1er Mai 2025 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
AMFRÉVILLE |
|
|
Canton de Cabourg |
|||
|
|||
|
|||
Dans un moment où la terreur répandue par les incendiaires n'est que trop fondée, il y avait de leur part une haute imprudence à écrire de pareilles lettres. Nous nous empressons de signaler ces actes d'inconséquence, afin d'engager les familles à surveiller leurs enfants et à leur faire sentir par l'exemple de ces arrestations le danger qu'il y a à vouloir se jouer sur des matières aussi graves. (Le Pilote du Calvados)
Janvier 1833 - Un incendie. - Jeudi dernier, vers les cinq heures du matin, un incendie a éclaté dans une ferme appartenant aux héritiers de feu M. Cosne, et située en la commune d'Amfréville. Malgré
les plus prompts secours, une aile entière de bâtiment est devenue, en
moins d'une demi-heure, la proie des flammes. Le pressoir, dans lequel
se trouvaient quatre-vingts sommes de pommes, a été également
consumé. On regrette aussi deux tonneaux de cidre et environ 3 000
gerbes de blé. On doit des éloges à la population entière de la commune, qui a fait tous ses efforts pour arrêter les ravages de l'incendie. Quoique la cause n'en soit point connue, on peut assurer qu'il n'y a aucun motif qui puisse le faire attribuer à la malveillance. (Mémorial du Calvados)
Février 1833 - Une souscription. - Nous avions annoncé l'incendie affreux qui, le 17 du mois dernier, avait éclaté dans la commune d'Amfréville, canton de Troarn, et réduit à la plus affreuse misère le sieur Houel, père de famille. On
nous prie aujourd'hui d'ouvrir dans nos bureaux une souscription en sa
faveur. Nous nous empressons de déférer à cette invitation, en
faisant un appel à l'humanité de nos concitoyens.
(Mémorial du Calvados)
Octobre
1842 - Nouvelles locales.
- On s'occupe en
ce moment à dessécher le nouveau bras de rivière qui traverse les
marais d'Amfréville et de Ranville, pour le creuser encore d'un mètre
de Caen à la mer. (source : L’Indicateur de Bayeux) Octobre 1842 - Nouvelles locales. - Les travaux du canal sont suspendus par suite d'un différend survenu entre deux des personnes qui les dirigent, cette interruption n'aura pas de durée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Cette maison était assurée pour un prix supérieur à sa valeur. Les habitants de Ranville, qui venaient de porter secours à leurs voisins, étaient à peine rentrés chez eux, que le tocsin retentit de nouveau, non plus à Amfréville, mais à Ranville même. Le hameau de Longueville, qui dépend de cette commune, brûlait. Cette épouvantable coïncidence était bien de nature à jeter l'étonnement et la consternation dans tous les esprits. Ce ne fut que vendredi, à cinq heures et demie du matin, qu'on put se rendre maître du feu, et après qu'il eut causé les plus grands ravages. Quatre maisons habitées ont été la proie des flammes, elles appartenaient à MM. Lecoq, Dumois, Jean Lehoulbey et demoiselle Veret. Une grange, appartenant à M. Aze, a été consumée avec tout ce qu'elle contenait. C'est par elle que l'incendie a commencé. Une longue gaule, qui parait avoir servi à mettre le feu, a été trouvée sur les lieux. Le
sieur Gervais, d'Amfréville, était gardé à vue par les gendarmes. Il
aura à rendre compte de l'emploi de son temps pendant la nuit, de jeudi
à Vendredi. Espérons que le coupable, quel qu'il soit, n'échappera pas aux investigations de la justice et au châtiment qu'il mérite. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1852 -
Nouvelles locales. -
Le 31 mai dernier, les gendarmes à la résidence de
Troarn, ont arrêté et mis à la disposition de la justice le nommé
Giret, de la commune d'Amfréville, pour s'être introduit dans une
maison en escaladant un mur d'une hauteur de trois mètres environ, et y
avoir volé un pantalon. Giret
avoue le vol dont il est accusé, mais tout fait supposer que ce
malheureux dont l'esprit est très affaibli, a agi sans discernement. On
raconte, sur la manière de vivre de cet homme, qui est âgé
d'une trentaine d'années, des faits d'une répugnance incroyable. Les
choses les plus repoussantes et les plus sales, étaient celles qui
flattaient le plus son goût. Ainsi,
il avalait tout ce qui tombait sous sa main, tels que reptiles,
grenouilles, crapauds, etc..., sans éprouver la plus légère
indisposition. Un
fait, qui paraîtra incroyable et qui est cependant confirmé par des
personnes dignes de foi, lui est arrivé il y a peu de temps. Une vache
étant morte de maladie fut déposée
dans un champ éloigné des habitations, Giret, ayant eu
connaissance de ce dépôt, se rendit en toute hâte sur le lieu où
gisait l'animal, qui était déjà en putréfaction, afin de disputer sa
part aux chiens. Il parvint, sans autre secours que ses pieds et ses
mains, à mettre en fuite la race canine : on cite qu'un matin, plus
hardi que les autres, s'acharnait à rester, mais Giret lui sauta au cou
et le rossa si bien, qu'il le mit en fuite comme les autres, sans avoir
reçu la moindre morsure. Ensuite, quand il fut maître de la place, il
se mit à faire tranquillement son repas, digne pendant de celui d'un
cannibale, une fois repu, Giret retourna chez lui, après avoir fait
toutefois une ample provision de la chair immonde dont il venait de
faire un horrible repas.
Octobre 1852 - Une mort subite. - Mercredi dernier, à Amfréville, une rixe, à l'occasion d'une question d'intérêt, s'éleva entre le sieur Picot, charpentier de navire, et son beau-frère, le sieur Poubelle, couvreur. Bientôt ils en vinrent aux injures et aux menaces, lorsque tout-à-coup le sieur Poubelle s'affaissa sur lui-même et tomba frappé d'une congestion cérébrale, à laquelle il succomba presque aussitôt. D'après l'autopsie du cadavre, il a été reconnu que la mort à été uniquement occasionnée par la violence de la colère qui dominait ce malheureux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1854 -
On lit dans « l'Ordre et la Liberté de Caen ».
- Mercredi
28 juin, vers 8 heures 1/2 du soir, le hameau de la Basse-Ecarde,
commune d'Amfréville, a été le théâtre d'un événement qui a
été, pendant plusieurs jours, le texte de toutes les conversations. La
femme X.…. , âgée de 27 ans, venait de fermer soigneusement les
contrevents et les croisées de sa maison. Rien de plus naturel, et
personne n'y aurait fait la moindre attention, si cette femme, peu
sujette jusque la aux accès de mélancolie, mangeant bien et buvant
mieux, n'avait tenu ce jour-là même des propos sinistres qui
supposaient chez cette infortunée des projets de suicide. Une
de ses voisines, propriétaire de la maison habitée par cette femme,
instruite de ces propos, fut effrayée en attendant à cette heure un
bruit inusité. En prêtant l'oreille, elle entendit la chute d'un
meuble, et, bientôt après, comme le râle d'une personne à l'agonie.
Elle s'empressa d'appeler les voisins, aussitôt, on enfonce la porte,
les contrevents et
les croisées. On entre, et le premier objet qui se présente à la vue
est le corps de cette malheureuse, suspendu au plancher, dans un état
d'immobilité cadavérique. On coupe la corde aussitôt et on prodigue
à la suicidée des secours qu'on a d'abord la douleur de croire
inutiles. Mais, par un bonheur inattendu, la morte vivait encore. Pour
donner plus de force à la ficelle homicide, elle l'avait doublée et
quadruplée, mais cette circonstance avait rendu la corde moins unie et
moins liante, de sorte qu'au lieu de s'enrouler autour du cou, elle
s'était accrochée au menton. Mais il était temps qu'on arrivat, car
le menton était devenu libre et le cou était sérieusement pris. Le
lendemain, la pendue, grâce à ce secours providentiel, était dans un
état très satisfaisant. Le dimanche suivant,
elle put se rendre de son pied à l'église, mais la foule venue
pour la contempler était telle, que M. le maire, dans un intérêt
d'ordre public, crut devoir la reconduire chez elle pour empêcher toute
manifestation inconvenante, même celle d'une curiosité par trop
importune. Cette
aventure a produit la plus profonde impression, non[1]seulement
à Amfréville, mais dans les communes voisines. Beaucoup de commères
qui avaient l'habitude de s'enivrer sont terrifiées par cet exemple, et
jurent qu'elles ne boiront plus. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Décembre
1854 -
Cour d'assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller d'Angerville. Audience du 15 Novembre. — Le
4 septembre dernier, pendant la soirée, la fille Heurtevent (Louise-Zoé
), domestique, demeurant à Amfréville, s'introduisit, en brisant une
vitre et en escaladant une fenêtre, dans la maison de la dame Corbel, Surprise par des voisins et arrêtée au moment où elle escaladait le mur du jardin pour ressortir, la fille Heurtevent prétendit qu'elle ne s'était introduite chez la dame Corbel, que pour y chercher un asile, mais il est demeuré constant qu'après avoir fouillé tous les meubles, dont les clés étaient aux serrures, elle s'était emparée d'une somme de 53 fr. placée dans son armoire. Cette fille a été condamnée à 6 ans de réclusion. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1855
-
Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. d’Angerville. Audience du 7 mai Le
31 décembre dernier, vers onze heures du matin, un vol fut commis dans
la commune d'Amfrévllle, au préjudice, du sieur Geffroy. Le malfaiteur
ouvrit la fenêtre en brisant un
carreau, pénétra dans la maison et força la porte d'une armoire, en
exerçant sur l'un des battants une traction, violente qui fit fléchir
et céder le pêne de la serrure. Il y vola trois billets de banque de
200 fr. chacun, renfermés dans un portefeuille et une pièce de six
livres ayant servi de pièce de mariage. Un
nommé Hue (Casimir Aimé), batteur en grange, âgé de 27 ans, né à
Hermanville, domicilié à Hérouville-Saint-Clair, déjà repris de
justice, avait été vu, peu de temps avant le
crime, rôdant près de l'habitation du sieur Geffroy et se cachant
lorsqu'on l'apercevait. Cet homme avait travaillé précédemment dans
la maison et devait en connaître la disposition. Les soupçons se
portèrent sur lui. Une perquisition opérée à son domicile y fit
découvrir une somme de 471 fr., deux pièces d'or et quelque menue
monnaie. Ne prouvant en expliquer la provenance. Hue avoua le vol qu'il
avait commis. Les billets de banque avaient été changés à Caen, chez
des marchands où le voleur avait acheté, pour expliquer sa démarche,
une montre, une alliance et un pantalon qu'il était allé ensuite jeter
dans le canal. Quant à la pièce de mariage, il l'avait cachée dans le
mur de son jardin où elle fut en effet retrouvée. A
l'occasion de ce vol, d'autres crimes commis par Hue se sont découverts
: — Un sieur Lecointe a reconnu chez Hue
la bande d'une roue que celui-ci lui avait soustraite en 1851 et 1852,
lorsqu'il l'employait en qualité de batteur en grange. En
octobre 1854, Hue avait également
volé chez le sieur Legost, cultivateur à Hérouville-Saint-Clajr, où
il travaillait, une certaine quantité de blé. Le sieur Legost, auquel
il avait
eu l'imprudence d'emprunter un crible pour préparer le blé soustrait
à son préjudice, se fit rendre ce grain qu'il reconnut et se contenta
de renvoyer le voleur sans le dénoncer à la justice. Déclaré
coupable sur tous les chefs, Hue, auquel le jury a refusé les
circonstances atténuantes, a été condamné par la Cour, à cinq
années de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)
Novembre 1858 - Les haches gallo-romaines. - Une importante trouvaille vient d'être faite à Amfréville, en faisant fouiller un morceau de terre, nommé le Pré-Chapon, contenant environ deux hectares, situé dans cette commune, pour y placer des tuyaux de drainage, on a trouvé, à une profondeur d'environ 60 centimètres, six haches gallo-romaines en cuivre dans un état de conservation parfait.
Novembre 1862 - Avis. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer les institutrices du département que le Jury international de l'exposition de Londres a décerné une mention honorable collective aux écoles de filles du département, pour les travaux d'aiguille exécutés dans ces écoles. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1862 - Tribunal correctionnel de Caen. - Extrait de jugement. Suivant jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Caen (Calvados), le vingt-sept octobre mil huit cent soixante-deux, Le nommé Jean-Epophrodite Faucon, âgé de trente-neuf ans, né à Hérouvillette, arrondissement de Caen, débitant de boissons, demeurant à Amfréville. Déclaré coupable : 1° D'avoir, le vingt-un septembre 1862, détenu sans motifs légitimes, à la foire d'Amfréville, des bouteilles devant servir à débiter du cidre et qui, ne contenant que quatre-vingts centilitres au lieu d'un litre, constituaient des appareils inexacts servant au mesurage des boissons. 2° D'avoir, ledit jour et audit lieu, trompé sur la quantité des choses livrées les personnes auxquelles il vendait du cidre dans les appareils inexacts sus-indiqués. 3° D'avoir aussi, ledit jour et au même lieu, contrevenu à un règlement légalement fait par l'autorité administrative, en ayant négligé, alors qu'il se livrait à l'exercice de la profession de cabaretier, de se munir de l'assortiment de mesures de capacité en étain dont la possession lui était prescrite. A été condamné par corps à deux amendes, l'une de seize francs pour les deux délits, et l'autre de cinq francs pour la contravention, et aux dépens. Le Tribunal a déclaré confisquées les bouteilles saisies et en a ordonné la destruction, il a ordonné en outre que le jugement serait inséré par extrait dans les deux journaux politiques qui se publient à Caen, sous le titre du Moniteur du Calvados et de l'Ordre et la Liberté, et affiché également par extrait à la porte de la mairie et à celle de l'église paroissiale de la commune où Faucon est domicilié, et dans tous les chefs-lieux de canton de l'arrondissement de Caen, le tout aux frais du condamné. Le présent extrait certifié conforme et délivré sur la réquisition de M. le procureur impérial. Le greffier du Tribunal, A. Picot. Vu par nous, procureur impérial, à Caen, le 17 novembre 1862, soussigné. Pour le procureur impérial: De Panthou. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1863 - Un incendie. - Le 1er de ce mois, vers 9 heures du matin, un violent incendie, qui était encore excité par un fort vent d'ouest, a éclaté en la commune d'Amfréville, et a réduit en cendres plusieurs bâtiments appartenant à divers propriétaires, ainsi que les objets mobiliers, grains et fourrages qu'ils renfermaient.
Voici le détail des pertes éprouvées par les victimes de l'incendie : M. Émile Lebrun, propriétaire, une écurie et une grange, couvertes en chaume, estimées 4 000 fr. ; objets mobiliers et grains, consistant en blé, orge et avoine, 3 000 fr. M. Lebrun est assuré à l'Assurance mutuelle du Calvados pour une somme de 7 000 fr. M. Auguste Bourdon, une grange, couverte en chaume, estimée 900 fr., et 800 gerbes de blé, estimées 800 fr., le tout couvert par la même assurance. M. Célestin Thibout, une grange, estimée 800 fr. et assurée pour 1 000 fr. à la même Compagnie. Le sieur Célestin Desfresnes, 1 000 gerbes de blé, estimées 1 000 fr. M. Constant Bourdon un corps de bâtiment et une certaine quantité d'objets mobiliers, estimés ensemble à 1 500 fr. Enfin, M. Édouard Marie, différents objets mobiliers, grains et instruments aratoires, estimés 800 fr. Cette perte est aussi couverte par l'Assurance mutuelle. Le chiffre total des pertes occasionnées par ce fâcheux sinistre s'élève, immeubles et meubles compris, à la somme de 12 600 fr. D'après les renseignements recueillis, le sinistre serait dû à l'imprudence d'un enfant qui aurait enflammé des allumettes chimiques sous le hangar du sieur Lebrun, où était déposée une certaine quantité de paille de colza. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier 1865 - Un vol. - Le 29 décembre dernier, un voleur, qui est resté inconnu, profitant de l'absence du sieur Émile Lecanu, propriétaire à Amfréville, s'est introduit dans son domicile et, après avoir forcé la serrure de son armoire, il s'est emparé d'une somme de 133 fr., qui était renfermée dans ce meuble. La justice informe. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1865 -
Il n’y a plus de saison.
- L'hiver
n'a décidément plus de rigueur pour les horticulteurs. On écrit de
Paris que les asperges en branches, les petits pois, les haricots verts,
les artichauts, les radis, les pommes de terre nouvelles, etc...,
etc..., abondent chez les marchands de comestibles. (l’Ordre et la
Liberté)
Mai 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président. M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience
du 13 Mai -
Arsène Coursy , demeurant à Amfréville, est prévenu d'avoir
à Bavent, le 17 mars dernier, soustrait frauduleusement, au préjudice
du sieur Lecompte, une poche en toile, contenant une certaine quantité
de noquettes d'huile et de fil. Le
prévenu fait défaut. Le plaignant a reconnu parmi les objets saisis en
la possession de Coursy, les choses qui lui avaient été volées. Condamnation : 2 mois de prison, 15 fr. d'amende. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1866 - On nous écrit. - A la date du 7, on nous signale trois personnes atteintes du choléra à Amfréville. Une seule est morte. Mercredi,
à Sallenelles, une femme est morte de la même maladie. Le nombre des
décès pour cette dernière commune est de huit depuis dix jours. ( Le
Bonhomme Normand )
Septembre
1866 -
Les vaches. -
A la
campagne, beaucoup de ménages peu aisés possèdent
une vache que la ménagère va journellement mener paître le long des
chemins et sur le bord des fossés. Pour ne pas perdre
leur temps dans cet emploi, ces femmes tricotent ou cousent, en ayant
soin, par une mauvaise habitude, d'enrouler la corde qui retient la
vache, autour de leur corps ou de leurs bras. Aussi, arrive-t-il souvent
de funestes accidents causés par l'imprévoyance de ces femmes, qui
n'ont pas l'idée de réfléchir qu'au moindre mouvement que fait
l'animal, il les entraîne à sa suite. Un
malheur de cette nature est arrivé vendredi dernier, 21 septembre, en
la commune d'Amfréville, et a causé la mort de la demoiselle Jeanne
Potier, connue plus particulièrement sous le nom de Jeanneton. Cette
fille, qui était âgée de plus de 65 ans, gardait sa vache dans un
chemin, non loin de son habitation, afin de pouvoir tricoter plus
facilement, elle avait entouré la corde autour
de son corps. L'animal,
ayant eu peur, partit subitement entraînant après lui la malheureuse
fille, en voulant passer dans une pièce voisine, il lui heurta si
violemment la tête contre un arbre, que la mort s'ensuivit. Elle fut
retrouvée étendue contre l'arbre, la tête fracassée et la corde
entourée autour du cou, quelques instants après l'événement, et ne
donnant plus aucun signe de vie. On a suivi les traces du sang sur des troncs d'arbres et des tas de pierres, contre lesquels elle avait été jetée.
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours
derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales,
surtout des cigognes, des grues et des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs MM.
Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ;
Béziers a Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois à
Bénouville ; Léger, à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ;
Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville .
Septembre
1867 -
La Saint-Mathieu. - Le
dimanche 22 et le lundi 23 courant aura lieu à Amfréville, de
l'assemblée dite de Saint-Mathieu. Jeux et divertissements en tous
genres, feux d'artifice et de Bengale le lundi à 8 heures du soir. Cette
assemblée, qui se tient sur une place très vaste et très belle, est
une des plus suivies du pays.
Septembre
1867 -
Un incendie.
- Un incendie
a éclaté vendredi à une heure et demie du matin, à Amfréville, au
hameau de la Basse-Ecarde. Trois maisons et les bâtiments
ruraux qui en dépendaient ont été totalement détruits en quelques
instants, ainsi que la plus grande partie du mobilier qui garnissait ces
maisons. Le
feu s'est déclaré dans la maison du sieur Lebrun, qui seul était
assuré. La veuve Langlois et son gendre François Marie, qui habitaient
les deux autres maisons desquelles ils étaient propriétaires,
n'étaient pas assurés. Ils sont réduits à la misère. Lorsque
la pompe d'Amfréville est arrivée tout étaient détruit. La pompe de
Ranville qui est arrivée quelques instants après, n'a pu, comme celle
d'Amfréville, que lancer de l'eau sur le reste de l'embrasement. Tout
le monde a parfaitement fait son devoir, moins quelques personnes qui
vont là par curiosité, et qui ont été vivement admonestées par l'un
des plus ardents travailleurs. La
perte peut être évaluée à 8 ou 10 000 francs. On croit que la
malveillance n'est pas étrangère à ce sinistre.
Décembre 1869 - Fait divers. - Dernièrement, le sieur X..., d'Anfréville, vint au marché de Troarn pour affaire, ensuite, il feta largement Bacchus, c'était à ce point que la route était trop étroite pour ses évolutions désordonnées, aussi alla-t-il tomber dans un fossé à quelque distance du bourg. Des passants entendant les gémissements que poussait le sieur X..., crurent qu'un crime avait été commis et s'empressèrent d'en informer les gendarmes à la résidence de Troarn. Ces militaires allèrent à endroit indiqué et trouvèrent le sieur X….. le cordonnier du pays, qui faisait de vains efforts pour se relever sans pouvoir y parvenir. Ils le ramenèrent à Troarn et le mirent en lieu sûr.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet
1874
-
La comète. - Selon
les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de
Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le
Octobre 1874 - Fait divers. - Jeudi, le sieur Alexandre Viel, propriétaire à Basly, arrêtait sa voiture pour faire manger l'avoine à son cheval, chez le sieur Villeroy, aubergiste à Amfréville. Au moment où un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui accompagnait M. Viel, se disposait à mettre le licol à la tête du cheval, une troupe de jeunes gens de 8 à 19 ans, munis de tambours et de trompettes, effraya l'animal qui prit le galop. Aux cris de M. Viel, resté dans la voiture, le jeune homme, dont nous regrettons d'ignorer le nom, s'élança, malgré le danger, vers le cheval emporté et saisit la bride, mais il fut renversé et la roue du cabriolet lui passa sur le dos, mais heureusement, le brave garçon en avait été quitte pour la peur, car il se releva et se mit à courir de nouveau après le cheval qui s'abattit dans une tournée. Le
choc fut si violent que la voiture tourna d'elle-même et que le sieur
Viel fut lancé dans un champ voisin. Le sieur François Robert,
cultivateur, qui se trouvait à quelques pas, aidé
de plusieurs personnes accourues, releva l'infortuné vieillard baignant
dans son sang, et lui prodigua tous les soins possibles jusqu'à ce
qu'il pût remonter dans la voiture pour
être transporté à son domicile.
Septembre
1880
- Une mauvaise
passe. -
L'un
de nos amis, invité à dîner à Cabourg, est arrivé en retard
de plus d'une demi-heure, par suite du mauvais état de la côte située
à l'avant d'Amfréville. M. le maire fera bien de jeter un coup d’œil
de ce côté, et en même temps de s'assurer de la propreté de sa
commune.
Juin 1881 - La comète. - Une comète est en ce moment visible. Les superstitieux voient à tort dans l'apparition de cet astre un présage de calamité publique. Les comètes sont un monde en feu, comme l'a été autrefois la terre. La queue de la comète actuelle est de plusieurs millions de lieus. Elle est très éloignée de la terre, et sa marche est vertigineuse.
Juin 1881 - 5e de ligne. - Le 5e de ligne va de nouveau camper sur la place d'Amfréville, pendant une partie du mois de juillet, pour aller, chaque jour, sur le bord de la mer, s'exercer au tir à longue portée.
Décembre 1882 - Passage de Vénus. - Le 6 décembre, dix commissions scientifiques françaises étaient éparpillées sur la surface du globe terrestre, pour lorgner Vénus passant devant le soleil. Nous ne savons si le travail de toutes ces lorgnettes vaudra la surcharge dont elles pèsent au budget, les nuages ayant contrarié les observateurs.
Décembre 1882 - Morts accidentelles. - Dimanche, à Amfréville, le cadavre du nommé Jean-Epaphrodite Faucon, âgé de 61 ans, charpentier, a été trouvé sur le bord de la route d'Hérouvillette à Ranville. Cet homme qui voyageait la nuit, étant ivre, est tombé sur le sol et est mort des suites d'une congestion cérébrale causée par le froid.
Mai 1885 - Nouvelles militaires. - L'appel des réservistes de 1876 et 1878 est toujours fixé du 25 août au 21 sept. — En raison des travaux de l'inspection générale, il ne sera pas accordé de permissions aux militaires pendant le mois de juin. — Le ministre de la guerre a porté de 15 a 30 jours le temps que les militaires prêtés à l'agriculture pourront passer aux champs.
Mai 1885 - Un sou de café. - L'un de ces lundis, la mère Torine, marchande à Amfréville, revenait du marché de Caen dans un état qui ne lui permit pas de dépasser Clopée. Succombant sous le poids des sous de café qu'elle avait pris, elle se laissa choir sur le bord de la route. La voiture publique passe. Un curé des environs, qui était dedans, se hâta de descendre en voyant cette femme inanimée. Il la secoue, lui tâte le pouls, et, ne la voyant pas faire le moindre mouvement, il allait lui réciter les prières des agonisants, lorsque, la mère Torine se releva soudain, et, croyant s'adresser à l'un de ses compagnons de bouteille, s'écria : « Dis donc, vieux parment, m'en paie tu co por un sou ! » Le curé court encore.
Janvier 1888 - A propos d’incendie. - Nous avons dit qu'un incendié avait en partie détruit l'école de Bréville et d'Amfréville, ainsi que le mobilier de l'institutrice assuré pour 10 700 fr.
Juin 1888 - Trois pêcheurs noyés. - Deux hommes pêchaient dans la rivière la Vie, l'un d'eux, le sieur Théophile Panloup, 38 ans, journalier à Livarot, ayant voulu traverser la rivière, est tombé dans un trou et s'y est noyé. - Trois jeunes gens d'Amfreville quittèrent leur domicile dans l'après-midi de samedi pour aller à la pêche. Un d'eux, le nommé, Mousset, ne connaissant pas assez la profondeur que la rivière avait à l'endroit qu'il avait choisi, jeta son engin, mais d'une manière si malheureuse, qu'il se trouva entraîné et se noya. - Samedi, au moment de la marée montante, le nommé Albert
Mousset, 45 ans, cultivateur à Bréville, était à la pêche près de
la jetée du port de Ouistreham, ayant perdu l'équilibre, il tomba dans
un trou, s'y envasa et périt, bien que l'on ait fait tous, les efforts
possibles pour le sauver.
Août
1889 -
Les bacs. -
Le nombre des passages d’eau dans le calvados est aujourd’hui
de six, savoir : Touques.
Passage dit de la Cahote entre Trouville et Deauville. Dives :
passage de la pointe de Cabourg (commune de Dives). Orne :
passage de Percauville ( commune de Clinchamps). Passage
Montaigu, à Caen Passage
de la Clopée (commune de Mondeville) Passage
du Maresquier (commune d'Amfreville). Les
passages desservis par de simples batelets dont les fermiers sont
propriétaires.
Les
baux sont passés pour une période de six ans devant prendre fin au 31
décembre 1892. (Source :
Conseil Général du Calvados)
Mars
1890 -
L’immoralité à la campagne.
- Un vieillard de la
commune d'Amfréville est accusé d'avoir commis des actes immoraux sur
une fillette de 8 à 9 ans. Plainte avait
été portée
au maire, mais, voyant que suite n'y était pas donnée, les parents se
sont adressés à la gendarmerie qui procède à une enquête.
Septembre
1890 -
Crime impuni. -
Il y a quelques mois, un vol de linge et d'effets était commis,
à Amfréville, chez les époux Mazeline. La gendarmerie a fait une
enquête
Avril
1891 -
Renards à deux pattes. -
Le curé d A.………,
arrondissement de Caen , avait un coq auquel il tenait beaucoup. De
retour d'une petite absence, on lui apprit que
son coq
avait disparu, croqué, lui dit-on, par un renard. Et on lui fit voir
dans une haie les plumes du coq et un restant d'aile. Le curé ramassa
l'aile et constata qu'elle avait été cuite. Ça l'a fixé. Les renards
qui avaient boulotté le coq étaient à deux pattes, qu'il ne tarda pas
à les découvrir. L'affaire pourrait bien avoir son dénouement en
justice.
Juin 1892 - Les bienfaits de l’amitié. - On remarque, à Amfréville, que les amis de l'autorité municipale ne logent jamais ou presque jamais de militaires, impôt indirect assez souvent renouvelé par suite des exercices de tir .du 3e corps à Merville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1892 - Les conséquences de l’ivresse. - La dame Alexandrine Auguste, née Duhomme, 36 ans, cafetière a Amfréville, a tenté de se donner la mort en se portant un coup de rasoir pendant une courte absence de son mari. La plaie a été recousue et on a constaté que, si l'arme n'avait pas dévié, la mort aurait été immédiate. Cette femme, qui s'adonne à la boisson, avait par moments des troubles cérébraux, et l'on pense que c'est à cette cause qu'il faut attribuer cette tentative de suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1893 - Tramway Decauville. - La ligne de Caen à Bénouville fonctionne. Ce tramway dessert, d'un côté : Caen, Calix, Hérouville, Blainville et Bénouville ; de l'autre : Ouistreham, Riva-Bella, Colleville, Bréche-d'Hermanville, Lion et le Haut-Lion. Enfin, de l'autre côté du Canal : Ranville, Amfréville, Sallenelles, Merville, Le Home et Cabourg, avec correspondances avec les lignes de l'Ouest et de la Mer. Dimanche, il y a eu foule de voyageurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Maison dévalisée. - A Amfréville, on a dévalisé la maison de Mme Ancelot, de Paris, fermée pendant la mauvaise saison. On a enlevé le linge, la literie, de superbes pendules dont une estimée 600 fr. Cette
maison est contiguë à d'autres habitées, et cependant on n'a
rien entendu. Quand ce vol a-t-il eu lieu ? Par qui a-t-il été commis
? On parle, dans la contrée, d'une bande
noire. On pense que ce sont des êtres qui vivent... bien... et
qui ne font rien. On pense que, pour avoir pu perpétrer un vol aussi
important, la bande devait bien connaître les lieux. Ce vol a été
opéré dans les mêmes circonstances que celui du château
d'Amfréville, il y a trois ans, ce qui donnerait à penser que les
voleurs sont les mêmes.
(Source :
Le Bonhomme
Août 1895 - Les fantaisies du tramway de Caen la Mer. - Dimanche soir, le tramway de Caen à la Mer a encore fait des siennes. Les voyageurs d'un train revenant sur Caen ont dû descendre à peu de distance de Sallenelles et gravir à pied jusqu'à Amfréville, comme au vieux temps des diligences, la rampe que le train ne pouvait monter. Réinstallés à Amfréville, ils ont eu une nouvelle aventure à la Tour-des-Gendarmes, où ils ont vu arriver sur eux, suivant la même voie, un train allant à Ouistreham. Les deux trains se sont arrêtés à quelques-mètres l'un de l'autre. Dans les deux, la panique des voyageurs a été incroyable. Beaucoup sont descendus et n'ont pas voulu remonter dans ce tramway où un homme prudent n'osera bientôt plus se risquer sans avoir fait son testament. — Lundi soir, nouveau déraillement entre Riva-Bella et Lion. Les voyageurs, peu satisfaits, sont rentrés chez eux à pied, avec un retard considérable. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Coups de couteau. - Dimanche soir, le sieur Adrien. Boscher, 41 ans, cantonnier à Amfréville, rentrait à son domicile avec sa femme, lorsque sur la place du village, il fut accosté par le nommé Léon Bourienne, 53 ans, journalier, sans domicile fixe, qui lui dit : « Tu es le boulanger, il faut que je le tue », et il lui porta un coup de couteau à la cuisse gauche. Boscher répondit par un coup de poing, puis s'armant d'un morceau de bois qui se trouvait là, il put mettra en fuite son adversaire Boscher ne sait a quoi attribuer l’agression dont il a été victime, car Bourienne ne jouit pas de toute la plénitude de ses facultés, était considéré, comme un être inoffensif. Il a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1896 - Amfréville. - Grande fête St-Mathieu, le dimanche 20 septembre, jeux et divertissements, concert pendant les jeux, bal, retraite aux flambeaux, Lundi 21, continuation de la fête, tirage de la tombola, jeux divers, illuminations, bal, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - A qui la vache ? - Une vache avait été volée dans la plaine de Mathieu. Son propriétaire l'a reconnue chez un nommé Lair à Amfréville qui prétend l’avoir achetée à Caen. A qui la vache ? En attendant Lair est-en prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
L’hiver arrive. -
Il
a neigé dans le midi et le centre de la France. En Angleterre, il a
gelé assez fort. En Normandie, nous avons eu des pluies abondantes et
persistantes qui ont produit des Inondations. L'Orne a dépassé trois
mètres. Toutes
les prairies ont été couvertes d'eau. Entre Mézidon et Beuvron, un
train a été arrêté par l'eau. La plupart des hirondelles, sont
parties, il ne reste que quelques retardataires. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Décembre 1896 - Le Patois normand. - M. Guerlin de Guer fils vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Malades en souffrance. - A Argences, il y a deux médecins et un officier de santé ; à Amfréville, il y a deux officiers de santé, et à Troarn, chef-lieu de canton, il n'y a qu'un médecin. Beaucoup de malades sont, par suite, en souffrance, ils demandent un second médecin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1898 - A propos de Saints. - Les saints de glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier les 11, 12 et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de la lune rousse, le 20 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1898 - Réservistes et territoriaux. – Les réservistes et territoriaux d'infanterie, convoqués pour accomplir une période d'instruction en 1898, sont invités à retirer dans la première quinzaine de juin leurs ordres d'appel qui sont déposés à la gendarmerie de leur résidence. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1898 - Récompense honorifique. – Mention honorable à M. Castel. caporal de sapeurs-pompiers à Amfréville, 1886-1898 : belle conduite dans plusieurs incendies. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Chiens empoisonnés. - Plusieurs chiens appartenant à des propriétaires d'Amfréville, canton de Troarn, ont été empoisonnés il y a quelques jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Postes et télégraphes. - Depuis le 16 août, l'établissement de facteur-receveur, créé à Amfréville, est mis en activité. La
circonscription postale de ce nouveau bureau comprend Amfréville et
Sallenelles. (Source :
Le Bonhomme
Mars
1900 -
Graves incendies. -
Un
incendie a éclaté, à Amfréville, dans une maison appartenant
à
M. de Maillé
et
occupée
par les époux Delaunay, journaliers, qui étaient partis travailler en laissant
seuls leurs trois enfants. Deux
d'entre eux ont été
sauvés par un
jeune homme, Pierre Plumer, carrier, qui, suffoqué par la fumée, a dû abandonner le troisième. Un autre jeune homme, nommé Joly, carrier également,
a
réussi
à
ramener le dernier, évanoui et grièvement brûlé. Pertes, 450 fr., en partie assuré. —
Un
incendie
a
détruit, dans la
nuit
de
dimanche à lundi, une partie des galeries de la plage et de l’Eden, à Trouville. Heureusement que le vent soufflait av ec force du sud-ouest, c'est-à-dire vers la plage, sans quoi tout le quartier bâti en constructions légères, ayant pour centre la salle de l'Eden, eût été la proie des flammes. Les pertes, dont on ne connaît pas encore l'importance, sont couvertes par plusieurs assurances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Brouille entre les communes de Bréville-les-Monts et d'Amfréville : la musique du 36ème Régiment d'Infanterie de Ligne, en exercice de tir à Merville, devait donner un concert dans la première de ces communes, mais elle a été retenue au passage par les édiles de la seconde.
Septembre
1915
- Tiens
bon la rampe ! -
C'est
ce que criaient tous en
chœur, l'autre jour, les voyageurs du tramway de Caen à Cabourg,
tandis que la machine essoufflée
tentait en vain de gravir la cote d'Amfréville.
Mais
l'élan était mal calculé, il fallut se laisser redescendre et
recommencer, cette fois avec succès, l'ascension difficile. Le malheur,
c'est que des voyageurs, croyant à des arrêts ou craignant un
accident, descendaient du train et se faisaient traîner, suspendus aux
portières. Enfin le train et son contenu sont arrivés ensemble et
sains et saufs au but.
C’était l’essentiel.
Mai 1917 - Accident mortel. - Henri Bours, 14 ans, domicilié chez ses parents, serre-frein à l'entreprise des hauts-fourneaux, est tombé devant un wagon de ballast qui lui a passé sur le corps. La mort a été instantanée.
Février
1920 -
Un désastre. -
Le
jeune Henri Marie, 14 ans, petit domestique chez M. Martine, maire
d'Amfréville, étant monté, le soir dans un grenier à foin, avait accroché
à un clou sa lanterne dite « tempête ». En travaillant, il la
renversa et le feu se communiqua au fourrage. En peu d'instants, le
bâtiment fut la proie des flammes. Malgré
la rapidité des secours, plusieurs milliers de bottes de foin et de
paille furent brûlées. On put sauver les bestiaux, à l'exception de
trois veaux. Les dégâts sont évalués à 100 000 fr. environ. La ferme appartient à M. Thibout, demeurant à Caen, rue des Fossés-St-Julien. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1921 -
Une terrible chute. -
Mme Alexandre, 71 ans, demeurant à Amfréville, canton de
Troarn, revenait de la mer avec son mari, qui poussait un camion. Pour Des
voisines l'ayant entendue crier, la relevèrent. Elle portait une large
plaie au genou et avait une côte fracturée. Son état est grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1930 -
Chien dévorant.
- Visitant ses parcs
à moutons, M. Camille Respeliers, 50 ans, propriétaire à Amfréville,
canton de Troarn, a trouvé 35 animaux crevés et six grièvement
blessés. Ils auraient été attaqués par le chien de M. Paul Harache,
marin-pêcheur au bourg. M. Respeliers subit un préjudice de 20.000
francs.
Novembre 1937 - Congédié, un ouvrier agricole se suicide. – En venant rendre visite à son oncle, M. Emile Lemonnier, 59 ans, ouvrier agricole à Amfréville, M. Albert Poisson, 34 ans, carrier, a découvert ce dernier pendu à une poutre dans l'unique pièce de son habitation. Quelques heures avant de se suicider, M. Lemonnier avait assisté au banquet des Anciens Combattants de la commune. Congédié
pour ivresse par le propriétaire de la ferme où il était employé, M.
Lemonnier s'en était montré très affecté. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Une camionnette heurte un mur à Amfréville. - Au volant d'une camionnette, M. Camille Dupuis, 45 ans, demeurant à Trouville, se rendait l'autre soir, vers 11 h. 30, à Deauville, venant de Courseulles où il avait effectué une livraison. Près de lui se tenait M. Charles Pili, 24 ans, demeurant à Trouville également. Au moment de passer à hauteur d'Amfréville, exactement au carrefour des Carrières, le conducteur vit venir à lui une conduite intérieure roulant à gauche. En dépit des appels de M. Dupuis, l'automobiliste ne réduisit pas l'intensité de ses phares et fonça droit sur la camionnette. Une seule ressource restait à M. Dupuis pour éviter l'accident braquer sur la droite et s’engager dans le chemin conduisant à Amfréville. C’est ce qu'il fit. Malheureusement, la manœuvre effectuée alors que le véhicule roulait à une certaine allure, jeta ce dernier contre un mur s'élevant près du chemin où le pilote comptait se garer. D'une extrême violence, le choc endommagea sérieusement la voiture cependant que M. Pili était tué sur le coup. Quant à M. Dupuis, il mit dix minutes à se dégager de l'automobile tant il avait été commotionné. Des automobilistes de passage alertèrent la gendarmerie de Ouistreham. Le cadavre de M. Pili fut déposé à la mairie d'Amfréville et M. Dupuis transporté immédiatement à l'hôpital. On
n'a pu relever le numéro minéralogique de la conduits intérieure
ayant provoqué l'accident. Son conducteur cependant a dû s'apercevoir
du tragique événement dont il est la cause puisque des tracés de
freinage ont été relevées peu après le parcours, sur une certaine
longueur. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en
entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville,
Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville,
Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger,
Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d)
Les communes suivantes du canton de Bourguébus
: Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du
canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge,
Décembre
1943 -
Fait divers.
- Une nuit,
une vache à M. Lefèvre, cultivateur à Hermanville, disparaissait d'un
herbage. Le voleur fut vite découvert : Julien M……, 19 ans,
garçon boucher chez Mme Fenerolles, au bourg. Interrogé, M………
avoua et donna comme complice Marcel B……., 19 ans, mécanicien à
Hermanville. Il indiqua qu'il avait vendu cette bête à sa
patronne qui en ignorait la provenance frauduleuse. M…….. avoua s’était
rendu coupable de vols de bestiaux qu'il s’était
fait remettre moyennant 12.000 fr. par Mme veuve Joséphine
M…., gardienne d'herbages à Amfréville, par l'entremise de son fils
âgé de 17 ans. Deux de ces bêtes appartenaient à M. Fernand Costil,
cultivateur au Mesnil-Patrv ; la troisième à M.
Oscar Tribouillard, cultivateur à Amfréville, auquel la gardienne
« avait annoncé le vol ». M……., B……., la veuve M…..
et son fils ont été écroués. Ils seront traduits devant
le Tribunal spécial.
Novembre 1945 - Le Conseil général. - Le Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un dixième des construction de la France entière. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1947 - En attendant le Tour. – D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui serait suivi par le Tour de France dans la traversée du département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt, Caen (étape). Le
lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville,
Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville,
Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
« Ancien maquisard de Haute-Savoie, en particulier des groupes de Faucigny et du plateau des Glières, a toujours fait preuve de hautes qualités d’entrain, d’endurance et de discipline. A été chef de dizaine au camp-école du Semmoz, puis au maquis des Leschaux où, le 4 juillet 1944, encerclé par des forces très supérieurs en nombre, il réussit à rompre l’étreinte, occasionnant des pertes à l’ennemi sans en éprouver lui-même ». M.
Marcel Contassot appartient à une famille qui témoigna durant l’occupation
du plus ardent patriotisme. Trois de ses frères se battirent dans les
rangs du maquis savoyard. L’un d’eux, André tomba au champ d’honneur
en mars 1944, un autre, Pierre, fait prisonnier, fut interné au fort
Montluc, à Lyon, et réussit à s’échapper des mains des Allemands. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Au feu ! -
Un
incendie s'est déclaré dans la buanderie de Mme Michel, débitante à
Amfréville. L'intervention des pompiers de la commune a permis de
circonscrire le sinistre qui a occasionné 80 000 francs de dégâts
couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Un énergumène. -
A Amfréville, la jeune Paulette Langlois, âgé de 12 ans
a été violemment frappée par un nommé Cointeau, marchand de balais
à Hérouville, qui lui a donné des coups de pied dans le ventre. La
fillette a été admise à l'hôpital de Caen, cependant que Cointeau a
été gratifié d'un procès-verbal. ( Le Bonhomme Libre ) |
|||
|
|||
![]() |
|
||
503. AMFRÉVILLE. - La Plain |
|||
|
|
||
![]() ![]() ![]() ![]() |