15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AMMEVILLE 

(Cne d'Oudon)

Canton de Saint-Pierre-sur-Dives

Les habitants de la commune sont des ...


Juin 1833    -      Par ordonnance royale du 18 mai dernier.   -   La commune d'Abbeville, arrondissement de Lisieux, est supprimée.

Les communes de Vaudeloges et de Réveillon, même arrondissement, sont réunies en une seule, dont le chef-lieu est fixé à Vaudeloges. Fera, en outre, partie de la nouvelle commune, la portion de territoire dépendant de l'ancienne commune d'Abbeville, située sur la rive gauche de l'Oudon.

La portion dépendant de l'ancienne commune d'Abbeville, située sur la rive droite de l'Oudon, fera partie de la commune d'Ammeville. (Mémorial du Calvados)

 

Avril 1863   -   Par arrêté du 24 mars.   -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Lemaître (Louis-Désiré) maire de la commune d'Ammeville, en remplacement de M. Lemaître (Jacques), démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1868   -   Un accident de chasse.   -   Vendredi soir, un accident est arrivé à M. de Quetteville fils, demeurant à Falaise.

Ce jeune homme, accompagné de plusieurs personnes était à chasser des blaireaux sur le territoire de la commune d'Ammeville.

L'un de ces animaux sortit de son terrier plus tôt qu'on ne s'y attendait, et vint se jeter dans les jambes de M. de Quetteville, auquel il fit perdre l'équilibre.

À ce moment, l'un des chasseurs tirait sur le blaireau, mais le coup faisant balle traversa le pied de M. de Quetteville, qui tomba en poussant des cris de douleur.

Les premiers soins lui ont été donnés par M. Colas, médecin à Saint-Pierre-sur-Dives. Aujourd'hui l'état du blessé est aussi satisfaisant que possible.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les travaux des églises.   -  Pour travaux à leurs églises, les communes ci-après ont reçu : Canteloup, 1.000 fr. ; Fontenay-le-Pesnel, 6.000 fr. ; Ouézy, 1.500 fr. ; Vieux, 5.000 fr. ; Cossesseville, 2.000fr. ; Ammeville, 2.000 fr.

 

Juillet 1874   -   Le réchauffement climatique.   -  La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.

 

Août 1874   -   Mort par imprudence.  -  Samedi, vers quatre heures du soir, un ouvrier couvreur, le nommé Victor Julien Guillardeau, âgé de 18 ans, travaillant à la réparation de la toiture de l’habitation de M. Faucillon, à Ammeville, a été victime de son imprudence. Son travail consistait, au moment de l'accident, à réparer la toiture d'une petite tourelle, quoique des échafaudages solidement établis lui eussent facilité l'exécution de ce  travail, il voulut couper une volige, et pour ce faire se cramponna d'une main aux autres voliges qui cédèrent sous le poids de son corps. II fut précipité dans le vide d'une hauteur de 10 mètres environ. Quand M. Faucillon et M. Oger, son architecte, le relevèrent, il respirait encore. Des soins lui furent donnés, mais il expira au bout de quelques heures sans avoir repris connaissance.  

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.

 

Février 1875   -   Danger des armes à feu.  -  Dimanche, le sieur Michel Guet, maître couvreur à St-Pierre-sur-Dives, était occupé à travailler à Ammeville pour le compte de M. Faucillon. Le garde de la propriété et l'un des ouvriers couvreurs essayèrent en vain d'atteindre avec une arme a feu un but fixé à l'avance. Guet paria de l'atteindre, et il s'arma d'un fusil mal chargé ou chargé en double qui lui éclata dans la main et lui enleva un doigt de la main et entamé deux autres.

 

Avril 1879   -  Secours.  -  Le Gouvernement a bien voulu accorder des secours aux communes ci-après : Guéron, pour établissement d'une école mixte, 1 500 francs ; Bernesq, pour construction d'école, 1 300 francs ; la Ferrière-au-Doyen, pour construction d'une école mixte, 9 800 francs ; Montviette, travaux aux écoles, 1 600 francs. A la fabrique de l'église de Luc-sur-Mer, 260 francs ; à la fabrique de l'église d'Ammeville, 300 fr., pour achat d'objets mobiliers.  

 

Juillet 1880  -  Les allumettes de fraude.  -  Une fabrication clandestine d'allumettes chimiques a été découverte mercredi, à Ammeville par les gendarmes de Saint-Pierre-sur-Dives. Ils virent un individu se sauver à leur aspect à travers les champs et jeter dans un fossé un sac assez volumineux, ce sac contenait une grande quantité d'allumettes préparées pour la vente. L'enquête fit découvrir que le fabricant était le sieur Adéric Lemoine, âgé de 35 ans, et le colporteur ou vendeur, un nommé Édouard Vattier, âgé de 50 ans, journalier à Pontigny. Ils ont été arrêtés.  

 

Décembre 1888  -  Vols dans les églises. -  Dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière, deux voleurs se sont introduits dans les églises de Beaumais et de Crocy. A Beaumais, ils se sont empares d’ornements et de vases évalues a une centaine de francs. A Crocy ils ont enlevé la couronne de saine Joseph et celle de la Vierge, valant ensemble une vingtaine  de francs. Ils ont pris le contenu d'un tronc renfermant 5 fr. ces malfaiteurs connaissent bien les habitudes des lieux, ou ils ont opéré. A Crocy, en effet, ils sont allés dénicher dans une haie ou elle était cachée l'échelle du fossoyeur et s'en sont servis pour pénétrer par une fenêtre. Les églises d'Ammeville et de Grand-Mesnil ont été également visitées par des individus qui, à l'aide d'escalade et d’effraction, ont dérobé dans chacune d'elles des objets estimés 900 fr.  

 

Janvier 1896  -  Mérite agricole.  -  Ont été nommés : MM. Pierre Binet, ingénieur civil à Caen ; Henri Costard, fermier à, St-Martin-de-la-Lieue ; Larue, maire de Fontenay-le-Pesnel ; Laverge, cultivateur à St-Contest ; Ledoux, arboriculteur à Blangy-le-Château ; Ménard, maire de Croisilles ; Pilier, maire de Saint-Aubin-sur-Mer ; Ruffier, cultivateur à Ammeville. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Les femmes témoins dans les Postes.  -  La nouvelle loi sur les femmes témoins, vient de recevoir une utile application dans les postes. Les femmes pourront être témoins dans les opérations de la caisse d'épargne postale, pour les remboursements ne dépassant pas 150 fr., ainsi que pour les mandats postaux. Toutefois, le mari et la femme ne pourront être témoins pour la même quittance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Disparitions de maris.  -  Un cordonnier d'Ammeville, canton de St-Pierre-sur-Dives, ayant dépassé la quarantaine, a disparu du domicile conjugal, emmenant avec lui une jeunesse d'une vingtaine d'années. Un matin, les deux tourtereaux firent leurs paquets qu'ils portèrent chez le maire, puis ils endossèrent leurs plus beaux habits, comme pour une noce. Ils montèrent ensuite dans la voiture même de monsieur le maire, qui n'a rien à refuser à ses administrés et à ses administrées, et partirent pour Falaise. Le maire a attendu le couple toute l'après-midi, mais, ne le voyant pas apparaître, il est revenu seul à Ammeville. Le cordonnier laisse femme et enfants, la demoiselle, n'ayant plus rien à perdre, ne laisse rien du tout. Le cordonnier a emporté le capital de la communauté : 3 000 fr. environ. On espère que, lorsqu'ils seront absorbés, le mari déserteur reviendra au domicile conjugal, où il sera, dit-on, malgré son escapade, encore le bien reçu. 

— Une jeune femme de Deauville vient aussi d'avoir la douleur de perdre un époux appelé Désiré. Elle promet une récompense honnête à qui lui ramènera son Désiré, qu'elle désire ardemment. Cela se comprend, la délaissée n'a pas encore vingt ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901   -   Médailles d’honneur.  -  Une médaille d'honneur a été décernée aux cantonniers : Marlette, à Livry ; Basley, à Commes ; Marie, à Isigny ; Gallo, à Saint-Martin-aux-Chartrains ; Laverge, à Ammeville ; Moisson, à Notre-Dame-de-Courson ; Godard, à St-Jean-des-Essartiers ; Prosper Desmottes, à Viessoix ; Lechevalier, à St-Manvieu. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1903  -   Visites nocturnes.   -   Des voleurs qui ont du toupet, ce sont ceux qui, la nuit, ont visité la commune du Pin, arrondissement de Lisieux, et pénétré dans l'église, la mairie, le bureau télégraphique et chez l'instituteur, M. Louis Capitrel.

De leur quadruple visite, ils n'ont pas retiré grand chose : 18 fr, à la mairie et 2 fr. 50 chez l'instituteur. Seulement, ils ont toujours récolté un bon souper, car ils se sont attablés à manger du civet de lièvre laissé sur un fourneau, ils l'ont arrosé d'eau-de-vie et ils ont joué ensuite une partie de Zanzibar. Bref, ils ont fait comme chez eux.

Les cambrioleurs qui se sont introduits en plein après-midi chez la dame Peulevey, à Ammeville, ne manquaient pas non plus d'audace. Ce sont les nommés Eugène Vauquelin, 23 ans, et Anthime Dauphin, 27 ans, tous deux étrangers au département. Eux aussi se sont installés à leur aise, ils ont déjeuné et allaient emporter les restes, avec un porte-monnaie contenant 8 fr., lorsqu'un gardien d'herbages les aperçut. Les malandrins prirent la fuite, mais le garde monta à bicyclette, les rattrapa et les hissa de force dans une voiture qui passait. Ils ont été conduits à la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dives. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1903  -   Vols qualifiés.   -   Edmond Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont accusés de vols nombreux et peu importants commis à Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à St-Pierre-des-Ifs et à Ammeville.

Vauquelin et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin, c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à la foire de Caen, des rats vivants, et de la viande pourrie.

Vauquelin a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son temps fait. — Défenseurs : Mes  Goujet et Villey-Desmezerets.

— Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7 condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu d'importance, commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de la relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. — Défenseur : Me  Desportes. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Dans la cave.   -  Trois ivrognes, les frères Constant et Germain Lecourt, et Octave Cagnard, à Ammeville, canton de St-Pierre-sur-Dives, ont trouvé un singulier moyen de mettre les tonneaux en perce. Ils sont entrés dans la cave de M. Chevalier, propriétaire, ils ont empli un seau de cidre, ils l'ont vidé deux fois, et, ne pouvant emporter le reste, ils ont tiré un coup de fusil dans le tonneau pour le défoncer. Procès-verbal a été dressé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1912  -  On recherche activement un dangereux individu qui caché dans la haie d'un herbage se serait jeté sur Mme Marie, propriétaire, et à trois reprises aurait essayé de la violenter. A la suite de cette attentat Mme Marie a du s'aliter.

 

Juin 1912  -  Noyée dans une mare.  -  M. Besnard, inquiet de la disparition de sa femme, se mit à sa recherche. Il ne retrouva que son cadavre flottant dans une mare située dans un herbage appartenant à M. Belliard. Elle y était tombée accidentellement en voulant puiser de l'eau. Mme Besnard, née Varin, était âgée de 28 ans. Elle laisse un bébé de cinq mois.

 

Mai  1919  -  Suicide.   -   Le 20 mai, Madame veuve Blanchard s'est noyée dans une mare située dans la cour d'habitation de son gendre. M. Rault, cultivateur à Ammerville. Madame Blanchard, malade depuis longtemps, avait manifesté l'intention de se suicider. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1923  -  Grave incendie dans une ferme.  -  Un violent incendié s'est déclaré la nuit dans un bâtiment dépendant d'une ferme occupée par M Petit, agriculteur et appartenant à M. Fresnel.
L'alarme fut donnée par M. Petit réveillé soudain par le crépitement des flammes. M. le Curé d'Ammeville, prévenu, sonna lui-même les cloches de l'église pour faire appel aux habitants. Ceux-ci s'empressèrent en hâte sur les lieux du sinistre et organisèrent vivement des secours en attendant l'arrivée des pompiers à St-Martin-de-Fresnay, qui ne tardèrent pas à venir et qui, sous l'habile direction de M. Auguste Petit, purent maîtrisés le feu après quelques heures de courageux efforts.
Les causes de ce sinistre son jusqu'alors inconnues. Les dégâts ont estimés à 35.000 francs environ.

 

Juin 1925  -  Délit de chasse et menace de mort.  -  M. Martel, domestique chez M. Lehongre, ayant entendu un coup de feu dans l'herbage non loin de l'habitation, et s'étant dirigé vers cet endroit, aperçut un enfant de 7 à 8 ans, tenant à la main un couteau à cran d'arrêt. Interpellé, l'enfant pondit qu'il coupait une baguette de coudre pour un nommé Duval, qui était caché dans une cabane en planches à proximité, et qui venait de tirer un coup de feu.
Duval, furieux de se voir surpris, se montra par le créneau, et dit à Martel « Lâche le gosse, ou je te fout un coup de fusil ».

Dès qu'il fut sorti de sa retraite, cet individu renouvela ses menaces et finalement abandonna son fusil près d'une mare.

Les gendarmes prévenus ouvrirent une enquête et apprirent que Duval était non seulement un braconnier, mais qu'il devait, être un voleur en effet, la rumeur publique l'accusait d'avoir soustrait deux billets de 50 francs à M. Guillun, épicier à Ammeville.

Duval, interrogé sur ce vol, avoua, après quelques difficultés être le voleur et avoir dépensé en libations les deux billets. Duval a été arrêté et conduit à la prison de Lisieux.

 

Novembre 1926  -  Une femme blessée par un coup de fusil.  -  Mme Fernande Langlois, âgé de 27 ans, cultivatrice à Ammeville, accompagnait son mari chez un nom Clarence, elle devait ramasser des pommes.

A un moment donné, M. Langlois saisit le fusil de M. Clarence afin de l'emporter pour tuer un lapin. Sachant l'arme chargée, M. Clarence prévint M. Langlois de faire attention. Ce dernier voulut faire basculer le canon pour en extraire les cartouches, soudain, un coup de fusil éclata et la charge atteignit Mme Langlois, qui se tenait baissée à environ un mètre de son mari, la blessant grièvement la fesse gauche.

Mme Langlois fut transportée à son domicile elle reçut les soins de M. le docteur Sorel, de Livarot.
Une enquête est ouverte pour terminer exactement les causes de cet accident.  

 

Novembre 1929 - Un chasseur fait feu sur des passants. - Dans la nuit, MM. René Aumont et René Danneville, cultivateur à Ammeville, revenait d'une partie de chasse à Grandmesnil, lorsqu'ils furent interpellés par deux individus qui les sonnèrent de s'arrêter. Au même moment, un coup de feu était tiré dans leur direction sans les atteindre.

L'enquête ouverte par la gendarmerie fit découvrir les coupables. Ce sont les nommés Charles Verrier, 29 ans, journalier à Montpinçon et Léon Paton, 17 ans, gardien à Garnetot, qui  avaient passé la journée à chasser ensemble. Après dîner, ils décidèrent de chasser à nouveau, c'est alors que se trouvant en présence de deux hommes, Verrier tira.

Il a été arrêté ainsi que Paton, et écroués pour chasse la nuit et violences.

 

Décembre 1929  -  L'état des cultures.  -  L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le Journal Officiel : Les semailles sont presque terminées. Les blés et avoines  d'hiver ont une levée régulière et une bonne végétation. 

Ces cultures ont à souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de la douceur de la température, l'herbe continue à pousser dans les prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés par suite de l'abondance des pluies.

 

Mai 1936  -  Suicide.  -  M. Sabine Florent, 50 ans, cultivateur, se rendant dans un bâtiment isolé de sa ferme, situé dans un herbage, découvrit le corps d'un homme pendu à une poutre. Dans les vêtements on découvrit une carte, d'ancien combattant au nom de Raymond Legrand, 43 ans, né à Paris, gardien de phare à  Berck-Plage, et des lettres où l'intéressé  donnait les motifs de son suicide. 

Le désespéré devait se rendre dans sa famille à Beaumais. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Mauvais époux et père indigne.   -   Maurice Laze, 42 ans, né à Escures-sur-Favières, journalier à Ammeville, vient d'être arrêté par la gendarmerie de  Morteaux-Coulibœuf pour des faits permettant de le considérer comme mauvais époux, mauvais voisin et père indigne.

Lasse d'être battue, menacée et maltraitée ainsi que ses enfants, la femme Laze, après une nuit passée dehors, à la suite d'une scène de violences dont elle fut victime ainsi que son fils Raymond, se décida à porter plainte.

L'enquête menée par les gendarmes de Morteaux, révéla des agissements singuliers à la charge du journalier.

Non content de maltraiter les siens, Laze, quand il a bu, ce qui arrive très souvent, insulte et menace ses voisins. Fait plus grave, il associe à des pratiques immorales son fils de 8 ans.

Après aveux partiels, le Parquet de Lisieux informé, a délivré un mandat d'amener, qui fut exécuté par la gendarmerie de Morteaux, pour violences et outrages publics à la pudeur.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1944  -  Cinq bandits masqués et armés se font remettre 500.000 francs en espèces et en bijoux.  -  Mercredi, vers 21 heures, cinq bandits masqués et armés de pistolets et de revolvers, paraissant âgés de 20 à 30 ans, ont fait soudain irruption dans l'habitation de M. Lucien Bisson, propriétaire, alors que celui-ci était absent de son domicile.

Leur premier soin fut de couper les fils du téléphone. Tandis que l'un d'eux faisait le guet aux abords de la ferme, les quatre autres, tenant en respect Mme Bisson et ses serviteurs, se firent ouvrir tout les meubles du rez-de-chaussée et des chambres. Ils fouillèrent de fond en comble et découvrirent ainsi une somme de 350.000 francs et environ 150.000 francs de bijoux. Ils s’en emparèrent.
Il ne leur fallut pas moins de trois heures pour inventorier l'habitation. Ils disparurent ensuite sans que la direction qu'ils prirent ait pu être relevée.

Les gendarmes de Morteaux-Coulibœuf n'ont été prévenus que jeudi à 11 h. 30, par un coup de léphone transmis depuis Livarot. Ils poursuivent leur enquête pour découvrir les auteurs de ce vol.

 

Avril 1944    -   Fait divers.  -   Des malfaiteurs ont pénétré chez M. Verrier, cultivateur à Ammeville, prés St-Pierre-sur-Dives, où ils ont soustrait 200.000 francs et des bijoux.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1945  -  Exploits de vandales.   -  Des inconnus se sont introduits par infraction à Ammeville, dans une habitation appartenant à Mme Bernard, demeurant à St-Mandé (Seine). Ils ont brisé portes, vitres et glaces, lacéré trois tableau de maîtres, saccagé la bibliothèque contenant des livres rares, et sérieusement détérioré le mobilier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1973  -  La commune de L'Oudon a été créée  par la fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160 habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159 habitants), Garnetot (89 habitants), Grandmesnil (123 habitants), Lieury (242 habitants), Montpinçon (167 habitants), Saint-Martin-de-Fresnay (169 habitants) et Tôtes (125 habitants). Saint-Martin-de-Fresnay est alors désigné chef-lieu de l'association. 

 

Janvier 1990  -  Par arrêté le chef-lieu est transféré à la commune de Tôtes, dont l'ancien code INSEE (14697) devient le nouveau code de L'Oudon.

AMMEVILLE (Calvados)

  Le Château de la Punaye  (Façade principale)

AMMEVILLE   -   Manoir du Houlme

AMMEVILLE (Calvados) -  La tour de Pumaye

AMMEVILLE (Calvados)

Château de la Punaye, Les Cascades

AMMEVILLE   -  Manoir du Houlme 

AMMEVILLE   -   Ferme de l'Église

AMMEVILLE (Calvados)  -  La tour de Pumaye

AMMEVILLE - Vue générale

AMMEVILLE - Vue générale

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