1er Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AUBERVILLE 

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Aubervillais, Aubervillaises


Février 1831    -    Sainte Barbe d'Auberville, protectrice contre la foudre.   -   Ste-Barbe, vers laquelle s'élèvent tant de vœux dans les jours d'orage, est l'objet d'un culte plus particulier à Auberville, où l'on va réclamer sa puissante intervention contre le tonnerre. On lui adresse la pièce suivante :

Ste-Barbe, sainte fleur,

A la croix de mon sauveur

Tous ceux qui prieront

Jamais ne périront.

La poésie de cette invocation n'est pas riche, mais ça assure que les effets en sont étonnants. ( Le Pilote du Calvados)

 

Février 1855   -   Nouvelles locales.   -   Le 1er de ce mois, vers sept heures du matin, le cadavre du nommé Jean Lemoine, âgé de 65 ans, né à Auvillars, berger aux environs de Trouville, a été trouvé, par un douanier, dans le fossé du chemin qui conduit d'Auberville à Villers-sur-Mer.

M. Vautier, médecin à Dives, appelé par M. le maire d'Auberville, a constaté que la mort de Lemoine avait été causée par l'ivresse. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1856   -   Tribunal Correctionnelle.  -  Nous croyons devoir porter à la connaissance de nos concitoyens les condamnations suivantes, prononcées par le Tribunal Correctionnel de Pont-l’Évêque, dans son audience du 14 courant, pour infractions aux lois sur la pêche :

Tonnetot (Joseph), 62 ans journalier, né et demeurant à Villerville. — 2 jours de prison, 5 fr. d’amende. — Pêche de moules en temps prohibé.

Marais (Mélanie), 59 ans, journalière, née et demeurant à Beuzeval. — 20 jours de prison. — Pêche et transport de poissons n’ayant pas les dimensions prescrites.

Hommet (Jean-Baptiste), 75 ans, cultivateur, né à Gonneville-sur-Dives, demeurant à Auberville. — 25 fr. d’amende. — Transport de poisson n’ayant pas les dimensions prescrites. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Octobre 1861   -   Un décret.   -   Un décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à s'imposer extraordinairement, savoir.

     La commune de Saint-Etienne-la-Thillaye, 5 518 environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité.

     La commune de Brucourt, 2 743 fr. environ, pendant quatre ans, à partir de 1862, pour travaux de vicinalité.

     La commune d'Auberville, 1 908 fr. environ, pendant quatorze ans, pour travaux de vicinalité.

     La commune d'Ouville-la-Bien-Tournée, 500 fr. en 1862, pour le salaire du cantonnier.

     La commune de Marolles, 216 fr. environ, 1862, pour le salaire du cantonnier. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Novembre 1866   -   Découverte d'un cadavre.   -   Vendredi dernier, il a été trouvé sur le rivage de la mer, près d'Auberville, canton de Dozulé, le cadavre du sieur Auguste Cuiret, âgé de 39 ans, ouvrier briquetier. Le corps ne portait aucune trace de violence.  

 

Décembre 1867   -    Les médaillés.   -    Le ministre de la marine et des colonies, par décisions rendues en septembre et octobre derniers, a décerné, pour faits de sauvetage, diverses récompenses parmi lesquelles nous remarquons celles -ci :

Une médaille de 2ème classe, en argent, au sieur Clérot préposé des douanes, qui a opéré à Gouville, le 1er août 1867, le sauvetage d'une femme.

Une médaille de 2ème classe, en argent, au sieur France, baigneur à Villers-sur-Mer, pour le sauvetage d'une femme, à Auberville, le 5 juillet 1867.  

 

Avril 1879   -  Pêche des moules.  -  L'exploitation des moulières ci-après désignées est autorisée, savoir : Quartier de Caen : Moulières de Gonneville, d'Auberville, de Villers, d'Hermanville, de Lion, de l'Aiguillon, de Tracy, de Port, de Longues, de Huppain, de Ste-Honorine. Sous-quartier de Courseulles : Moulières de Figar, de Lombay, de Creuhot, de Lihan, de la Folie, de la Home, de l'Escorbat, de l'Anguille, de Langrune, de Saint-Martin, de Valet, de Haut-Rocher, des Grouins, de la Vieille-Pouque, de la Roquette, des Essarts, de Bernières, de Maragnan, de Germain, de la Roquette, de la Tunelle: de Saint-Gerbaut, de l'Epecque. 

Les moules pêchées en contravention seront reportées par les délinquants sur les bancs d'où elles proviendront. Il est défendu d'arracher les moules à poignée et de les cueillir avec d'autres instruments qu'un couteau, et de circuler sur les moulières avec des voitures ou des bêtes de somme. Il est défendu de pêcher et d'employer à un usage quelconque, notamment à l'engrais, les moules n'ayant pas la dimension minimum de trois centimètres.  

 

Décembre 1891  -  Mort de froid.  -  On a découvert dans un herbage, à Auberville, le cadavre du sieur Pierre Lemeunier, 42 ans, précédemment interné à l'asile du Bon-Sauveur. Il avait disparu du domicile de son frère depuis le 10 courant. L'enquête a fait connaître que la mort était due à une congestion cérébrale causée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1893  -  Le drame d’Auberville.  -  Les époux Roussel d’Auberville, prés Beuzeval, vivent, paraît-il, en mauvaise intelligence. Une scène violente éclatait entre eux vers le milieu de la semaine dernière. Roussel, prenant un maillet, frappa sa femme sur la tête, a coups redoublés, et la laissa pour morte. La scène, s'est passée en présence de deux enfants, dont, l’aîné a 13, ans. Ce pauvre petit s'est interposé entre le père et sa mère, mais le père, qui était résolu à tuer la mère sans faire de mal aux enfants, l’a rejeté vivement de côté. L'enfant sortit et courut demander aide aux voisins. Un seul osa s'aventurer dans la maison. Il vit Roussel qui croyant avoir tué sa femme, était en train de se couper la gorge avec son rasoir. 

« Que faites-vous là ? » crie-t-il. « Ca ne vous regardent  pas », lui répond  le misérable. Et, ce disant, celui-ci essaie successivement de se couper une veine du bras, et de se trancher la gorge. N'y parvenant point il monta au grenier et se pendit. On coupa la corde, mais trop tard. Roussel était mort. Sa femme a le crâne mis à nu, mais on ne désespère pas de la sauver. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Sale personnage.  -  Tous les goûts sont dans la nature, heureusement, ils ne sont pas nombreux ceux qui ont les goûts contre nature de Henri Gaguet, 22 ans, né à Gonneville-sur-Dives. Ce sale personnage a un faible pour les vaches. C'est à cause de cela qu'il a été condamné à deux mois de prison pour outrage à la pudeur commis dans un pré, d'Auberville, canton de Dozulé. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1897  -  Marchandes à faux poids.  -  Quatre cultivatrices des environs de Trouville se sont vu dresser contravention pour avoir exposé et mis en vente une certaine quantité de pains de beurre ne pesant pas le poids annoncé. Ce sont : Césarine Letellier, femme Thuret, 48 ans, cultivatrice à Annebault, 7 pains de 500grammes ; Alexandrine Prout, femme Pouettre, 30 ans, cultivatrice à Saint-Pierre-Azif, 2 pains de 500 grammes ; Émilienne Poitevin, femme Lebrun, 48 ans, cultivatrice à Auberville, 5 pains de 500 grammes ; Adeline Legras, femme Lefort, 44 ans, cultivatrice à Saint-Pierre-Azif, 1 pain de 500 grammes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1897  -  Découverte de cadavre.  -  Lundi, à Auberville, on a trouvé sur le littoral le cadavre d'un inconnu, âgé de 30 à 40 ans, paraissant être celui d’un ouvrier plutôt que d'un marin. Ses vêtements ne portaient aucune marque. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1898  -  Découvertes de cadavres.   -   On a découvert derrière la porte d'un jardin, à Saon, près Trévières, le cadavre du sieur Désiré Jeanne, 48 ans, journalier au Breuil, disparu depuis le 21 octobre dernier. Le corps était couché sur le coté gauche, une jambe repliée, sa casquette cachait le visage.

— Le cadavre  d'un homme inconnu, paraissant âgé de 45 ans, a été trouvé dans un local abandonné à Auberville, canton de Dozulé. 

— On a trouvé, mort dans un sentier non loin de sa maison, le sieur, François Lemoine, 73 ans, demeurant â Boissey, près St-Pierre-sur-Dives. Cet homme avait succombé à une congestion occasionnée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1898  -  L’immoralité à la campagne.   -  La gendarmerie de Dozulé a reçu la déclaration du sieur Octave Lemarchand, demeurant à Auberville, au sujet d'actes immoraux commis sur la fille Marie Bourdon, 21 ans, domestique, par un nommé L…….. et une femme L…….., de la même commune. 

— Louis V…....., 49 ans, domestique à Bellengreville, canton de Bourguébus, a commis un outrage public à la pudeur, de complicité avec deux jeunes gens de 15 à 16 ans, également domestiques, même commune. 

— Aimé Flottard, 12 ans, sans domicile, ayant demeuré chez sa mère à Commes, a été poursuivi pour des outrages publics à la pudeur qui ont motivé le huis clos. Le tribunal correctionnel de Bayeux l'a envoyé dans une maison de correction jusqu'à 20 ans. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Brigadier vous avez raison.  -  « Quand un gendarme rit, tous les gendarmes rient », dit la chanson, mais, quand l'un d'eux se fâche, tous lui donnent raison et les tribunaux aussi.

Le sieur Marguerè, maire d'Auberville, vient de l'apprendre à ses dépens. Le brigadier de gendarmerie de Villers-sur-Mer arrivant en retard à une convocation, le maire d'Auberville le traita de « rosse », sans y entendre malice, assurément.

Le brigadier se fâcha tout rouge. Le maire d'Auberville, qui est aussi aubergiste, offrit de noyer l'injure dans un sou de café. Le brigadier refusa et s'adressa au parquet qui a fait condamner le sieur Marguerè à six jours de prison et 100 fr. d'amende, avec la loi Bérenger pour la prison.

Ce pauvre maire-aubergiste a tous les déboires : quelques jours auparavant on avait ouvert la porte de son étable, sa vache était sortie, et, le lendemain, il la retrouvait en fourrière chez un concurrent en mangeaille. Moyen comme un autre de faire aller ses affaires. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Maire suspendu.  -  M. Raymond Marguaré, maire d'Auberville, qui a été condamné à six jours de prison (L. B.) et 100 francs d'amende pour insultes à la gendarmerie, a été suspendu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1901  -  Révocation du maire. -  Par décret présidentiel, M. Marguerite, maire de la commune d'Auberville, et révoqué de ses fonctions.

 

Janvier 1903    -   Découverte de cadavre.  -   La dame Gosselin, née Marie Bonhomme, 32 ans, journalière à Auberville, près Villers-sur-Mer, qui avait disparu depuis le 4 janvier, a été trouvée morte dans un herbage, à Gonneville-sur-Dives.

En raison des nombreuses égratignures qu'elle portait sur le visage et principalement sur les jambes, on crut tout d'abord à un crime, mais les premiers renseignements résultant de l'enquête, apprirent bientôt le contraire. Dans une cour voisine où est édifié un bâtiment on a retrouvé tous les vêtements dont la femme Gosselin s'était dépourvue, ainsi qu'une bouteille ayant contenu de l’eau-de-vie.

Le médecin légiste a déclaré que la mort était due à une apoplexie pulmonaire déterminée par le froid et l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   Pour l’honneur de la famille.  -  Alexandrine Charuel, 50 ans, couturière à Auberville, canton de Dozulé, a été traduite en police correctionnelle pour vol de deux poules au sieur Letellier, cultivateur à Gonneville-sur-Dives. 

Les preuves ont manqué, car il n'y avait qu'un seul témoin à charge : le propre fils de la femme Charuel qui, au moment du vol, était domestique chez le sieur Letellier. Mais, pendant l'enquête, le malheureux jeune homme, effrayé peut-être d'avoir à dénoncer sa mère et menacé par son père, se pendit pour sauver l'honneur de la famille. La femme Charuel a été acquittée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Sur la cote.    -   Les vols se multiplient à mesure que la saison s'avance.

A Dives, une somnambule, à qui une servante, Louise Raffel, avait donné un louis pour faire de la monnaie et se payer d'une consultation de 4 fr., a négligé de le lui rapporter.

—  A Villers, une caisse de cristaux et de porcelaines, valant près de 100 fr., à un sieur Garnier, a été enlevée en gare.

—  Enfin, les sieurs Rousset et Morin, d'Auberville, en revenant de la pêche, n'ont pas retrouvé leurs vêtements ni leurs chaussures qu'ils avaient déposés sur la grève. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Avis.    -   L'administration des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées en rebut.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1909  -  Funèbres découvertes.  -  On a trouvé, dans le marais de Saint-Clair à Goustranville, près Dozulé, le cadavre de la dame Frénée, née Marie Lecomte. Elle aurait succombé à une congestion cérébrale.

— On a découvert dans un vieux bâtiment abandonné à Auberville, le cadavre de la veuve Paisnel, née Julia Saunier, 57 ans, originaire de Courseulles, marchande de moules. Elle avait succombé à une congestion. 

— Un charpentier de Honfleur, le sieur Alphonse Beaucour, 68 ans, a été trouvé mort près de la maison où il habitait seul. Il avait succombé à une congestion. 

— On a trouvé dans l'avant-port de Honfleur, le cadavre du sieur Paul Got, 51 ans, marin abord du « Souvenir ». Le canot du bateau ayant été retrouvé à la dérive, Got a dû tomber à l'eau en regagnant son bord. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1909  -  Le temps.  -  La perturbation est générale. Tempêtes sur terre et sur mer. Sur notre région, pluies abondantes, grêle et vents violents qui déracinent les arbres.    (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1913  -  A la croix d'un cimetière  -  Le jeune Lucien Daoulas, 7 ans, a été fort effrayé par la vue d'un corps se balançant à la croix principale du cimetière d'Auberville. C'était celui de Honoré Roussot, 58 ans. On ignore les motifs de son suicide. Un voisin la vu pris de boisson et paraissant d'allure bizarre ; il a pris chez lui la corde avec laquelle il s'est pendu.

 

Octobre 1913  -  Violent incendie.  -  Un violent incendie a détruit un bâtiment de la ferme Marie-Antoinette, bien connue des baigneurs et des touristes. Il a été causé par une lampe à pétrole qu'un  employé à renversé par mégarde. Le malheureux affreusement brûlé, a été transporté à l'hôpital dans un état très grave. Les pertes supportées par Mme Cerny, la propriétaire, sont estimées à une vingtaine de mille francs et non assurées.  

 

Juillet 1919  -  À propos d'une scène de jalousie.  -  Mardi soir, à propos d'une scène de jalousie, les femmes Marie Dozeville, 35 ans, et  Souty, 36 ans, toutes les deux journalières à Auberville, en sont venues aux mains près de la ferme Marie-Antoinette. La femme Dozeville a été renversée et frappée à coups de poing et à coups de pied. Le jeune Beau, 11 ans,  a jeté des cailloux à la femme Souty, qui a été blessé au front.

 

Décembre 1920  -  Une perte sérieuse.   -   Mme Morice, cultivatrice à Auberville, canton de Dozulé, fut réveillée en sursaut par la lueur vive d'un incendie éclaté dans un corps de bâtiment voisin appartenant à M. Jean Duchemin, de Blonville. Elle prévint aussitôt les locataires qui eurent juste le temps de se sauver sans rien emporter. Seuls trois chevaux purent être sortis. 

L’immeuble entier fut vite la proie des flammes. Il paraît certain que l’incendie s’est déclaré dans du foin à proximité d'une cheminée dans laquelle on faisait du feu depuis quelques jours.

Les dégâts très importants, sont estimés à une quarantaine de mille francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Un ennuyeux refrain.   -   M. Émile Bictel, journalier à Auberville, canton de Villers-sur-Mer, est un voisin dangereux. A chaque instant, il profère des menaces de mort contre ses voisins, M. et. Mme Bertrand Leyssonne, propriétaires, qui ont porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Coup de fusil et coups de poing.   -   Au moment de régler une addition à la ferme Marie-Antoinette, à Auberville, canton de Dozulé, quatre automobilistes mécontents, ont bousculé le serveur, Gaston Besse, et frappé le maître d'hôtel. Louis Curti, qui a eu l'épaule démise.

Après avoir payé cependant leurs consommations, les quatre voyageurs sont partis. Sur la plaque de l'auto, on a relevé le nom de M. Tanneur, charcutier à Dives.

M. Curti a porté plainte. Mais voilà où l'affaire se corse. Les automobilistes se sont fait connaître et l'un d'eux, M. Jules Briouze, en villégiature à Dives, a porté plainte à son tour, contre un domestique de la ferme qui l'aurait frappé sans raison. L'enquêté continue. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1925  -  Inauguration du monument aux morts.   -  Le 20 septembre prochain, aura lieu l'inauguration du monument aux soldats morts pour la France.

A 10 h 30, Grand'messe à l'église d'Auberville, avec le concours de la Musique Municipale de Villers-sur-Mer.

A 12 h. 30, Ferme « Marie-Antoinette », Banquet par souscription, présidé par M. le Sous-Préfet de Pont-1'Evèque.

A 15 heures, Inauguration du monument par M. le Sous-Préfet de Pont-l'Evêque. Concert.

Tous les anciens mobilisés d'Auberville et les parents des soldats morts pour la France sont invités à prendre part au banquet.

Le prix de souscription est fixé à 28 fr.

Pour la bonne organisation, prière de se faire inscrire avant le 17 septembre au soir, dernier délai, chez M. Thouret ou M. Loslier, conseillers municipaux.

 

Juillet  1928  -  L’église et le temple cambriolés.  -   Un malfaiteur a pénét dans l'église d'Houlgate en brisant un vitrail et a vidé tous les troncs, un cambriolage a été également commis au temple protestant.

M. abbé Lajoye, curé de Houlgate, a donné le signalement d'un individu dont l'allure lui a paru suspecte.

 

Février 1929  -  Victime du froid.   -   Le domestique Julien Rabel a trouvé, dans un labour appartenant à Mme Veuve Cavelier, le cadavre de Georges Halley, 64 ans, journalier à Auberville, qui avait succombé à une congestion par le froid.

 

Mars 1930  -  Une femme sans cœur.  -  Sur plainte du maire d'Auberville, les gendarmes de Villers-sur-mer ont dressé procès-verbal contre une femme Fequet, 32 ans, pour mauvais traitements sur une fillette placée chez elle en nourrice, la petite Geneviève Goron, qui porte des traces de coups aux bras, aux reins et au visage.

 

Août 1931  -  Travaux de défense du littoral.  -  Communes de Villers et d'Auberville. Un syndicat de propriétaires à cheval sur les communes de Villers et d'Auberville s'est formé  sous le régime d'une association syndicale autorisée pour l'exécution d'importants travaux de défense de la falaise comportant principalement la construction d'une digue longitudinale, d'épis et de murs de soutènement pour le rétablissement des voies publiques détruites par les glissements.

 

Août 1931  -  Électrification.  -  Le nombre des communes du Département est de 763 sur lesquelles 53 seulement étaient électrifiées avant la guerre. Le nombre signalé en août 1931 était de 579.

A l'heure actuelle le nombre des communes du Calvados pour lesquelles une autorisation de circulation de courant a été délivrée par le service du Contrôle est de 611. La construction des réseaux ruraux se poursuit donc à une allure satisfaisante.  

 

1933  -  Travaux de défense du littoral.  -  Communes de Villers et d'Auberville. Le Syndicat de propriétaires dit « de la Falaise de Villers », qui s'est constitué à la fin de l'année dernière, a entrepris, en 1932, d'importants travaux consistant dans la construction de murs de soutènement, qui vont être terminés prochainement, et dans la construction d'une digue de défense contre la mer faisant suite à la digue de Villers et permettant de récupérer une importante superficie de terrains, ce dernier travail est en pleine exécution. (Source  : Conseil Général du Calvados)

 

Août 1936  -  En prenant son fusil pour intimider….  -  Lundi soir, vers 21 heures, M. Victor Hérisson, âgé de 46 ans, maraîcher à Auberville, dînait en compagnie de sa femme, de son fils et de plusieurs amis. Au cours du repas, Mme Hérisson signala à son mari qu'elle avait reçu la visite d'un homme ivre et de mauvaise mine, qui rôdait aux environs. 

Dans l'intention de tranquilliser sa femme, M. Hérisson se leva de table pour aller chercher un des deux fusils de chasse déposés dans une salle voisine, dans un recoin formé par une machine à coudre et un angle de la pièce,  « afin, dit-il, d'y recevoir le malfaiteur et de rassurer son épouse ». 

Tout à coup, on entendit une détonation, On se précipita dans la salle à manger. M. Hérisson gisait sur le parquet, inanimé, foudroyé, la tête presque emportée par la décharge à bout portant. La détente avait dû s'accrocher, soit à l'autre fusil, soit à la machine à coudre. 

M. le docteur Lehérissey et les gendarmes Fraisse et Diverrés, de Villers-sur-Mer, furent appelés pour les constatations. Le médecin n'a pu que conclure à une mort accidentelle. 

M. Hérisson laisse une veuve et un garçonnet de 8 ans. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1937  -   Le temps qu’il a fait en septembre.    Le mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est  présenté le 6, sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est élevé à 31°. 

Le mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes. 

Quelques orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies, quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi rapidement. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Au Conseil général    L'Assemblée a rejeté une demande du Ministre des Travaux publics tendant à la prise en charge par le département du Calvados de la  moitié des frais d'acquisition des terrains, nécessaires à l'amélioration, entre le plateau d'Auberville et la partie haute de la côte d'Houlgate, du tracé du la roule nationale 813, de Honfleur à Caen. La dépense aurait été de l’ordre de 320 000 francs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1938   -   Un incendie suspect détruit une maison d’habitation.   -   Vers 21 h. 30, M. Thiennette, journalier à Auberville, se préparait à se mettre au lit, lorsque des crépitements attirèrent son attention. Levant les yeux, il s'aperçut que le feu rongeait le plafond de la pièce. Quelques instants plus tard, alors qu'il venait de sortir pour aller chercher du secours, M. Thiennette constatait que le toit en chaume de son habitation était en flammes.

L'incendie se développa avec une grande rapidité et les pompiers de Villers-sur-Mer, appelés, furent impuissants à le maîtriser, la maison, longue de 16 mètres, large de 4 et haute  de 2, fut entièrement détruite ainsi que le mobilier de M. Thiennette, qui ne put sauver qu'une malle d'effets. M. Thiennette n'était pas assuré.

L'enquête de la gendarmerie a amené cette dernière à porter ses soupçons sur le propriétaire de l'immeuble incendié, Joseph Martin, 61 ans, cultivateur et restaurateur à Auberville.

Bien que n'habitant qu'à une centaine de mètres de la maison sinistrée, Joseph Martin, qui reconnaît qu'il se trouvait chez lui lors de l'incendie, affirme qu'il n'a rien entendu et qu'il n'a eu connaissance de celui-ci, que le lendemain matin.

Sa femme, avec laquelle il est en instance de divorce, a déclaré qu'à deux reprises déjà, il avait tenté d'incendier la maison on jetant un tison sur le toit de chaume.

D'autre part, un voisin de Joseph Martin a déposé que ce dernier s'était vanté, à différentes reprises, que ni sa femme, ni ses enfants, ne profiteraient jamais de son bien car « il ficherait le feu à tout ».

Enfin, il semble que le cultivateur-restaurateur nourrissait des projets de vengeance contre M. Thiennette qui devait devenir le régisseur des propriétés  de sa femme et notamment  de la ferme qu'il exploitait. Une discussion assez vive s'était produite, à ce sujet, entre les deux hommes.

Une femme Placet que Joseph Martin employa comme servante et qui entretint avec lui des relations intimes a, de son côté, déclaré que, peu avant l'incendie, elle s'était querellée avec le cultivateur parce qu'elle se refusait à aller réclamer à M. Thiennette un fusil de chasse qui lui avait été prêté. Le fils de la femme Placet, âgé de 12 ans, a précisé que Martin  lui avait proposé 20 fr. pour aller voler la clef de la maison de M. Thienniette.

Joseph Martin oppose aux accusations dont il est l'objet de vives protestations. L'enquête continue. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Amélioration du tracé de la route nationale 813.   -   Un rapport de M. l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, relatif aux dépenses pour l'acquisition des  terrains nécessaires à l'amélioration du tracé de la route nationale n° 813, de Honfleur à Caen, dans la côte d'Auberville, est soumis à l'assemblée départementale. Après-une courte discussion, celle-ci vote un crédit de 50 000 francs et charge la commission de faire le nécessaire pour l'achat des terrains jusqu'à concurrence des crédits votés.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1942  -  Pour les prisonniers.  -  A Villers-sur-Mer, le Comité des Oeuvres de guerre du secteur de Villers, Auberville, Branville, Saint-Pierre-Azif et Saint-Waast-en-Auge organise pour le dimanche 27 septembre, à 14 h., au jardin public (en cas de pluie, garage Delavenne, rue de Dives), une grande vente aux enchères avec kermesse, loteries, jeux divers, concours de costumes normands il y sera vendu de tout... offert par la population du secteur, depuis les produits complets de la ferme en partant de la terre, en passant par l'étable, la basse-cour, le grenier, les arbres fruitiers, et également des objets de commerce. Buvette, pâtisserie. Entrée gratuite, garage pour vélos.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Epée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).

 

Octobre 1946  -  Une factrice électrocutée.  -  Mme Veuve Émile Lacheray, 54 ans, factrice à Villers-sur-Mer, domiciliée à Auberville, a touché un fil électrique de haute tension que la tempête avait fait tomber dans la vigne vierge de son jardin et a été foudroyée par le fluide. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Février 1948   -   A nous la liberté.   -  Il y a 3 semaines, un cambrioleur s'introduisent et en l'absence de la propriétaire, chez Madame veuve le boulier, route de la corniche, à Auberville et rafler 25 000 francs de denrées, de vêtements et de bijoux. Le malfaiteur n'était autre que Bruno Wischwski, 32 ans, un ancien prisonnier Boche ayant été employé au commando de la localité, devenu travailleur libre.

Le chleuh avait dit quitter une partie du butin, quand il a dépensé le montant du vol en achat divers. Plusieurs fois condamné pour vol par les tribunaux français. 

Wischwski, sortie il y a un mois de la maison d'arrêt de Pont-l'Évêque, a repris le chemin de la prison. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Lisieux.               

Canton de Dozulé : Auberville (R) ; Goustranville (D) : Saint-Samson (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Une ménagère brûlée dans un incendie.  -  Un incendie s’étant déclaré à son domicile durant une courte absence, Mme Lefort, demeurant à Auberville, a été environnée de flammes en ouvrant la porte de sa cuisine et sérieusement brûlée à la tête et aux mains.

Un voisin M. Bictel parvint à circonscrire le sinistre qui a causé des dégâts estimés à 50 000 francs.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

6   -   AUBERVILLE (Calvados) -  Entrée de la Ferme Marie-Antoinette.

59   ENVIRONS DE VILLERS   -   Vieux Lavoir du Manoir d'Auberville.  -  LL.

AUBERVILLE-SUR-MER  -  Ferme Marie-Antoinette.

1  -  Auberville (Calvados) -  Ferme Liégeard

AUBERVILLE-SUR-MER

Ferme Marie-Antoinette.

RESTAURANT de la FERME MARIE-ANTOINETTE  -  Auberville-sur-Mer

Route de Deauville-Cabourg  27   -   Villers-sur-Mer (Calvados)

10   -   Auberville (Calvados)   -   Ferme de la Corniche

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