblie, le 17 juillet dernier. Le gendarme qui le surveillait, ayant entendu la détonation d'une arme à feu se dirigea vers le lieu d'où paraissait venir le bruit, il aperçut le prévenu qui rechargeait son fusil. Marie put cependant prendre la fuite, et aujourd'hui il nie formellement sa culpabilité. Ses antécédents parlent peu éloquemment en sa faveur : il a déjà subi deux condamnations correctionnelles. Le prévenu subira la peine de 6 jours de prison. 50 fr. d'amende ; son fusil est déclaré confisqué sous une contrainte de 50 fr. Il
n'avait pas de défenseur. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1869 -
L'orage. - L'orage
dont nous avons parlé dans notre dernier numéro, a causé des dégâts
assez considérables, et même ce qui est plus grave, a frappé de mort
une femme et blessé gravement un homme et une jeune
fille. C'est à Cresserons que ce malheur est arrivé. Le
sieur Laurent, sa femme et sa fille travaillaient ensemble dans un champ.
Ils ont été tous les trois atteints par le fluides électrique. La femme
est morte sur le coup, l'état du sieur Laurent inspire les plus vives
inquiétudes, la jeune fille a été blessée aux jambes. Le
même jour, la foudre est tombée sur l'église d'Amblie, elle a démoli
le clocher et brisé la toiture, la perte est évaluée à 9 000 francs.
Juin 1874 - Bohémiens. - Par arrêté de M. le Préfet du Calvados, le stationnement sur la voie publique ou sur les terrains communaux des voitures servant au logement des bohémiens et autres individus nomades, sans profession avouée, est interdit dans toute retendue du département du Calvados. Ils seront arrêtés et déférés aux tribunaux comme vagabonds, leurs voitures seront mises en fourrière jusqu'à la décision judiciaire à intervenir. Quant à ceux qui exerceraient des professions inoffensives, il leur sera accordé par l'autorité des permissions spéciales.
Juin
1874
- Suicide. -
Le
18 juin, le cadavre du sieur Léopold Dupont, préposé aux Douanes de
Courseulles, a été retiré de la rivière de la Seulles, territoire de
la commune d'Amblie. D'après les renseignements recueillis, cette mort
est certainement le résultat d'un suicide.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément
au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre
sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement
et entretien d'écoles de filles. Amblie, 474 habitants, Mlle Marie (Rose), 20 élèves
payantes, 11 gratuites ; 500 fr. de traitement en 1878 ; indemnité
personnelle accordée, 30 fr. École
entretenue par Mme de Cairon.
Novembre
1880
- Pris dans un engrenage.
- A
Amblie,
M. Adolphe Marie, âgé de 48 ans, célibataire, meunier, à eu le bras
droit pris dans un engrenage de son moulin, en plaçant une courroie sur une
poulie. Le bras engagé a été entièrement brisé jusqu'à l'épaule. Ce
malheureux, qui se trouvait seul en ce moment, a eu le courage de
descendre du deuxième étage, où s'était produit l'accident,
de se retirer
dans sa chambre au premier, et de se mettre au lit, en attendant
l'arrivée de sa sœur. Le docteur Bertin, de Creully, ayant été
appelé, lui a donné ses soins, ainsi que
le docteur Denis Dumont, mais la blessure était telle que
Marie en est mort.
Octobre
1882 -
Apprentis et petits domestiques.
- Dans
notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre d'enfants
assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de treize ans, et
sachant lire et écrire, sont à la disposition des personnes qui
voudraient les prendre, comme petits domestiques ou apprentis. Il faut
s'adresser à la préfecture, service des enfants assistés. Ajoutons que
durant l'année dernière, aucune poursuite judiciaire n'a été dirigée
contre les 443 enfants assistés, âgés de 14 à 20 ans, placés dans le
Calvados. Au 18juillet, 333 de ces enfants avaient déposé 20 040 fr. à
la caisse d'épargne. Octobre
1882 -
Orage et foudre.
- La
semaine dernière, un
violent orage a éclaté sur le Calvados. La
foudre est tombée sur l'église de Norrey. Les dégâts occasionnés par
le tonnerre sont insignifiants, ils peuvent être estimés à une centaine
de francs. Voilà la troisième Un
nommé Lemarchand, garde-barrière à la gare de Bretteville-Norrey,
déjà privé d'un bras, a été renversé par la foudre, au moment où il
donnait le signal
d'arrivée, lorsqu'il
s'est relevé, il n'y voyait plus. Aujourd'hui, il est certain que cet
infortuné ne restera pas aveugle, il est père de cinq enfants. Le
même jour, MM. Jules Lecocq, d'Amblie, et Charles Lecocq, de
Creully, revenaient en voiture sur la route de Saint-Léger à Creully. Le
cheval, effrayé par les éclairs, s'est emporté et a brisé la voilure
contre une borne kilométrique. Les deux voyageurs ont été projetés sur
la route avec la capote du cabriolet, ils n'ont heureusement eu que
quelques contusions sans gravité. La voiture a été complètement
brisée.
A
la même heure, un poulain appartenant à M. Jules Lecocq, de Creully, a
été tué par la foudre, dans un herbage situé près des Carrières d'Orival
. La
foudre est aussi tombée à l'entrée de la ville de Bayeux, dans un
herbage situé entre les routes de Nihault et Vaucelles. Une jument
poulinière, de toute beauté, primée dans plusieurs concours, a
été tuée sur le coup, le jeune poulain n'a rien eu. Elle appartient à
M. Desmazures, propriétaire, rue Saint-Patrice, à Bayeux. Le
même jour à la Villette, la foudre est tombée au hameau des Binettes,
sur une ferme occupée par les époux Victoire et appartenant au docteur
Ferdinand Vaulegeard de
Condé. Le sieur François Mullois, domestique, venait de se coucher dans
l'écurie depuis quelques minutes, quand il entendit un formidable coup de
tonnerre. II se mit aussitôt sur son séant : une forte odeur de soufre
le prit à la gorge et il vit une grande lueur : la couverture de la ferme
était déjà embrasée. Malgré de prompts secours qui furent apportés,
le feu se développa avec une rapidité extrême, et l'on dut se borner à
protéger les bâtiments voisins. Les chevaux purent être sauvés, mais
avec beaucoup de
difficultés Pertes environ 19 000 fr.
Août 1889. - Incendiaires sans le savoir. - Dans l'incendie qui s'est déclaré à Amblie, cinq corps de bâtiments ont été atteints. Ils appartiennent aux sieurs Turquetil, Auger, Martin, Pélagie, Frémy, Caumont, Marie, Tillard, Eust, Charolin et veuve Vautier. Ce terrible sinistre est dû à l'imprudence d'un enfant de six ans appelé Jules Souty, lequel a jeté des allumettes enflammées sur un tas de paille de colza qui se trouvait près de la maison du sieur Turquetil. Le feu s'étant communiqué à cette maison a ensuite atteint les autres. -
C'est encore un enfant, Charles Clérisse, cinq ans, demeurant à
Ste-Honorine-du-Fay, qui a mis ie feu à une charretterie et à des
étables avec greniers dessus, contenant 800 bottes de foin, deux
tonneaux, un porc et plusieurs instruments aratoires, appartenant au sieur
Rouillard. Perte, 770 fr. Assuré. ( Bonhomme Normand)
Avril
1890 -
Le cadavre d’Amblie.
- Lundi
de la semaine dernière,
le nommé Félix Turquetil, garçon meunier à Amblie, quittait cette
commune vers deux heures du soir pour aller à Reviers. Sur les huit
heures, il partait de Reviers pour retourner à Amblie. Le lendemain dans
l'après-midi, on trouvait son cadavre dans le fossé d'un herbage d'Amblie,
appartenant à M. de Cairon. Les contusions qu'il portait à la face et à
la tête ont fait écarter toute idée de suicide ou d’accident. Il y a
donc eu crime ou lutte. Une enquête
est ouverte. Turquetil était âgé de 62 ans, c'était un homme
inoffensif et très bien considéré sous tous les
Juin 1890 - Victime du travail. - Le sieur Adolphe Collet, 62 ans, ouvrier carrier, qui travaillait aux carrières d'Orival, situées à Amblie, à extraire la pierre pour le compte du sieur Lerenard, carrier à Lantheuil, a été pris sous une énorme pierre qu'il manœuvrait. Cette pierre du poids de 800 kilogs ayant dévié est tombée sur le malheureux ouvrier. M,
Chotard, docteur à Creully, a déclaré que le blessé était en danger
de mort et qu'il craignait, s'il survivait, de le voir dans l'incapacité
de travailler jamais. Il a la colonne vertébrale
fracturée avec écrasement de deux vertèbres.
Juin
1890 -
La peur de la prison. -
Le cadavre du nommé Adrien Anne,
21 ans, domestique chez le sieur Victor Marin, cultivateur à Amblie, a
été retiré de la rivière la Seulles. Cet homme, qui était sous le
coup d'une action judiciaire, avait déjà, à plusieurs reprises,
manifesté l'intention de se suicider, et c'est certainement la peur
d'aller en prison qui l'a décidé à se donner la mort.
Septembre 1890 - Crime impuni. - En avril, le cadavre d'un sieur Turquetil, 62 ans, garçon meunier, était trouvé dans un fossé de la commune d'Amblie. D'après la rumeur publique, cet homme, qui jouissait d'une bonne réputation, aurait été tué la veille, en revenant de Reviers, et le cadavre porté dans le fossé où il a été trouvé. On cite le nom des personnes soupçonnées de ce crime et qui paraissent avoir intérêt à sa mort. Nous ne savons ce qu'il y a de vrai dans ce récit, mais nous pensons, comme notre correspondant, qu'un supplément d'enquête serait chose urgente.
Décembre
1891 -
Attentat à la pudeur. -
Victor Peigné,
domestique à Amblie, a été, pendant quelque temps, au service du sieur
Langlois, propriétaire à Mondeville, près Caen. C'est à cette époque
qu'il commit divers attentats à la pudeur
sur la jeune Louise Monchablon, âgée de 4 ans seulement. Peigné n’a
été condamné qu'à un an de prison.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Prix de vertu. -
Parmi
les lauréats
des prix de vertu distribués par l'Académie française nous trouvons :
« Prix Camille Favre » 500 fr.; Désirée Hamelin, à Quettehou
(Manche), et Marie Turquetil, à Amblie (Calvados).
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1895 - Victime du travail. - Le sieur Anne Hardy, 63 ans, domestique chez M. Levallois, cultivateur à Amblie, près Caen, était parti aux champs avec un de ses camarades pour tasser des gerbes sur une voiture pour les rentrer à la ferme. Le travail terminé et pour se reposer, il était monté s'asseoir sur le haut de la charrette que conduisait son camarade, lorsque, à quelques mètres de la ferme, il tomba et se brisa le crâne. La mort a été presque instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Le mardi, dans l'après-midi, on trouvait son cadavre dans le fossé, d'un herbage à Amblie. Il portait des contusions qui firent écarter toute idée de suicide ou d'accident. Il y avait donc eu lutte ou crime. Une enquête sérieuse fut ouverte sur la mort de cet homme qui jouissait de l'estime générale, mais elle n'amena aucuns résultats. Elle
vient d'être rouverte par le parquet de Caen qui croit être sur la trace
de l'auteur de ce crime. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Incendies. -
A Cairon, dans
3 bâtiments aux époux Blouet à la veuve Quesnot et au sieur Varin.
Pertes : 3 500 fr. Assurés. —
Dans la boutique du sieur Lepainteur, à St-Pierre-sur-Dives. Pertes : 500
fr. —
De 344 pins estimés 368 fr. au sieur de Courson, à Amblie. —
A Auquainville, d'un bâtiment appartenant au sieur Royer, à Lisieux, et
occupé par le sieur Guibout, à Fervâques. Pertes pour le propriétaire,
2 000 fr., et pour le locataire, 700 fr. Assurés. —
Dans une cave renfermant des liquides inflammables au sieur Lengliné, à
Saint-Pierre-sur-Dives. Pertes : plusieurs milliers de francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Tentative de viol. - Une tentative de viol a été commise sur la jeune Alphonsine Lecarpentier, âgée de 13 ans, écolière à Amblie près Creully, par Constant Romain, 71 ans, cantonnier même commune. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Maires révoqués. - Tous les maires du département du Calvados qui ont été suspendus pour s'être opposés à l'enlèvement des crucifix dans les écoles, viennent d avoir l'honneur d'être révoqués par décret du président de la République. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1907 - La location des presbytères. - Les instructions secrètes du ministère aux préfets. Le gouvernement a eu l'habileté de se décharger sur les municipalités du soin de faire exécuter dans les communes les lois sur la séparation. Mais il a pris soin de « brider » les maires catholiques, de leur retirer les pouvoirs de location du 5 avril 1884, en faisant insérer dans la loi du 2 janvier 1907 cette prescription que tout bail de presbytèrene sera valable qu’après l'approbation préfectorale. Lors
de la discussion de cette disposition exceptionnelle, le gouvernement, par
tactique, la présentait comme une simple formalité. Or, depuis, il a
transmis aux préfets des En fait, les maires ont toute liberté pour accentuer la rigueur des lois de séparation, mais il leur est impossible, sans se heurter au veto des préfets, d'en atténuer les mesures draconiennes dans une mesure quelconque et pour les motifs les plus légitimes. Les maires peuvent « serrer la vis », ils ne peuvent pas la « desserrer ». On voit que le libéral Briand continue à combattre l'Église à « coups de libertés ». (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1907 - Les Christs dans les écoles. - M. le comte J. de Bonvouloir vient d'adresser la lettre suivante au préfet du Calvados : Monsieur le préfet, Quinze maires du Calvados viennent d être révoqués par vous de leurs fonctions pour avoir replacé le Christ dans leurs écoles, seul, peut-être, j'ai échappé à cette mesure de rigueur. Pourquoi ? je l'ignore, mais pour mon honneur, pour celui de la commune d'Amblie, je tiens à ce que vous sachiez, je tiens aussi à ce que l'on sache que cette Image du Christ, proscrite par la secte juive et franc-maçonne qui nous gouverne, a été par mes soins remise dans l'école d'Amblie à la place qu'elle doit occuper, et si vous l'ignorez, je veux vous en avertir. Veuillez, Monsieur le préfet, recevoir mes salutations . Comte J. DE BONVOULOIR, Maire d'Amblie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1911 - Monuments historiques. - Classement des églises d’Amblie, de Maltot et du Château de Courseulles, M. Fernand Engerand, député du Calvados, a reçu, le 14 janvier 1911, une lettre de M. le sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts, l'informant du classement comme monuments historiques des églises d’Amblie et de Maltot ainsi que plusieurs parties du château de Courseulles. M. Dujardin-Beaumetz ajoute : «La question du classement des églises de Tessel-Bretteville. de Villons-les-Buissons, de Bougy et d'Authie sera soumise à la Commission des Monuments historiques dans une de ses plus prochaines séances, et je souhaite que l'avis de cette assemblée me permette de répondre au désir que vous m'avez exprimé ». Le classement des églises de Cambes, de Carpiquet, d'Anisy, de la chapelle Renaissance de l'église de Saint-Manvieu, et de la porte d'entrée du vieux château de Fontaine-Etoupefour, demandée également par M. Fernand Engerand, sera prochainement soumis à la Commission des Monuments historiques. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1925 - Un veau qui coûte cher. - Il y quelque temps, Léon Bouguerel, 41 ans, boucher à Amblie, se rendait, au marché du Molay-Littry pour acheter des veaux. Parmi ceux qu'il chargea dans sa voiture, on reconnut un veau appartenant à M. Masson, propriétaire à Cerisy-la-Forêt . Le boucher se l'était approprié l'insu de ce dernier. Il prétendit que l'animal lui avait été vendu par un individu inconnu, mais ses explicitions parurent, suspectes. Bouguerel est condamné à 6 mois de prison, et 200 francs de dommages et intérêts.
Mars
1940 -
Une bataille.
- René
M…., 18
ans, et
son camarade,
Jules Madeleine,
28 ans,
demeurant l'un
et l'autre
à Amblie, où
ils sont
employés comme
ouvriers agricoles
chez M.
Levalois, aidaient
M Armand
Anne, 25
ans, au
service de
M. Fiel,
entrepreneur
de battages
à Ver-sur-Mer,
à placer
sa machine
battre. Une
discussion s'éleva
entre eux
quant à
l’emplacement choisi,
Anne se
fâcha et
frappa les
deux domestiques
à coup
de tisonnier.
Ceux-ci,
en échange,
lui administrèrent
une bonne
correction.
Juin 1944 - Une fillette écrasée par un camion. - Vendredi soir, vers 19 heures, la jeune Bernadette Bouchon, âgée de 9 ans, fille du directeur de la Société sucrière du Calvados, qui se promenait à bicyclette avec sa mère, sur la route d’Amblie à Reviers, s’est jetée sur un camion, dans un virage. La mort a été presque instantanée. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Novembre
1946 -
Et ça contenue ! -
Deux
P.G. boches se sont emparés de l’automobile de M. de Courson,
propriétaire à Amblie, et ont pris la route de l’Est. A Évreux
en faisant le plein à l’aide de bidons d’essence
qu’ils avaient également volés à leur départ, ils versèrent, par
erreur, dans le réservoir,
un « Jerricane » contenant de l’huile. Ce graissage abondant
ayant immobilisé la voiture les fugitifs durent abandonner celle-ci qui a
été retrouvée. Mais les évadés n’ont pas été rejoints. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mlles Geneviève et Denise Masson ont épousé MM. Marcel Michel et Albert Marquet. A l'issue de la cérémonie, le service d'honneur remit à M. Ozouf, instituteur, 355 francs pour la coopérative scolaire. Quelques instants plus tard, Mlle Marguerite Lepont était unie à M. Henri Picard. Une sommes de 955 francs fut collectée en faveur de la section communale des Anciens Combattants, dont le père de la mariée est président. En
adressant nos félicitations aux trois jeunes couples, qu’ils nous
permettent de leur rappeler la consigne du Père éternel « Croissez
et multipliez ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Des récoltes brûlent. - Un incendie a ravagé une meule de blé appartement à M. Levallois, cultivateur et maire d'Amblie. 60 quintaux de blé ont été détruits, ainsi que 5 à 6 tonnes de paille. Les causes sont dues à l'imprudence d'un fumeur. -
Le
feu s'est déclaré dans la plaine entre Baron et Gavrus, détruisant 40
tonnes de paille et 20 ares de moutarde sur pied.
Août 1949 - Une meule de blé flambe à Amblie. - M. André Levallois, 35 ans, cultivateur, aidé de ses ouvriers édifiait une meule lorsque le feu éclata au pied de celle-ci. Malgré leurs efforts 75 quintaux de blé et 5 tonnes de paille ont été anéantis, occasionnant au propriétaire un préjudice de 70 000 frs. L'enquête
a permis d'identifier l'auteur involontaire du sinistre, Roger Guesney, 28
ans, ouvrier agricole, qui avait négligemment jeté une allumette non
éteinte à proximité de la meule. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1949 - Amblie a fêté son curé. - Une belle cérémonie religieuse qui fut en même temps un témoignage d'estime et d'affection à l'égard du héros de la fête a marqué, à Amblie, la célébration du 50 anniversaire du sacerdoce de M. l'abbé Mahée. Les paroissiens avaient bien fait les choses et ce fut au milieu de guirlandes de verdure que le dévoué pasteur se rendit du presbytère à l'église entouré de MM. les chanoines Maupas, curé-doyen de Creully ; Corbet, prédicateur de la journée ; Basley, et M. l'abbé Castel, curé de Reviers, qu'escortait la foule des fidèles. A
l'entrée du magnifique sanctuaire du XIIIe
siècle. M. Colbert,
président du Conseil paroissial, rappela les 47 années passées par M.
l'abbé Mahée à l'ombre d'un clocher Comme
il n'est pas de bonne journée sans bon repas, la tradition fut respectée
et les invités applaudirent une allocution de M. Picard. adjoint,
interprète des sentiments de tous à l'égard de leur curė. ( Le
Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Le retour des cendres d'un un P. G. - Une foule nombreuse a assisté, à Amblie, aux obsèques de M. Marc Levallois, soldat au 2e Régiment de Spahis, prisonnier de guerre au stalag IV B. fils de M. Levallois, maire de la commune, décédé accidentellement en captivité le 6 juin 1942 au cours d'une baignade dans l'Elbe. Des délégations d'anciens P. G. parmi lesquelles celles d'Amblie, Creully, Banville. Ste-Croix-sur-Mer, Colombiers-sur-Seulles, Le Fresne-Camilly, Reviers, St-Gabriel, Bény, Fontaine-Henry, Coulombs, Thaon et Courseulles escortèrent jusqu'à sa dernière demeure la dépouille de leur camarade. L'office fut célébré par M. l'abbé Bouillot, curé d'Ouistreham, parent du défunt, et l'absoute donnée par M. l'abbé Mahé, curé d'Amblie. Au cimetière des discours furent prononcés par MM. Picard, adjoint ; Lepont, conseiller municipal, et M. Portier, au nom des anciens prisonniers de guerre. Nous
adressons à M. Levallois et à toute la famille nos sincères
condoléances. ( Le Bonhomme Libre ) |
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AMBLIE (Calvados) - L'Église |
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