UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ASNIERES - en - BESSIN |
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Canton de Trevières |
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Cette
demande qui ne tendrait rien moins qu'à détourner le chemin de
Vierville à Isigny par Grandcamp, de sa direction actuelle, paraît en
effet dénuée de toute instruction : 1°
la commune d'Asnières qui, d'intéressée deviendrait traversée, n'a
point été consultée sur le changement. 2°
les conseils municipaux qui ont affecté des fonds à la ligne actuelle
n'ont point été consultés sur l'affectation nouvelle qui serait
donnée à leur contribution. 3°
il n'existe à l'appui de la demande des pétitionnaires, ni plans, ni
devis. 4°
enfin, M. le préfet n'a fait aucune proposition à cet égard. Le
conseil, vu la proposition de M. le préfet et l'accomplissement par les
communes traversées et intéressées, des conditions exigées en pareil
cas, classe de grande communication, le prolongement de la ligne de
Caumont à Balleroy, par Castillon, jusqu'à la route royale de Caen à
Granville. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Mars 1843 - Mars 1843 - Police correctionnelle. - En attendant que la nouvelle loi sur la chasse élaborée en ce moment par le gouvernement, soit mise à exécution, il n’est guère de semaine où les tribunaux correctionnels n'aient à réprimer des délits de ce genre. A l'audience du 28 février, le tribunal de Bayeux a infligé une amende de 30 francs au sieur Alexandre Quintin, maçon à Asnières, qui avait cru pouvoir se livrer à son goût pour la chasse, sans se munir d'un port-d'armes, qu'il paiera double... plus les frais. —
Une autre condamnation en 5 mois de prison a été prononcée à
la même audience, contre un sieur Pierre Marie pour s'être rendu
coupable, dans la nuit du 21 juillet dernier, du vol d'une vache
appartenant à M. de Briqueville, maire de Gueron. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1844 -
Nouvelles locales.
- A compter du
1er mars courant, les communes d'Englesqueville, Asnières,
Canchy, Longueville et Deux-Jumeaux, sont passées de l'arrondissement
postal du bureau d'Isigny, dans celui de Formigny. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril
1844 -
Police correctionnelle. - Audience du 16 avril. —
Les époux Delille, journaliers à Saint-Clément, sur lesquels
pesait une accusation de vol de foin, ont été renvoyés absous. —
Un acquittement a été également prononcé en faveur de
Édouard-Amand Tanquerel, cordonnier à Surrain, disculpé d'avoir volé
un sac d'avoine dans la halle de Trévières, au préjudice du sieur
Nicolas Enée. —
Un vol d'une paire de bas commis le 16 mars dernier, au
détriment des époux Martin, d'Asniéres, amenait sur le banc des
prévenus Henriette Lefêvre, femme Dupont, de la même commune. Deux
mois d'emprisonnement ont été infligés à la coupable. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1845 - Police correctionnelle. - audience du 11 novembre 1845. Les nommés Jaune, Lesueur et Dupont, d'Asnières, avaient accusé le maire de leur commune, dans une lettre adressée à M. le préfet du Calvados, d'avoir, pour écarter la concurrence, supprimé des affiches destinées à annoncer une adjudication de travaux à faire aux chemins de la commune. Ces faits reconnus calomnieux les ont fait condamner le premier en 60 fr. et les deux autres en chacun 15 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1854 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du 6 et 7 octobre 1854. Ont été condamnés : —
Joseph Le Renard, âgé de 50 ans, maçon, né et demeurant à
Asnières, en deux mois d'emprisonnement, en 50 fr. d'amende, à la
confiscation de son fusil et à l'interdiction pendant cinq ans du droit
de délivrer un permis de chasse, pour avoir, le 6 août 1854, à
Englesqueville, chassé en temps prohibé. —
Le Tribunal a en outre prononcé deux acquittements : Le premier, en
faveur de Antoine-Constant Moulay, cultivateur à Balleroy, inculpé de
délit de chasse en temps prohibé.
Juillet
1856 -
Un drame. -
Hier matin, la justice
s'est rendue en la commune d'Asnières pour constater la mort d'une
jeune fille de 14 ans, qui a été tuée d'un coup de feu par un jeune
garçon de 13 ans. Il faut espérer que ce funeste événement aura
été le résultat d'une imprudence, et non d'un crime. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars 1857 - Un incendie. - Un incendie a éclaté, il y a quelques jours, dans la commune d'Asnières. Une maison et le mobilier qu'elle contenait, appartenant à M. Bertelot, ont été la proie des flammes. Sans
les secours empressés des voisins, le sieur Bertelot ont trouvé la
mort dans son lit. Ce sinistre est le résultai d'une imprudence. Rien
n'était assuré. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1858 - Le feu. - Le 15 de ce mois, un incendie attribué à la malveillance a eu lieu en la commune d'Asnières, dans un corps de ferme appartenant indivisément à MM. d'Aigneaux et d'Origny. La perle des propriétaires s'élève à 6 000 fr, celle du fermier à 3 400 environ. Rien n'était assuré. La justice et M. le commandant de gendarmerie se sont transportés sur les lieux pour procéder à une enquête sur les causes de ce sinistre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1858 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M. Adeline. Audience du
12 mai. Les
nommés : 1° François-Gabriel David, âgé de 57 ans, marchand de
volailles, domicilié à Gueron, arrondissement de Bayeux, déjà
condamné trois fois pour vol simple. 2°
Ferdinand Richard Julien, âgé de 50 ans, cultivateur, domicilié à
Asnières. 3°
Geneviève-Françoise
Catherine, veuve de Pierre Jeanne, dit Henry, âgée de 59 ans,
journalière à Asnières, vivant en concubinage avec ledit Julien. 4°
Justine Barril, âgée de 58 ans, journalière, domiciliée à Gueron,
vivant en concubinage avec le nommé David ; étaient accusés savoir : David,
Julien et la veuve Jeanne, dit Henry, d’avoir, dans diverses communes
de l’arrondissement de Bayeux, du 14 au 25 février 1858, commis un
grand nombre de soustractions frauduleuses de volailles et d’objets
mobiliers au préjudice de plusieurs personnes, de les avoir commises
conjointement, la nuit, la plupart dans des dépendances de maisons
habitées, et quelques-unes à l’aide d’effractions extérieures
dans des édifices. Justine
Barril, d’avoir sciemment recelé en tout ou en partie les volailles
obtenues à l'aide de la plupart de ces mêmes soustractions
frauduleuses. David,
Julien, et la veuve Jeanne, dit Henry, d’avoir, à Asnières, du 17 au
18 février 1858, commis une tentative de soustraction frauduleuse,
conjointement, la nuit, dans une —
Déclarés coupables par le jury, mais avec circonstances, atténuantes
en faveur de Justine Barril seulement, ils ont été condamnés, savoir
: David, Julien, et la veuve Jeanne, dit Henry,
à la peine de chacun cinq ans de travaux forcés, et la fille Barril à
deux années d’emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la température
qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie
du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats,
où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet. Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi : En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus
de zéro. En
1753 et 1793, à 38 degrés. En
1825, à 37 degrés. En
1800 et en 1830, à 36 degrés. La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Juin
1868 -
Un proverbe. - Tout le monde connais ce proverbe agricole : Du
mois de mai la chaleur. De
tout l'an et de valeur. On
pourrait, dans certaines années, le varier ainsi : Du
mois de mai la chaleur. Des
pommiers brûle la fleur. En
effet, comme ces arbres précieux fleurissent généralement pendant ce
mois, il en résulte que quand la chaleur est excessive à cette
époque, elle brise la fleur des arbres dont il s'agit et détruit
l'espoir du cultivateur, car on sait que les pommiers exigent une
température fraîche et modérée pour opérer leur floraison dans de
bonnes conditions. Si
une chaleur trop forte leur est nuisible, il en est de m?e d'un froid
vif et rigoureux, ces deux extrêmes produisent le m?e résultat : ils
détruisent ou paralysent la floraison. Ces inconvénients ne sont pas redouter cette année, attendu que la température que nous avons depuis quelque temps et on ne peut plus favorable à sa phase de la floraison et qu'elle n'a plus rien craindre des variations atmosphériques. Les premières et secondes fleurs sont d? ?r?ent assurées, et les dernières, qui sont actuellement dans de bonnes conditions, se développent dans des circonstances tout à fait satisfaisantes. On peut donc espérer avoir une abondante récolte de pommes l'automne prochain, du reste les vieux cidres commencent laisser dans le Pays d'Auge.
Juin
1868 - La
sécheresse. - Depuis
plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs vœux
sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie
n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de
grands services. L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles
que nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y
a occasionné que d'insignifiants Dans
les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas
ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop
de graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner
des plus belles espérances. La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle
aspect.
Mars 1874 - Giboulées de mars. - Les prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisés. Du 9 au 13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons un grand abaissement de température, avec neige et grésil, et le 9, la neige commence à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.
Mars 1874 - Vol. - Le sieur Meullard, propriétaire à Asnières, canton d'Isigny, avait rempli un fut de 24 hectolitres de cidre. Il fut très étonné ces jours derniers, de retrouver son tonneau vide. Quelque buveur obstiné au courant des usages de la ferme, se sera approprié breuvage pour son usage personnel.
Mai
1887 -
Les
monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -
Jeudi
dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation
des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et
artistique.
A
la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en
extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux : Monuments
du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes : Asnières. — Église. Bayeux.
— Cathédrale
Notre-Dame ; Chapelle du séminaire ; Tapisserie de la reine
Mathilde dans la bibliothèque ; Maison dite du Gouverneur, rue
Bourbesneur ; Maison rue Saint-Malo, n° 4 ; Maison rue des
Cuisiniers, n° 1 ; Maison place de la cathédrale. Saint-Loup
de Bayeux. — Église. Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.
Juillet 1890 - Un jour de congé. - Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a accordé le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux écoles primaires.
Juillet
1890 -
Les récoltes. -
Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les
récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des
foins ne sont pas rentrés et l'eau
a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et,
comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité
n'atteigne les pommes de
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service
des petits paquets, jusqu'ici limité aux communes possédant des gares
de chemin de fer, sera étendu à tout le territoire. L'administration
se servira, à cet effet, des entrepreneurs de transports des
dépêches, qui livreront les colis à domicile moyennant une
rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Novembre 1895 - Découverte d'un squelette. - En traversant un bois, prés d'un fourré, le maire d'Asnières, arrondissement de Bayeux, a découvert un squelette humain. Des morceaux d'étoffes conviaient encore les membres inférieurs, aux extraits on retrouvait des lambeaux de chair putréfié. Le cadavre a du être déchiqueté par des oiseaux de proie, car on avait vu voleter dans le voisinage des nuées de corbeaux. Y a-t-il crime, suicide, ou se trouve-t-on en présence d'une mort accidentelle ? C'est
ce qu'il sera difficile de déterminer, car il parait que la mort
remonterait au moins quatre mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1896 - Incendies. - La semaine dernière, le feu a pris si subitement dans la maison qu'habite le sieur Paul Ballière, 45 ans, journalier, que tout a été brûlé. Le feu a pris pendant l'absence des époux Ballière. Ceux-ci ne sont pas assurés. L'immeuble appartient au sieur Jeanne, p?e de la femme Ballière. Il est assuré. Le parquet de Falaise fait une enquête. Un incendie, dont les causes sont inconnues, s'est déclaré aux domiciles : 1° de M. Arthur Marie, demeurant Asnières. Pertes, 3 000 francs, assuré. 2° Chez Mme veuve Asselin, demeurant au même lieu. Pertes, 10 000 francs, assuré.
Mai
1898 -
A propos de Saints. -
Les saints de
glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier les 11, 12
et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de la lune
rousse, le 20 mai.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Abandon d’enfant. -
Une
femme Mahieu, servante,
sans domicile connu, aurait délaissé son enfant. Déclaration en a
été faite à la gendarmerie de Trévières par la femme Albertine
Marie, d'Asnières, canton d'Isigny.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Les voleurs de bestiaux. - A Asnières, canton d'Isigny, on a volé une vache au sieur Michel Bidault, propriétaire. On soupçonne fortement deux individus d'Isigny. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Incendies. - A Asnières, d'un bâtiment et de 270 gerbes de blé au sieur Anne ; pertes, 3 000 fr., et d'effets mobiliers, au sieur Benjamin, journalier, pertes, 200 fr. Le tout assuré.
Février 1907 - L'impôt sur le revenu. - Contrairement à ce qui avait été annoncé officiellement, ce n'est pas au conseil des ministres de samedi que le gouvernement délibérera sur le projet d'impôt sur le revenu qu'a préparé M. Caillaux. Il est très probable, d'ailleurs, que les ministres ne se réuniront pas samedi et que le prochain conseil n'aura lieu que la semaine prochaine. D'autre
part, M. Caillaux a demandé à ses collègues de lui réservé une
séance toute entière du conseil des ministres pour l'examen de son
projet. Et le gouvernement a, au préalable, une série de questions à
régler, qui l'obligeront à ajourner sa délibération sur le travail
de M. Caillaux. (Source :
Le Moniteur du Calvados) Décembre 1913 - Démission du maire - On annonce la démission comme maire d'Asnières, arrondissement de Bayeux, de M. Le Duc, Conseiller Général. Cette démission serait acceptée par le Préfet du Calvados. Janvier 1914 - Le maire est réélu. - M. Le Duc, maire, qui avait démissionné a été réélu maire par 4 voix sur 7 votants. Avril
1914 - Les monuments historiques du Calvados.
- Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles
classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi
du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :
Allemagne-la-Basse (Fleury-sur-Orne) : Clocher de l'église ;
Amblie : Portail occidental de l'église ; Anguerny : Clocher de
l'église ; Asnières : Église ; Audrieu : Église ;
Authie : Clocher et portail méridional de l'église ; Baron : Clocher
de l'église ; Bayeux : Cathédrale Notre-Dame, chapelle du Séminaire,
cheminée dite " Lanterne des Morts ", attenante à une
maison place de la Cathédrale, etc...
Novembre
1937 - Le
temps qu’il a fait en octobre.
–
Le
mois d'octobre 1937 a été caractérisé par une température très
douce et une pluviosité supérieure à la normale. La
moyenne de température atteint 11°46. Elle n'est pas extraordinaire,
mais dépasse néanmoins très nettement la normale 10° 97. Le mois ne
compte pas une journée véritablement
chaude, le maximum n'ayant pas dépassé 21°, une bonne moyenne s'est
maintenue constamment. Une seule gelée a été constatée, au matin du
18, avec un minimum de — 0° 4. Dans
le département, les moyennes diffèrent relativement peu : 11° 81 à
Caen. Les
pluies ne sont tombées qu'au commencement et à la fin du mois. Elles
ont été cependant suffisamment abondantes pour que le mois dépasse
notablement la normale, 7S m/m 8. Il convient de remarquer que la
seule nuit du 22 au 23 a fourni 41 millimètres à Ste-Honorine-du-Fay,
44 à St-Jean-le-Blanc, 39 à Saint-Sever, 37 à Caen, Brémoy, La
Délivrande, Vire.
Les terres étaient
si desséchées que ces pluies torrentielles n'ont pas occasionné une
crue sensible des rivières. Les
précipitations totales ont atteint les sommes de 55 millimètres
en moyenne. Survenant après la sécheresse, ces pluies abondantes ont été bienfaisantes, aussi bien pour les champs ensemencés que pour les prairies. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Asnières devient Asnières-en-Bessin.
–
Par
décret en date du 19 août 1937, la commune d'Asnières a été
autorisée à prendre la dénomination
Décembre
1938 -
Un enfant est odieusement brutalisé par son père.
- Les
gendarmes de Trévières viennent d'être saisis d'une lamentable
affaire de mauvais traitements à enfant. Les
faits en question sont reprochés au nommé Aubin, 32 ans, journalier à
Asnières-en-Bessin, qui, trop souvent, rentre ivre à la maison et, ne
pouvant souffrir son fils aîné, le petit Louis, âgé de 3 ans, le
maltraite. Sur
ses ordres, la mère est tenue de laisser l'enfant seul à la maison,
tous les matins, pendant qu'elle se rend à son travail. Le pauvre petit
est ainsi abandonné pendant des heures dans un berceau infect,
dans une pièce sans: feu. Mme
de Brainville, déléguée cantonale à la Protection de l'Enfance
malheureuse, mise au courant de ces faits, en a averti M. Anne, maire de
la commune, qui a déclenché l'enquête. En
présence des gendarmes, les langues se sont déliées. Une femme a vu,
en octobre dernier, Aubin frapper son enfant dans un champ et le faire
tomber. La brute releva le malheureux petit être et, d'un coup de pied,
l'envoya 1 m. 50 plus loin, dans une touffe d'orties. Il
y a trois semaines, il le gifla si brutalement, parce qu'il s'était
oublié au lit, que l'enfant a encore la joue tuméfiée. Encore plus
récemment, sous prétexte que le jeune Louis ne voulait pas lui dire «
merci », le père indigne le frappa au poignet avec un bout de bois,
lui occasionnant une blessure. La mère ne semble pas responsable de
toutes ces violences, mais vivant constamment elle-même sous la
menace, elle ne peut intervenir. Sa
jeune fillette, âgée de 17 mois, ne souffre pas des mêmes sévices et
semble en bonne santé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1945 - Une catastrophe dans le Bessin. - Après
avoir été épargné lors du débarquement, le petit village d’Asnière-en-Bessin
situé à proximité de la mer, aux confins des cantons d’Isigny et de
Trevières, a connu l’autre jeudi le triste sort réservé à tant de
nos communes. Aubin
repousse énergiquement l'accusation portée contre lui, en dépit de
très nombreux témoignages. L'enquête sur cette triste affaire est
activement poursuivie. (Source
: Le
Novembre
1945 -
Une enquête américaine sur la catastrophe d’Asnières.
-
Venu pour enquêter sur les causes de la catastrophe d’Anières-en-Bessin,
le général Lee, de l’aviation américaine, est arrivé
mardi, à 14 h. l’aérodrome de Carpiquet. Un détachement de la
base aérienne, sous les ordres du commandant Maury, et un détachement
de l’armée américaine lui rendirent les honneurs à sa descente d’avion.
Le
général Lee s’est ensuite rendu à Bayeux ou il était attendu par
M. Triboulet, sous-préfet et le général Laffitte, commandant la
subdivision. Accompagné des autorités, le général américain se
dirigea alors vers Asnières-en-Bessin, ou le maire de l’infortuné
commune, M. Paul Debranville, et les officiers américains du secteur,
se mirent à sa disposition pour faciliter son enquête. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Après la catastrophe d’Asnières.
- Chargé
d’enquêter sur la catastrophe d’Asnières, M. le général Lee, de
l’aviation américaine, a terminé son inspection en parcourant les
localités de la région où sont entreposées les munitions. Un
plan d’enlèvement accéléré de ce dangereux matériel a été
établi, ce qui ne mourra être noyé dans les ports d’Isigny et de
Grandcamp sera détruit, par explosions fractionnées, sur la plage
entre Saint-Laurent et Fierville. Contrairement a ce qui avait été
prévu, il n’est plus question d’ordonner l’évacuation de trois
villages.
Nous
pouvons être certain que les mesures arrêtées par nos alliés, avec
la collaboration des autorités françaises, seront activement menées
et entourées de toutes les garanties de sécurité.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Bayeux Canton d'Isigny : Isigny-sur-Mer (R) ; Asnières-en-Bessin (R) ; La Cambe (R) ; Grandcamp-les-Bains (R) ; Maissy (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Le Bessin à l'honneur. - M. Lejoux, sous-préfet, a remis dimanche la Croix de guerre à trois localités de l'arrondissement. Il s'est d'abord rendu à Asnières-en-Bessin, village presque entièrement détruit en 1945 par l'explosion d'un dépôt de munitions qui fit 40 victimes dont des prisonniers de guerre allemands, des soldats américains et cinq habitants de la localité. M. Lejoux à épingler la Croix de guerre sur un coussin que tenait une fillette dont le père fut fusillé par les Allemands. Le sous-préfet a ensuite gagné Grandcamp-les-Bains, auquel il a remis la même décoration. Ce port joua un rôle important lors des opérations de débarquement au cours desquelles il fut partiellement détruit. Plusieurs de ses habitants tués. La même distinction a été décerné à Maisy en présence des autorités locales. ( Le Bonhomme Libre ) |
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