15 Novembre 2024. | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ASNELLES | ||
Canton de Ryes |
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Octobre 1904 - Méchancetés. - A Saint-Marc-d'Ouilly, canton de Thury-Harcourt, le sieur Léon Bernier, cultivateur, a trouvé une de ses vaches blessée dans un champ par un inconnu. —
Un cheval au sieur Bunel, restaurateur à Asnelles, a été mutilé par un
malfaiteur qu'on croit connaître. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 - Découvert d'un cadavre. - Lundi, vers
7 heures du matin, on a découvert, couché sur le dos au pied de son
habitation, le cadavre de la veuve Pierre Ciot, 69 ans propriétaire
à Asnelles. Toute idée de crime a été écarté et les constatations fait par le docteur Chodorowap ont fait connaître que cette mort est due à une congestion occasionnée par le froid.
Décembre 1906 - Un décès. - M. Barnaud, maire d'Asnelles, a été frappé de congestion à sa mairie, dans l'exercice de ses fonctions. Il a succombé peu après. Il était maire d'Asnelles depuis 19 ans.
Janvier 1907 - Élection municipale. - Au second tour de scrutin qui a eu lieu dimanche dernier, M. de Kérausem, 47 voix, et M. Armand Hélie, 38 voix, ont été élus conseillers municipaux, en remplacement de M. Barraud, décédé et de M. Gasnier, démissionnaire.
Mai
1907 - Une mère qui se
suicide avec son enfant. - M.
Émile Durand, cultivateur à Asnelles, rentrant chez lui dimanche soir, a
trouvé sa femme et sa fille, âgée de dix ans, asphyxiées dans la
laiterie. Un réchaud mit volontairement dans l'appartement avait été la cause de la mort, on ignore les causes de ce suicide.
Mai
1908 - Réseaux téléphoniques. - À partir
de 1er juin 1908, un réseau téléphonique sera ouvert dans chacune des
localités suivantes : Asnelles (relié à Bayeux), Ver-sur-mer.
Octobre
1909 -
Le raz de marée. -
Le raz de marée dont nous avons parlé hier et qui s'est produit
sur nos côtes du Calvados, a pris les proportions d'un véritable
désastre.
A
Grandcamp, la mer s'est avancée jusqu'à 1 600 mètres à l'intérieur
des terres. Plusieurs routes ont été détruites. Le sol est entièrement
recouvert par les galets. Deux On
est sans nouvelles de plusieurs barques. La population espère toutefois
qu'elles auront fui devant la tempête et se seront réfugiées dans
d'autres ports de la côte. Les
dégâts causés par le désastre, sont considérables. Trente deux
barques de pêches sur trente-huit que contenait le port ont été
coulées ; deux bateaux de plus fort tonnage sont perdus ou considérés
comme tels. Une partie de la jetés a été emportée ; la plupart des
villas ont été envahies par l'eau, et la mer est venue jusque dans les
rues. La
perte des barques de pêche entraîne la ruine et la misère de presque
toute la population dont elles constituaient le gagne-pain. A
Port-en-Bessin, Jeudi matin, vers 8 heures, à la pleine mer, un vapeur
anglais chargé de charbon pour le compte de la Compagnie Portais, n'a pas
osé se risquer dans la passe de Port-en-Bessin. Il a appelé un pilote,
M. Émile Durand, et celui-ci, même au prix de sérieuses avaries à sa
chaloupe, n'a pu parvenir à accoster le navire qui est allé se mettre à
l'abri sous la Hougue. Dans
la nuit de grands dégâts ont été causés à la Poissonnerie du Port,
malgré la précaution qu'on avait prise d'enlever la cloison ouest pour
donner libre passage au vent, et la cabine de recette a été emportée
avec la caisse et les livres de comptabilité qui ont été entraînés à
la mer. A
Port également, une partie de jetée détruite l'année dernière et
qu'on avait refaite cet été, a été de nouveau très gravement
endommagée. A
Asnelles, dans la nuit du 28 au 29 octobre, la mer, poussée par un
fort vent de nord[1]nordet, a envahi les marais de Meuvaines et le territoire
d'Asnelles la Belle[1]Plage. A huit heures du soir (28 octobre), la mer bat son
plein dans la commune même et les vagues parviennent au lavoir communal,
situé à 800 mètres des digues. Pleine lune, grande marée, tempête de
nord-est, tout concorde à rendre la mer plus envahissante et plus
dangereuse. Toutes
les cabines situées derrière l'ancienne digue sont emportées par la mer
pêle-mêle avec les barques de pêche, leurs débris gisent un peu
partout dans les marais. Des bestiaux sont restés dans les herbages des
marais, on ne peut les sauver. heureusement, les gabionneurs de la commune
tous partis au gabion pour tirer les gibiers de passage, ont pu rentrer
soit dans la nuit soit au jour. On avait craint un instant pour leur vie. On
ne peut évaluer encore les dégâts qui seront considérables. 29
octobre, 9 h. matin. La mer envahit de nouveau Asnelles la Belle-Plage. A
Arromanches, Une partie de la digue a été arrachée. A
Courseulles. 40 cabines ont été brisées sur la plage, les travaux du
port sont endommagés. Partout les dégâts sont énormes, la campagne a
beaucoup souffert. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1913 - La mer emporte la digue - Il est
dit que la digue d'Asnelles est condamnée ou du moins sérieusement
menacée. La mer vient encore de lui faire une brèche énorme sur la
propriété de M. Chardon, conseiller d'état.
Mai
1915 -
Les Saints de Glace. -
Connaissez
vous Mamert, Pancrace et
Servais ? Ce sont trois particuliers morts en odeur de sainteté et dont
on commémore la fête les
Mai 1915 - Morts glorieuses. - Sont morts pour la patrie : MM. Gustave Le Clerc, d'Asnelles, soldat au 236e de ligne ; Paul Hardy, de l'infanterie coloniale, frère de notre confrère, M. Pierre Hardy, rédacteur au Moniteur du Calvados ; Joseph Lemonnier, employé à la gare de Caen, sergent au 136e de ligne.
Août
1915
- La triple noyade
- Des soldats belges
casernés à l’ancien petit séminaire de Sommervieu, se baignaient
près d’Asnelles. Plusieurs se trouvèrent soudain surpris, sur un banc
de sable, par la marée montante. En voulant regagner le rivage, il
perdirent pied et trois d’entre eux, les soldats Dachelet, Dumareg et
Trimborn, se noyèrent. Trois autres être retirés qu’a
grand peine et leur état a causé pendant quelques jours de graves
inquiétudes. Les trois victimes ont été inhumés à Asnelles.
Mars 1916 - Le temps qu’il fait. - Depuis trois jours, on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des Tuileries va en dessécher de jalousie.
Avril 1916 - Prisonniers de guerre pour les travaux agricoles. - Le Ministre de l'Agriculture vient d'accorder au département du Calvados un contingent de 140 prisonniers choisis parmi les hommes exercés aux travaux agricoles. Ces prisonniers pourront être attribués par équipes de 20, non compris la garde. Ils doivent être logés ensemble, mais peuvent être divisés pour le travail en groupe de 5, au minimum. Les Comités agricoles, les Syndicats et les particuliers qui désirent utiliser leur travail, sont priés de faire parvenir une demande à la Préfecture le plus tôt possible, en donnant les détails nécessaires sur l'étendue et la nature du travail à effectuer et sur l'époque où devra commencer le travail.
Mai
1916 -
Pauvres toutous ! -
On
commence à
avoir la preuve que les précautions prises contre la rage ne servent à
rien, car jamais celte terrible maladie n'a sévi avec tant d'intensité
sur la gent canine (ne pas confondre l'agent canine avec l'happeux
d't'chiens). Près de Bayeux, Maisons, Arganchy, Asnelles, des cas
de rage ont été signalés
Novembre 1916 - Encore un sous-marin. - Une baleinière du vapeur norvégien " Thuhuang ", torpillé au large, s'échoue à Asnelles, avec 7 survivants transis de froid.
Août 1918 - Décoration. - Le capitaine de chasseurs , Roger Dansac d'Asnelles, vient d'être décoré de la Légion d'honneur. Étant détaché à l'état-major pour commander des compagnies de mitrailleuses, il alla rejoindre son bataillon menacé d'encerclement. Blessé grièvement pendant cette opération, il fut transporté dans un hôpital où, après avoir été cité à l'ordre du jour de l'armée et décoré de la Croix de guerre avec palme, il reçut sur son lit la Légion d'honneur.
Août 1921 - La guerre continue. - On nous signale, ces jours-ci, une plage où les baigneurs sont reçus à coups de fusil. C'est du côté d'Asnelles et d'Arromanches. Il y a là sur la falaise un cabaretier fort ingénieux qui a imaginé d'installer un tir. Pour ta commodité de l’établissement et les nécessités de la vente, le stand est situé devant la buvette, c'est-à-dire au bord de la falaise peu élevée à cet endroit. De[1]là, les habitués, canardent une longue perche plantée sur la plage ou une lamentable lanterne se balance. Mais
comme c'est là un tir plongeant, les baigneurs et les enfants qui jouent
sur le sable risquent à tout moment de recevoir la balle d'un tireur un
peu échauffé ou inexpérimenté. C'est là vraiment, une villégiature
à améliorer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1922 - Deux hommes à la mer. - Un hydravion anglais a amerri accidentellement la nuit à Asnelles dans la baie de Port-en-Bessin. Deux officiers qui se trouvaient à bord, ont pu gagner la terre. Des remorqueurs ont été envoyés de Cherbourg pour renflouer l’appareil, échoué sur le sable. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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43 ASNELLES. - La Gare |
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11 ASNELLES-LA-BELLE-PLAGE. - Hôtel Belle-Plage, vu de la Plage |
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16 ASNELLES-LA-BELLE-PLAGE. - Le Départ du Train. - ND. | |||
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