Août
1926 -
Incendie.
- Un
violent incendie
a éclaté
hier soir
à 22
heures dans
un hangar
de la
tuilerie d'Argences.
Les pompiers
de la
commune, alertés,
se transportèrent
vivement sur
les lieux
du sinistre.
Ils préservèrent
les bâtiments
voisins. On
avait dès
le début
fait sortir
du dépôt
tout proche,
deux locomotives
et du
matériel de
chemin
de fer
d'Argences. Les
hangars en
feu contenaient
150 bottes
de foin,
de 5
à 600
fagots et
grand nombre
de traverses
pour la
réparation des
lignes, des
barils d'huile,
des voitures,
toutes matières
qui alimentèrent
les flammes
en constituant
un immense
brasier. Les
pompiers restèrent
toute la
nuit sur
les lieux
du sinistre
et purent
empêcher l'extension.
Les
dégâts sont
uniquement matériels,
mais d'un
chiffre élevé.
On ignore
actuellement les
causes de
cet incendie.
La gendarmerie
de Moult
procède à
une enquête.
Août
1926 -
L’incendie de la Tuilerie.
-
Nous
avons
relaté
hier,
le grave
incendie
qui éclata
ces jours
derniers
dans
les dépendances
de l'usine
du Fresne
d'Argences.
Un immense
hangar
de 30
mètres
de longueur
sur 25
de largeur,
servant
au dépôt
du matériel
de la
tuilerie, avait
été
tout
entier
la proie
des flammes,
avec
les objets
entassés
à l'intérieur.
Le
sinistre
fit des
progrès
si rapides
que les
pompiers
en arrivant
sur les
lieux,
ne réussirent
qu'à
préserver
les
bâtiments
voisins. Toute
idée
de malveillance
parut
d'abord
devoir
être
écartée.
Le hangar
consumé
était
en effet,
avant
l'incendie,
entouré
par un
robuste
treillage
de deux
mètres
de hauteur,
et son
accès
rendu
difficile
par cette
protection
métallique.
Au
cours
de leur
enquête,
les gendarmes
de Moult-Argences,
pensèrent
d'abord
que le
feu avait
pu être
communiqué
par les
deux
locomotives
remisées
sous
le hangar,
mais
le directeur
de la
tuilerie
objecta
contre
cette
hypothèse
que les
foyers
et les
cheminées
des machines
étaient
toujours
fermés
avec
le plus
grand
soin,
avant
de rentrer
sous
le hangar.
M.
Serres,
chef
de brigade,
apprit
en procédant
aux constatations,
qu'un
ouvrier
récemment
congédié,
nourrissait
une haine
féroce
contre
les auteurs
de son
renvoi,
et avait
manifesté
plusieurs
fois
des idées
de vengeance.
Ils
voulurent
interroger
cet homme
irascible, Victor
Gallon,
50 ans,
qui demeurait
dans
une des
cités
construites
à proximité
de la
tuilerie.
En l'absence
de son
mari,
la femme
Gallon
répondit
sans
aucun
trouble
aux questions
des gendarmes,
mais
l'un
des enfants,
âgé
de 13
ans,
présent
à l'interrogatoire,
parut
vivement
émotionné.
L'indice
révélateur
n'échappa
pas à
la sagacité
de l'habile
chef
de brigade.
Il demanda
au jeune
Gallon
de l'accompagner
un moment
sur la
route
et en
chemin,
il le
questionna
avec
un tel
à-propos,
que le
gamin
finit
par dévoiler
la cause
de son
embarras.
Au
cours
de la
soirée,
ou se
déclara
l'incendie,
il avait
été
chercher
du cidre
dans,
un café
du voisinage.
Avant
de rentrer
à la
maison,
ajoute
l'enfant,
je m'étais
arrêté
un moment
à hauteur
du hangar.
J'aperçus
mon père
qui se
glissait
à plat
ventre
sous
la barrière
établie
devant
le bâtiment.
Je m'empressai
de regagner
notre
habitation,
que mon
père
rejoignit
lui-même
quelques
instants
après
mon retour.
Bientôt
des cris
« au
feu »
retentirent
dans
la rue.
Nous
sommes
tous
sortis
pour
aller
combattre
le sinistre.
Cette déclaration
ne laissait
plus
de place
au doute.
Victor
Gallon
entendu
le même
jour,
donna
des explications
assez
contradictoires
sur l'emploi
de son
temps.
Il avait
été
des premiers
à organiser
des secours
et s'était
joint
aux personnes
accourue
dès
que fut
donnée
l'alarme.
Les
gendarmes
n'ignoraient
pas ce
détail
dont
il reconnurent
l'exactitude,
mais
la déposition
accusatrice
du fils
Gallon
mit dans
une grande
perplexité
le père,
qui
finit
par passer
des aveux.
Vous
êtes
terrible
brigadier,
dit-il
à M.
Serres,
je n'essaierai
plus
de me
défendre.
Eh bien,
oui,
c est
moi qui
ai mis
le feu
au hangar
en jetant
sur un
tas de
fagots
une gerbe
enflammée.
Je voulais
me venger
du
patron !
Lorsqu'on
voulut
lui faire
signer
ces déclaration,
Gallon
tenta
de se
rétracter,
mais
sa culpabilité
était
si évidente
qu'il
ne persista
pas longtemps
dans
cette
attitude.
L'enquête
a
établi
du
reste
qu'au
mois
de
juin,
Gallon
avec
son
fils,
avait
par
malveillance
provoqué
un
déraillement
sur
la
voie
de
l'usine
en
lançant
une
rame
de
wagons
contre
une
autre.
C'est
cet
acte
de
sabotage
qui
avait
motivé
son
renvoi.
Mai
1927 - Les méfaits de l'orage. - Avec
les premières chaleurs sont arrivés les premiers orages. D'une façon
générale, ces pluies violentes ont fait le plus grand bien aux
cultures mais certains accidents, causés par la foudre sont à
déplorer :
À
Fierville-les-Parcs, canton de Blangy-le-Château, un bœuf et une
vache prête à vêler, appartenant M. Goulley, ont été tués.
De
même à Fontenay-le-Pesnel ou une vache, à M. Pieplu, a été
foudroyée.
Tout
près de là, à Tilly-sur-seulles, le fluide est tombé sur le bureau
de poste, interrompant les communications téléphoniques.
A
Argences, il est tombé en 20 minutes 41 millimètres d'eau ce qui, de
mémoire d'homme, ne s'était jamais vu. Aussi, par suite de
l'insuffisance des égouts, les rues ont-elles été un moment
transformées en torrents et de nombreux rez-de-chaussée
inondés.
Enfin,
à Pont-l'évêque, un poteau télégraphique, route de Lisieux, a été
sectionné par la foudre qui est également tombée sur le garage Even,
rue d'Alençon, où les dégâts ont été purement matériels.
Octobre
1927 -
Il y a juste un siècle avait
lieu pour la première fois au bourg d'Argences, un concours de juments
poulinières. Depuis, cette coutume plus durable que les régimes
et les institutions, s'est conservée. Tous les ans, pour la Saint-Luc,
se déroulent les épreuves d'un concours qui à la a le double mérite
d'être tout à la fois le plus ancien et le plus important de
France, peut-être même du monde.
Aussi,
un tel événement ne manque-t-il pas, chaque automne de réunir sur la
coquette place d' Argences l'élite du monde hippique et les principales
personnalités du département. Il y avait
là, lundi dernier, nos trois sénateurs, le préfet, M. Blaisot
député, MM. Delarbre, Laurent, Terrée, Le Tourneur d'Ison,
conseillers généraux, l'aimable M. Callouet,
conseiller d'arrondissement, M. Viel et tous les hommes de Ch'vas
de Normandie et d'ailleurs. Juges et concurrents ont eu du fil à
retordre tellement les compétitions étaient nombreuses et les diverses
catégories bien fournies.
On
a pu s'y rendre compte que jamais peut-être l'élevage n'avait
atteint chez nous un tel degré de perfection. Entre-temps, le
traditionnel déjeuner réunissait à la mairie les officiels, le
jury et la presse. M. Chanteloup, maître d'hôtel et maître queux, y a
largement confirmé une réputation déjà solidement établie. Par une
heureuse coutume, qu'on s'est juré de conserver, il n'y a pas eu
de discours, à peine, M. Michel, maire et amphitryon, a-t-il
brièvement remercié et annoncé qu'on fêterait officiellement l'an
prochain le centenaire
du Concours d'Argences. M'sieu Henry a aussitôt promis un ministre, si
possible. Puis, les coudes sur la table, on a devisé cordialement,
entendez par-là, qu'on a profité pour parler de mille importantes
questions dans la rue en suspens, particulièrement du « train
Chéron » qui, d'hebdomadaire
ne tarderait pas à devenir quotidien, à la grande
satisfaction des populations ouvrières de Frénouville et des
environs de Caen. Tant il est vrai que si la parole et d'argent, le
silence, propice aux actes et aux réalisations, est véritablement
d'or.
Août
1928 - Par imprudence, un gamin incendie des bourrées.
- Après avoir
allumé une
cigarette, le
jeune
Louis
M....,
10 ans,
demeurant chez
sa
mère
à Argences,
a jeté
son allumette
enflammée
dans des
herbes sèches
auxquelles il
a mie
le
feu. L'incendie
s'est
propagé à
un tas
de bourrées
appartenant à
M. Gaston
Lequier, 24
ans,
boulanger,
demeurant à
Argences.
Toutes les
bourrées ont
été consumées.
Le préjudice
est estimé
à environ
1.100 francs.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir
et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront
rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne
soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Juillet
1929 -
Une trombe d'eau. -
L'autre jeudi, de minuit à une heure, un orage a éclaté sur
Argences et quelques communes voisines. Le tonnerre et les éclairs ont
été d'une intensité moyenne, mais la chute de la pluie considérable.
M. Castel correspondant de la Commission météorologique, a recueilli
une hauteur de 38 millimètres.
Pareil
chiffre n'avait été constaté, au cours d'un orage, qu'une fois à
Argences depuis 30 ans.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne,
les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les
besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire
charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une
gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière
et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de
faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est
à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Une dramatique scène de ménage.
-
Le nommé Marius Lemarchand, blessé de guerre, trépané,
journalier à Argences, abuse souvent des boissons alcooliques.
Déjà à diverses reprises de violentes querelles s'étaient
élevées entre lui et sa femme, née Hélène Étienne, qui se réfugia
alors avec ses six enfants chez son père.
L'autre
jour, dans l'après-midi, une scène plus violente que d'ordinaire
éclata entre lait époux. Mme Lemarchand voulut fuir chez son père.
Son mari l'en empêcha. Il se jeta sur la pauvre femme et la
frappa avec une telle brutalité qui lui brisa la jambe.
Les
voisins allèrent chercher les gendarmes qui se mirent à la recherche
de Lemarchand. Il le trouvèrent pendu dans son grenier. L'asphyxie
n'avait pas encore fait son oeuvre et au bout de quelques
instants, il revint à lui. On le conduisit à la chambre de sûreté.
Mme
Lemarchand a été transporté à l'hôpital de Caen.Argences.
Août
1930 -
Noces de diamant. -
Les époux Augustin Chrétien ont célébré, le 16 août, le 60e
anniversaire de leur mariage, qui a eu lieu à Agences, le 15 juillet
1870. Le mari est né à Cresserons le 20 mars 1846, la femme, Adeline
Thouroude, est née à Argences le 7 juin 1848. Ils ont eu deux enfants
et leur descendance comprend actuellement douze petits-enfants et
arrière-petits-enfants.
Ils
ont dirigé pendant de longues années une fabrique de perles
artificielles à Argences, où ils jouissent de la meilleure
considération.
Le
matin du 16, ils se sont rendus à l'église que entourés de leurs
enfants et de nombreux amis. Avant la messe, M. le curé
d'Argences leur a adressé une charmante allocution et, à l'issue de
l'office, un long défilé a eu lieu à la sacristie.
Après
la cérémonie religieuse, ils sont rentrés à la mairie où le maire,
M. Hamel, en termes choisis, leur a présenté ses félicitations et
remis une gerbe de fleurs.
Les
époux Chrétien n'ont aucune infirmité et espèrent encore vivre de
nombreuses années, ce que nous leur souhaitons de tout cœur.
Février
1931 -
L’absurde sabotage.
-
Le jeune Parcoit, 18 ans, employé depuis un mois à la tuilerie
d'Argences, s'est rendu coupable, dans cette usine, d'un sabotage dont
il n'a pu indiquer les motifs : Il a coincé des bouts de fer et deux
tubes de graissage entre les chemins de roulement et les galets de
supports d'un transporteur. Il a en outre, brisé des interrupteurs.
Pour
cet acte, qui aurait pu provoquer des accidents, Parcoit sera poursuivi.
(Bonhomme Normand)
Juillet
1931 -
Une mort étrange. -
Un
charretier
de la
Tuilerie d'Argences,
M. Emmanuel
Kerfon, 32
ans, a
trouvé la
mort dans
des circonstances
qui paraissent
quelque peu
étranges
et laissent
supposer, étant
donné le
caractère renfermé
de la
victime, que
l'on se
trouve en
présence d'un
suicide d'un
genre tout
à fait
spécial.
M.
Kerfon était
occupé a
conduire des
chevaux dont
le principal
travail consistait
à traîner,
de la
carrière appartenant
à la
Tuilerie d'Argences
et située
au hameau
de Fresnes,
des wagonnets
chargés de
terre et
de sable
à destination
des fours
de la
tuilerie, à
Argences même.
Il venait
de partir
avec un
train de
six wagonnets
et marchait
à gauche
de son
convoi, lorsque
le comptable-surveillant,
M. Olivier
Longeard, vit
le convoi
s'arrêter alors
qu'il avait
accompli environ
200 mètres.
Il
pensa tout
d'abord à
un arrêt
momentané
mais, au
bout d'un
petit instant,
ne voyant
pas le
convoi repartir
et n'apercevant
plus le
charretier aux
côtés de
ses chevaux,
il se
rendit sur
les lieux.
A son
arrivée, il
trouva le
corps du
malheureux charretier
couché le
long de
la voie
et calant
une des
roues du
wagonnet de
tête. Il
fit aussitôt
appeler un
docteur d'Argences
qui, devant
la gravité
des blessures
du charretier,
le fit
transporter à
l'hôpital de
Caen. M.
Kerfon y
est décédé
peu de
temps après
son arrivée.
De l'enquête
ouverte aussitôt,
il semble
que l'on
doit écarter
la version
d'un accident
qui ne
peut s'expliquer
d'aucune manière.
Etant donné
certaines
réflexions faites
par Kerfon
avant son
départ de
la carrière,
il parait
probable
que l'on
se trouve
en présence
d'un suicide.
Juillet
1931 -
Un
champ d’avoine incendié. -
La
locomotive du
train du
Fresne d'Argences
à la
gare de
Moult a
mis le
feu à
un champ
d'avoine appartenant
à M.
Fresnel, cultivateur
à
Argences.
Toute la
récolte a
été détruite.
Mars
1932 -
Pauvre bête. -
A Argences, M. Barbey,
propriétaire, a porté plainte contre un inconnu qui, par malveillance,
a blessé à la patte droite, d'un coup de serpe, , un de ses bœufs au
dans un pâturage dans un pré. (Bonhomme Normand)
Mars
1932 - Pas de
chance ! - Un
vagabond, Marie Goffe, 55 ans, journalier, sans domicile fixe, avait
pénétré dans le hangar de M. Renault, charron à Argences, pour y
passer la nuit et se protéger du froid. Il y alluma du feu et
s'endormit près du foyer. Peu après, les flammes se communiquaient à
ses vêtements et Goffe fut réveillé, comme bien l'on pense, plutôt
brutalement. On accourut et, grâce aux secours rapides, on put vite
éteindre le commencement d'incendie.
Sur
се, les gendarmes de Moult ont arrêté pour vagabondage le
malheureux Goffe qui a été condamné, par le tribunal correctionnel,
à 48 heures de prison avec sursis. (Bonhomme
Normand)
Août
1932 -
La cambriole. -
La série continue : Après la visite nocturne du bureau de poste
du Home-Varaville et les nombreux vols commis récemment dans la région
de Pont- l'Évêque, dont nous avons parlé, des automobilistes encore
inconnus ont cambriolé l'autre nuit, le bureau auxiliaire de
Riva-Bella. Ces individus, opérant avec un sang-froid étonnant, ont
poussé l'audace jusqu'à sortir dans la rue une des deux tables du
bureau et la transporter à 50 mètres de là pour en fracturer le
tiroir tout à leur aise. C'est d'ailleurs cette table qui devait faire
découvrir le méfait : Passant par là, vers 6 h. du matin, une
personne, qui allait chercher le docteur, ne fut pas peu surprise de
trouver, sur le bord de la route,
une table fracturée.
Elle
avertit aussitôt les gendarmes qui remarquèrent que la porte du bureau
de poste avait été fracturée l'aide d'un démonte-pneu. Alertée à
son tour, Mlle Langlois, employée des P. T. T., détachée pendant la
saison à Riva, constatait que les malfaiteurs avaient tout bouleversé
à l'intérieur et volé 430 fr. Près de là, les enquêteurs
relevèrent des traces de pneus. On recherche des automobilistes qui,
cette nuit-là, vers 1 h. 15, apostrophèrent vivement une passante,
intriguée par leurs allures suspectes.
Deux
nuits après, les cambrioleurs opéraient coup sur coup contre les
bureaux de poste de Croissanville et d'Argences. Le lendemain matin, Mme
Viel, receveuse à Croissanville, qui habite au-dessus de son bureau,
voulant prendre son service, s'apercevait que la porte de communication
était fermée du côté du bureau, la clef étant restée dans la
serrure. Inquiète, Mme Viel sortit dans son jardin et constata qu'une
petite fenêtre avait été forcée. Ainsi, sans que la receveuse ait
entendu dans la nuit le moindre bruit suspect, les malfaiteurs étaient
entrés dans le bureau de Poste, y avaient tout bouleversé et avaient
fait main basse sur 8 140 fr. contenus dans le tiroir-caisse.
Ils
devaient être moins heureux à Argences : Là aussi, c'est la
receveuse, Mme Clément, qui, le lendemain matin, constatait que les
volets de son bureau avaient été ouverts pendant la nuit. De
nombreuses traces de pesées étaient visibles mais, dérangés ou
impuissants, les cambrioleurs ne pénétrèrent pas à l’intérieur.
La
gendarmerie et la police mobile de Rouen enquêtent activement. Il
semble vraisemblable que ce sont les mêmes individus qui ont opéré au
Home-Varaville, Riva-Bella, Croissanville et Argences.
En
effet, aux environs de chacun de ces bureaux furent relevées les mêmes
traces de pneus aux dessins particuliers. De plus, à Riva et à
Argences furent remarqués les occupants d'une même auto foncée qui
poussaient leur voiture à la main pour éviter tout bruit de moteur.
(Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un automobiliste renverse un piéton.
- Vers
17 h. 30, au carrefour de la route de Granville et du chemin de Cheux à
Argences, une automobile pilotée par M, Gustave Verjans, 44 ans,
marchand de primeurs, demeurant à Caen, 36, rue du Stade, a renversé
un piéton, M. Gabriel Racine, 43 ans, manœuvre, domicilié à
Tourville-sur-Odon. Blessé à la jambe et au bras droit et se plaignant
de violente douleurs dans les reins, M. Racine a été transporté à
l'hôpital de Caen après avoir reçu les soins du docteur Bontonnet.
Selon
les déclarations d'un gendarme de la brigade d'Évrecy qui exerçait
une surveillance de la circulation au poste fixe de Tourville et qui fut
témoin de l'accident, le conducteur de
l’automobile n'aurait pas
averti de son approche et n'aurait stoppé que sur un coup de sifflet.
Ces déclarations sont en contradiction avec celles, de M. Verjans. Qui
affirme avoir
klaxonné et n’avoir renversé, M. Racine qui en;
raison
de fait, depuis que celui-ci fit, au moment où il allait le doubler, un
pas à gauche.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Le cambrioleur aimait trop la bouteille.
–
L'autre
nuit, Mme Renault, belle-mère de M. Paulmier, épicier-débitant à
Argences, et demeurant chez ce dernier, avait son attention attirée par
des bruits suspects provenant de différentes parties de la maison. Se
levant, elle avertissait M. Paulmier qui découvrait dans un grenier un
individu ivre-mort.
Il s'agissait d'un certain Louis Mignot, 19 ans, journalier, à
Argences. Fouillé, Mignot fut trouvé en possession de plusieurs
paquets de cigarettes, d'une boite de cirage et
d'une bouteille d'eau-de-vie, volés dans le débit-épicerie où il
avait abondamment consommé la veille.
Mignot
a été déféré au Parquet de Caen. Il est soupçonné de différents
vols commis, ces temps derniers, au préjudice de M. Paulmier. (
Le Moniteur du Calvados )
Décembre
1937 -
Un
ouvrier tuilier assomme l’un de ses camarades.
- Pour
un motif futile, M. Alexandre Gallot, 59 ans. ouvrier tuilier, demeurant
rue Maréchal-Foch, a été violemment frappé à coups de poing et de
pied par l'un de ses camarades de travail, Arsène Roi, 25 ans,
domicilié au Fresne d'Argences. M. Gallot, qui devra observer un repos
de dix jours, sauf complications, a porté plainte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Les accidents de la route ont été moins nombreux en 1937 dans
le Calvados. -
Au cours de
l'année 1937, le nombre des accidents mortels occasionnés par les
véhicules de toute nature s'est élevé à 58 contre 68 en 1936, soit une diminution
de 10 accidents.
51
sont imputables aux automobiles, 4
aux motocyclettes, 2 aux véhicules hippomobiles, 1 à une bicyclette.
Le
nombre des tués, qui était de 72 en
1936, est tombé à 61.
Pendant
la même année 1937, les services
de police du département ont constaté 480 accidents ayant provoqué des
blessures, contre 492 en 1936, soit une diminution de 12 accidents.
423
de ces accidents ont été causés par
des automobiles, 29 par des motocyclettes, 23 par des bicyclettes, 5 par des véhicules hippomobiles. Le
nombre total des blessés s'est élevé à 698 contre 727 Tannée précédente .
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Résumé météorologie du mois de février.
- Le
mois
de
février
1938 a été
caractérisé par
une
température
moyenne
assez
basse
et une
sécheresse
très
marquée.
Le mois compte 16 jours de gelée, toutefois, les minimum ne sont pas excessifs : 4° à Caen et Deauville, 7° à Lisieux et Fresné-la-Mère. La moyenne mensuelle.
Malgré le nombre de jours de gelée, la température est moyenne, grâce à la faiblesse de la nébulosité qui permettait une forte radiation solaire. Les différences entre les moyennes des différents postes sont relativement faibles
:
3° 43 à Vire, 4° 31 à Lisieux, 3° 43 à Caen.
Le
beau temps s'est maintenu pendant la plus grande partie du mois et les pluies totales sont généralement très faibles. Dans l'ensemble du département, les précipitations sont peu importantes : 10 m/m à La Délivrande, 14 à Argences, 17 à Caen et à Moulines, 29
à la
forêt
de
Balleroy,
et 51 à la
forêt
de
Saint-Sever.
Une
chute de neige de 6 à 8 centimètres s'est produite dans la nuit du 13 au 14. Pour la première fois depuis longtemps, la neige s'est maintenue au sol pendant plusieurs journées.
La venue des froids au mois de février a été bienfaisante, grâce au ralentissement qu'elle a apporté à la végétation, mais la sécheresse est trop accentuée, du moins en ce qui concerne les prairies. Les céréales ont une belle apparence, les herbages reverdissent difficilement.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1938 -
Le feu dans la plaine -
Un incendie a
ravagé, sur le territoire des communes de Banneville-la-Campagne
et d'Emiéville, au lieu dit « Le Marais-des-Terriers », trois hectares d'herbes et
de joncs, appartenant à un industriel de Roubaix, M. Huet. 150 jeunes peupliers de 3
à 8 ans ont été la proie des flammes. L'incendie a été provoqué par un feu d'herbes allumé à
proximité des propriétés de M. Huet, par un cultivateur d'Emiéville, M. Des rameaux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 -
Un camion se jette sur le parapet d’un pont.
- Mardi
soir, un camion appartenant à un entrepreneur de transports de Rouen
revenait de la tuilerie d'Argences, où il avait été prendre un
chargement de matériaux, lorsque par suite d'une manœuvre encore
inexpliquée il dérapa et alla se jeter contre le parapet du pont de la
Ramée, après avoir culbuté un poteau en ciment.
Le
parapet du pont fut démoli sur une longueur de 3 mètres et le camion a
subi des dégâts matériels importants. Néanmoins, il a pu être
enlevé le soir même.
Par
suite de la chute du pylône, la commune a été privée de lumière
pendant trois heures. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Le sexagénaire était trop imaginatif.
- Procès-verbal
a été dressé pour outrages à la gendarmerie contre Léon Maline, 67
ans, journalier, demeurant rue Maréchal-Foch,
à Argences.
Pour
se venger d'une jeune femme qui ne lui témoignait pas toute la
sympathie qu'il en attendait, Maline avait imaginé d'accuser
celle-ci d'un vol d'une somme de 2 000 francs et de soustraction de
correspondance.
L'enquête
établit la fausseté des dires du sexagénaire qui, d'ailleurs,
reconnut qu'il avait eu trop d'imagination. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Trop d’importations agricoles en 1938.
- nous
avons acheté à l'étranger pour 12 498 millions d'objets
d'alimentation.
Nous
en avons exporté pour 4 milliards 396 millions. Déficit de notre
balance commerciale agricole : 8 milliards 100 millions, qu'il faudra
payer en or.
L'harmonisation
des productions agricoles de la métropole et de nos colonies réduirait
ce déficit à deux ou trois milliards tout au plus.
Mais
le décret-loi qui instituait cette réforme n'a pas paru. Le déficit
continuera à courir et l'or à s'en aller. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Plus de peur que de mal.
- Mme
Catelain, ménagère, demeurant rue Maréchal-Joffre, à Argences, a
porté plainte contre son mari qui, au cours d'une scène de jalousie,
l'aurait menacée d'un pistolet, ainsi que ses enfants, accompagnant son
geste de ces mots : « Fichez tous le camp où je vais vous en donner !
»
L'arme
est en réalité un pistolet de très ancien modèle, se chargeant par
le canon, réparé à l'aidé de ficelle, et dans l'impossibilité
d'être utilisé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un énergumène blesse un gendarme.
- Le
gendarme Hourdin, de la brigade de Moult, pénétrait dans une maison de
la rue Haute pour aller changer un fascicule
de mobilisation, lorsqu'il fut injurié par le nommé Raymond Anne, 35
ans, journalier, demeurant dans la même rue. Comme le gendarme sortait
après avoir accompli sa mission, Anne, qui l'avait attendu, se jeta sur
lui, le fit tomber et le frappa avec une extrême brutalité. Des
témoins de cette scène téléphonèrent à la brigade et le maréchal
des logis-chef Frigard accourut. Le gendarme avait pu se dégager et,
avec l'aide de son chef, maîtrisa l'énergumène. Celui-ci a été
transféré à Caen et a été mis à la disposition du Parquet.
Cette
scène de sauvagerie aurait eu pour origine les faits suivants :
Roger
Anne vivait en concubinage avec une veuve Marc. Les altercations
étaient fréquentes dans le faux ménage au point que la femme, après
une discussion plus violente que les autres, jugea prudent de passer la
nuit de dimanche à lundi chez une voisine. Revenue chez son ami le
lendemain matin à 7 h. 30, elle y fut accueillie par des reproches et
de nouvelles gifles. Le journalier brutal n'épargna même pas la fille
de sa concubine, Madeleine Marc, qui, travaillant à Caen, se rend
fréquemment à Argences pour y voir sa mère.
Excédées,
les deux femmes, se rendirent chez le docteur Derrien qui leur délivra
un certificat médical, puis elles déposèrent une plainte contre Anne
à la gendarmerie de Moult.
Une
enquête fut ouverte et l'intéressé prit ombrage de la venue des'
gendarmes et de l'interrogatoire qu'ils lui firent subir. Un projet de
vengeance germa bientôt dans son cerveau, projet qu'il devait mettre à
exécution. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un violent incendie ravage un groupe d'immeubles.
-
Mercredi soir, un violent incendie éclatait à Argences, sur la
place de la République, dans un groupe de maisons appartenant à Mme
Deschamps. Le feu s'était déclaré dans la plus petite des
maisons, sans que l'on ait pu établir s'il avait eu pour cause un feu
de cheminée. Un soldat donna l'alarme. Les sapeurs-pompiers de
Argences arrivèrent avec des pompes à bras et la chaîne s'organisa
pour amener l'eau avec des seaux. En même temps, les pompiers de Caen
étaient mandés.
Ceux-ci
arrivèrent a 20 heures 15, sous les ordres du capitaine Bonza, avec la
moto-pompe. Ils attaquèrent le sinistre après avoir établi un
branchement sur la rivière. Il fallut néanmoins se contenter de
noyer les décombres de la première maison où avait
débuté l'incendie. Mais, par contre, on put combattre efficacement
l'extension dans la seconde des maisons, dont la toiture
était déjà détruite, et protéger la troisième, dont les combles
flambaient. Le sauvetage dura plusieurs heures. L'incendie fut éteint,
mais toute la nuit, il fallut surveiller les décombres.
Les
dégâts sont très élevés, car deux des maisons sont irréparables et
la troisième a souffert du feu et de l'eau.
Février
1940 -
Les
polonais
n’était pas règle. -
Venu
de May-sur-Orne
pour travailler
à Argences,
un ouvrier
polonais, Dawid
Tadenoz,
a rencontré
les gendarmes
de Moult
qui, s'étant
aperçus
qu'il n'avait
pas de
sauf-conduit, l'ont
gratifié d'une
contravention.
Mars
1940 - La voleuse avait de l’imagination.
- Lundi
dernier
dans
la
matinée,
Mme
Barbey,
cultivatrice
au
hameau
de
la
Jaunière,
à
Argences.
passait
avec
sa
bonne
Émilienne
Léonard
21
ans,
sur
la
route
à
proximité
de
la
ferme,
lorsque
la
jeune
fille
se
précipita
sur
la
chaussée
pour
ramasser
une
pièce
de
10
francs
qu'elle
venait
d'apercevoir.
Elle
remit
immédiatement
sa
trouvaille
à
sa
patronne
qui
ne
manqua
pas
de
la
féliciter
de
son
honnêteté.
Un
peu
plus
tard
au
repas
du
midi,
Mme
Barbey
devait
rendre
publique
la
probité
de
la
bonne.
Seul
parmi
les
domestiques
attablés,
M.
Arthur
Marie,
58
ans,
ne
parut
pas
convaincu.
C'est que
le matin,
en arrivant
à son
travail,
il avait
laissé
sur un
lit dans
l'écurie
sa veste
propre
dans
la poche
de laquelle
se trouvait
une boite
en fer
blanc
renfermant
une somme
de 59
fr.35 composée
de quatre
pièces
de 10
francs,
d'un
billet
de la
même
valeur,
d'un
billet
de 5
fr. de
trois
pièces
de 1
franc
et de
menue
monnaie.
Il se
leva
de table
et se
rendit
à l'écurie.
Là
ses doutes
se confirmèrent.
En effet,
la poche
de sa
veste
avait
été
déchiquette
avec
un morceau
de verre,
la boite
ouverte
et l’argent
s'y trouvant
enlevé.
Seul
le billet
avait,
été
laissé.
M. Marie,
convaincu
que la
bonne
était
l'auteur
de ce
vol,
porta
plainte
à la
gendarmerie.
Les gendarmes
Eliard
et Leménager,
de la
brigade
de Moult,
ouvrirent
une enquête
et, en
possession
de plusieurs
renseignements,
interrogèrent
Émilienne
Léonard.
Celle-ci opposa
tout
d'abord
des dénégations
d'autant
plus
fortes
que la
mise
en scène
montée
par elle
était
sans
fissure.
Malheureusement,
elle
ne put
tenir
le choc
et, finalement
en larmes,
avoua
et sa
supercherie
et
ses vols,
car pendant
qu'elle
y était
elle
reconnut
être
l'auteur
d'un
précédent
larcin
commis
au mois
d'octobre,
toujours
au préjudice
de M
Marie.
Quoi
qu'il
en soit,
c'était
bien
elle
qui avait
lacéré
la poche
du journalier
et c'était
emparé
des quatre
pièces
de 10
francs
et de
la menue
monnaie.
Avril
1940 -
Une jeune bonne tente de mettre le feu.
-
Pour se venger de sa patronne, Mme Barbey, cultivatrice à
Argences, qui venait de lui donner ses huit jours, une jeune
bonne, Émilienne Léonard,
21 ans, employée comme vachère, a tenté de mettre le feu dans une
remise sise à côté de la ferme. Fort heureusement, Mme Barbey sentant
une odeur de brûlé, parvint à éteindre le feu, évitant ainsi un
véritable désastre. Les gendarmes de Moult procédèrent à
l'interrogatoire d'Émilienne Léonard qui avoua avoir mis le feu pour
se venger de sa patronne. Elle a été laissée en liberté provisoire.
Juin
1940 -
Écrasé par son tombereau.
-
Jeudi dernier, un accident mortel, dont a été victime un
évacué de la Somme, s'est produit sur la route d'Argences à Troarn,
au hameau du Fresnes d'Argences. M. Watbot, ouvrier agricole, qui
avait fui les envahisseurs, conduisait un tombereau, occupant la
troisième position dans un convoi de quatre véhicules
agricoles. Les réfugiés se réjouissaient de toucher au but de
leur voyage, le bourg de Bénouville, distant d'une vingtaine de
kilomètres, quand soudain, un grand cri retentit. Le conducteur de
la dernière voiture venait d'apercevoir, gisant sur la
route, le crâne défoncé par la roue droite son tombereau, le
corps de M. Watbot. La mort avait fait son oeuvre.
Le
cadavre de l'infortuné réfugié a été transporté à la morgue
d'Argences.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en
entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn :
Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg.
Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme,
St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair,
Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de
Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du
canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Mai
1944 -
Sous la mitraille anglo-américaine.
- L'aviation
anglo-américaine a fait lundi de nouvelles victimes parmi les
cheminots. Une locomotive montant vers Lisieux a été attaquée aux
environs de Moult-Argences. Le mécanicien, M. Maxime Coulibeuf, du
dépôt de Caen, a été tué.
Lundi
matin à 8 h. 80, le train postal venant de Cherbourg a été mitraillé
à St-Désir-de-Lisieux. Deux postiers ambulants. MM. Bertrand et
Orthean, ont été sérieusement blessés. Ils ont été hospitalisés
sur place et ont reçu la visite des autorités lexoviennes.
L'express
de Rouen à Serquigny a été bombardé le même jour, vers 20 h., par
des avions anglo-américains. On compte 5 morts et une quinzaine de
blessés.
Lundi
après-midi, le train de voyageurs allant de Coutances à St-Lô a été
mitraillé. Dix voyageurs ont été blessés.
Près
de Creuily, un camion de la Maison Lecordier, de Bayeux, a été
mitraille par un avion anglais. Le chauffeur est sorti indemne, mais le
livreur, M. Ménard, a été grièvement atteint à l'épaule droite et
hospitalisé à Bayeux. (Journal de Normandie)
Juillet
1944 -
Recherches. -
Mme Penvrel, 1, rue Albert 1er, recherche René
Penvrel, 16 ans, manœuvre à l'entreprise du Languedoc à Argences,
disparu depuis le 5 juin. Blond, vêtu d'un pantalon toile bleue et d'un
blouson marron.
Mme
Corbel, au Pont-Créon, îlot 57, rue Calibourg, recherche François
Etienne, 17 ans, disparu depuis le mardi 20 juin, vers 16 heures, rue de
l'Arquette blessé et transporté par voiture allemande.
On
recherche Mlle Simone Duclos, 3, rue des Fauvettes, à la Demi-Lune,
disparue jeudi soir, 22 juin, vers 18 h. 30, de la rue de Bretagne, nº
13. ( Liberté de
Normandie )
Juillet
1944 -
Recherche des enfants perdus.
-
Il est créé à la mairie de Caen un service spécial destiné
à la recherche des enfants perdus.
Toute
personne ayant un enfant égaré ou ayant recueilli un enfant abandonné
est priée d'en faire la déclaration au Lycée Malherbe. ( Liberté de
Normandie )
Novembre
1944 -
Le nouveau maire. - M.
Cuiller Abel a
été réélu maire par 5 voix sur 6 votants. Le Conseil étant
actuellement composé de 7 conseillers.
Février
1945 -
Un crime allemand. –
On
annonce la mort de Roger Scutenaire, 29 ans, tué le 9 septembre dernier
à Rehaupal (Vosges) où il s’était réfugié pour éviter le départ
pour l’Allemagne.
Il
a été abattu sauvagement et sans motif par des soldats boches alors qu’il
essayait de quitter la ferme où il avait reçu asile. Il était le fils
de M. Scutenaire, comptable à la tuilerie de Beauvais, à
Argences, à qui nous adressons l’expression de nos sincères
condoléances.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Gare aux sanctions ! –
Après avis de la
commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition
de 2 automobiles et d’une motocyclette dont les conducteurs
avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations
de circuler ou « marché noir ». (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Des patriotes. -
Le Comité Départemental de Libération a
l’ordre
du jour de sa séance plénière, avec inscription au
procès-verbal :
Daniel
Marchand, à Argences « Jeune héros de 18 ans, a fait preuve d’un
grand patriotisme durant les évènements de juin dernier. A eu durant
cette période, une conduite au-dessus de toute éloge. A été
grièvement blessé au cours d’une mission de reconnaissance, comme il
en effectuait quotidiennement ».
Ces
vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
La cloche de la renaissance.
- Une
cloche destinée à l’église d’Argences vient d’être fondue à
Villedieu. Elle sera inauguré le 7 avril. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
La course à la valise. -
Les
gendarmes de Moult étaient informés, l’autre dimanche qu’un
étranger à la commune venait de faire de sérieuses provisions chez
deux charcutiers d’Argences.
La
maréchaussée se lança à la poursuite du « client », un
nommé Henri Brion, demeurant à Paris qui fut trouvé porteur d’une
valise contenant : 1 kg 500 de jambon, 0 kg 500 de pâté, 5
kilos de saucisson, 2 kilos de porc salé et 3 kilos de porc frais. Deux
procès-verbaux ont été dressés contre les commerçants. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application
du Code de la famille, que 4 demi-absences non motivées dans un
même mois entraîneraient la suppression des allocations familiales
pour le mois en cours. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Avril
1946 -
Un martyr de la résistance à l’honneur.
- Le général Kœnig,
ancien commandant en chef des F.F.I., vient de citer à l’ordre de la
nation le docteur Paul Derrien, d’Argences, dont l’activité
dans la clandestinité fut au-dessus de tout éloge et qui périt
fusillé à la prison de Caen, le 6 juin 1944. Cette citation, qui
rappelle les nombreux services
rendus par le vaillant médecin à la cause française, comporte l’attribution
de la Croix de guerre avec étoile d’argent. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
La municipalité remercie le Secours Quaker.
- Le Conseil
municipal d’Argences a adressé ses remerciements reconnaissants à
nos amis Quakers pour l’aide généreuse et désintéressée dont ils
ont fait preuve à l’égard des habitants de la commune. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Au conseil municipal d’Argences.
- Réuni
sous la présidence de M. Friley, maire. La municipalité d’Argences a
adopté à l’unanimité le nouveau plan de la localité dressé
par M. Feuillebois, architecte urbaniste. Au cours de la même
séance, M. Hamel a été désigné comme délégué des sinistrés
auprès des organisateurs de la reconstruction. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q.
R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) :
U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1946 -
Les relations routières
Caen-Argences. -
A
la suite d’un vœu émis par la municipalité d’Argences, M. Frilley,
maire, a reçu de la direction des Courriers Normands une lettre l’informant
que la Société ferait son possible pour mettre en service, au début
de l’an prochain, un car assurant la liaison Argences-Caen au début
de l’après-midi.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Les périls du déblaiement.
- Alors qu’ils
travaillait au déblaiement, à Argences, un ouvrier, M. Anne, a été
pris sous un éboulement. Atteint de fractures de plusieurs
côtes et de nombreuses contusions, M. Anne devra observer un assez long
repos. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1947 -
La mémoire du docteur Derrien.
– A
l’occasion des fêtes de Pâques, le Football Club d’Argences
organise un tou(rnoi au cours duquel sera mise en compétition une
coupe portant le nom du docteur Derrien en souvenir du regretté
fondateur du Football Club torturé par la Gestapo. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
La poudre d’escampette.
–
Un prisonnier boche, employé chez M. Jules Méseray, menuisier
à Argences, a brûlé la politesse à son patron.
Deux
autre « Cols verts » au service de M. Sison, maire de
Grentheville, se
sont également enfuie. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Des wagons déraillent en Gare de Moult-Argences.
–
Une rame d’une quarantaine de wagons poussée en direction d’un
heurtoir par une locomotive, a défoncé
celui-ci. Les cinq premières voitures déraillèrent et se couchèrent
sur la voie principale qui fut dégagée à l’aide d’une puissante
grue amenée de Caen. Cet accident a causé
certaines perturbations dans le trafic en retardant le passage de
certains trains. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
A Argences un incendie cause 1 million de dégâts.
–
Au cours de la nuit de samedi, un incendie provoqué par un
court-circuit s’est déclaré dans la boulangerie Piednoir. Lorsque
les pompiers de Caen, appelés, arrivèrent sur les lieux, la maison
était la proie des flammes. Le mobilier et le matériel de M. Piednoir
ont été détruits et deux quintaux de farine endommagés. Les
dégâts, couverts par une assurance, atteignent un million. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Que la lumière soit !
-
Le Conseil municipal d’Argences a décidé de demander un devis
au Syndicat départemental d’électricité du Calvados en vue de l’électrification
des hameaux du Mesnil et des Vignes. La part des travaux incombant à la
commune serait couverte par un emprunt. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1948 -
Taiaut ! taiaut ! -
Au
cours d'une battue organisée par la Société de Chasse d'Argences,
cinq sangliers et un renard ont été abattus dans les bois de
Saint-Gilles, propriété du maire de la commune. M. Hamel. Une seconde
sortie à amené la destruction de deux renards et de deux sangliers,
dont l'un pesait 128 kilos, à proximité des marais des Terriers.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Aux bouilleurs de cru de la région d'Argences.
- Les
commerçants, artisans, bouilleurs de cru des communes : Argences,
Moult, Canteloup, Croissanville, Cléville, Airan, Cesny-aux-Vignes et
Ouezy, sont informés qu'ils dépendent désormais au point de vue des
contributions indirectes du contrôle rural de Mézidon qui est
rattaché à la
recette sédentaire de Dozulé. Compte courant postal ; Rouen
21-47. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un acte de banditisme à Argences.
- L'autre
soir un individu masquer s'est introduit, revolver au poing, au domicile
de Mme Dantec, au hameau du Mesnil, alors que celle-ci prenait son repas
en compagnie de sa fille. Le malfaiteur exigea de l'argent. Mme Dantec,
affirmant qu’elle en était démunie, il se jeta sur elle et la coucha
sur son fourneau. Bientôt cependant, redoutant probablement que les
cris poussés par les deux femmes n’alertent les voisins, le malandrin
lâcha prise et s'enfuit. Il est activement recherché. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1948
-
Un ouvrier tombe d'un échafaudage.
-
M. Marc Lucas, 21 ans, de Mézidon, employé à l'entreprise
Troullet, d'Argences, était occupé dans cette localité à monter
un échafaudage en vue de travaux de couverture. Un crochet ayant
cédé, l'ouvrier fut précipité au sol d'une hauteur de 5 mètres.
Atteint de fractures à un pied, M.
Lucas a été
transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
L'esprit d'imitation.
- Sur
la plainte de plusieurs consommateurs d'Argences, les gendarmes ont
dressé contravention à Mme Juliette Regnier, 37 ans, fermière au
hameau du Fresne, qui vendait le lait 25 francs le litre, soit 5 fr. 35
de plus que la taxe. « D'autres cultivateurs des environs en font
autant », aurait déclaré la délinquante.
Ce
renseignement n'est sans doute pas tombé dans les oreilles de sourds.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un beau tableau de chasse.
- Une
nouvelle battue organisée par la Société de Chasse d'Argences dans la
propriété de Saint-Gilles, appartenant à M. Jean Hamel, a amené la
destruction de 4 sangliers et de 3 renards.
Cette
sortie porte à 21 le nombre de sangliers tués depuis deux mois sur le
territoire de la commune. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un cycliste fait une chute grave.
- En
descendant à bicyclette la côte du Mesnil, M. Eugène Gervais,
cultivateur à Argences, et tombé de sa machine et s'est grièvement
blessé à la tête.
Relevé
par son fils et son gendre, il a été conduit chez le docteur Forquet
qui a ordonné son hospitalisation. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un cycliste se tue à Argences.
- En
essayant une bicyclette qu'il venait d'acheter, M. Auguste Mouchel, 57
ans, rue André Gourmez à Argences, c'est jeté contre une camionnette
des Tuileries de Beauvais conduite par le chauffeur Marcel Lemasle, 26
ans. Le cycliste, qui portait une profonde blessure à la tête, et mort
sur le coup. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1948 -
Un grave accident du travail .
- Au
cours de son travail à la tuilerie du Fresne, à Argences, une
ouvrière, Mme Marie-Louise Bertin, 34 ans a eu trois doigts écrasés
par la presse qu’elle actionnait. Elle a subi à l'hôpital de Caen,
l'amputation des membres blessés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Une chute grave.
- Un sujet
polonais M. Wasteck, demeurant au hameau du Fresne, à Argences, qui
revenait d'une promenade organisée par le Vélo-Club argençais, a fait
une chute provoquée par la rupture de la fourche avant de sa
bicyclette.
Relevé
inanimé, il a été transporté à l'hôpital de Caen où son état a
été jugé grave. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un ouvrier blessé à Argences.
-
Au cours de son travail à la Tuilerie du Fresne, M. l'Ennuyeux,
24 ans, est tombé malencontreusement sur un wagonnet.
Grièvement
blessé à la tête, le jeune homme qui avait perdu connaissance a été
transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Un char allemand en feu.
- L'autre
nuit dans la traversée d’Argences, un char allemand du type « Panther »
que remorquait un tracteur a pris feu à la suite
paraît-il de l'éclatement d'un pneu.
Les
pompiers de la localité sont parvenus à sauver le tracteur après de
longs efforts. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. –
Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ;
Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ;
Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ;
Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville
(R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ;
Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair
(D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville
(D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Argences va fêter son curé.
- En présence
de Mgr Brault, vicaire général représentant Mgr Picaud, évêque de
Bayeux et de M. le chanoine Levasseur, curé-doyen de Troarn. M. l'abbé
Leprevost, curé d'Argences, fêtera son jubilé sacerdotal le dimanche
13 mars. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Les méfaits de la foudre. -
A Argences, au cours d'un orage une jument primée
plusieurs fois appartenant à M. Marcel Guillaume, a été foudroyée
dans un herbage. Le jeune poulain qui l'accompagnait est indemne.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
La reconstruction à Argences.
-
Avec le cérémonial traditionnel corsé de deux allocutions et
d'un vin d'honneur, M. Rophe, conseiller général, a donné le coup de
pioche symbolique marquant l'ouverture du chantier nº 8 en présence de
M. Hamel, maire; des conseillers municipaux ; de MM. France, directeur
de la Coopérative de Reconstruction
du canton de Troarn, et Maginier, adjudicataire.
Cet
îlot d'une superficie de plus de 2 000 m2 s'ouvre sur la place
Général-Leclerc et borde la nouvelle route jusqu'au transformateur
électrique. Il comprendra les maisons d'habitation avec magasins de MM.
Savary, boulanger ; Samson, charcutier ; Lemoigne, bourrelier ;
Voisin, confiseur ; Sanvrin, garagiste ; Leverrier et Lecartier,
cordonniers. La durée
des travaux serait de six mois. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Argences a posé la première pierre de sa reconstruction.
- Détruit
aux deux tiers au cours des combats de la Libération, le bourg
d'Argences si coquet jadis voit enfin poindre, après six années
d'attente, l'aube de sa renaissance.
En
présence de la population rassemblée autour de MM. Hamel, maire ;
Frilley, et Michel, adjoints et de leurs collègues de la
municipalité ; Cachal, architecte, M. Rophé, conseiller
général, président de la Coopérative de Reconstruction du canton de
Troarn, a procédé à la pose de la première pierre de l'ilot H que
bénit le curé de la paroisse M. l'abbé Leroy. Deux allocutions furent
prononcées par MM. Hamel et Rophé puis un déjeuner intime réunit à
l'Hôtel du Nord une vingtaine de personnalités.
(Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Des mots et des maux.
- Une querelle qui a dégénéré en pugilat a mis
aux prises, à Argences, Mme Helyette Panthou, 19 ans, ménagère, et
Mlle Yvonne Rigault, 20 ans, ouvrière agricole.
La
première aurait été frappée avec une telle violence qu'elle tomba
sans connaissance. Son adversaire soutient qu'injuriée et giflée, elle
n'a pu faire autrement que de se défendre. (Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Commencement d’un incendie à la Tuilerie d’Argences.
- Un
incendie qui aurait pu avoir les plus graves conséquences s'est produit
à la Tuilerie du Fresne ou des ouvriers procédaient à des travaux de
soudure à proximité des réservoirs de fuel-oil alimentant l'usine. Une
étincelle étant tombés sur le sol imprégné de carburant.
L'utilisation
immédiate d'extincteurs a permis de conjurer le fléau avant
l'intervention des pompiers d'Argences arrivé sur les lieux en quelques
minutes. (Le Bonhomme Libre)
Août
1950 -
Argences en l’air. -
La fête aérienne organisée par les Sapeurs-pompiers et les
Anciens Combattants d'Argences, avec le concours de l'Aéro-Club de Caen
et du Calvados, a remporté un vit succès.
Disposant
d'un excellent terrain grâce à la complaisance de MM. Deluchet
Gervais, Lecerf, Philippe, Renault et Renouf, les aviateurs se dépensèrent
sans compter sous les yeux d'un nombreux public qui se montra particulièrement
intéressé par les évolutions d'un planeur monté par le chef pilote
Philippe.
Sans
désemparer, deux Pipper-Cubs et un Stamp donnèrent le baptême de
l'air à une centaine de néophytes enchantés de leur trop court
voyage. (Le Bonhomme Libre)
|