.. Août 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ANGOVILLE |
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Canton de Thury-Harcourt |
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Huit corps de bâtiment à usage d'habitation, grange et étable, appartenant aux sieurs Lefèvre Jean, Godillon, Rabuche, Lamare et Lefèvre Charles, cultivateur à Angoville, ont été consumés.
Avril 1903 - Incendies. - De 15 hectares de taillis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Ecosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3 663 fr. Assuré. —De 9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes, 360 fr. Assuré. —De 6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes, 210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement. — Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr. Assuré. — D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon. Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées. — Au café-restaurant du « Chant des Oiseaux », à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, pour le locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le propriétaire, le sieur Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont assurés. — A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et habitée par le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 francs. Assurés. (source M. C.)
Décembre
1922 -
Le feu. -
Un
incendie, que l'on croit dû à la malveillance, a détruit une meule de
paille à M. Verhaest, cultivateur à Angoville, canton de Thury-Harcourt.
Les dégâts s'élèvent à 2 300 francs, dont 1 000 francs seulement sont
assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1923 - Les dictons de Mars. -
Mars séché,
Mai mouillé. - Brouillard de mars ne fait pas de mal, Mais celui d'avril emporte le pain et le vin. -
En mars,
tant de
gelées,
Août
1926 -
Cycliste imprudent.
- M.
Camille
Brunet, domestique
chez M.
Maillard, sortait
à bicyclette de
la cour
de la ferme
de son
patron pour
aller à
la fête
de Cesny-Bois-Halbout,
lorsqu'il fut
heurté par
un autre
cycliste
dont la
machine n'était
pas munie
de lanterne.
Brunet fut
renversé
et sa machine
fortement abîmée,
l'auteur de
l'accident continua
son chemin
sans vouloir
donner son
nom mais
à la voix
Brunet avait
reconnu le
belge Van
Courrenberge, domestique
à Angoville qui
interrogé a
reconnu
Juin
1927 -
Cave canem ! -
L'autre matin, M. Cyrille Verhaest, cultivateur à Angoville,
constatait que sur 55 moutons, brebis et agneaux qu'il avait parqués dans
un herbage, un mouton était égorgé, deux disparus, trois autres
grièvement blessés et vingt-cinq plus ou moins atteints. Quatre ont dû
être abattus. On croit que ce sont des chiens qui ont décimés le troupeau.
Novembre
1937 - Le
temps qu’il a fait en octobre.
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Le mois
d'octobre 1937 a été caractérisé par une température très douce et
une pluviosité supérieure à la normale. La
moyenne de température atteint 11°46. Elle n'est pas extraordinaire,
mais dépasse néanmoins très nettement la normale 10° 97. Le mois ne
compte pas une journée véritablement chaude, le maximum n'ayant pas
dépassé 21°, une bonne moyenne s'est maintenue constamment. Une seule
gelée a été constatée, au matin du 18, avec un minimum de — 0° 4. Dans
le département, les moyennes diffèrent relativement peu : 11° 81 à
Caen. Les
pluies ne sont tombées qu'au commencement et à la fin du mois. Elles ont
été cependant suffisamment abondantes pour que le mois dépasse
notablement la normale, 7S m/m 8. Il convient de remarquer que la seule
nuit du 22 au 23 a fourni 41 millimètres à Ste-Honorine-du-Fay, 44 à
St-Jean-le-Blanc, 39 à Saint-Sever, 37 à Caen, Brémoy, La Délivrande,
Vire. Les terres étaient si desséchées que ces pluies torrentielles
n'ont pas occasionné une crue sensible des rivières. Les
précipitations totales ont atteint les sommes de 55 millimètres en
moyenne. Survenant
après la sécheresse, ces pluies abondantes ont été bienfaisantes,
aussi bien pour les champs ensemencés que pour les prairies. (source
le M. du C)
Avril
1944 -
Deux bandits
armés sous
les verrous.
-
Samedi, la
gendarmerie a
mis la
main sur
les deux
auteurs de
l'attentat à
main armée
commis dans
la nuit
du 8 au
9 courant
chez Mme
Simon, cultivatrice,
où ils
s'étaient fait
remettre une
somme de
150.000 francs. Il
s'agit de
deux ouvriers
bûcherons
âgés d'une
trentaine d'années,
les nommés
Chantreux, d'Angoville
et Frentin,
de Donnay,
qui ont
avoué. La somme de 150.000 francs a été retrouvée et restituée à sa propriétaire. Les deux bandits ont été mis à la disposition de M. le juge d'instruction de Falaise.
Octobre
1948 -
Une histoire de chien et chat.
- M.
H. Guérin, cultivateur à Angoville à porté plainte contre M. E. Polin,
cultivateur à Meslay, pour destruction d'un chien qu'il estime à 20 000
fr. M. Polin prétend que l'animal divaguait sans collier dans sa
propriété et qu'il s'était attaqué à son chat. En attendant la fin de
l'histoire, M. Polin s'est vu dresser procès-verbal pour avoir enfoui le
cadavre de la bête à moins de 100 mètres des habitations. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Un drame à Angoville. -
Une
tragédie dont les mobiles risquent de demeurer mystérieux a jeté l’émoi
parmi la population de la petite commune d'Angoville.
Calme
à l'ordinaire, Koboseff se montrait extrêmement violent lorsqu'il était
sous l'empire de la boisson. Vendredi soir, une discussion très vive
éclata entre les deux hommes. Le
lendemain, au petit matin, des voisins étaient alertés par des
crépitements provenant de la maison du cultivateur qui avait été quinze
jours plus tôt le théâtre d'un commencement d'incendie. Cette fois les
secours se révélèrent inutiles. Quand
les gendarmes de Thury-Harcourt arrivèrent sur les lieux, il devaient
découvrir sous les décombres de l'habitation le cadavre calciné du
fermier parmi des lambeaux de draps exhalant une odeur de pétrole. Le
crime était signé. Sous les ordres du lieutenant Mailharou, commandant
de la section, la maréchaussée se mit à la recherche de Koboseff qu'ils
retrouvèrent dans les communs du café de M. Hutin où il avait passé le
reste de la nuit. A l'arrivée des gendarmes l'ouvrier agricole se tirait
une balle de revolver dans la tête. Transporté et trépané à l'hôpital de Falaise, le meurtrier a succombé le lendemain sans avoir repris connaissance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise.
Juillet 1949 - Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. - Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie. Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey. A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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ANGOVILLE (Calvados) - L'Église |
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