1er Avril 2024 | EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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ASNELLES | ||
Canton de Ryes |
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Ces troubles ne paraissent devoir présenter aucun caractère sérieux. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1844 -
Nouvelles maritimes. -
Voici, d'après
des renseignements authentiques, quelle est l'étendue des sinistres
maritimes arrivés sur notre littoral depuis le commencement de la
tempête de ces jours derniers : Le
brick la « Providence », capitaine Bouchon, venant de
Libourne, avec un chargement de vin et eau-de-vie, à destination du Havre
et de Caen, a été jeté à la côte, le 17, à neuf heures du soir, à
l'entrée de la rivière d'Orne. L'équipage a été sauvé. Le
houry la « Prudence », venant de Bordeaux, avec un chargement
de vin et d'eau-de-vie, à destination de Rouen, a été également jeté
à la côte près de Deauville. La
goélette norvégienne « Annette-Dorothée » , capitaine Holer,
venant de Mandal, chargée de bois, est aussi échouée sous Cabourg, à
peu de distance de la rivière de Trouville. On ignore si les équipages
de ces deux navires ont été sauvés. Le
sloop anglais « Actif », capitaine Morgon, venant de Swansea,
avec un chargement de cuivre, à destination de Rouen, a fait côte à
Saint-Aubin-de-Langrune. L'équipage a été sauvé, on espère renflouer
le navire après déchargement. Deux
houris, la « Victoire » et le « Jeune-Conquérant »,
ont été également jetés sur la côte près de Luc-sur-Mer. Le
navire la « Jeune-Adèle », capitaine Laborde, allant
d'Abbeville à bordeaux, sur lest, a relâché à Courseulles. Ce navire a
éprouvé quelques avaries. Le capitaine Laborde a rapporté qu'il a
trouvé en mer, entre deux eaux et toute désemparée, une goélette
norvégienne , la « Caroline-Mathilde », capitaine Bioness,
venant de Moss avec un chargement de planches à destination de Caen, et
à la consignation de Mme veuve Verel. Ce
navire est venu à la côte sous Asnelles, on a trouvé dans le
roufle un chat et un chien encore vivants, il y a malheureusement lieu de
penser que le capitaine qui a dû s'embarquer dans son canot avec
son équipage composé de 7 hommes, aura péri en même temps que lui en
voulant se rendre à terre. Ce
qui tendrait à accréditer cette opinion, c'est qu'on a retrouvé depuis
l'échouement du navire qui est totalement brisé, les débris d'un canot
épars sur la côte ainsi qu'une grande quantité de planches. Depuis
ce sinistre, il est entré à Courseulles une autre goélette
norvégienne, à destination aussi du port de Moss, qui a touché en
entrant et qui a fait de graves avaries. Elle est battue à chaque marée
par la violence des lames qui viennent du large et qui déferlent sur elle
avec une grande impétuosité. Toute la côte, depuis Courseulles jusqu'à Lion-sur-Mer, est couverte de planches et de débris. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1844 - Nouvelles locales. - Les tristes prévisions qu'on avait dû concevoir sur le sort de l'équipage de la « Caroline-Mathilde », bâtiment norvégien qui s'est perdu sur nos côtes , sont aujourd'hui réalisées. Hier lundi, la mer a rejeté les cadavres de deux jeunes marins, l'un sur le rivage d'Asnelles, l'autre sur celui d'Arromanches.
Juin
1844 -
Police correctionnelle. -
Audience du 4 juin. Presque
toute cette audience a été occupée par l'examen de plusieurs vols de
bois rejetés par la mer sur le rivage. Les
nommés Louis Allard, sacristain à Tracy-sur-Mer, Jean-Jacques Hamelin et
Jean-Baptiste Bacon, journaliers à Longues, et Jean Jacques Grard,
journalier a Asnelles, comparaissaient sous l'inculpation d'avoir, dans la
nuit du 20 au 21 mai dernier, soustrait des planches ou madriers provenant
de bâtiments naufragés sur nos côtes, lors des dernières tempêtes. Le
premier sur lequel ne pesaient pas de charges suffisantes, a été
acquitté, Hamelin et Bacon ont été condamnés en 16 jours
d'emprisonnement, et Grard en sera quitte pour une amende de 5 francs. — Une condamnation de 15 jours de prison a été prononcée contre Henriette Madelaine, de la commune d'Aignerville , pour s'être rendue coupable de vol de choux-fleurs dans le jardin et au préjudice du sieur Guillouet, de la commune d'Ecrameville. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1852 -
Épave. -
Le
29 février 1852, à 4 heures du matin, il a été retiré de la mer, à
Asnelles, par deux proposés des douanes. 1°
Une caisse en bois de sapin, garnie de 2 cercles en fer, mesurant 1 m. 15
c. de longueur, 0 m. 33 c. de hauteur et 0 m. 56 de largeur, cette caisse
est brûlée par fin bout, elle contient des dentelles en soie noire, de
toutes dimensions plus ou moins avariées, ladite caisse contient
également une petite boîte, dans laquelle se trouve une pelote en soie
garnie en acier et en cuivre doré,
sur la boîte est écrit : M. Isaac Prétto. 2°
Une malle plate en bois de sapin, mesurant 0 m. 84 c. de longueur, 0 m. 35
c. de hauteur et 0 m. 48 c. de largeur, elle est fermée avec des cordes,
recouverte en toile cirée et enveloppée d'une natte, cette malle,
contient des chaussures neuves, avariées. On
présume que, ces deux colis
proviennent du vapeur anglais « Amazone » incendié en janvier
dernier, à la hauteur des Sorlingues. La
marine, procède en présence de la douane à la bonification de ces
marchandises, pour les vendre ultérieurement au profit de qui de droit.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1852 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 9 juin 1852. —
Reconnu coupable du même fait d'outrages envers le garde-champêtre
d'Asnelles, le nommé François Fresnel, marchand d'allumettes chimiques
à Cully, arrondissement de Caen, lequel n'a pas comparu à l'audience, a
été condamné par défaut à quinze jours de prison qui lui apprendront
que cette classe de fonctionnaires, toute modeste
Juillet 1852 - Tribunal de Police Correctionnelle. - Audience du 30 juin 1852. —
Il y a des gens, qui ne peuvent pas se mettre dans la tête de respecter
les agents de l'autorité et de la loi. Trois délits de ce genre ont fait
condamner : 1° Louis Blanchet, âgé de 40 ans, maréchal à Asnelles,
pour outrages envers le garde-champêtre de cette commune, à 3 jours
d'emprisonnement ; 2° Michel[1]Hébert,
âgé de 60 ans, journalier dans la même commune, à 2 jours de la même
peine, pour même délit ; 3° Rosalie Lesieur, âgée de 48 ans,
domestique à Bayeux, à 3 francs d'amende,
pour outrages envers un conducteur des Ponts-et-Chaussées. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1852 - Noyades. - Un malheureux habitant d'Asnelles s'est noyé, cette semaine. On a trouvé sur la plage, à Ver, son cadavre, que la mer avait rejeté. Ses mains étaient attachées avec son mouchoir. —
Une mendiante s'est aussi noyée, nous dit-on, au Manoir, dans un fossé
plein d'eau. Nous manquons de détails. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre 1853 - Une industrie de notre littoral. - Un article du « Moniteur » vient de donner des détails intéressants, au sujet de cette pèche, qui occupe en moyenne 685 bateaux montés de 7 755 hommes, et dont les produits sont principalement consommés par les classes indigentes. On sait que cette industrie est l'une des principales ressources de la population maritime de notre littoral. La semaine dernière encore, un certain nombre de matelots d'AsnelIes, d'Arromanches, de Port et de Grandcamp, s'embarquaient au port de Courseulles, pour la campagne actuelle, qui vient de s'ouvrir dans le rayon maritime compris entre Dunkerque et Caen. Par suite de déplorables abus, d'opérations illicites, énumérées par la feuille officielle, cette industrie en était venue à un tel état de malaise qu'elle n'existait, sur les cotes d'Écosse, par exemple, plus que de nom. Le mal était devenu si grand que beaucoup de bons esprits se prononçaient pour la suppression de cette pêche. Le décret du 28 mars 1852 , dont les familles de nos pécheurs ont déjà, cette année, ressenti le bienfait, est venu mettre un terme à ce triste état de choses. Il est basé sur une sévère répression des achats de poisson à l'étranger, si contraires aux intérêts des matelots, et qui ne bénéficiaient qu'a des armateurs peu scrupuleux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre 1854 - Un infanticide. - Le 10 de ce mois, la justice s'est transportée à Asnelles pour constater un infanticide commis par la fille Emérantine Tostain, dentellière, domiciliée en cette commune.
Avril 1855 - Accident de mer. - Un bien déplorable événement est arrivé sur nos côtes, dans la nuit du 12 au 13 courant. Deux hommes revenaient de Saint-Vaast (Manche), dans une bisquine chargée d'huîtres pour Courseulles, lorsque vers trois heures du matin, dans les parages d'Asnelles, le patron Marguerite monte sur le pont et prend la barre du gouvernail, en disant au marin qui la tenait d'aller prendre un moment de repos, et qu'il allait le remplacer. Le temps, d'ailleurs était calme et beau. Un instant après, le bruit d'une chute dans l'eau se fait entendre. Aussitôt, le camarade de Marguerite remonte, sur le pont et ne retrouve plus son patron. A quelque distance, il aperçut comme un point noir, c'était le corps de l'infortuné Marguerite qui disparaissait dans l'abîme. On
présume qu'il aura été frappé d'apoplexie. — Marguerite était un
brave et honnête marin, qui se donnait beaucoup de mal pour élever sa
famille, que sa mort va plonger dans la misère. Il laisse une femme et
deux enfants. Son gendre, père de famille lui-même, a péri la semaine
dernière, en faisant la pêche du maquereau. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1855 -
Les aides du ministre. -
Par décision récente, M. le ministre des cultes a accordé des
secours aux communes ci-après : 1°
Arromanches,
300 fr. pour aider à la restauration de son presbytère. 2°
Ryes,
400 fr. à titre de secours dans la construction d'une chapelle à son
église.
3° Asnelles, 500 fr. pour la construction d'un clocher. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1855 - On nous écrit. - les lignes suivantes qui doivent se rapporter à la perte des deux marins de Port : Un déplorable accident a dû arriver, l'avant-dernière nuit, pendant la violente tempête qui a régné sur nos côtes, car, hier matin, on a trouvé sur la plage, à Asnelles, une embarcation renversée, où il y avait encore des cordes, des engins à pêcher et même quelques congres, qui ont été vendus, dit-on, par le garde maritime d'Arromanches. On
a trouvé également une bouteille et une casquette ayant, sans doute,
appartenu aux malheureux qui montaient l'embarcation. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août 1857 - Une grande fête. - Nous sommes heureux d'annoncer à nos lecteurs qu'une nouvelle fête se prépare pour hâter l'accomplissement d'une œuvre depuis longtemps appelée par les vœux des habitants d'Asnelles. Les ressources de cette commune ne lui permettant pas de terminer le clocher de son église, c'est à la bienfaisance, sollicitée par l'attrait d'un plaisir, qu'on a eu la bonne pensée de s'adresser. Un concert a été fixé, à Asnelles, au dimanche 30 de ce mois, à deux heures après midi, et l'organisation de cette solennité musicale ne nous laisse pas douter de son succès.
Entre autres morceaux chantés par les Neustriens, nous avons entendu citer la Cigale et la Fourni et l’Orgue, morceaux qui ont obtenu la grande médaille en or au concours de la ville de Caen. Le prix des billets d'entrée est de 3 francs. On en trouvera au bureau du journal. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1859 - On nous écrit d'Asnelles. - Une grande et belle fête se prépare à Asnelles. Dimanche 21 août, à dix heures, une messe en musique sera chantée par la Société chorale des Vénitiens de Bayeux. Un sermon de charité sera prêché pour l'achèvement de l'église. Toute
la colonie des baigneurs et tous les touristes qui affluent sur cette
délicieuse plage s'empresseront de concourir à cette bonne oeuvre. Le
soir, des symphonies se feront entendre sur la plage. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août 1859 - La fête religieuse. – La petite fête religieuse d'Asnelles avait attiré dimanche dernier sur cette plage une assez grande affluence de promeneurs. La messe en musique a été bien exécutée par les Vénitiens, qui en ont chanté les diverses parties avec un ensemble parfait. L'O salutaris a été dit avec une rare expression de sentiment religieux, par une belle voix féminine dont les accents ont le privilège accoutumé d'exciter l'enthousiasme. Un
sermon de Charité a été prêché par un jeune ecclésiastique, M.
l'abbé Challes, qui a doucement impressionné son auditoire. Son discours
a eu le plus complet succès ; aussi la quête a-t-elle été fructueuse.
( L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours. - Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours. Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement de Bayeux. Esquay. - Travaux au clocher. 150 fr. Asnelles. - Construction d'une chapelle. 100 fr. Longues. - Construction d'un lavoir. 100 fr. Sermentot. - Travaux au presbytère. 100 fr. La Bazoque. - Travaux à l'église. 100 fr.
Arromanches. - Reconstruction de l’église. 100 fr. Grandcamp. - Agrandissement du cimetière. 100 fr. Bucéels. - Établissement d'une pompe au presbytère. 50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juin 1863 - Les bains d'Asnelles. - Le rivage d'Asnelles, si bien disposé pour les Baigneurs, va recevoir enfin des améliorations attendues depuis longtemps. Un hôtel tenu par le sieur Hermerel, offrira dans les meilleures conditions, logement et comestibles. Des voitures publiques feront chaque jour le service de Bayeux à la mer, en passant par Sommervieu, Ryes et Fresné. On partira de chez M. Mahé, bureau des voitures d'Arromanches, à 8 heures 12 du matin, on repartira d'Asnelles à 6 heures 1/2 très précises du soir. Le dimanche, il y aura plusieurs départs et retours. Le
prix des places est de 75 centimes. (L 'Écho Bayeusain )
Novembre
1866 -
Les amateurs d'huîtres.
- Tous les
jours, Paris dévore 7000 paniers d'huîtres. Chaque panier en contenant
12 douzaines, c'est 72 000 douzaines ou 764 000 huîtres que Paris
absorbent journellement pour s'ouvrir l'appétit. C'est énorme ! Les
huîtres des côtes de Normandie alimentent cette prodigieuse
consommation. Cependant les huîtres des côtes de Bretagne commencent à
se joindre à celles qui proviennent du littoral normand. Celles de
Normandie ne se vendent que 90 c. la douzaine, au lieu de 1 fr. 20 et de 1
fr. 10 que se vendent, dans les restaurants, des huîtres de la Manche et
de la mer du Nord.
Août
1868 -
Les récoltes. -
A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette
année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les
vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits de
toutes espèces est extraordinairement précoce. Il
n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de
chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la
seconde quinzaine d'août et dont les gourmets s'abstiennent
généralement avant cette époque à cause du frai, qui rend les sucs de
l'huître visqueux et troubles, sont dès à présent limpides, frais et
savoureux comme en automne.
Août
1869 -
Fait divers.
- On dit
que les ardeurs caniculaires du mois de juillet avaient déterminé une
mortalité effrayante des huîtres dans les parages de la Manche et de
l'Océan. Le soleil aurait littéralement cuit à l'étouffée les
huîtres sous le sable et la vase pendant les basses marées. Ces
malheureux bivalves, ou plutôt leurs infortunés consommateurs, n'ont
décidément pas de chance cette année. Les
bancs d'huîtres si renommés dans la baie de New-York, en Amérique sont
en ce moment dévastés par un poisson singulier, qu'on appelle
poisson-tambour. Déjà les ravages s'élèvent à plus d'un million de
dollars.
Espérons
que ces poissons gastronomes ne viendront point battre le rappel sur nos
côtes. Toujours est-il qu'on peut s'attendre à une cherté
invraisemblable des huîtres cette année.
Août
1870 -
Une circulaire. -
D'après
une circulaire de M. le ministre de l'intérieur du 8 août 1870, les dons
en nature, tels que le vin, l'eau-de-vie, les liqueurs, le tabac, le linge,
les chevaux, le bétail, etc., seront reçus dans toutes les villes où
réside un sous-intendant militaire ou un fonctionnaire qui en remplit les
fonctions, c'est-à-dire dans tous les
chefs-lieux d'arrondissement de l'Empire.
Août
1870 -
Nominations. -
Par arrêté, M. le préfet a nommé : 1° instituteur
à Asnelles, en remplacement de M. Janssaud, M. Roger, actuellement
instituteur à Sainte-Marguerite-d'Elle
; 2° institutrice de 2e
classe à
Saint-Pierre-du-Mont (emploi créé), Mlle Denis,
institutrice-adjointe à Saint-Paul-du-Vernay.
Août
1872
- Avis aux baigneurs.
- De
temps à autre, sur la côte du canton de Ryes, il arrive que d'une marée
à l'autre, les courants enlèvent des bancs et mettent pendant quelque
temps à nu des rochers presque à fleur de sol habituel. En prenant un
bain, M. l'abbé X……, vicaire de l'une des paroisses de Caen, s'est
frappé violemment le
front contre un rocher ainsi récemment dépouillé. La peau a été,
entaillée jusqu'à l'os sur une longueur, de près de cinq centimètres,
l'os n'a pas été atteint, mais le sang a coulé abondamment et a jeté,
l’inquiétude parmi les promeneurs de la plage. Chacun est accouru pour
offrir obligeamment des secours, la blessure ne semble présenter
heureusement aucune gravité.
Septembre 1873 - Les pluies. - Nous voici revenu aux pluies. Depuis trois semaines, des ondées n'ont cessé de tomber. S'il faut en croire l'Observatoire, le mois de septembre finira comme il a commencé, celui d'octobre est annoncé comme très humide. Depuis quelques jours souffle aussi sur nos côtes un vent d'une extrême violence, la mer, exceptionnellement agitée semble parfois remué, jusque dans ses profondeurs. Ces changements de temps s'expliquent facilement d'ailleurs par l'approche de l’équinoxe, c'est-à-dire de la période où, par suite du mouvement de rotation de la terre autour du soleil, les journées auront, pendant deux ou trois jours, la même duré que les nuits. Vers le 23 septembre, les jours et les nuits ont exactement douze heures, puis les jours diminuent. Dans les premiers jours de septembre, les jours ont treize heures et demie. A la fin du mois, ils n'auront plus que onze heures trois quarts.
Septembre 1873 - Accident de voiture. - Mardi, vers 6 heures du soir, M. le docteur Labbey, maire d'Asnelles, revenait de Crépon, canton de Ryes, lorsqu'à la côte de Meuvaines. son cheval se mit à ruer. M. Labbey pria le domestique de descendre pour voir à quoi cela pouvait tenir. En voulant mettre pied à terre, cet homme s'embarrassa dans les guides et fut traîné sur la route. Le cheval, se trouvant alors sans conducteur, se dirigea à travers champs et renversa la voiture. Le docteur Labbey est mort des suites de ses blessures. Mme Labbey et le domestique n'ont eu aucune blessure sérieuse. |
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2 ASNELLES. - Hôtel Belle Plage et Casino |
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ASNELLES-LA-BELLE-PLAGE (Calvados) Rue Vatin |
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16 ASNELLES-LA-BELLE-PLAGE. - La rue de la Mairie. |
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