.. Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ANGOVILLE

Canton de Thury-Harcourt

Les habitants de la commune sont des Angovillais, Angovillaises


Juin 1868   -   Des incendies.    -   Le 26 et le 27 de ce mois, deux incendies, attribués l'un à l'imprudence et l'autre à un accident, ont éclaté, le premier à une heure du soir et le deuxième à onze heures du matin dans la commune d'Angoville.

Huit corps de bâtiment à usage d'habitation, grange et étable, appartenant aux sieurs Lefèvre Jean, Godillon, Rabuche, Lamare et Lefèvre Charles, cultivateur à Angoville, ont été consumés.

 

Avril 1903  -  Incendies.   -  De 15 hectares de taillis, de 440 baliveaux de chêne, bouleau, et de 6 800 pins d'Ecosse, âgés de 20 ans. au comte d'Hunolstein, à Grimbosq. Pertes, 3 663 fr. Assuré.

—De 9 000 bourrées au sieur Félix Dros, chaufournier à Angoville. Pertes, 360 fr. Assuré.

—De 6 000 bourrées à la dame Leboucher, propriétaire à Martigny. Pertes, 210 fr., couvertes par une assurance, de 135 fr. seulement.

— Chez le sieur Jacob, hôtelier à Putot-en-Auge. Pertes, 500 fr. Assuré.

— D'un bâtiment, à usage d'étable, au sieur Victor Vivier, à Mézidon. Pertes, 800 fr. Deux vaches ont été asphyxiées. — Au café-restaurant du  « Chant des Oiseaux », à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, pour le locataire, le sieur Lamare, 16 000 fr, ; pour le propriétaire, le sieur Mesnil, de Honfleur, 15 000 fr. Tous deux sont assurés.

— A Truttemer-le-Petit, d'une maison au sieur Alcide Anfray et habitée par le sieur Isidore Amand. Pertes, pour le propriétaire, 4 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 francs. Assurés. (source M. C.)

 

Décembre 1922   -  Le feu.   -   Un incendie, que l'on croit dû à la malveillance, a détruit une meule de paille à M. Verhaest, cultivateur à Angoville, canton de Thury-Harcourt. Les dégâts s'élèvent à 2 300 francs, dont 1 000 francs seulement sont assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923  -  Les dictons de Mars.  

Mars séché, Mai mouillé.
Mars venteux, avril pluvieux
Font le mai gai et gracieux.

Brouillard de mars ne fait pas de mal, Mais celui d'avril emporte le pain et le vin.

En mars, tant de gelées,
En avril, tant de poussées.

 

Août 1926  -  Cycliste imprudent.  -  M. Camille Brunet, domestique chez M. Maillard, sortait à bicyclette de la cour de la ferme de son patron pour aller à la fête de Cesny-Bois-Halbout, lorsqu'il fut heurté par un autre cycliste dont la machine n'était pas munie de lanterne. Brunet fut renver et sa machine fortement abîmée, l'auteur de l'accident continua son chemin sans vouloir donner son nom mais à la voix Brunet avait reconnu le belge Van Courrenberge, domestique à Angoville qui interrogé a reconnu les faits.

 

Juin 1927  -  Cave canem !  -  L'autre matin, M. Cyrille Verhaest, cultivateur à Angoville, constatait que sur 55 moutons, brebis et agneaux qu'il avait parqués dans un herbage, un mouton était égorgé, deux disparus, trois autres grièvement blessés et vingt-cinq plus ou moins atteints. Quatre ont dû être abattus.

On croit que ce sont des chiens qui ont décimés le troupeau.

 

Novembre 1937  -    Le temps qu’il a fait en octobre.      Le mois d'octobre 1937 a été caractérisé par une température très douce et une pluviosité supérieure à la normale.

La moyenne de température atteint 11°46. Elle n'est pas extraordinaire, mais dépasse néanmoins très nettement la normale 10° 97. Le mois ne compte pas une journée véritablement chaude, le maximum n'ayant pas dépassé 21°, une bonne moyenne s'est maintenue constamment. Une seule gelée a été constatée, au matin du 18, avec un minimum de — 0° 4.

Dans le département, les moyennes diffèrent relativement peu : 11° 81 à Caen.

Les pluies ne sont tombées qu'au commencement et à la fin du mois. Elles ont été cependant suffisamment abondantes pour que le mois dépasse notablement la normale, 7S m/m 8. Il convient de remarquer que la seule nuit du 22 au 23 a fourni 41 millimètres à Ste-Honorine-du-Fay, 44 à St-Jean-le-Blanc, 39 à Saint-Sever, 37 à Caen, Brémoy, La Délivrande, Vire. Les terres étaient si desséchées que ces pluies torrentielles n'ont pas occasionné une crue sensible des rivières.

Les précipitations totales ont atteint les sommes de 55 millimètres en moyenne.

Survenant après la sécheresse, ces pluies abondantes ont été bienfaisantes, aussi bien pour les champs ensemencés que pour les prairies. (source le M. du C)

 

Avril 1944  -  Deux bandits armés sous les verrous.  -  Samedi, la gendarmerie a mis la main sur les deux auteurs de l'attentat à main armée commis dans la nuit du 8 au 9 courant chez Mme Simon, cultivatrice, ils s'étaient fait remettre une somme de 150.000 francs.

Il s'agit de deux ouvriers cherons âgés d'une trentaine d'années, les nommés Chantreux, d'Angoville et Frentin, de Donnay, qui ont avoué.

La somme de 150.000 francs a été retrouvée et restituée à sa propriétaire. Les deux bandits ont été mis à la disposition de M. le juge d'instruction de Falaise. 

 

Octobre 1948   -   Une histoire de chien et chat.   -   M. H. Guérin, cultivateur à Angoville à porté plainte contre M. E. Polin, cultivateur à Meslay, pour destruction d'un chien qu'il estime à 20 000 fr. M. Polin prétend que l'animal divaguait sans collier dans sa propriété et qu'il s'était attaqué à son chat. En attendant la fin de l'histoire, M. Polin s'est vu dresser procès-verbal pour avoir enfoui le cadavre de la bête à moins de 100 mètres des habitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un drame à Angoville.   -   Une tragédie dont les mobiles risquent de demeurer mystérieux a jeté l’émoi parmi la population de la petite commune d'Angoville.

Dans une maison du bourg vivait en compagnie de son commis Paul Koboseff, 48 ans, d'origine russe, un cultivateur célibataire, M. Henri Guérin, 31 ans, exploitant une ferme de 20 hectares.

Calme à l'ordinaire, Koboseff se montrait extrêmement violent lorsqu'il était sous l'empire de la boisson. Vendredi soir, une discussion très vive éclata entre les deux hommes.

Le lendemain, au petit matin, des voisins étaient alertés par des crépitements provenant de la maison du cultivateur qui avait été quinze jours plus tôt le théâtre d'un commencement d'incendie. Cette fois les secours se révélèrent inutiles.

Quand les gendarmes de Thury-Harcourt arrivèrent sur les lieux, il devaient découvrir sous les décombres de l'habitation le cadavre calciné du fermier parmi des lambeaux de draps exhalant une odeur de pétrole.

Le crime était signé. Sous les ordres du lieutenant Mailharou, commandant de la section, la maréchaussée se mit à la recherche de Koboseff qu'ils retrouvèrent dans les communs du café de M. Hutin où il avait passé le reste de la nuit. A l'arrivée des gendarmes l'ouvrier agricole se tirait une balle de revolver dans la tête.

Transporté et trépané à l'hôpital de Falaise, le meurtrier a succombé le lendemain sans avoir repris connaissance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Falaise.

Canton de Thury-Harcourt.   -   Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville (R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout (D) ; Saint-Denis-de-méré (R) ; Tourneau (R) ; Le Vey (R) ; La Villette (R). (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Juillet 1949   -   Onze communes vont recevoir la Croix de guerre.  -   Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie.

Les cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00, salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire inscrire à la mairie.

A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source  : Le Bonhomme Libre)

ANGOVILLE (Calvados)  -  L'Église

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