15 Octobre 2024
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UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ANISY |
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Canton de Creully |
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les deux premiers, à partir du 1er janvier 1861, et le troisième, à partir du 15 mars de la même année. ( L’Ordre et la Liberté )
Janvier 1864 - Par arrêté en date du 23 janvier. - M. le préfet du Calvados a nommé : - M. Ricard (Alfred) a été nommé maire de la commune d'Anisy, en remplacement de M. Lefauconnier, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Avril 1864 - Chemin de fer en projet de Caen à la mer. - M. le préfet du Calvados, à la date du 14 avril, a pris l'arrêté suivant : Nous, préfet du département du Calvados, officier de l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. - Vu la décision, en date du 7 de ce mois, par laquelle M. le ministre des travaux publics a autorisé M. Mauger (Anthime), demeurant à Douvres, à faire les études d'un chemin de fer entre Caen et la mer. - Vu l'art. 1382 du Code Napoléon, les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841. Avons arrêté : Art. 1er. M. Mauger et les agents par lui préposés sont autorisés, en exécution de la décision ministérielle indiquée ci-dessus, à pénétrer sur les propriétés privées pour étudier le meilleur tracé de la ligne en projet de Caen à la mer. Ces études s'appliqueront aux terrains situés dans les communes de Caen Venoix, Saint-Contest, Épron, Cambes, Mathieu. Anisy, Anguerny, Douvres, Luc, Langrune, Saint-Aubin-sur-Mer, Bernières et Courseulles. Art. 2. Une expédition du présent sera adressée à MM. les maires, pour être affichée aux lieux accoutumés. Une expédition sera également transmise à M. Mauger, qui devra, lui et ses agents, en justifier aux propriétaires, sur leur réquisition, en prenant envers eux, s'il est besoin, l'obligation écrite de leur payer les dommages occasionnés. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1864 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président. Audience du 19 Novembre1864. - Charles-François Hettier, domestique, né à Cheux, demeurant à Rots, est prévenu d'avoir, à Anisy, à diverses reprises, dans le courant de l'année 1864, soustrait frauduleusement, dans un champ, au préjudice du sieur Aubrée, une certaine quantité d'ognons déjà détachés du sol. Hettier, qui est père de six enfants, et qui a avoué les faits qu'on lui reproche avec une grande franchise, est digne d'indulgence à plusieurs points de vue. La quantité d'ognons qu'il a pris dans le champ d'Aubrée n'a pas une grande valeur. Une
première fois, il emporta 42 ognons. qui ont été retrouvés chez lui
dans un mouchoir qui était resté noué depuis le jour du vol. La seconde
fois, il en prit 21. Menacé par le Le ministère public et le défenseur du prévenu n'ont pas épargné le blâme que s'étaient attiré Aubrée et le garde champêtre pour leur conduite spoliatrice. Hettier espérait, en payant 60 f. Ies 63 ognons qu'il avait volés, s'être acquitté envers la justice ; il se trompait certainement. Mais le Tribunal, en tenant compte des circonstances toutes particulières dans lesquelles cette soustraction frauduleuse s'est accomplie, traite le prévenu avec la plus grande faveur, et, lui accordant, dans une large mesure, le bénéfice des circonstances atténuantes, il lui épargne la prison et le condamne seulement à 5 fr. d'amende. Défenseur,
Me
Ernest Le Roux. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1873 - Travaux. - D’après les renseignements qui nous sont communiqués, les travaux de terrassement du chemin de fer de Caen à Courseulles seront prochainement commencés dans les communes d'Epron, Cambes, Mathieu, Anisy et Anguerny. Les formalités d'expropriation, relatives au chemin de Caen à Aunay, sont en voie d'exécution.
Décembre 1874 - Recensement. - Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.
Décembre 1874 - La neige. - La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.
Janvier 1875 - Le froid. - L'année débute mal, le verglas du premier janvier 1875 restera légendaire. A Paris, le nombre des individus entrés dans les hôpitaux pour blessures à la suite de chutes sur le verglas est de 2 000 au moins. Quant aux chevaux tués et aux voitures versées, le chiffre en est inconnu. Dans notre région, les conséquences n'ont pas été aussi graves, mais les accidents ont été assez nombreux pour que deux jours durant, nos médecins n'aient été occupés qu'à remettre des jambes brisées et des poignets foulés. En Normandie, dans la nuit du 29 au 30 décembre le thermomètre est descendu à - 12 degrés. A Orléans, le thermomètre est descendu à - 15 degrés. A Pontarlier, - 20 degrés. En France, à St-Goussaud (Creuse), le sieur Bergeron, âgé de 32 ans, facteur rural, s'est perdu dans les neiges et a péri de froid. La ville de Paris vient d'acheter un fond-neige d'un modèle assez curieux. C'est un cylindre roulant, ayant un foyer central qui dégage assez de calorique pour fondre la neige qu'il écrase et pour sécher le sol.
Juin
1876
-
Fait divers. -
A
propos du buste de la République, les journaux politiques se sont
occupés d'un incident qui a fait dernièrement quelque bruit au conseil
municipal de
Douvres. Cet
incident me remet en mémoire une
histoire qui a eu pour théâtre le sein du conseil municipal d'Anguerny,
ou d'Anisy, je ne me rappelle plus au juste. Un
conseiller propose a ses collègues de placer un buste de la République
dans la salle des délibérations. Le
conseil refuse, par raison d'économie. L'auteur
de la proposition ne s'avoue pas battu pour si peu, il cherche un moyen
pour arriver à ses fins, et trouve dans le grenier de la mairie le buste
de l'impératrice. Aidé
d'un pinceau et d'une boite de couleur, il orne l'impératrice d'un bonnet
phrygien et d'une cravate tricolore, puis il place l’ex-majesté sur la
table. Le
conseil est convoqué extraordinairement, mais il n'avait pas mis un pied
dans la salle, qu'il éclata de rire. M.
X…….. n'avait oublié qu'un détail, c'était de faire disparaître le
nom de l'impératrice, inscrit en grosses lettres au pied du buste. Et
comme chacun lui faisait remarquer sa coupable omission, notre homme
répondit franchement : —
« J'vas vo dire, je n'sais point lire dans les grosses lettres, je
n'sais lire que dans l’fin….., et j'avais pris ces jambages-là pour
de la dessination.
Juillet 1877 - Décès. - M. l'abbé Marie, curé d'Anisy, est mort à l'âge de cinquante-cinq ans.
Juillet
1877
-
Les loups. -
Nous
rappelons que l'État accorde des primes à ceux qui détruisent les
animaux nuisibles. Il est donné : 80 fr. pour un loup ou une louve ; 40
fr. pour un louveteau ; 100 fr. pour une louve pleine, et 200 f. pour un
loup ou une louve ayant attaqué l'homme.
Avril 1878. - Vol la nuit. - Le sieur X…..., boulanger à Anisy, était en train de travailler la nuit lorsqu'il entendit quelqu'un frapper à sa porte. Il ne répondit pas, et, un instant après, il vit s'allonger à travers un carreau brisé, le bras d'un inconnu, qui lui déroba environ 10 kilogrammes de pain. Le boulanger s'arma aussitôt de son fusil, chargé de petit plomb, et se mit à la poursuite au malfaiteur. A la détonation de l'arme à feu succéda bientôt un cri de douleur. Le larron abandonna alors le fruit de son vol pour faire plus vite. Il
est activement recherché par la gendarmerie de la Délivrande, qui n'a
pas encore pu mettre la main sur lui. ( Bonhomme Normand)
Juillet
1883 -
Les voleurs d’églises. – La
bande
de voleurs qui a déjà dévalisé plusieurs églises de notre
département opère partout de la même façon, en ayant soin de
n'emporter que ce qui est or ou argent.
A
Cambes, ils ont emporté une nappe d'autel, dans laquelle ils ont emporté
le produit de leur vol. A
Anisy, pour ne pas être inquiétés pendant leur besogne
sacrilège, afin que la lumière ne fût pas apparente au dehors, les
voleurs ont calfeutré, avec des soutanes de chantres, toutes les
fenêtres de la sacristie. A Cambes, un inconnu a été vu examinant l'église, il a demandé des renseignements sur une demoiselle riche à marier du pays. L'église d'Anisy est isolée, le jeune pasteur qui la dessert n'a peut-être pas été très prudent en laissant, par ce temps de vols sacrilèges, des objets précieux dans l'église. Les recherches faites pour découvrir les coupables sont restées sans résultat.
Juillet
1891 -
Suppression d’enfant. -
Alphonsine
Letellier, âgée de 28 ans, domestique à Anisy, a été poursuivie
simplement pour suppression d'enfant. On découvrait, il y a quelques
jours, caché dans la paillasse de son lit, le cadavre d'un enfant qu'elle
avait mis au monde sept ou huit jours auparavant et qui était mort au
moment même de sa naissance.
Le décès était-il dû à la strangulation, ou provenait-il d'une cause
naturelle ? L'état
de putréfaction du petit cadavre n'a pas permis au médecin légiste de
se prononcer. La mère a profité du doute et a été condamnée à 4 ans
de prison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Les vieux fusils. - Les dernières neiges ont été fatales à plusieurs individus qui voulaient tuer des petits oiseaux avec leurs vieux fusils à piston, fusils rouillés pour la plupart, qu'on devrait bien mettre à la vieille ferraille. Ainsi,
nous avons eu;
ce jeune homme de la Demi-Lune, à Caen, qui est mort des
suites d'une imprudence semblable, puis M. Letellier, d'Anisy, qui
i été admis à l'hôtel-Dieu et auquel on a dû faire l'amputation
d'une main, puis M. Bouet, fermier à Mathieu qui a eu là main gauche
fracassée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Récoltes dans le Calvados. -
Blé d'hiver, bon ; seigle,
bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ;
foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne
sur certains points, presque nulle sur d'autre.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Incendie. -
Vendredi à Anisy, un
incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage de grange, appartenant
à Mlle Lechartier, propriétaire à Venoix, et occupé par le sieur
Lemonnier, menuisier à Anisy. Le feu s'est communiqué à deux maisons
voisines, appartenant l'une à Mlle Huet et l'autre au sieur Grard. Pertes
2 400 francs.
(Source B.N.)
Janvier 1898 - Lepy est mort. - Le géant Lepy, né a Anisy, près Caen, mesurant 2 m. 12 de hauteur et pesant près de 400 livres, est mort d'apoplexie à Aix ou il s'était retiré et où il tenait une maison garnie. Il était veuf, il laisse une petite fille de 7 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Pertes, pour le sieur Michel, 35 000 fr. ; pour le sieur Champel, 4 .000 fr. Le tout assuré. — D'un bâtiment occupé par le sieur Vimont, cultivateur au Buquet, près Honfleur, pertes, 1 800 fr. Assuré. — D'une meule de 2 500 gerbes de blé au sieur Lemarinier, cultivateur, à Anisy. Pertes, 2 500 fr. Assuré. Le feu a été mis par des gamins de 7 à 8 ans qui fumaient. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Le froid. - Le froid s'est déclaré beaucoup plus tôt que d'habitude. Il a gelé fort, très fort. Dans l'Almanach du Bonhomme pour 1901, la gelée du 3 novembre était annoncée. C'est une grosse perte pour les cultivateurs qui ont tardé à rentrer leurs betteraves très tendres à la gelée. C'est un mauvais temps aussi pour les pommes qui sont encore aux arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1915
-
Ce que nous mangerons l’an prochain. - C'est en ce
moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine
récolte. La question des semailles est une question vitale, et si, à la
rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la
battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est
une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre
de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance
qu'on va essayer d'accorder des permissions de labours et de semailles, de
préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait
que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des
professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous
serions
exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé
chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets
Octobre 1915 - Trop de zèle. - La famille du jeune Prunier, d'Anisy, vient de passer par de rudes émotions. Le jeune Gaston Prunier, actuellement poilu de son état et résidant sur le front, avait eu le malheur de perdre son livret. Un autre poilu l'avait trouvée, comme ce dernier avait été blessé, il avait remis le livret au major qui l'avait soigné. Là-dessus, le brave médecin écrit à la mairie d'Anisy pour savoir si on y avait reçu l'avis de décès de Gaston Prunier. En l'absence du maire, l'adjoint reçoit la lettre, il en conclut hâtivement que son administré est mort et le raconte à tout le monde. Chagrin, pleurs, deuil des parents et des amis. On fait dire une messe pour le défunt et, le lendemain, le père reçoit une lettre de son gâs l'informant qu'il est toujours en excellente santé. En apprenant tout cela, dans le fond de sa tranchée, notre jeune Normand a du en rester bleu comme sa tunique et se demander à qui ont bien pu profiler les prières qu'on a dites pour le repos de son âme.
Mai 1919 - Disparition d'un cheval - Un cheval hongre, âgé de 4 ans, estimé 3 000 fr., appartenant à M. Ernest Hue, cultivateur à Anisy, était au pâturage dans un champ situé en bordure de la route de Caen. Dans
la nuit du 18 au 19 mai, il a disparu et n'a pu être retrouvé malgré
d'actives recherches. On présume que ce cheval, qui s'était détaché,
ainsi que d'autre chevaux retrouvés sur
place, a été volé après sa fuit.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1921 -
Méfait stupide. - Jules Benoît, 49 ans, ouvrier agricole, à Anisy,
canton de Creully, a jeté par dessus le mur de son voisin, M. Julien
Tapie, deux bottes de paille enflammées afin de lui briller ses ruches.
L'incendiaire qui a avoué a été arrêté. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1926 - Un troupeau de vaches fait dérailler un train. - Avant-hier, un train de la compagnie des chemins de fer de Caen à la mer, parti à 12 h. 40 de la gare Saint-Martin, arrivait à hauteur du passage à niveau de la route de Mathieu à Anisy, lorsqu'un troupeau de vaches traversa la voie. Le mécanicien du convoi ne put stopper à temps et deux des animaux furent broyés par la locomotive. Leurs débris furent traînés sur une distance d'environ 40 mètres. Deux wagons de marchandises suivant la machine, quittèrent les rails et furent renversés. Ils subirent de graves avaries. La voie fut elle-même sérieuse endommagée.
Octobre
1926 -
Exode rural. -
Le Conseil général, ému de l'exode constant des populations
rurales vers les villes, et soucieux des intérêts de l'agriculture
française, branche essentielle de l'activité économique du pays,
demande instamment au Gouvernement et au Parlement de faire en sorte que
soit intensifiée l'éducation agricole des enfants qui fréquentent les
écoles primaires, et que des
cours spéciaux soient institués à cet effet.
Juin
1928 -
Accident de la route. -
Au carrefour des Quatre Routes, à Anisy, canton de Creully, une
collision s'est produite entre les autos de MM. Victor Duprez, négociant
à
Juin
1928 -
Plainte. -
M.
Jules Letellion,
65 ans,
propriétaire à
Anisy, a
porté plainte
contre le
propriétaire de
2 chiens
qui, depuis
un certain
temps, se
livrent une
chasse effrénée
sur ses
volailles. Il
en a perdu
ainsi une
certaine quantité
et estime
son préjudice
à 150
francs.
Décembre
1928 - Un cycliste renversé par une auto. - Mme Morin,
métallurgiste, demeurant
à Anisy,
circulait à
bicyclette sur
la route
de la Délivrande
à Caen, lorsque
entre la
Délivrande et
Mathieu,
au lieu
dit le
Nouveau-Monde, elle
a été
renversée par
une auto
dont le
conducteur ne
s'est pas
arrêté.
Janvier
1932
- Vols
sacrilèges.
- Quatre
églises de la région ont reçu la visite de cambrioleurs au cours des
fêles de Noël : A Mathieu, pour la troisième fois cette année,
un tronc a été fracturé, un autre a subi des pesées. M. l'abbé Boisne
estime son préjudice à 50 fr.
- A Anisy,
M. l'abbé Trillest, de Bény-sur-Mer, qui dessert la paroisse, a été avisé
par M. de Morel, que les troncs de l'église, pouvant contenir 250
fr. environ, avaient été vidés de leur contenu.
- A la
Délivrande, le jeune André Forget, 14 ans, a trouvé dans
un champ le tronc, dit des journaux, dont le R. P. Bottin, missionnaire à
la Basilique, avait constaté la disparition. Bien entendu, le tronc
était vide. - A Luc-sur-Mer,
la chapelle des Pèlerins a aussi reçu la visite des malfaiteurs.
- Enfin, à Hérouville-St-
Clair, M. l'abbé Alix a constaté que les troncs de l'église avaient
été fracturés et vidés. Le voleur, un gamin de 15 ans, élève de
l'École pratique industrielle de Douvres, en vacances chez
Mme
Davet, à
Hérouville-Saint-Clair, a avoué. Enfin,
les troncs de l'église de Thaon ont été fracturés et délestés
de leur contenu : 250 fr. environ. Le coupable serait ce même
gamin de 15 ans, pupille de l'Assistance publique,
arrêté à Hérouville-Saint-Clair
pour faits identiques. Quatre de ses camarades qui l'accompagnaient ont
déclaré avoir visité le clocher et que, pendant ce temps, leur ami
s'était absenté, mais ils ignoraient ce qu'il avait fait.
Juin
1937
- Une
micheline tamponne une auto au passage à niveau d’Anisy.
-
Un
accident, qui aurait pu avoir les plus graves conséquences, s'est produit
ce matin sur la ligne de Caen à la Mer, au passage à niveau d'Anisy,
qui, comme on le sait, n'est
pas gardé. La
Micheline effectuant le premier voyage
vers Courseulles avait quitté la gare Saint-Martin à 7 h. 20, conduite
par le mécanicien René Dutot. Dans la voiture motrice, à laquelle une
remorque avait été attelée, se trouvaient une dizaine de voyageurs. A
l'approche du passage à niveau, le mécanicien actionna son avertisseur,
comme l'ont d'ailleurs affirmé plusieurs témoins. Les signaux ne furent
pas entendus d'un automobiliste, M. Adrien Bruneau, 30 ans, cultivateur à
Authie, qui venait de Mathieu et débouchait à ce moment sur la voie
ferrée. La collision ne put être évitée. L'auto vint se jeter sur
l'avant de l'automotrice et, par la violence du choc, fut rejetée à 8
mètres, dans la haie qui borde la voie, et complètement démolie. Par
un hasard quasi-miraculeux, le conducteur, coincé dans les débris de sa
voiture, et resté assis sur son siège, n'avait eu que de fortes
contusions et une légère blessure à l'épaule. Il put être dégagé
assez rapidement.
Le
mécanicien eut la chance de s'en tirer sain et sauf. Dans la Micheline,
quatre voyageurs avaient été plus ou moins blessés. Ce sont : M.
et Mme Jean, demeurant à la Mésangère-Mathieu. M.
Henri Stockhauser, 132, boulevard Montparnasse, à Paris. M.
Marcel Loetia, 46, rue Ecuyère, à Caen. Tous
sont atteints au visage
de blessures légères provoquées par des éclats de vitre. Toutefois Mme
Jean se plaint de vives douleurs à l'épaule, qui paraît avoir été
luxée. Dans
la matinée, M. Desenne, ingénieur du service vicinal, chargé du
contrôle, s'est rendu sur les lieux, accompagné de la gendarmerie et de
M. Fatome, substitut du juge d'instruction. L'enquête semble avoir
établi que la collision ne peut en aucune façon être imputable au
mécanicien. Toutefois cet accident démontre la nécessité urgente de pourvoir les Michelines d'un appareil avertisseur se différenciant nettement de ceux dont se servent les automobilistes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1938 - Continuant une tradition familiale un septuagénaire se suicide. - M. Charles Letellier, 78 ans, propriétaire et conseiller municipal à Anisy, a mis fin à ses jours en se tirant dans la tête un coup de fusil. Neurasthénique, le vieillard était poursuivi par le souvenir de la mort tragique de son père et de son frère qui, l'un et l'autre, s'étaient suicidés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Des malfaiteurs opèrent. -
Des
malfaiteurs se sont introduits par escalade dans la ferme de M. Roger
Savard, 45 ans, cultivateur à Anisy, hameau de Villons,
et ont dérobé dans un clapier, quatre lapins de race. Au cours de
l'année, trois vols
analogues avaient déjà été commis au préjudice de M. Savard, qui
évalue le montant total des pertes qu'il a subies à 1 100 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - un cycliste est renversé par une auto. – M. Camille Mélanie, 51 ans, maçon, à Mathieu, circulant à bicyclette, à Anisy, a été renversé au carrefour des chemins de grande communication 79 et 121, par une automobile conduite par Mme Hélène Marais. M. Mélanie a été blessé à la tête, à la poitrine et aux genoux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940
-
Étrangère
en défaut.
-
A
Anisy, les
gendarmes ont
découvert
à la ferme
de M. Pain.
une polonaise
Maryanne Walchert,
39 ans,
qui
avait quitté
Breteuil
Janvier
1940 -
Un voleur opérait sans "pétard".
-
M. Roger Savard, 45 ans, cultivateur à Anisy, élève des
lapins de la race « Géant des Flandres » et, ayant constaté
au début de l'année qu'un malfaiteur lui en avait dérobé quatre, il
installa à la porte de l'appartement où sont enfermés ses animaux, un
système de détonateur relié par un fil de fer au bouton de la
porte. En entrant, le voleur devait nécessairement faire partir le
pétard destiné à donner l'alarme. Malheureusement,
depuis ce premier vol qui remonte au mois de janvier dernier, l'amateur de
lapins de race put opérer à trois reprises différentes sans donner
l'alarme, car M. Savard a constaté à chaque fois, que le fil de fer
était décroché, évidemment par un complice, pour permettre de
pénétrer dans le clapier sans donner l'alarme. Dix-sept
lapins d'une valeur de 1100 francs ont été ainsi volés à M. Savard qui
a porté plainte.
Février
1944 -
Conseil
municipal dissous.
-
C'est celui d'Anisy qui est remplacé
par une délégation spéciale : président, M. de Cumard; membres, MM, A.
Letellier et M. Lambert.
Novembre
1946 -
La ruée vers l’est. -
Trois
prisonniers boches employés chez MM. le baron de Couppart, maire d’Anisy.
Lambert et Pain, cultivateurs, même commune, ont brûlé la politesse à
leurs patrons. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Des récoltes flambent. –
Un incendie a détruit soixante quintaux d’avoine, à Anisy, dans
un champ appartenant à M. Lambert. Une machine à battre avait fonctionné
le matin à proximité de la meule et les ouvriers n’avaient remarqué
rien d’anormal. Les causes du sinistre semblent purement accidentelles.
(Source B.-L.)
Juillet
1947 -
Une collision à Anisy. –
Une collision s’est produite au carrefour des Quatre-routes sur
la route de Caen à Courseulles-sur-Mer, entre un camion et la voiture
automobile conduite par le docteur Duhamel, de Courseulles. Importants
dégâts. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - La poudre d’escampette. - Un prisonnier boche employé chez Mme Madeleine Favard, cultivatrice à Anisy, a pris la route avec le vélo de la fille de sa patronne. Le
fugitif a été appréhendé le lendemain par les gendarmes, à
Thury-Harcourt. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Le vin mauvais. - Alors
qu'elle revenait de traire, Mme Savare, cultivatrice, à Anisy, a été
injuriée et frappée par un individu qui voulait s'opposer à son
Septembre 1948 - Toujours les incendies de récoltes. - Trois nouveaux sinistres ont encore causé la destruction de céréales dans la campagne. A Anisy, 160 quintaux de blé, 75 d'orge, 40 d'avoine et 30 de paille ont été la proie des flammes causant au propriétaire, M. Georges Samson un préjudice de 700 000 francs. 10 000 francs de paille ont également brûlé dans un champ de M. Claude Lapersonne, cultivateur à Ifs. Enfin
à Escoville, une meule de 225 quintaux de blé appartenant à M. Hoine a
été réduite en cendres. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - L'innocent est-il l'auteur du sinistre ? - L'incendie de récoltes survenu la semaine dernière à Anisy au préjudice de M. Georges Samson et qui lui causa 700 000 francs de dégâts semblerait avoir été provoqué par un simple d'esprit, âgé d'une vingtaine d'années. Les
enquêteurs n’ont pu tirer de lui que des propos inintelligibles.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Le permissionnaire avait oublié de rentrer. - En permission de 24 heures à Anisy, Charles Huet, canonnier au parc d'Artillerie de Vernon, c'est octroyé 17 jours de supplément ce que lui a valu de réintégrer son corps sous la conduite des gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton
de Creully. - Anizy
(R) ; Cambes-en-Plaine (R) ; Courseulles-sur-Mer (R) ;
Rosel (D) ; Villons-les-Buissons (R). (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1949
-
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche 24 a eu lieu la remise de la Croix de guerre à cinq
localités du canton de Creully : Rosel, Villons-les-Buissons, Cambes,
Anisy et Courseulles. C'est
le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, qui a procédé
à cette remise, assisté de M. Paul Robiquet, chef de la Première
Division de la Préfecture représentant M. le Prefet et en présence de
M. Paillaud, conseiller général du canton qui donna lecture des
citations.
Le
même cérémonial a été suivi dans les autres communes où la Croix de
guerre a été épinglée par le général sur des coussins tenus par M.
Marie, maire de Villons-les-Buissons ; M. Degremont, maire de Cambes
et M. le baron de Coutard, maire d'Anisy. Un
vin d'honneur fut servi dans chacune de ces localités. Le conseiller
général et le représentant du Préfet répondirent à l’allocution
prononcée par le maire à la cérémonie. A
Courseulles, un cortège s'est constitué devant la mairie. Précédés
de l'Harmonie Municipale, des drapeaux des Anciens Combattants et des
organisations patriotiques, les personnalités et le conseil municipal (
qui étaient encadrés par les sapeurs-pompiers de la subdivision ) s'est
rendu au Monument aux Morts, ou le maire, M. Jean Pépin a reçu la Croix
de guerre au nom de sa commune et a prononcé une allocution. Au
cours d'un déjeuner amical qui suivit, le rôle de Courseulles pendant
l'occupation et à la Libération fut évoqué par M. Paillaud, par le
général Marchand et par M. Robiquet qui rendit hommage aux résistants
de Courseulles et à l'attitude courageuse et patriotique pendant les
premières années de l'occupation, de M. Henri Pépin, le regretté père
du sympathique maire actuel. Voici
le texte des citations : Anisy.
Village à moitié détruit au cours des combats de la Libération en
1944. A supporté ses ruines et ses deuils avec courage et s'est remis au
travail avec ardeur. Villons-les-Buissons.
Village détruit aux 6/10e pendant la bataille de Caen. S'est
remis au travail avec ardeur. Rosel.
Village détruit aux 9/10e lors des combats de Caen. S'est
remis au travail avec courage. Cambes-en-Plaine.
Village détruit au 2/3 au cours des combats de juin et juillet 1944 pour
la libération de Caen. A eu une très courageuse attitude. S'est
remis au travail avec l'ardeur. Courseulles-sur-Mer. A été le théâtre du débarquement d'une partie de la 3e division canadienne le 6 juin 1944. A accueilli fraternellement nos alliés et leur a fourni des guides. A subi des pertes en vies humaines et des pertes matérielles et conservé comme pendant l'occupation ennemie une foi tenace en l'avenir. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1950 - Les céréales brûlent. - A Anisy, un sinistre qui semble devoir être attribué à l'imprudence, a ravagé une meule d'orge non battue d'environ 40 quintaux. Le propriétaire, M. Pain, éprouve
un préjudice estimé à 120 000 francs. ( Le Bonhomme Libre ) |
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ANISY (Calvados) - Intérieur de l'Église |
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