1er Juillet 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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AUBIGNY |
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Canton de Falaise |
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Le 7 octobre dernier, le custos de l'église d'Aubigny s'aperçut,
en allant sonner I'Angélus du matin, que la porte de l'église était
ouverte, et qu'on y avait volé une croix en cuivre argenté. Un grand
nombre de trous avaient été pratiqués circulairement dans la porte,
au moyen d'un vilebrequin, de manière à former une ouverture par
laquelle on avait passé la main pour lever le pied de biche qui la
retenait en dedans. Le
lendemain on arrêta à Orbec, un individu qui portait dans un panier
les débris d'une croix semblable, et de plus un vilebrequin, un fort
ciseau, un briquet, de l'amadou, des allumettes et une petite lanterne.
Interpellé par les gendarmes, il prétendit avoir acheté la croix, le
ciseau et le vilebrequin, a Vire, dans une vendue, pour le prix de dix
francs, ajoutant que la croix était alors entière, et que c'est lui
qui l'avait cassée en trente-huit morceaux. Plus
tard, il a déclaré que ces objets lui avaient été vendus à Vire par
un individu qui lui avait dit en avoir fait l'acquisition dans une vente
publique, et qu'alors la croix était déjà brisée. L'une
et l'autre version paraissent également contraires à la vérité.
C'est le vendredi 4 octobre que le porteur de ces objets avait quitté
Vire, évidemment il ne peut y avoir acheté ce jour-là ou la veille
une croix qui n'a été volée que dans la nuit du 6 au 7, car il n'y a
aucun doute sur l'identité de la croix, les morceaux ont été
parfaitement reconnus par le desservant et le custos d'Aubigny. Une
lettre du procureur du Roi de Vire constate, d'un "autre coté,
qu'il n'y a point été acheté de croix d'église dans aucune vente
publique ou particulière. Mais
ce qui vient encore à l'appui de ces présomptions, c'est qu'une mèche
de vilebrequin, trouvée dans la maison d'arrêt d'Orbec, où l'individu
supposé coupable avait été déposé, a été rapprochée des trous
pratiqués dans la porte de l'église d'Aubigny, et qu'elle s'y est
adaptée de la manière la plus exacte. Telles sont les charges qui pesaient sur le nommé Robine ( Marin-Jacques ), âgé de 44 ans, sans profession, né à Montgarou, arrondissement d'Argentan, et demeurant à Auteuil, déjà condamné à cinq ans de travaux forcés, pour vol qualifié, par la cour d'assises de l'Orne. Déclaré coupable, avec toutes les circonstances, des faits qui lui étaient imputés, il a été condamné à 20 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Février
1845
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Nouvelles locales.
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Des documents
officiels nous font connaître que les mines, minières et carrières du
Calvados occupent, année commune, 1 204 ouvriers qui sont repartis
ainsi qui suit dans les différentes exploitations : Mine
de houille de Littry, 902 ouvriers. Carrières
d'Allemagne (32 exploitations), 120. Carrières
de la Maladrerie (10 exploitations), 85. Carrières
d'Aubigny et de St-Pierre-Canivet.
(9 ex.), 60. Carrières
de Fontaine-Henry (13 exp.), 20. Carrières
d'Orival (4 exp.), 7.
Trois
accidents seulement ont eu lieu en 1844 dans ces diverses exploitations
: l'un deux a été causé par l'exposition d'une mine, des éboulements
de terrain ont occasionné les deux autres.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1852 - Les Orages. - Les derniers orages ont causé, dans une partie du département, de graves dommages aux récoltes. On cite comme ayant principalement souffert les communes suivantes : Valcongrain, Courvaudon , Cauvicourt, Saint-Sylvain, Saint-Germain-le-Vasson, Bretteville-le-Rabet, Villers-Canivet, Ussy , Meslay, Aubigny, Versainville, etc… A Vire, la foudre est tombée, dans la nuit de lundi à mardi, vers deux heures, en la commune de Saint-Manvieu, au village de Lerocher-Villedieu, et a mis le feu à un corps de bâtiment appartenant au sieur Jean-François Launay, de Sept-Frères, occupé par les sieurs Bouvy, cultivateur, et Quillard, sabotier. La
perte approximative causée par le feu du ciel est de 3 800 fr. pour le
propriétaire, 1 500 fr. pour le sieur Bouvy, et 215 fr. pour le sieur
Quillard. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Août 1852 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Géraldy. Audience du 6 août. — L'accusation reprochait à Pierre Le Prieur, journalier, âgé de 24 ans, né à Noron, demeurant à Aubigny, d'avoir, à Falaise, le 13 juin dernier, soustrait frauduleusement une somme d'argent au préjudice des époux Butant, à l'aide des circonstances aggravantes de domesticité et d'effraction intérieure. Le
Prieur a été condamné à 5 ans de travaux forcés.
Février 1853 - Recherche d’un enfant. - Le Préfet du Calvados invite MM. les Maires à lui communiquer les renseignements qui pourraient leur parvenir, touchant la nommée Toulain (Pauline-Françoise), âgée de 10 ans, de la commune d'Aubigny (arrondissement de Falaise), qui a disparu du domicile de ses parents le 13 janvier dernier. Signalement
: taille de 1 mètre 30 centimètres, yeux bleus, cheveux châtains,
robe de laine à carreaux, corset, savates, bonnet de coton.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1861 -
Une tentative d'assassinat.
- Le
15 de ce mois, vers six heures du soir, une tentative d'assassinat a eu
lieu en la commune d'Aubigny. La victime de cette tentative est le sieur
Mathieu-Jean Auzou, âgé de 67 ans, jardinier en cette commune. Voici
ce que nous savons de ce regrettable événement : Une femme, Delphine
Pisard, épouse Salguero, voisine d'Auzou, en rentrant chez elle, aurait
trouvé tout en larmes sa fille âgée
de 17 ans. Cette jeune fille se serait plainte à sa mère qu'étant il
y a environ un an chez
Auzou, celui-ci aurait cherché à la violer. Elle aurait ajouté qu'un
jeune homme qu'elle devait épouser ayant eu connaissance de ce fait,
venait de lui déclarer que, par cette raison, il ne voulait plus
d'elle, et que telle était la cause des pleurs que sa mère lui voyait A
ce récit, colère subite et violente, fureur même de la femme Salguero,
qui, hors d'elle et sans plus réfléchir, se saisit d'un couteau, se
rend au domicile d'Auzou lui reproche d'avoir déshonoré sa fille et
porte à ce malheureux cinq coups de l'arme qu'elle tenait à la main,
après quoi elle prend la fuite à l'arrivée de la dame Auzon. Auzou
a été gravement blessé, deux des coups dirigés contre lui ont
atteint sa joue gauche et trois sa main droite. M.
le docteur Bodey, immédiatement appelé, a pansé les plaies de cet
homme et administré à celui-ci les soins que réclamait son état. La femme Salguero, arrêtée le lendemain par la gendarmerie de Falaise, a été mise à la disposition de la justice, et l'on a pu déposer en même temps au greffe du tribunal civil de Falaise, comme pièces de conviction, le couteau encore teint de sang dont cette femme s'était servie pour perpétrer son crime et les vêtements également ensanglantés d'Auzou. (Journal de Falaise.)
Octobre 1863 - Par arrêtés, datés des 23 et 28 octobre. - M. le préfet a nommé : - Maire de la commune de Notre-Dame-de-Livaye, M. Gosselin (Eugène), en remplacement de M. Derrey, dont la démission est acceptée. - Maire de la commune d'Ablon, M. de Bonnechose, en remplacement de M. Pattin, décédé. - Adjoint de la commune d'Aubigny, M. Taillet (Charles), en remplacement de M. Bannier, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Août 1892 - Coups de couteau. - Dimanche dernier, le nommé Hiver, 65 ans, a été victime de voies de fait suivies de blessures de la part du sieur Clovis Malfilâtre, journalier à Aubigny, qui, sans aucune provocation, lui a porté des coups de poing et des coups de couteau sur la tête et à la joue droite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Danger des armes à feu. - Jeudi, à Aubigny, le nommé Clovis Malfilâtre, jardinier, entrait chez Mme Morel, épicière, pour y acheter du tabac. Peu d'instants auparavant, le sieur Paviaut l'y avait précédé, porteur d'un fusil chargé qu'il avait appuyé près du comptoir. Le fusil tomba, le coup partit et toute la charge vint se loger dans le pied du malheureux Malfilâtre, auquel on a dû faire l’amputation de la jambe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Coup de
couteau. -
Le jour de Noël,
le sieur Jules Valentin, cultivateur, Aubigny, se rendait à une de ses
ferme qu’il exploite, à Saint-Pierre-Canivet. Un nommé Bechet,
journalier chez lui, embusqué à un endroit où passe le sieur Valentin
chaque jour, s’est précipité sur lui et l’a frappé d'un violent
coup de couteau à la tête. Le sieur Valentin, ainsi surpris, n'a pu se
défendre, il est tombé évanoui, la figure ensanglantée. On a du le
transporter en voiture chez lui et ensuite à Falaise où il a reçu
tous les soins
Janvier 1896 - Chien enragé. - Un chien appartenant à M. Valentin, cultivateur à Aubigny, a été abattu. Ce chien avait été mordu par un chien, qui avait traversé plusieurs communes, mordant un grand nombre d'animaux, et qui a été abattu à Beaumais. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Désespéré. - Le sieur Duguey, 34 ans, né à Saint-Pierre-Canivet, et travaillant chez un cultivateur d'Aubigny, après être allé à Falaise acheter un revolver, s'est rendu dans les sapinières d'Epaney et s'est logé une balle dans la tête. Le malheureux avait manifesté plusieurs fois l'intention de se suicider. Son état est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1898 - Piétiné par ses chevaux. - Le sieur Alexandre Bazin, 39 ans, cultivateur à Aubigny, près Falaise, labourait dans les champs quand, les jeunes chevaux attelés à la charrue s'étant emballés, il fut renversé et piétiné en cherchant à les retenir. Le soc de la charrue, qui a passé sur le corps de Bazin, l'a blessé grièvement au côté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1900 - Incident tragi-comique. -
Un habitant d'une maison riveraine de la route de Caen était monté sur
une échelle pour gagner son grenier. Il avait négligé d'assujettir de
pied de son échelle qui glissa sur le sol glacé, entraînant le
malheureux à la renverse. Il
se serait cassé les reins si, par bonheur pour lui, n'avait été
posée près de la une grande cuve en fer contenant de l'eau pour les
bestiaux. La chute eut lieu au beau milieu de la cuve. L'ont
jaillit de tous les côtés, mais amortit la violence du choc. Le pauvre
homme fut retiré de là trempé comme bien on pense. Nous espérons
qu'il n'aura attrapé qu'un fort rhume.
Février 1901 - La neige et le froid dans le Calvados. - Nous avons eu, cette semaine, une recrudescence de l'hiver. Le froid a été très vif dans le Calvados. Sur certains points, le thermomètre est descendu jusqu'à 14 degrés au-dessous de zéro. Puis est survenu le verglas. Mercredi matin, les chemins étaient absolument impraticables. Beaucoup de laitiers ont dû venir à pied à Caen. On craint que les récoltes n'aient beaucoup souffert. La neige est tombée assez abondamment. Du reste, il en est tombé presque partout et le froid est généralement très vif. Dans
certains endroits, il y a eu 18 degrés au-dessous de zéro. Dans l'Est,
on a mesuré jusqu'à un mètre de neige. (Source
: Le Bonhomme Normand) Février
1901 -
Il l'a échappé belle. -
Le sieur Godard, de Bray-la-Campagne, étant venu à Falaise
la semaine dernière avait pris quelques sous de café pour se donner
des jambes, mais on le trouvait, le lendemain, à Aubigny tombé dans la
neige, les jambes gelées. Il a été transporté à l'hôpital de
Falaise où, s'il se remet, il pourra dire qu'il est "didard".(Source
: Le Bonhomme Normand)
—
Les gendarmes ont arrêté à Barbery (Calvados) un vagabond nommé
Eugène Poulain, 52 ans, journalier,
né à Ste-Croix-sur-Orne. Cet individu sorti de prison depuis un mois,
vagabondait et mendiait sa vie. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Tombée d’un grenier.
- La demoiselle
Guesdon, 20 ans, domestique à Aubigny, près Falaise, était montée
dans une échelle pour atteindre du foin dans un grenier.
L'échelle ayant glissé, elle est tombée d'une hauteur de trois
mètres, se fracturant les chevilles et se faisant une entorse.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Grave accident . - Mardi, Armand Quillard, domestique chez M. Monsallié, à St-Pierre-Canivet, passait avec un tombereau vide derrière l'abattoir de M. Sonnet, boucher à Falaise, lorsque le cheval, pris de peur, fit un violent écart qui renversa son conducteur et une des roues lui passa sur le corps. Le
Dr Chanteux, qui lui prodigua ses soins, constata la fracture de trois
côtes.
Octobre 1903 - Le feu du ciel. - Pendant l'orage qui s'est abattu sur Falaise et les environs, le tonnerre est tombé en pas mal d'endroits. A
Fourneaux, un bœuf appartenant à M. Panard a été tué net. Mais
c'est à Aubigny que l'accident le plus grave s'est produit : un énorme
tas de paille a pris feu et 2 500 bottes d'orge et d'avoine non battues
ont été brûlées. Ce grain appartenait à M. Alain, boucher, et
n'était pas assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Déraillement. - Le tramway de Caen à Falaise ne roule pas sans encombre. Depuis qu'il ne déraille plus de lui-même, on essaie de le faire dérailler. L'autre jour, des malfaiteurs restés inconnus avaient placé de grosses pierres sur la voie, entre d'Aubigny et la Jalousie. Une
enquête est commencée. Aboutira-t-elle ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1908 - Chute fatale. - Mme Armand Renout, âgée de 75 ans, propriétaire à Aubigny, à été victime d'un accident qui s'est produit vendredi soir. Cette personne, qui habitait seule, a dû tomber du haut en bas de son escalier, et elle est restée ainsi toute la nuit assommée. Le froid de la nuit, après cette chute, avait déterminé une congestion, et samedi dans la matinée Mme Renout rendait le dernier soupir.
Novembre
1909 -
Une mêlée. -
Un
groupe d'ouvriers falaisiens regagnait son domicile après avoir
travaillé à la mécanique chez M. Bazin, cultivateur à Aubigny.
C'étaient les
Octobre
1915
- Mort au champ d’honneur.
- Pierre Guesnon, aspirant, section des mitrailleuse, a été
frappé mortellement ces jours derniers dans une tranchée par un éclat
d’obus. Pierre Guesnon fut un des plus brillants élèves du
collège de Falaise. En juillet 1914, il fut reçu n° 1 à l’École
des Beaux-arts, section d’architecture. Il était venu en permission
chez ses parents, il y a quinze jours. Il fut tué le surlendemain
de son retour au front.
Septembre
1917 - Vol.
- Deux vaches parquées dans un herbages, appartenant à M.
Frauchomme sur le bord de la route de Caen, ont été volées pendant la
nuit. Le voleur avait fracturé la serrure de la barrière.
L'auteur de ce vol, est jusqu'à ce jour inconnu. La gendarmerie vient
de commencer une enquête.
Septembre
1922 -
Noyades accidentelles
- En
jouant avec un bambin de dix-neuf mois, la jeune Élisabeth Hébert, 4
ans, dont la mère habite Aubigny, canton de Falaise, est tombée dans
le lavoir communal, à environ 20 mètres de sa maison. Lorsqu'on a
retiré la pauvre enfant, elle avait cessé de vivre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1927 - Une ruade. - M.
Josèph Leglu, 22 ans, cultivateur à Aubigny, canton de Falaise, venait
de conduire un banneau de cendres dans les champs lorsque, au retour, un
cheval en liberté s'approcha de son cheval. M. Leglu le chassa d'une claque, mais il reçut une ruade en plein visage. Le malheureux roula sous une roue du banneau qui lui écrasa deux côtes et l'omoplate.
Janvier
1928 -
Un cultivateur est tué par une vache.
- Un
terrible malheur
vient de
jeter la
consternation dans la
petite commune
d'Aubigny, limitrophe
de Falaise.
Août 1929 - Une triple naissance. - Un fait très rare s'est produit à Aubigny. Mme Oriol, femme de M. Léon Oriol, propriétaire, lieu de l'Attache, a mis au monde trois enfants jumeaux, un garçon et deux filles, parfaitement constitués et ne demandant qu’à vivre. De son côté, la maman va aussi bien que possible. Les époux Oriol avait déjà deux enfants.
Mars 1936 - l’imprudence de deux jeunes gens. - Un incendie s'est déclaré à la ferme de Longpré, vers 19 h., dans les circonstances suivantes : Le fils du fermier, Pierre Lescroart, 16 ans, son frère Jean, 18 ans, et le domestique Georges Aubert, 25 ans, coupaient des betteraves lorsque l'essence vint à manquer dans le moteur du coupe-racines. L'éclairant d'une lanterne-tempête portée par le domestique, Pierre Lescroart alla prendre l'essence dont il avait besoin dans le réservoir de l'automobile, remisée dans le garage. Malheureusement, quelques gouttes du dangereux liquide tombèrent sur la lanterne et les deux Jeunes gens, puis l'auto, furent aussitôt environnés de flammes. Aux cris de son fils, Mme Lescroart, ses enfants et les employés de la ferme accoururent. Ils poussèrent l'auto jusqu'au milieu de la cour, la recouvrirent de sacs mouillés, puis se mirent en devoir de combattre l'incendie qui s'était communiqué au garage : un bâtiment en bois, couvert en tôles ondulées, long de 6 mètres 80, large de 3 m. 40 et haut de 2 mètres 25. Pendant ce temps, un des enfants Lescroart venait demander le secours des pompiers de Falaise. Peu après l'arrivée de ces derniers, les gendarmes et les gardes républicains de Falaise se retrouvaient à la ferme de Longpré, où étaient également accourus les pompiers de Soulangy. Mais les premiers secours avaient été efficaces, et le matériel d'incendie n'eut pas à intervenir. Au
cours de ce sinistre, le jeune Pierre Lescroart fut assez sérieusement
brûlé à la main. L'automobile, non assurée, est hors d'usage et le
garage est en partie détruit. Les dégâts sont importants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril 1937 - Noces d’argent municipales. - La jolie commune d'Aubigny a marqué par une admirable manifestation de sympathie et de reconnaissance les vingt-cinq années de mandat municipal de son estimé maire, M. le marquis d'Aubigny d'Assy. Après la réception à la mairie de M. Barbot, conseiller général du Calvados, maire de Potigny, qui présidait cette belle journée, les enfants de l'école adressèrent un compliment charmant à leur maire, qu'entouraient le Conseil municipal et le secrétaire de mairie. Un banquet très amical auquel assistèrent tous les électeurs de la commune, fut des mieux servis, et agrémenté des meilleurs morceaux de son répertoire par la musique de Versainville. M. le Conseiller général prit la parole au dessert. Après avoir retracé avec une sincérité absolue l'activité du distingué magistrat municipal, ses réalisations, ses améliorations, si profitables à la commune, ainsi que sa parfaite gestion, M. Barbot termina par une élogieuse considération des Maires. En quelques phrases émues et confiantes, M. le Maire répondit. De
cette journée, le souvenir, longtemps, demeurera à Aubigny. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Strict entretien : 10 000 fr., travaux à l'église Saint-Gervais de Louvières, à l'église Saint-Gervais de Falaise, à l'église Sainte-Trinité de Falaise, à l'église de Creully et à l'église d'Aubigny. Le Conseil général autorise également le prélèvement sur ce même crédit d'une somme de 27 000 fr. comme participation du département aux travaux de restauration des façades de l'ancien palais épiscopal de Lisieux actuellement occupé par les services du Palais de Justice. Le Conseil général a donné un avis favorable au projet de classement du Parc et des Jardins de la Préfecture du Calvados qui se trouveront ainsi à l'abri de tout fractionnement. Le nouveau nom de la commune de Cambes. Le
Conseil donne un avis favorable à la dénomination de Cambes-en-Plaine,
proposée par M. l'Archiviste départemental pour la commune de Cambes,
dans le canton de Creully. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai 1937 - La cachette oubliée. – Il y a quelques jours une brave octogénaire d'Aubigny vivant seule mais recevant d'assez fréquentes visites de parents ou d'amis, priait une voisine d'aller quérir les gendarmes parce qu'elle ne retrouvait pas, dans ce qu'elle croyait être sa cachette, une somme de 2 000 francs déposée récemment. Les gendarmes accourus recueillirent quelques déclarations desquelles ils déduisirent qu'il y avait peut-être eut erreur et non vol. Des
recherches, effectuées conformément à leurs directives, permirent
bientôt de retrouver les 2 000 fr. que leur propriétaire avait
simplement changés de cachette, détail oublié par la vieille dame
fort heureuse d'avoir retrouvé son bien, (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Une septuagénaire tombe dans un ruisseau et se noie. - Depuis quelques semaines en traitement à l'hôpital de Falaise, une nomade, Marie Pichot, veuve Quesnot, 72 ans, était allée se promener à Aubigny. Un Parisien en vacances, Georges Brouts la vit s'engager sur le petit pont permettant au sentier qui conduit au lavoir du Hameau du Puits, de franchir un ruisseau profond d'un mètre. Arrivée au bout du ponceau la veuve Quesnot tomba dans l'eau au moment où elle lâchait la rampe. M.
Brouts appela un voisin, et tous deux se précipitèrent au secours de
la femme, qu'ils retirèrent du ruisseau. Mais déjà il était trop
tard. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Novembre
1946 -
Un client indésirable. -
Un
malfaiteur a pénétré dans l’atelier de M. Louis Robet, cordonnier
à Aubigny, et s’est emparé de quatre paires de souliers bas.
Décembre
1946 -
Un accident mortel à Aubigny.
- Alors
qu’elle descendait d’un car qui la ramenait de Caen, Mme Henri
Jardin, née Marie Padel, 54 ans, de Noron-l’Abbaye, a été
renversée par une automobile que pilotait M. Lemaire, exploitant
forestier à Bayeux. Mme Jardin est décédé à l’hôpital de
Falaise. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés. La
température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de
l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi
de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée
en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en
service de la station. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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AUBIGNY - Restaurant et Bureau de Tabacs |
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