1er Juillet 2024 | UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ARGANCHY |
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Canton de Bayeux |
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—Trois
jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy,
pour vol de sable au préjudice de M. Dumanoir. —Un
vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du sieur
Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours de
prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune. —La
manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes
d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de
port-d'arme. Le
sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette
formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux
dépens. —Même
oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la
commune de Tournières. —Trois condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1845 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 4 mars. Une
contravention aux prescriptions de l'art. 459 du code pénal a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Aumont, cultivateur à Maisons, qui n'a
pas prévenu le maire de sa commune qu'il avait un cheval infecté d'une
maladie contagieuse. —
Un vol d'une brouette a valu à Thouzard, François, d'Isigny, 3
mois de prison. —
Marie-Cécile Lhomme, femme de Jacques Le Brethon, de Sermentot,
accusée d'un vol de cercles en fer, a été acquittée. —
Un délit de chasse en temps de neige et sans permis a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Louis-Jacques Godefroy, maire d'Arganchy.
— Un délit du même genre, commis la nuit, a fait donner
50 fr. d'amende à Pierre Jeanne dit Genest, meunier à Neuilly. —
Pierre Longuet, de Cartigny, s'est rendu coupable de violences et
voies de fait envers des préposés des contributions indirectes. Il
subira 3 mois de prison. — Plusieurs vols d'effets mobiliers ont valu, 2 mois de prison au nommé Cyrille Honzard, domestique à Trévières. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1845 -
Police correctionnelles. -
Audience
du 20 mai. —
Louis Couespel, convaincu de vol commis au préjudice du sieur
Ducatelet, aura à subir trois mois de prison. —
Une faute de la même nature a valu à Pauline Françoise,
journalière à Cottun, six jours d'emprisonnement, —
Pour s'être rendu coupable de voies de fait envers plusieurs
personnes, Magloire Menard, domestique à Arganchy, a été
condamné en 3 mois de prison. —
Un vol de bois, commis au préjudice du sieur Joret, gendarme, et
de complicité, les époux Le Moucheux, de Formigny, subiront, le mari 3
mois et la femme 2 mois d'emprisonnement. (source :
Juin 1846 - Nouvelles locales. - Un vol de divers objets commis au préjudice du sieur François Marie, dit Prébande, journalier à Arganchy. L'auteur de ce vol est resté inconnu. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1846 -
Nouvelles locales. - La
chaleur va toujours croissant, si elle dure huit jours, maturité de la
récolte sera avancée d'un mois. Une pluie d'orage, tombé hier soir, a
rafraîchi l'atmosphère et a baissé un peu la température. Voici
l'état des thermomètres comparatifs de M. Nessy : hier, à midi, au nord
33°, au sud 34° 5, au soleil 42. Température
la plus basse dans les 24 heures, 15°, Id. le 8, 12° 5. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars 1847 - Nouvelles locales. - Plusieurs communes de notre arrondissement se sont émues de la misère causée par la cherté du blé, et il en est qui ont pris des mesures pour venir en aide à la classe ouvrière. Parmi celles là, nous citerons Arganchy. Depuis plus d'un mois l'administration de cette commune, a organisé des secours au moyen de souscriptions. Il est délivré des bons de trois classes, au moyen desquels il est fourni du pain à 1 fr. 80 c., et à 2 fr. la tourte de 6 kilogr. Ces
exemples se recommandent d'eux-mêmes, il est à désirer qu'ils soient
imités partout. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1849 - Cour d’Assises du Calvados. - Le nommé Jacques Lelièvre, âgé de 25 ans, domestique, né et demeurant à Arganchy, était accusé d'avoir, à Barbeville, le 19 septembre dernier, commis un attentat à la pudeur, consommé ou tenté, avec violence, sur la personne de la jeune Noémie-Armandine-Victoire Cadot, âgée de 9 ans. Déclaré
coupable par le jury qui n'a point admis en sa faveur les circonstances
atténuantes, Lelièvre a été condamné à dix ans de travaux forcés.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1852 - Nouvelles locales. - Le 6 de ce mois, en la commune d'Arganchy, une scène de violence s'accomplissait dans un champ appartenant à la dame Le Marquant, veuve Gosselin. Attiré par des cris déchirants, M. le maire de la commune, qui se trouvait à peu de distance, se dirigea vers l'endroit d'où ils parlaient, et aperçut le sieur Gilles François, dit Martinière, et sa femme, qui s'enfuyaient, après avoir laissé dans un état déplorable la dame Gosselin, qu'ils venaient d'écraser de coups. Les
habitants, qui sortaient de la messe, se sont empressés d'aider à M. le
Maire à donner les premiers soins à la victime de ce guet-à-pens et à
la transporter à son domicile. Il parait qu'une discussion assez vive,
élevée à l'occasion du passage des moutons du sieur Martinière dans le
champ de la veuve Gosselin, aurait motivé cette scène violente.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1852 -
Une perquisition. -
La gendarmerie de Bayeux, arrivée à l'improviste, dimanche
matin, au domicile du sieur Gilles dit Martinière, à Arganchy, s'y est
livrée à une perquisition qui a amené la découverte et la saisie
d'engins de chasse prohibés. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
25 fr. d'amende ont été prononcés contre le sieur François Gilles dit Martinière, âgé de 47 ans, cultivateur à Arganchy, pour avoir dans une rixe porté des coups à la dame veuve Gosselin, laquelle a de plus obtenu contre lui 10 fr. de dommages intérêts. Audience du 21 juillet 1852. — Pour avoir abusé de sa force, en portant des coups et fait des blessures graves à un enfant de 14 ans, Jean-Eugène Talvast, âgé de 21 ans, ouvrier charpentier à Arganchy, s'est entendu condamner à 2 mois d'emprisonnement. Puisse
cette leçon méritée lui adoucir le caractère et lui calmer le sang.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1852 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 11 octobre 1852. Le nommé François Gilles dit Martinière, âgé de 47 ans, cultivateur à Arganchy, semble s'être imposé l'habitude d'outrager M. le maire de sa commune, à l'occasion de ses fondions. Cette
manie lui a valu 1 mois d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre
1856 - Nécrologie.
- M.
Vallée (Jean-Louis) Chevalier de la Légion d'honneur, ancien capitaine
du génie et ancien conservateur des eaux et forets vient de mourir, à
l'âge de 83 ans, dans sa maison de campagne d'Arganchy. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1862 - Par arrêtés de
M. le préfet. - En
date du 16 septembre, sont nommés : -
Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave). -
Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël). -
Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas). -
Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre). -
Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas). -
Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille). -
Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis). -
Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache
(Pierre). -
Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel). Par
un autre arrêté préfectoral du 17, -
M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre
et la Liberté)
L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles que
nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y a
occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même
dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle. Dans
les environs de Bourg-Achard, dit l'arrondissement du Havre, les colzas
ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de
graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des
plus belles espérances. La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle aspect.
Août
1869 -
Fait divers.
- Un violent
incendie a éclaté samedi, vers deux heures de l'après-midi, dans les
bâtiments de ferme occupés à Arganchy, canton de Bayeux, par M.
Villedieu, cultivateur. Le
feu a été mis par une allumette enflammée qu'un ouvrier de la ferme,
fumeur imprudent, comme il y en a tant, avait jetée sur de la paille,
après s'en être servi. Une grande partie des récoltes et du mobilier du
fermier a été détruite, et comme ce mobilier, suivant un usage
malheureusement trop répandu, n'était pas assuré, la perte de
M..Villedieu est évaluée à plus de 20,000 fr. Des
secours avaient été demandés à Bayeux, mais on avait négligé
d'envoyer un cheval d'attelage, et les pompes n'ont pu être expédiées
sur le champ. L'eau manquait d'ailleurs sur ce point de la commune, et la
chaîne des travailleurs a été difficile à organiser. Il y a eu pour
beaucoup de monde dans ce sinistre des leçons dont on fera bien de
profiter.
Juillet
1875
- L’eau, la foudre.
- Lundi
de la semaine dernière, vers onze heures du soir, la foudre est tombée
sur un bâtiment à usage de maison d'habitation, sis en la commune d'Arganchy,
appartenant à M. Charles Deschamps, propriétaire, et habité par un
sieur Baron. La foudre a occasionné un commencement d'incendie qui a
consumé 2 m. 50 de la toiture en chaume. Le pignon de cette maison a
aussi été très endommagé.
Avril 1876 - Les bons maîtres font les bon domestiques….. - Ceci écrit, disons que la semaine dernière, est décédée, à Arganchy, une vieille domestique qui était depuis 45 ans au service d'une dame très riche de la localité. —
L'inhumation de la pauvre servante a eu lieu
sans éclat et sans luminaire, c'est le pasteur de la commune qui a fait
prendre quelques cierges au maître-autel et les a fait placer auprès du cercueil.
Décembre 1879 - Mort accidentelle. - Vendredi, à Arganchy, on a retiré d'un fossé ayant 2 mètres de largeur et 1 mètre de profondeur la nommée Hue, femme Aveline, âgée de 70 ans, propriétaire. On suppose que cette pauvre femme a glissé sur le bord de ce fossé, où elle s'est noyée.
Octobre
1888 -
Grave accident. - Le
sieur Decaen, boucher, rue de la Juridiction, à Bayeux, se rendait en
voiture à Arganchy. Chemin faisant, il fit la rencontre d'une autre
voiture qui venait en sens inverse. A cet endroit, la route est assez
resserrée, le sieur Decaen fit tous ses efforts pour se garer ; mais sou
cheval, qui est jeune et peu fait encore à la voiture, prit peur et se
jeta brusquement contre l'autre voiture. Les deux véhicules se
heurtèrent avec tant de force que le sieur Decaen, qui était enveloppé
dans sa couverture et n'avait pas ses mouvements libres, fut précipité
par dessus bord et vint tomber sous les pieds de son cheval, la roue lui a
passé sur le corps et lui a brisé une cuisse.
Août 1894 - Mort de brûlures. - Aimé Lebret, 17 mois, demeurant chez ses parents, à Arganchy, près Bayeux, s'était brûlé accidentellement, il est mort de ses brûlures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1894 - La Cocotte. - Dans divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1896 - Incendies. - Incendie chez sieurs Dubourg et Barbet, à Pennedepie, près Trouville. Pertes, 3 800 francs. — Assuré. — Un incendie a consumé un bâtiment appartenant, à la veuve Dehoulle, propriétaire à Cambremer. Pertes, 3 500 francs. — Un incendie a détruit, à Arganchy, un bâtiment appartenant à la dame Marie. Pertes, 9 000 fr., assurés. Deux vagabonds, qui ont les premiers crié au feu et qui venaient de mendier, ont été arrêtés à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Pluie et vent. - Les tempêtes annoncées avec l'équinoxe se sont produites. L'Europe tout entière a été, pendant deux jours, sous le coup d'un cyclone de deuxième classe, si on le compare à celui de Paris. S'il n'y a pas eu d'accidents de personnes, en revanche les dégâts matériels sont considérables. Dans notre région, des milliers d'arbres ont été abattus, sur les routes, la circulation était interrompue. Le long du canal de Caen à la mer, il y après de 300 arbres abattus ou déracinés. Les pommiers ont partout beaucoup souffert. C'est un spectacle tout à la fois curieux et attristant de voir ces arbres fruitiers verts d'un côté, roussis de l'autre par le vent. Cette tempête pourrait bien influer sur la saison prochaine. On craint que les bourgeons exposés au vent n'aient été brûlés et ne donnent pas de fruits l'an prochain. De nombreuses maisons, surtout celles en construction, ont été endommagées.
Notre littoral a souffert aussi. Plusieurs barques out été brisées, un grand vapeur anglais, chargé de grains, s'est échoué à quelques mètres des jetées de Honfleur et a été ouvert en deux par la force des lames. Tout est perdu sauf l'équipage qui a été sauvé. Du
côté de la Rochelle, plusieurs matelots ont disparu. Au Havre, un jeune
imprudent a été enlevé par une lame et a disparu. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Accident. - Le nommé Amand Cardine, 34 ans, cultivateur à Arganchy, conduisait un banneau vide sur lequel il était monté, lorsqu'en traversant Bayeux, il tomba et se fit une large plaie à la tête. Cardine a été transporté à l'hospice. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1901 - Noyés accidentellement. - Le sieur Albert Beauvais, 19 ans, ouvrier taillandier à Venoix, près Caen, s'est noyé dimanche dernier en prenant un bain dans la rivière l'Odon, à l'endroit dit « les Aigrieux ». —
Le sieur Lecomte, 20 ans, domestique à Arganchy, près Bayeux, s'était
rendu à la pêche, après dîner, quand la malheureuse idée lui vint de
se baigner. Peu de temps après, il coulait, frappé d'une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Voleur surpris. - De nombreux vols avaient été commis à Saint-Martin-des-Entrées, Sommervieu, Arganchy, etc... L'auteur de ces vols un nommé Leguébois, a été arrêté dans des circonstances assez curieuses. Le sieur Baucher, cultivateur à Arganchy, s'étant rendu dans un bâtiment isolé lui servant de boulangerie, y trouva couché, sur la paille, Leguébois, qui se sauva à travers champs. Sous la toiture du bâtiment, on a trouvé un nombre considérable d'objets volés. La nuit précédente, Leguébois avait commis trois vols, à Saint-Martin. Les gendarmes de Bayeux sont à sa recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Un
grand incendie.
- La
ferme de M. Auguste Chirot, maire d'Arganchy, près Bayeux, a été
presque entièrement détruite par un incendie. Près
de 40 mètres de bâtiments, étables, remises et même la maison
d'habitation, ont été la proie des flammes. Mme Chirot, qui est
paralytique, à pu être sauvée. On a enlevé, à temps aussi, une partie
du mobilier et fait sortir les bestiaux. Les
pompiers de Bayeux, avertis, sont accourus,- mais le vent violent qui
soufflait a rendu leurs efforts inutiles. Les
pertes causées par ce sinistre, dont on ignore la cause, atteignent
environ 40 000 francs. Elles sont assurées. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février 1904 - Pendant l’incendie. - Pendant l’incendie qui a détruit la ferme de M. Chirot, maire d'Arganchy, près Bayeux, les gendarmes ont arrêté et écroué à la prison cle Bayeux un nommé Jules Catherine, 28 ans, se disant représentant de commerce et habitant Juaye-Mondaye. Cet
individu avait attiré l'attention par son étrange attitude et on l'a
surpris au moment où il emportait différents objets qu'il venait de
voler en profitant du désordre. (Source : Le
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des médailles
et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés
ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à
Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ;
Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ;
Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à
Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ;
Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert,
à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Un meurtre à Arganchy. - Dimanche la nuit, six valets de ferme d'Arganchy, près Bayeux, qui avaient passé la soirée à boire dans le café tenu par Mme Jean, au hameau de la Manvieille, sortirent à une heure avancée et voulurent aller continuer leur partie chez un nommé Gassion qui d’ordinaire leur donnait l'hospitalité. Mais Gassion refusa de les recevoir et, comme ils faisaient grand tapage, il tira plusieurs coups de fusil en l'air pour les effrayer. Un nommé Rozier, 60 ans, qui se trouvait clans la maison et que les domestiques avaient invectivé violemment, chargea son fusil à plomb et, le passant par une ouverture, tira dans le tas. Un jeune homme, Pierre Marie, 26 ans, domestique chez le sieur Chérot, reçut toute la charge dans le ventre. Ses camarades le relevèrent pour le transporter chez ses parents, mais il mourut en chemin. Le meurtrier, qui est un repris de justice, a été arrêté et conduit à la prison de Bayeux. On a fait l'autopsie de la victime et l'enquête se poursuit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Le meurtre d’Arganchy - C'est bien un nommé Cave, dit Rozier, 69 ans, né à Lamberville (Manche), qui a tué d'un coup de fusil le jeune Marie, domestique à Arganchy, près Bayeux. L'enquête
semble établir que le meurtrier était en légitime défense. Les jeunes
gens, fous d'alcool, allaient mettre la maison à sac. Ils commençaient
à enlever les tuiles et avaient lancé une bouteille à travers une
fenêtre. Cave, dit Rozier, ne cesse de se désoler dans sa prison, disant
qu'il n'avait pas eu l'intention
de tuer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Vols qualifiés. - Camille Victoire, dit Taillepied, 19 ans, et Aimée James, 21 ans, tous deux repris de justice, reconnus coupables de vols d'objets divers, à Arganchy, à Juaye-Mondaye et au Tronquay, sont condamnés : Victoire, à 5 ans de travaux forcés et à la rélégation, et la fille James, à 3 ans de prison. Défenseurs : Mes Villey et Desportes. —
Eugène Cadet, 38 ans,
journalier, déjà 11 fois condamné, entré par effraction chez les
époux Anne, à Campigny, près Balleroy, y a volé pour 15 francs de
victuailles. Il est condamné à 5 ans de travaux forcés et à la
relégation. Défenseur : Me Habert.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Un phénomène. -
A Arganchy, une vache au sieur
Lemoigne, cultivateur, a mis au monde un veau qui possède deux têtes et
trois yeux. Avis aux montreurs de curiosités. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1913 - Funèbre découverte.
- Sur le rivage de la
mer, à Commes, près Port-en-Bessin, on avait vu errer, l'air sombre, une
femme d'une trentaine d'années. Le lendemain, on a retrouvé son
cadavre sur la grève. La malheureuse avait dû se jeter à la mer vers minuit, à l'heure de la marée. On croyait que c’était la dame Moussard, demeurant à Caen, dont nous avions signalé la disparition. Mais elle a été reconnue pour une dame Longuet, 42 ans, femme d'un cultivateur d'Arganchy, qui avait quitté sa maison peu avant. Cette dame avait subi, il y a deux ans, une opération.
Mars
1916 -
Le temps qu’il fait. -
Depuis
trois jours,
on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver
commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que
d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que
des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de
nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les
oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a
un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des
Tuileries va en
Avril 1916 - Prisonniers de guerre pour les travaux agricoles. - Le Ministre de l'Agriculture vient d'accorder au département du Calvados un contingent de 140 prisonniers choisis parmi les hommes exercés aux travaux agricoles. Ces prisonniers pourront être attribués par équipes de 20, non compris la garde. Ils doivent être logés ensemble, mais peuvent être divisés pour le travail en groupe de 5, au minimum. Les Comités agricoles, les Syndicats et les particuliers qui désirent utiliser leur travail, sont priés de faire parvenir une demande à la Préfecture le plus tôt possible, en donnant les détails nécessaires sur l'étendue et la nature du travail à effectuer et sur l'époque où devra commencer le travail.
Mai 1916 - Pauvres toutous ! - On commence à avoir la preuve que les précautions prises contre la rage ne servent à rien, car jamais celte terrible maladie n'a sévi avec tant d'intensité sur la gent canine (ne pas confondre l'agent canine avec l'happeux d't'chiens). Près de Bayeux, Maisons, Arganchy, Asnelles, des cas de rage ont été signalés et quelques chiens ont dû être abattus. Cette, épidémie continue ne serait elle pas due à ceci que beaucoup de toutous ont été abandonnés par leurs maître parti au front, et que les femmes de mobilisés, trop occupées à raccourcir leur robes, oublient, de nourrir les chiens de leurs maris. Heureusement que, pour les chasses prochaines, il y aura tant de gibier, qu'on marchera dessus et que les chiens seront devenus inutiles aux chasseurs.
Septembre
1917 -
Accident de chasse. -
En tirant un lièvre,
un cultivateur d'Arganchy, près Bayeux, M. Émile Couespel, a blessé
légèrement à la jambe gauche et au menton le jeune Gustave Guibé, 12
ans. Le père de l'enfant a porté plainte.
Juin
1920 -
Un infanticide. - On
a repêché dans une pièce d'eau, à Arganchy, près de Bayeux, un
volumineux paquet contenant le cadavre d'un nouveau-né du sexe masculin.
L'enquête a amené l'arrestation de la fille Leroux, d’Arganchy, qui a
passé des aveu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Chronique de la Cour d’Assises.
- Accouchée
le 30 mai, la fille Julia Leroux, 23 ans, journalière à Arganchy, près
Bayeux, après avoir gardé son enfant un quart d'heure dans son lit, prit
la résolution de le tuer et l'étrangla en effet. Le lendemain, elle se
leva et jeta le petit cadavre du haut d'une falaise dans la mare d'une
carrière. La fille Leroux, qui n'a pas d'antécédents judiciaires, a
bénéficié des circonstances atténuantes. On l'a condamnée à deux ans
de prison. — Défenseur : Me
Jouanne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Un financier. - Sous le prétexte de lui acheter une bicyclette, Émile Mériard, 32 ans, ancien domestique chez M. Dublin, cultivateur à Arganchy, canton de Bayeux, s'était fait remettre par le fils de son patron, le petit Julien, âgé de 7 ans, des billets de banque, que l'enfant prenait dans le portefeuille de ses parents. Le
préjudice causé à M. Dublin serait de 2 500 francs. Mériard est
activement rechercher. (Source : Le Bonhomme
Septembre 1921 - Incendies. - La foudre est tombée sur la ferme occupée par M Lenoble, cultivateur à Corbon, canton de Cambremer, mettant le feu au grenier à foin. Les dégâts, pour M Lenoble, s'élèvent à 1 500 fr. Ceux du propriétaire ne sont pas encore évalués —
Un incendie a détruit une grange appartenant à Mme Decaen propriétaire
à Arganchy, canton de Bayeux. Dégâts : 3 000 francs. Les causes de ce
sinistre sont restées inconnues. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Chute de cheval. -
M. Louis Pigouchet, domestique chez M.
Dulin, cultivateur à Arganchy, revenait à cheval de Bayeux où il était
allé conduire une voiture à réparer, lorsqu'il est tombé de sa monture
et est resté étendu sur la route. Une cultivatrice des environs qui vint
à passer le fit transporter chez son patron. Il y est mort le lendemain
d'une fractura du crâne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1923 - Élection d’un adjoint - M. Marguerie Ernest a été élu adjoint au maire d'Arganchy par 5 voix sur 7 votante, en remplacement de M. Bence Lucien, démissionnaire.
Septembre 1936 - Une auto entre en collision avec une batteuse. - Vendredi, vers 21 heures, M. Terrée, cultivateur à Arganchy, qui suivait la route de Saint-Lô à Bayeux en direction de cette dernière ville, a jeté sa voiture sur une batteuse appartenant à M. Demilly, d'Ellon, qui sortait non éclairée de la ferme Catherine. Dans la collision, M. Terrée a été blessé au poignet droit et au visage et sa femme qui l'accompagnait, projetée contre le pare-brise, a été gravement atteinte au visage. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Des escrocs opèrent. - Un ouvrier agricole polonais, Antoine Scemienako, 26 ans, au service d'un cultivateur d'Arganchy, vient de porter plainte contre trois individus (deux hommes et une femme) qui, sous prétexte de lui acheter des dollars, l'ont emmené à Paris, se sont fait remettre le montant de ses économies, soit 15 000 fr. et n'ont pas reparu. Il y a quelque temps, un autre Polonais, Francisco Furdyna, domestique de ferme à Bayeux, avait été victime des mêmes escrocs qui avaient réussi à le convaincre qu'un billet de monnaie étrangère dévalorisée avait une valeur de 6 000 fr. et à le lui faire accepter en garantie d'un prêt de 2 000 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Remords ou peur des gendarmes ? - M. Eugène Marie, propriétaire à Arganchy, avait caché sous un matelas un portefeuille contenant 7 400 francs. Il y a deux ou trois jours, vers 2 heures du matin, il vérifia le contenu qui était intact, mais, à 6 heures, il constata que le portefeuille avait disparu, bien que la porte de la chambre fût fermée à clef. Il fit part de cette disparition à ses domestiques, les époux Marie, qui occupent une chambre au-dessus de la sienne, et en faveur desquels il avait fait son testament. Le portefeuille demeurant introuvable, il alerta les gendarmes. Au cours d'une perquisition, ceux-ci découvrirent, dissimulé sur le ciel de lit, un portefeuille contenant 40 000 francs et 20 000 fr. dans un livre : mais le premier portefeuille resta introuvable. Les époux Marie furent interrogés. Or,
hier matin, le propriétaire a retrouvé son bien dans une commode où il
ne se trouvait pas. On suppose que le voleur a été pris de remords... ou
de crainte du gendarme. (Source
:
Juin 1939 - Un journalier est victime d’une agression. - M. Auguste Lepage, journalier, demeurant à Subles, était employé pour jardiner chez un nommé Léon Bailleul, 38 ans, cantonnier, demeurant à Arganchy. Le soir, vers 18 heures, au moment où le journalier allait quitter son travail, il fut maltraité par son employeur qui le renversa d'un coup de poing, le traîna sur une jambe, dans une cave et le frappa d'un coup de hache sur la tête. M. Lepage ayant perdu connaissance, son agresseur l'enferma à clef. Étant parvenu à sortir, l'infortuné employé fut rejoint sur la route par Bailleul, qui le frappa à nouveau jusqu'au moment où plusieurs personnes vinrent à passer. Blessé sur diverses parties du corps, M. Lepage a été admis à l'hôpital de Bayeux. Il a porté plainte pour coups, blessures et vol de sa montre. Interrogé
par les gendarmes, Bailleul qui, au moment de la scène, était ivre, a
prétendu avoir été menacé et avoir été frappé d'un coup de bêche
par le plaignant. L'enquête se poursuit. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes. -
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est
tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le
1er septembre 1940.
La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Juillet
1943 -
Fait
divers.
- Dernièrement
on découvrait, dans un ruisseau dit Gourguichon, à Arganchy, le cadavre
de la jeune Marguerite Fouetter, 15 ans et demi, servante chez Mme Couet,
cultivatrice au bourg. La fillette avait disparu depuis la veille.
L'hypothèse d'un accident fut aussitôt écartée, vu le peu de
profondeur du ruisseau (1 m. 20). Mais,
pendant plusieurs jours, l'enquête hésita entre l'assassinat et le
suicide : En définitive, le médecin légiste a conclu à un suicide :
Marguerite Poucher était courtisée depuis plusieurs mois par un bagnard,
Eugène Gérode, détenu à la Maison Centrale, condamné aux travaux
forcés pour coups et blessures suivis de mort, actuellement, employé aux
fours à A
plusieurs reprises, Gérode avait dit son désir matrimonial, auquel
désir la mère de la fillette consentait, alors que cette dernière
refusait obstinément. Ces temps derniers, le bagnard s'était montré si
pressant que Marguerite, excédée et malheureuse, avait manifesté
maintes fois l'intention de se noyer. Mais au moment d'accomplir le geste
fatal, elle a été prise d'une syncope et n'a pas absorbé d'eau, ce qui
a paru justifier, un moment, l'hypothèse de l'accident.
Juillet
1948 -
Brûlé par de la chaux vive.
- Un détenu
travaillant au chantier d'Arganchy, Alphonse Servais, 26 ans, a été
sérieusement brûlé sur diverses parties du corps par la chute d'un sac
de chaux vive. Il a été conduit à l'hôpital de Bayeux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Un grave accident dans une carrière.
-
Un bloc d'une tonne de
pierre ébranlé quelque temps auparavant par l'explosion d'une mine s'est
abattu brusquement à la carrière des Fours à Chaux d'Arganchy. Projeté
à terre et atteint par des éclats, M.
Maurice Marie, 50 ans, de Vaubadon, sérieusement blessé à la tête, une
cuisse brisée et atteint de contusions sur tout le corps, a été
transporté à l'hôpital de Bayeux. ( Le Bonhomme Libre ) |
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EN NORMANDIE - Distillerie de cidre | |||
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