1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 2

AUNAY s/ ODON

Canton d'Aunay-sur-Odon

Les habitants de la commune sont des Aunais, Aunaises


Juillet 1876   -  Maires et Mairies.  -  A Saint-Crespin, c'est M. Levasseur qui est appelé à remplacer M. Leboucher, révoqué, ce maire hors conseil, n'ayant pas voulu donner sa démission, la nomination de l'adjoint n'est pas encore connue. A Aunay-sur-Odon, M. Delaplanche fils. Est nommé maire en remplacement de M. Marie, démissionnaire, faisant partie du Conseil municipal.  

 

Décembre 1877   -  Fait divers.  -  Un déplorable accident s'est produit le mercredi 12 décembre, sur la route départementale n° 9, entre Mers-Bocage et Aunay-sur-Odon, au lieu dit la Côte à Bellissent : M. Auguste Villaux, âgé d'environ 60 ans, propriétaire à Missy, a été trouvé mort sur cette route. On a prétendu que Villaux avait été tué à la suite d'une discussion, mais la version la plus accréditée indique que cette mort est le résultat d'un accident. M. Villaux était parti de chez lui en voiture, et se rendait à Saint-Georges-d'Aunay, lieu de sa naissance et ou réside encore une partie de sa famille.  

 

Septembre 1878   -  Ou est l’accord parfait ?  -  Il y a eu, dimanche dernier, concours d'orphéons à Deauville. Les Sociétés chorales du Calvados qui ont été couronnées appartiennent à Bonnebosq, La Boissière et Villers-sur-Mer.

Les fanfares d'Angerville, Villers-sur-mer, Argences, Courtonne-la-Ville, Bonnebosq, la Boissière, Orival et Aunay-sur-Odon (Enfants du Bocage), ont également obtenu des récompenses. Dans la 1er division des fanfares, Pont-l'Evêque a enlevé le 1er  prix à la Philharmonique d'Honfleur, qui a dû se contenter du second. Les philharmoniques honfleurais sont furieux, leur président veut porter un défi de 10 000 fr. aux vainqueurs. A la suite de cet échec, un journal honfleurais a écrit qu'il y avait trop de pianistes dans le jury.

 

Avril 1880  -  Un sauveur précoce.  -  Le petit Caumont, garçon de trois ans, s'amusait sûr le bord d'un fossé voisin du lavoir public d'Aunay-sur-Odon, lorsqu'il perdit l'équilibre et tomba dans l'eau. Le jeune Forêt, âgé de sept ans seulement, se jeta à son secours et le retira, non sans mal, de l'eau et de la vase où il allait périr asphyxié.  

 

Juillet 1880  -  Les effets du canon.  -  On a tiré le canon à Aunay-sur-Odon, le 14 juillet. Mais l'artilleur improvisé préposé à cette fonction s'étant placé dans une rue assez étroite, la détonation a fait un véritable massacre de vaisselle et de carreaux. Un marchand de faïence, entre autres, était dans la désolation, tant le dégât était considérable chez lui. « Gn'a pus de bon Dieu ! » s'écriait-il, en regardant les Christs, Vierges, Saints dont les débris jonchaient sa boutique. Et comme on lui faisait remarquer que c'était mal de blasphémer ainsi, il répondit : «Certainement, puisque le canon a cassé tous ceux que j'avais, y gn'en a donc pus... cheux mé ».  

 

Mai 1881  -  Une démission en masse.  -  Gros incidents à Aunay-sur-Odon, à la suite d'une discussion un peu vive, à propos de comptes ou de contes. Le maire avait menacé de porter plainte contre un des conseillers, mais, grâce à l'intervention d'amis communs, l'affaire s'était arrangée, on s'était même officiellement serré la main en présence des membres du conseil municipal et du maréchal des logis de gendarmerie en grande tenue. Tout semblait donc bien fini, lorsqu'à l'étonnement de tous, le conseiller fut cité devant le tribunal correctionnel de Vire et condamné à huit jours de prison pour outrages au maire. Le condamné a porté appel. A la suite de cette affaire, la majeure partie du conseil a donné sa démission. On dit que tous les fonctionnaires municipaux vont en faire autant, y compris le Conseil de fabrique. 

Quelque temps auparavant un nommé Gury avait été condamné à six mois de prison par le tribunal de Vire pour avoir outragé le maire d'Aunay, auquel il demandait l’aumône. Il a porté appel et la cour a réduit la peine à trois mois.  

 

Mars 1883  -  Suspension d’un maire. –  M.Valpinçon, maire d'Aunay, vient d'être suspendu de ses fonctions pendant deux mois, à là suite de la publication à son de caisse d'un avis déclarant qu'il n'était pour rien dans le retard des études d'un chemin vicinal.

 

Juin 1884  -  Futurs pas pressés.    Un matin de la semaine dernière, dans une petite commune du canton d'Aunay, devait avoir lieu le mariage du nommé Georges Lepeltier, boulanger. Amis et parents des deux conjoints, conviés à la cérémonie religieuse, arrivèrent à l'heure dite à l'église. Il n'y manqua que les deux mariés, qu'on attendit en vain. Les invités se retirèrent furieux, seul, maître Pierre prit bravement son parti, en disant  « Qui z'ont by fait... No z'a terjoux l'temps d'faire une bêtise ».

 

Janvier 1885  -  Les suites d’une erreur.  -  Le tirage au sort du canton d'Aunay a été marqué par une erreur regrettable. Le sous-préfet de Vire faisait l'appel des conscrits, leurs noms étaient inscrits par un agent de la voirie. L'appel terminé, l'agent additionne, mais, dans son calcul, il se trompe d'une dizaine, et on met dans l'urne 70 numéros, au lieu de 80, nombre égal à celui des conscrits inscrits. 

Le sous-préfet s'aperçoit de l'erreur au 68e conscrit, et, malgré les protestations des personnes présentes, ajoute aux deux numéros restant les numéros de 71 à 80, qui sont échus aux conscrits des communes de St-Georges et du Mesnil-Auzouf, qui n'avaient pas encore mis la main dans l'urne. 

Le sous-préfet et son secrétaire improvisé ont été hués, et il a fallu que les gendarmes tirassent leur sabre pour maintenir les conscrits et leurs parents qui voulaient tout casser. Nous espérons que la préfecture va prendre au sérieux la pétition qui a été signée, séance tenante, par les intéressé ?, et que satisfaction leur sera donnée.

 

Février 1885  -  Le tirage d’Aunay.  -  L'affaire du tirage d'Aunay est réglée. Les conscrits qui ont tiré les premiers restent avec leurs numéros. Les conscrits qui ont tiré après les dix numéros ajoutés sont ajournés à l'année prochaine et tireront de nouveau en 1886. 

 

Février 1887  -  Les voleurs de vaches.  -  Depuis quelque temps il se rencontre assez souvent, au marché de Villers-Bocage, des vaches volées, il y a huit jours une vache fut reconnue par son propriétaire et le voleur fut arrêté, il paraît que mercredi dernier un autre malfaiteur aurait amené, à ce même marché, trois vaches également volées. 

Grand émoi jeudi dans le bourg d'Aunay-sur-Odon. Un audacieux voleur avait dû s'introduire jusque dans la cour de la dame Voivenel, au centre du bourg, et lui enlever sa vache. Naturellement, une plainte fut portée à la gendarmerie qui allait se mettre en campagne, lorsque la vache disparue a été retrouvée sur la route de Beauquay. Cette vache s'est-elle échappée elle-même de son étable, ou a-t-elle été enlevée par un hardi voleur qui, ayant rencontré quelqu'un sur son chemin, l'aura lâchée dans la crainte de se faire arrêter ? On ne sait.

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  La sécheresse.  -  Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.

 

Août 1887  -  Le feu dans les bois et les champs.  -  L'incendie du bois d'Aunay, qui a éclaté la semaine dernière, paraissait circonscrit, lorsqu'il a repris vendredi comme de plus belle. On a de nouveau envoyé trois compagnies du 5e de ligne sur les lieux, secours impuissants dans ces bois desséchés par deux mois et demi de sécheresse et composés, en grande partie, de bruyères et de vignots. Aussi le feu s'est-il étendu et a-t-il consumé près de 40 hect. de bois. L'eau qui est tombée mardi, a pu seule arrêter les progrès du feu. Au premier moment, tout le monde à perdu la tête, et on dit que les autorités d'Aunay, ont été dix heures a se consulter avant de demander des secours a Caen. 

Des incendies semblables se sont déclarés dans le département de l'Orne, dans la forêt d'Écouves, de Montfort-sur-Rille et de la Ventrouze, mais les dégâts sont moins considérables.

A Montchauvet, canton de Bény-Bocage, le feu à aussi pris dans un bois appartenant à M. de Montamy. Les dégâts sont nuls. 

A Deauville, deux hectares de sapins, appartenant à M. Donon, ont été brûlés. Perte, 30 000 fr. 

A Clinchamps, une pièce de blé longeant la voie du chemin de fer, et appartenant à M. Gustave Bisson, a été en partie brûlée par les flammèches du chemin de fer. Perte, 1 000 fr. que la compagnie de l'ouest s'est engagée a payer. 

 

Août 1887  -  L’incendie d’Aunay.  -  Cet incendie, qui n'a pas duré moins de 10 jours, est complètement éteint. 

Il y a cinq hectares de bois de brûlés. Mais, comme ces bois se composent en grande partie de bruyères et de vignots, la perte n'est que de 5 000 fr. pour le propriétaire M. de Grouchy, de la Ferrière-Duval.  

 

Février 1888  -  Le mariage des prêtres.  -  La cour de cassation vient de décider que les prêtres pouvaient se marier, après avoir quitté la soutane.

 

Février 1888  -  Mort accidentelle.  -  Samedi, la voiture de la dame Anne, habitant à Aunay-sur-Odon, venant de Caen, est arrivée près de chez elle, sans conducteur. Celui-ci, nommé Amand Frémont, 52 ans, a été trouvé sur la route, à un kilomètre d'Aunay, il s'était rompu le cou en tombant de sa voiture, où il dormait sans doute. Ses papiers et son argent ont été trouvés sur lui.  

 

Mars 1888  -  Histoire d’étoiles.  -  Par un frais et clair soir de ces derniers temps, on voyait, sur la route de Jurques à Aunay, tout doucement trottiner un cheval attelé à un léger véhicule. 

Près du conducteur, une demoiselle regardait en soupirant le firmament, et disait à son voisin de voiture : « Dites-mé donc comment que cha s'fait l's’étoiles filantes ?…… 

Pour mieux donner à la demoiselle la leçon d'astronomie qu'elle sollicitait, le conducteur laissa tomber les rênes. 

Au beau milieu de la démonstration, le ciel s'obscurcit, le cheval, n'étant plus guidé, quitta la bonne route pour celle d'un fossé, au fond duquel il déposa brusquement les deux astronomes. 

Être au ciel et tomber ainsi sur la terre, c'était roide. Aussi, le conducteur et sa compagne ont-ils juré de choisir un autre terrain le jour où ils pourront reprendre leur leçon, si malencontreusement interrompue.  

 

Mai 1888  -  Un ben biau surnom !  -  Non loin d'Aunay, dans un petit coin appelé, je ne sais pourquoi, le Pied-du-Bois, il y a une dame d'une trentaine d'années qui reçoit chez elle, tous les hommes du pays qui veulent bien l'honorer de leur présence. Ca ne fait rien... qu'ils soient jeunes ou vieux, allants ou sans allure, pourvu qu’ils aient le gousset bien garni. 

Aussi, a-t-on surnommé la galante commère mame Videbourse, et elle ne s'en formalise pas.

 

Décembre 1888  -  Sauvagerie.  -  Jeudi dernier, en plein jour, un malfaiteur s'est introduit dans les herbages des sieurs Jules Lerot et Paul MuIot, à Aunay, et a mutilé grièvement les bestiaux qui y étaient renfermés : il a coupé la queue à l'un, un trayon à un autre, éventré un veau, etc….. On est sur les traces du coupable, qui paiera cher cet acte de sauvagerie. 

 

Janvier 1889  - Vol à la poudre d’escampette.  -  Une femme est entrée dans le magasin de M. Lair, marchand de nouveautés à Aunay, et lui a demandé la monnaie de 20 fr. Dès qu'elle eut la monnaie, elle prit la poudre d'escampette. M. Lair se mit à la poursuite de cette femme, mais ne put la rejoindre. 

Un autre vol du même genre a été commis au préjudice d'une épicière du même pays. Un individu est venu pour changer un louis de 10 fr. Dès qu'il a été en possession de la monnaie, il a pris la poudre d'escampette, emportant aussi le louis.

 

Août 1889.   -   A propos de pèlerinages.   -   Un de nos confrères de Vire parlait dernièrement d'un entrepreneur de pèlerinages qui aurait fait un fort joli bénéfice sur la souscription de ses pèlerins.

Le curé d'Annay, qui a organisé un pèlerinage, prit cela pour lui et intenta une action au journal. La prétention de se voir visé dans un article où n'étaient indiqués, même indirectement, ni nom de personne, ni nom de commune, ni nom de canton, ni nom d'arrondissement, a été repoussée par le tribunal de Vire qui a condamné le curé aux dépens.  ( Bonhomme Normand)

 

Mai 1890  -  Les abeilles.  -  Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1890  -  Malades contagieux.  -  Les enfants atteints de la variole, de la scarlatine et de la diphtérie ne devront rentrer à l'école qu'après 40 jours, pour la varicelle, la rougeole, et les oreillons, 20 jours après. Quant aux enfants atteints de coqueluche, maladie dont la durée et variable, ils ne pourront être admis de nouveau dans les écoles qu'en présentant un certificat du médecin.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1890  -  Un brutal.  -  Auguste Grelley, 39 ans, cultivateur à Aunay-sur-Odon, voyant la veuve Auvray, 70 ans, passer dans sa cour, lui porta un coup de poing et la bouscula au point que la malheureuse s'est, en tombant, brisé la cheville et cassé un doigt de la main gauche. Grelley s'en tirait avec 6 jours de prison, mais, ayant eu le malheur de porter les accusations les plus graves contre un témoin, le tribunal, l'a condamné de plus à an mois. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1890  -  Les effets de l’orage.  -  Pendant les derniers orages, le sieur Eugène Duhamel a éprouvé une perte de 2 000 fr., la dame Lamotte, 2 000 fr., le sieur Victor Lefrançois, 300 fr., le sieur Édouard Pain, 200 fr., le sieur Pierre Corbel, 150 fr. Tous habitent le canton d'Aunay, aucun n'était assuré. L'orage a sévi sur un rayon de 1 500 mètres environ et les pertes sont évaluées à environ 12 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1890  -  Du danger d’empoisonner les rats.  -  Le sieur Rio, secrétaire de la mairie d'Aunay, possédait une petite maison de campagne dans laquelle il allait coucher. Cette maison était habitée par une légion de rats. M. Rio leur prépara une pâtée empoisonnés. Les rats mangèrent bien la pâtée, mais la nuit ils mordirent M, Rio au visage et au cou. Le malheureux est mort quelques jours après de ces morsures empoisonnées. Sa tête était dans un tel état qu'on a dû procéder à l'inhumation le jour même du décès. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1891  -  Imprudence d’enfant.  -  Plusieurs enfants, de 12 a 15 ans, habitant Aunay-sur-Odon, étaient enfermés dans un jardin et s'amusaient à tirer à la cible, lorsque l'un d'eux, le jeune Larus, âgé de 12 ans, fit partir la carabine qu'il tenait à la main. La chevrotine que contenait cette arme alla se loger dans le genou du jeune Aze, âgé de 15 ans. Aussitôt on appela deux médecins qui ne purent retrouver la balle. Le jeune Aze ayant pu marcher et faire quelques pas après l'accident, on croit qu'elle est ressortie. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1891  -  Parents veillez.  -  La semaine dernière, à Aunay, la jeune Maria Julienne, 18 mois, dont le père est marchand de poisson, ayant été laissée seule cinq minutes à peine, est tombée dans un baquet rempli de lessive. Lorsque sa mère est rentrée, la pauvre petite était morte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Aunay.  -  Le conseil, ne pouvant arriver à constituer une municipalité, a été dissous. A l'élection de dimanche, les républicains ont tous passé, il n'y a qu'un ballottage.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Vélocipédie. - Une course de vélocipèdes, 1 000 kil., de Paris par Nantes à Paris. Les coureurs ont traversé le Calvados. Le premier arrivé est M. Allard, le second, M. Meyer, le troisième, M. Leralu, de Falaise  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1892  -  Fête.  -  Aunay-sur-Odon. — Grande fête, le dimanche 11 septembre, à l'occasion du concours d'arrondissement sous la présidence d'honneur de M. le préfet du Calvados, concert par la musique, grande course de vélocipèdes, jeux et divertissements. Retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme normand.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1893  -  Pugilat.  -  A Aunay-sur-Odon, le 16 mars, Mme E. (Etasse) et Mlle E. (Etasse), deux belles-sœurs, et deux bonnes dévotes, se sont donné une raclée qui peut compter. Les chignons, et les coups d'ongles ont fait merveille. Cette scène de pugilat aura, dit-on, son dénouement au tribunal correctionnel de Vire. Dans le bourg d'Aunay, on a bien ri le 16 mars. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1893  -  Une faiseuse d’anges.  -  Le parquet poursuit une enquête au sujet d'avortements pratiqués par une femme habitant Aunay-sur-Odon. C'est une veuve Gibert, 44 ans, demeurant venelle des Bons-Amis, à Caen, qui l'a dénoncée. A la suite de manœuvres abortives, la veuve Gibert s'était trouvée si malade qu'on fut obligé de la transporter à l'hôtel-dieu, où elle a tout avoué. Pendant son mariage, elle avait eu un petit garçon âgé aujourd'hui de 10 ans, qui a été mis à Saint-Louis. D'autres femmes, ayant eu recours aux pratiques de cette faiseuse d'anges, pourraient bien être poursuivies. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Gustave Lecrosnier, 38 ans, marchand de chiffons à Bayeux, ivresse, coups et blessures à la femme Fétil. à Courseulles, 6 jours de prison et 5 francs. 

— Ernest-Armand Martine, 20 ans, 1 mois ; Auguste Lericheux, 18 ans, 15 jours ; Victor-François Lemoing, 14 ans ; Albert Leclerc, 14 ans, et Edouard Année, 14 ans, 8 jours chacun, tous journaliers à Caen, vol d'une boite de harengs à M. Morillon, épicier à Caen. 

— Victor Ménard, 45 ans, journalier à Aunay-sur-Odon, coups et blessures à sa femme, 1 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1894  -  Suicide.  -  Le sieur Jules Cornet, 47 ans, journalier à Aunay-sur-Odon, a été trouvé pendu au plafond de sa cuisine. Ce suicide est attribué à la situation très précaire dans laquelle se trouvait Cornet, il avait déjà donné, à différentes reprises, des signes d'aliénation mentale. Il était célibataire. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1894  -  Encore les nomades.  -  Le sieur Pierre Desmaisons, 74 ans, à Mesnil-Auzouf, se rendait samedi au marché d'Aunay-sur-Odon, lorsque, à 150 mètres du bourg, il fut accosté par une marchande ambulante à laquelle il acheta des lacets pour souliers. Pour la payer, il atteignit son porte-monnaie renfermant 23 fr. À peine le tenait-il dans ses mains que la marchande s'en empara et s'enfuit à toutes jambes à travers un herbage. 

Le sieur Desmaisons la rejoignit, mais elle culbuta le vieillard et repartit à travers champs. Le sieur Desmaisons continua sa poursuite et ramena la voleuse sur la place du Marché, mais elle avait déjà remis le porte-monnaie à un individu qui avait pris la fuite. Cette femme a déclaré se nommer Alexandrine Postel, 25 ans, saltimbanque. Interrogée sur le vol qui lui était imputé, elle déclara en être innocente. Elle reconnut que le sieur Desmaisons avait voulu lui acheter des lacets, puis qu'il lui avait demandé ses faveurs moyennant 1 franc, et si elle avait pris la fuite, c'était pour ne pas tenir à l'engagement pris. Cette femme faisait partie de la bande de nomades soupçonnés du vol commis dans l'église de Vassy. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  -  Avortement.   -  Armandine Lecorneur, journalière à Aunay-sur-Odon, 25 ans, avait fait la connaissance d'un homme veuf, Jean Duval, 36 ans, sous promesse de mariage, des relations ne tardèrent pas à avoir lieu. La fille Lecorneur s'étant trouvée grosse, Duval lui aurait proposé de lui faire prendre des breuvages qu'il préparerait lui-même. 

Tout d'abord, la fille Lecorneur n'aurait pas voulu se prêter à ces manœuvres, préférant élever cet enfant comme elle avait élevé celui qu'elle avait eu précédemment, mais il paraît que Duval aurait conduit sa maîtresse dans un champ et là, d'un commun accord, ils auraient procédé à des manœuvres abortives à l'aide de violences. Puis Duval serait parti sans s'occuper de la fille Lecorneur, qui serait ensuite, après une heure de terribles souffrances, accouchée d'un enfant du sexe masculin, venu mort. Après s'être débarrassée seule, elle aurait enveloppé le petit cadavre dans un de ses jupons et l'aurait caché dans un endroit qu'elle ne veut pas faire connaître. Duval nie les faits. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Mauvaise mère.   -  La nommée Aglaé Leneveu, 53 ans, à Aunay-sur-Odon, envoyait sa fille de 9 ans mendier journellement, et, lorsque celle-ci rentrait à la maison sans rien rapporter, elle la frappait à coups de pied et de poing, à coups de bâton, elle l'attachait et l'enfermait sans lui donner de nourriture. 

Le fils Leneveu, un fainéant de 22 ans, se joignait à sa mère pour frapper sur la malheureuse petite. Plainte ayant été portée par les voisins, ces deux misérables vont être poursuivis. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  Tentatives criminelles.  -  Le sieur Marie, batteur de tan à l'Abbaye d'Aunay-sur-Odon, s'aperçut qu'un malfaiteur était entré, pendant la nuit, dans ses appartements. La porte de la cour avait été enlevée et jetée dans la rivière, le cheval était lâché dans l'écurie, sa longe ayant été coupée, on avait essayé d'entamer la courroie du moulin à tan, mais, n'y pouvant réussir, on avait seulement coupé les lacets. De plus, on avait tenté de mettre le feu dans l'un des magasins. L'auteur de cette criminelle tentative doit être un individu congédié par le sieur Marie. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1895  -   Guerre aux corbeaux.  -  Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -   Victime du travail.  -  Le sieur Graindorge, habitant le Locheur, travaillait à la construction de l’église d'Aunay-sur-Odon, lorsqu'il est tombé sur le sol d'une hauteur de huit mètres. Il a été relevé une cuisse brisée et la poitrine défoncée. Malgré les soins qui lui ont été donnés, il est mort une heure après. Il laisse une femme et un fils âgé de 20 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1895  -  Les vacances.  -  Écoles primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée : lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31 juillet, 9 heures du matin. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Découverte d’un petit cadavre.  -  Près d'Aunay, on a trouvé, dans l'Odon, le cadavre d'un enfant du sexe masculin né avant terme, ayant environ six à sept mois, n'ayant pas respiré et qui avait succombé au cours de l'accouchement. Toutes les recherches faites sont restées jusqu'à ce jour infructueuses. Il est à supposer que le petit cadavre a été jeté à l'eau, le jour de la foire St-Clair, par des étrangers au pays. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1896  -  Trop rancuneux.  -  Paul Javalet, 65 ans, cultivateur à Aunay-sur-Odon, en veut au sieur Gonfroy, son voisin, parce qu'il a été appelé à déposer en témoignage contre lui. La semaine dernière, Javalet s'empara de son fusil chargé et mit en joue, à une distance de 40 mètres seulement, son ennemi Gonfroy. Fort heureusement, le coup rata, sans cela nous aurions à déplorer un meurtre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Défiez-vous .  -  Deux femmes, au teint fortement basané, parcourent la région. Elles s'introduisent chez les commerçants, leur demandant à acheter au-dessus de leur valeur certaines pièces de monnaie, puis profitent d'un moment propice pour dérober de l'argent ou divers objets. Ces voleuses font sans doute partie d'une bande. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Respect au règlement .  -  Plusieurs personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1896  -  Écrasé par un arbre.  -  Plusieurs ouvriers étaient occupés à abattre des peupliers, à Aunay, près de la route de la gare. Le sieur Pierre Foucher, qui passait à ce moment, offrit d’aider. L'arbre commençait à pencher. On lui dit de se jeter de côté. Il n'en fit rien, l'arbre tomba sur lui et lui fendit le crâne. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1897  -  Parents veillez.  -  Le jeune Henri Bouland, 3 ans, a été trouvé noyé dans une mare auprès de l'habitation de ses parents, demeurant à Aunay-sur-Odon. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Une vache pour un lapin.  -  M. Gaillard, conseiller général d'Aunay, chassait en compagnie de quelques invités, gens de basoche et d'administration. L'un d'eux, en tirant sur un lapin, blessa une vache dont le propriétaire a poursuivi M. Gaillard en justice de paix. Le conseiller général avait accepté en conciliation de payer 50 francs d'amende et les frais. On dit qu'il s'est ravisé et que l'affaire va suivre son cours. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Morte de froid.  -  On a trouvé, à Aunay-sur-Odon, dans un ruisseau profond de 8 centimètres seulement, la demoiselle Ernestine Leconte, 29 ans, servante chez la dame Beaussieux, débitante. Cette pauvre fille, qui avait souvent des alourdissements, a succombé à une congestion cérébrale déterminée par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1898  -  Médailles d’honneur.  -  La médaille de bronze des postes et des télégraphes a été décernée aux sous-agents : Cœuret, brigadier-facteur des postes et des télégraphes à Caen ; Denis, facteur de ville à Bayeux ; Lebrethon, facteur rural à Aunay-sur-Odon ; Pilastre, chef surveillant des télégraphes à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1898  -  Laissez venir à moi les petits enfants. - Ces jours-ci, mourait dans une petite commune du canton d'Aunay un enfant naturel de deux ans et demi. Des voisins furent trouver le curé pour s'entendre au sujet de l'inhumation du pauvre petit. 

Le curé répondit : « Nous ne nous dérangeons pas pour ces enfants-là !... Ce sera la punition de la mère!... ».

Le corps de ce petit ange a été conduit au cimetière par les enfants de l'école, et le prêtre a daigné, seulement, venir le recevoir à l'entrée du cimetière. Le Christ qui a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants » n'a cependant pas fait de distinction entre les enfants légitimes et... les autres.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Suicides.   -   Le sieur Henri Sabine, 70 ans, sacristain à St-Pierre-sur-Dives, s'est noyé volontairement dans la Dives. Dans une lettre laissée sur sa table, le désespéré explique qu'il se donne la mort à cause d'une maladie qui le faisait cruellement souffrir et du chagrin que lui causait la perte de sa femme, morte il y a environ deux ans. 

  Le sieur Auguste Lahaye, 66 ans, journalier aux Loges, près Aunay-sur-Odon, s'est pendu dans un grenier à foin, près de son habitation. C'est la misère qui a déterminé le malheureux à se suicider. 

— La dame Rose Lair, veuve Ecolasse, 79 ans, de Bernesq, s'est pendue. La pauvre femme ne jouissait pas, dit-on, de toutes ses facultés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Entre prêtre et camelots  -  Depuis quelque temps, des camelots étrangers parcourent les campagnes en vendant le récit du crime de Lille, suivi d'une complainte qu'ils chantent sur les marchés. La semaine dernière, à Aunay-sur-Odon, le curé et le vicaire ont voulu faire taire les chanteurs. Le maire a refusé de retirer l'autorisation que l'adjoint leur avait donnée et les gendarmes ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas intervenir, ces étrangers étant en règle.

Nos deux ecclésiastiques se sont alors pris de bec avec les marchands. Dans le feu de la discussion, le jeune vicaire étant allé jusqu'à tutoyer la femme du camelot, celle-ci lui a rendu ses « toi » avec appoint, à la grande joie de l'assistance.

Nous comprenons très bien que les membres du clergé ne voient pas avec plaisir mêler à un crime aussi odieux que celui de Lille, un Frère des écoles chrétiennes qui n'est, en réalité, que prévenu. Mais nous comprenons moins encore que des prêtres descendent sur la voie publique pour faire acte de policiers et s'exposent à des apostrophes dans le genre de celles que les camelots ont envoyées au curé d'Aunay-sur-Odon et à son jeune vicaire. (source M. du C.)  

 

Mai 1899  -  Les Saints de glace.  Le souffle glacé de saint Mamers, de saint Servais et de saint Pancrace est en avance. Pendant plusieurs jours, il a fait un vent du diable, il a fait froid, il a même gelé au point de roussir, dans certaines contrées, les pousses printanières.

Espérons que ces bienheureux refroidis ne nous secoueront pas leurs glaçons les 11, 12 et 13 mai. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Dénoncées par une lettre anonyme.   -   Les époux Alfred Collard, anciens marchands de nouveautés à Aunay-sur-Odon, avaient pris pour les servir une fillette de 17 ans, Marie Deslandes, dont ils étaient assez contents, lorsqu'ils s'aperçurent que, pendant une absence, six bouteilles de vin leur avaient été dérobées en déclouant une planche de la cloison du caveau.

La fille Deslandes avoua le vol, mais prétendit que c'était une veuve Tison qui l'avait commis pendant qu'elle l'éclairait.

Les époux Collard ne portèrent pas plainte, mais le vol fut connu, et des ennemis de la veuve Tison envoyèrent une lettre anonyme au parquet, qui a poursuivi. La fille Deslandes à été condamnée à un mois de prison avec la loi Bèrenger et 50 .fr, d'amende, et la veuve Tison, malgré ses dénégations, à 150 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Incendies.   -   A Aunay, le feu a détruit l'habitation du sieur Marie, épicier, et a gagné la maison voisine occupée par le sieur Lepley, et la grange des sieurs Roulland et à d’Alembert. Pertes totales, 5 000 francs. En partie assuré.

— De 3 hectares de bois, planté de sapins, à la marquise de Grouchy, à Saint-Georges-d'Aunay.

— D'un hectare de bois taillis au duc d'Harcourt à Croisilles. Pertes, 50 francs.

— De 209 gerbes d'avoine estimées 160 fr., au sieur Villedieu, à Ellon. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Éclairage des automobiles.   -   Un décret vient de réglementer l'éclairage des automobiles. Elles devront porter un feu blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Danger de tirer à la cible.  -  Auguste Auger, 16 ans, garçon épicier à Aunay-sur-Odon, avait acheté un pistolet. Voulant l'essayer, il installa une cible dans une haie. Derrière, malheureusement, se trouva la dame Hamelin qui fut atteinte de plusieurs plombs à la joue gauche. Le jeune tireur a été condamné à 50 fr. d'amende pour blessures par imprudence, sans compter les dommages-intérêts. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1900  -  Tentative de meurtre et suicide.  -  Un sieur Bellenger, depuis environ une année, vivait à Aunay-sur-Odon avec la veuve Watelet, née Lepailleur.

Au cours d'une discussion, il l'a frappée de plusieurs coups de marteau à la tête. Puis, effrayé de ce qu'il venait de faire, il s'est coupé le cou avec un rasoir pendant que la veuve Watelet se rendait à la gendarmerie.

La mort a été presque instantanée, son cadavre a été retrouvé baignant dans une mare de sang auprès de la fenêtre. Bellenger et sa compagne s'adonnaient à la boisson. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900   -   Battu par ses ouvriers.  -   Le sieur Victor Dépasse, carrossier à Aunay-sur-Odon, faisait des observations sur leur travail à ses deux ouvriers, Beurnet et Launay. Elles furent mal accueillies par ces derniers qui se ruèrent sur leur patron et le rouèrent de coups. Aux cris poussés par le sieur Dépasse, ses deux fiiles, de 20 et 22 ans, accoururent pour dérendre leur père, mais elles furent aussi frappées et injuriées grossièrement. Procès-verbal a été dressé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900   -   La chaleur.  -   La chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35° degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre, il y a eu des cas d'insolation mortels.

Par place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un café et a traversé la salle sans faire de dégâts.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Vol d’une vache.  -  On a volé, la nuit, une vache de 275 fr. dans un des herbages du sieur Rivière, propriétaire à Aunay-sur-Odon. L'auteur de ce vol, qui est inconnu, est activement recherché. (Source  : Le Bonhomme Normand)

AUNAY   -   Place du Marché

AUNAY-sur-ODON (Calvados)   -  Rue d'Harcourt et le Marché

AUNAY-SUR-ODON  -  La Place

AUNAY-SUR-ODON  -  L'Ancienne Abbaye (cour)

AUNAY-SUR-ODON  -  Place de la Liberté

AUNAY-sur-ODON  -  Arrivée rue de Vire

AUNAY  -  Rue de Villers

Commentaires et informations : Facebook - @