1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

AUNAY s/ ODON

Canton d'Aunay-sur-Odon

Les habitants de la commune sont des Aunais, Aunaises


Juin 1926  -  L’épidémie de typhoïde.  -  Vingt-deux cas se sont déclarés, dont deux ont été mortels. Mlle Fauvel, fille de l'ancien maire, et M. Blanchet, le dévoué secrétaire de mairie, sont en effet morts des suites de cette maladie, le sympathique maire, est également atteint, mais on espère le sauver. Heureusement aucun cas nouveau ne parait être en évolution.  

Quelles sont les causes de ce fléau subit ? Il ne peut être maintenant question de l'eau de la ville qui avait déjà été analysée après les inondations de janvier et qui vient encore de l'être, à aucun moment on n'a trouvé de germe ni de bacille d'Eberth dans cette eau. Il faut songer maintenant à l'hypothèse d'épidémie amenée par l'ingestion de primeurs crus.

Les cas successifs paraissent calqués les uns sur les autres et sont plus nombreux dans la classe aisée. Tous les cas se sont aussi déclarés dans un espace de huit jours. Il semble bien qu'une même cause maintenant disparue les a amenés.

Le docteur Lacaine a immédiatement prescrit toutes les mesures prophylactiques nécessaires et recommandé la vaccination.

Plus de 200 personnes ont été ainsi vaccinées sans incident. Les écoles fonctionnent maintenant normalement et l'épidémie semble bien rentrer en régression.

 

Novembre 1926  -  Une femme écrasé par une auto.  -  Hier, vers 16 heures, un accident mortel s'est produit sur la place d'Aunay-sur-Odon.

M. Faucon, boucher à Villers-Bocage, traversait l'agglomération à une vitesse d'environ 50 kilomètres à l'heure. Étant ivre le commerçant n'aperçut pas une passante, Mme veuve Brunet, âgée de 77 ans, qui suivait la droite de la chaussée. M. Faucon appuya vivement de ce côté et renversa la malheureuse qui se trouva engagée sous le véhicule et fut traînée sur une distance d'environ 40 mètres. Gravement blessée à la tête et sur différentes parties du corps, la septuagénaire succomba trois quarts d'heure après.

Quant au conducteur, auteur de l’accident, interrogé par les gendarmes il ne put que prononcer des propos sans suite. On constata que l'homme était en état d'ébriété et n'avait pu se rendre compte de sa responsabilité.

Après avoir passé la nuit au violon il a été conduit au parquet de Caen et écroué.  

 

Décembre 1926  -  Broyé par un camion-citerne à essence. —  Jeudi, vers 19 h. 30, un accident terrible s'est produit sur la route d'Aunay-sur-Odon à Caen. M. Vautier, 36 ans, chauffeur au service de la maison « Eco », demeurant 15, rue Frémontel, avait effectué plusieurs livraisons d'essence chez des garagistes d'Aunay. Il reprit la route de Caen à 19 heures, avec son camion-essence.

A quelques kilomètres de la commune précitée, M. Vautier donna un coup de volant pour appuyer sur la droite, à l'apparition d’une automobile. Par suite d'une cause inexpliquée, le camion citerne s'engagea sur le  talus bordant la chaussée. Le conducteur freina vivement, mais une rupture s'étant produite dans la direction, le lourd véhicule rebondit contre le talus et l'escalada en culbutant de l'autre coté.

Projeté de son siège au moment du choc, M. Vautier était tombé en avant du camion. Il se trouva engagé entre le talus et l'une des roues. On s'empressa de lui porter secours, mais le malheureux qui avait le thorax enfoncé, expira quelques minutes après l'accident

 

Août 1927  -  Aunay en progrès.  -  Les gens actifs et débrouillards d'Aunay-sur-Odon ont transformé leur ancienne Halle. Ils en ont fait une jolie Salle des Fêtes contenant 600 places. L'architecte caennais, M. Mouillard, a réalisé avec art et ingéniosité cette tâche difficile. La scène du théâtre, très bien aménagée, comporte une brillante décoration et trois décors fort réussis, signés du peintre-décorateur Léo Touchet dont nous avons signalé les envois remarquables au Salon Bas-Normand.

On a inauguré tout cela dimanche dans une charmante soirée couronnant une journée de fêtes, cavalcade costumée, comice agricole, distribution de prix, etc...

Et il partait qu'Aunay ne va pas en rester là ! On refait la mairie et on va construire un hôpital, un million de travaux peut être. Bravo ! Voici de la bonne et intelligente initiative.  

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel  commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous  ayons un été suffisamment sec. 

 

Juillet 1929  -  Inauguration  de l'Hôpital-Hospice d'Aunay-sur-Odon.  -  Le dimanche 28 juillet aura lieu sous la présidence de M. Henry Chéron, Ministre des Finances, assisté de MM. les  Parlementaires du  département, de  M. le Préfet, de M. le Sous-Préfet, l'inauguration de l'hôpital-hospice, d'Aunay-sur-Odon. A 10 h. 30, réception de M. le Ministre des Finances, de MM. les Parlementaires et des notabilités ; formation du cortège. A 10 h. 45, départ de l'hôtel de ville ; salut solennel à l'église ; A 11 heures, départ de l'église. A 11 h. 15, cérémonie officielle d'inauguration ; bénédiction de l'hôpital-hospice. À midi banquet.

Après la cérémonie d'inauguration le cortège officiel visitera seul l'intérieur de l'hôpital-hospice. De 14 à 19 heures, le public pourra visiter à son tour.

Prix d'entrée au profit de l'hôpital-hospice : un franc par personne. À 15 heures, dans le clos de l'hôpital-hospice, kermesse et vente de charité au profit de l'établissement hospitalier.

L'entrée de la kermesse sera gratuite. Les comptoirs et la buvette seront ouvertes le samedi 27 juillet, de 14 à 19 heures et de 21 à 14 heures. Le soir, grande fête de nuit ; illuminations et feu d'artifice.  

 

Juillet 1929  -   Arrestation d'une empoisonneuse de bestiaux.  -  La femme Honorine Castel, femme Rebut, demeurant à Aunay-sur-Odon, a été surprise au moment où elle jetait le contenu d'un bidon de vitriol dans une cuve d'eau, situé dans l'herbage de son patron, M. Hamelin, où les bestiaux s'abreuvaient. Elle a été arrêtée par les gendarmes d'Aunay-sur-Odon.

 

Décembre 1929 - L'état des cultures. - L'état des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le Journal Officiel : Les semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver ont une levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures ont à  souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux. Par suite de la douceur de la température, l'herbe continue à pousser  dans  les prairies. Les bas-fonds commencent à  être submergés par suite de l'abondance des pluies.

 

Décembre 1929 - Les méfaits du verglas.  -  Un grave accident qui a causé la mort d'un homme s' est produit sur la route de Caen à Aunay-sur-Odon, à 200 mètres du pont de Landes à  Aunay-sur-Odon. Un gros camion chargé de galets, provenant des carrières de Neuilly-le-Malherbe, conduit par M. Joseph Talbot, se diriger vers Lanodes. À côté du chauffeur avait pris place le  régisseur des exploitations des carrières, M. André Duwez, 32 ans.

Au moment où le camion abordait le léger virage qui précède le pont de Landes, l'arrière dérapa sur la chaussée glissante et, malgré les efforts du chauffeur qui ne put redresser sa  direction, le lourd véhicule culbuta dans le ravin qui longe la route et qui, à cet endroit atteint une profondeur de 4 mètres environ.   

M. Talbot en fut quitte pour de légères blessures, mais M. Duwez fut relevé sans connaissance. Le docteur Hautement appelé en toute hâte constata une fracture du crâne et le malheureux blessé expira dans d'horribles souffrances.

 

Avril 1932   -   Un drame passionnel.   -    Depuis deux ans, deux employés de la fromagerie de l'Abbaye, à Aunay-sur-Odon, Mme Liegard, née Émilienne Palos, 36 ans, veuve de guerre, remariée et mère d'une fillette, et René Lebas, 37 ans, marié et père de deux enfants, entretenaient de coupables relations.

Un jour, la femme Liégard déclara à son ami qu'elle était sur le point d'être mère .Lebas, fort ennuyé, aurait, dit-on, cherché par divers moyens à empêcher cette naissance. Quoi qu'il en soit, c'est un enfant mort-né qui, le 20 avril 1931, fut mis au monde dans une des salles de la fromagerie. Profondément affectée, la mère éprouva un vif ressentiment contre son ami avec lequel elle rompit deux mois après, mais qui continua à la poursuivre de ses assiduités et de propos désobligeants.

Malade par surcroît, elle dut subir une opération chirurgicale à Caen. A son retour à Aunay, elle essaya plusieurs fois de se tuer en absorbant de la teinture d'iode, en s'ouvrant les veines du poignet et en s'asphyxiant.

Enfin, après un long repos, elle reprit son service à la fromagerie, mais, toujours harcelée par Lebas, elle résolût d'en finir et acheta, à Caen, un revolver. L'autre matin, donc, vers 5 h. 30, elle alla attendre son ex-amant dans le chemin des Moines, proche de la route qui va d'Aunay-sur-odon à la gare d'Aunay-St-Georges. Bientôt, l'ouvrier arriva, pédalant dans le sentier boueux. Sans mot dire, la femme Liegard tira sur lui une balle qui alla se perdre dans une haie. Lebas donna aussitôt un coup de guidon mais, perdant l'équilibre, tomba sur le sol. C'est alors que la meurtrière, s'approchant de sa victime, déchargea son arme par deux fois, une balle pénétra dans l'épaule gauche, l'autre ne fit au dos qu'une blessure en séton. Se relevant, l'ouvrier eut la force de désarmer la criminelle et d'aller alerter la fromagerie.

Tandis que le directeur, M. Gondouin, le faisait porter dans une clinique de Caen, la gendarmerie arrêtait la femme Liégard : « Je regrette de l'avoir manqué », dit-elle. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1934   -   Un Terrible orage a ravagé la région d’Aunay-sur-Odon et Villers-Bocage.  -  Un véritable désastre vient d'atteindre la riante campagne qui, au seuil du Bocage, se développe entre Aunay-sur-Odon et Villers.

En quelques heures, hier, un violent orage — si violent que l'on ne se souvient pas, dans le pays, d'en avoir jamais observé de semblable, — soufflant sur la région, y a causé des dégâts dont il n'est pas encore possible de chiffrer le montant.

Les cultures ont été endommagées, les vergers dévastés, les immeubles même détériorés.

Mais c'est surtout Aunay-sur-Odon et les localités voisines de Roucamps et de Courvaudon qui ont été le plus durement touchées. Il y a là de réelles et profondes détresses qui appellent un prompt secours.

Pendant trois heures, un déluge de grêle.  -  « Il était 14 h. 30 » environ, nous a-t-il déclaré, lorsque les lourds nuages noirs, qui depuis la fin de la matinée s'amassaient dans le ciel zébré d'éclairs horizontaux, crevèrent brusquement. Une formidable trombe de grêle s'abattit presqu'aussitôt sur Aunay et les environs : elle devait durer pendant près de trois heures. Des grêlons atteignaient la grosseur d'un œuf. La grêle tomba avec une telle abondance qu'elle put emplir chez moi un pot en grès d'une profondeur de 60 centimètres. Au soir, les bois donnaient, de loin, l'impression d'être couverts de neige au point que certains voyageurs, rentrant à Aunay par le chemin de fer, s'y trompèrent.

Cernés par les eaux.   -   Sous la violence de l’orage et du fait de sa durée, un ruisseau qui traverse le bourg, l'Anjuet    L’été souvent à sec    s'enfla et déborda inondant les propriétés riveraines.

Une teinturerie, une tannerie et une scierie fuient littéralement ravagées. Par dizaines, les animaux de basse-cour furent noyés. Le pont, situé à l'extrémité de l'agglomération, sur la route de Caumont fut emporté. Surpris par les eaux, deux vieillards de l'hospice, en promenade, se réfugièrent dans une écurie : ils auraient infailliblement péri s'ils n'avaient trouvé là une bancelle sur laquelle ils montèrent , s'accrochant à un râtelier, les deux pauvres vieux demeurèrent dans cette situation durant une heure, lorsque les sauveteurs les découvrirent, ils étaient épuisés.

Pendant l'orage, le thermomètre descendit de 24 à 8 degrés.

A Courvaudon et à Roucamps, les dommages sont également considérables : dans ce dernier village, l'école et l'église ont été très sérieusement détériorées ainsi que les toitures d'une vingtaine de maisons. J'ai vu des pommiers, la veille encore, en pleine floraison, devenus à l'état d'arbres morts : Il ne leur reste que les grosses branches et le tronc, celui-ci entièrement dépouillé de son écorce.

Je vais réunir ce soir les sinistrés afin de recueillir tous les renseignements qui me permettront de requérir utilement l'aide matérielle des pouvoirs publics : une soixantaine de familles ont été en effet victimes de l'orage et nous ne somme, malheureusement pas assez riches pour leur apporter, seuls, le concours auxquelles elles ont droit. J'ai d'autre part confiance dans l'esprit de solidarité qui anime les populations du Calvados, et j’ai la certitude que nos compatriotes ne refuseront pas de tendre une main fraternelle à ceux que le destin vient de frapper si cruellement ».

Quittant M. le Docteur Lacaine, nous avons gagné la route de Caumont. Du solide pont, en maçonnerie qui enjambait le cours d'eau à cet endroit, il ne demeure pas une pierre. Au fond de la vaste tranchée que la disparition de l’ouvrage a creusée, coule, rapide, un flot bourbeux qui va se perdre la prairie voisine où l'on aperçoit les débris de la construction.

Un périlleux sauvetage.   -    Le Lieutenant Stentelaire, commandant la subdivision de Sapeurs-pompiers d'Aunay, depuis hier sur la brèche avec ses hommes, nous relate comment, inquiet par la violence de l'orage, il prit sur lui d'alerter la Compagnie qui en peu de temps, se trouva rassemblée.

Dans la rue du Lozion, proche de l'église, et au bas de laquelle passe l'Anjuet, il opéra, avec un courageux habitant de la localité, M. Lebel, le sauvetage de la grand'mère, de la mère et de la femme du teinturier Letellier, cernées par les eaux. Une dame Legrix et ses enfants furent également sauvés.

Sur la route d'Harcourt, le Lieutenant Stentelaire porta un peu plus tard secours à deux automobilistes dont la voiture avait été immobilisée par l'inondation, si fort était le courant que, pour les atteindre sans être emporté, l'officier dut enrouler, autour de lui une corde fixée à un balcon de fenêtre.

Un spectacle de désolation.   -  La rue populeuse du Lozion présente un véritable aspect de désolation. Dans les maisons qui la bordent l'eau, a monté à. plus de deux mètres. La chaussée, ravinée, défoncée par endroits, n'est que boue grasse et fétide. Sous la poussée de l’inondation, atteignant son maximum en une quinzaine de minutes, un mur haut de 3 mètres 50 et long de 30 s'est effondré. A l'extrémité de la rue, encombrée de troncs d'arbres apportés là par le flot, une cinquantaine de poules gisent en tas.

M Letellier, le teinturier dont la famille fut dégagée par MM. Stentelaire et Lebel, nous fait visiter son établissement. M. Letellier était au marché de Caumont lorsque se produisit la catastrophe et l'on imagine sa douleur en retrouvant, dévastée, à son retour, la maison qu'il avait laissée le matin, en pleine activité....

L'inondation a causé ici des dégâts qui peuvent se chiffrer par plus de 300 mille francs. Toute la petite usine a été envahie : les machines sont hors d'usage, une  partie du matériel a été emportée les eaux. De pauvres choses pitoyables traînent dans les pièces bouleversées : vêtements souillés, meubles brisés, un berceau d'enfant... C'est le cœur serré que l'on constate toute l'étendue du désastre. Pour M. Letellier et les siens, c'est bien la ruine... La teinturerie, dont les machines avaient été récemment renouvelées, existait depuis 25 ans...

Nous retrouvons le même navrant spectacle à la scierie Fauvel. Là aussi, les machines devront être remplacées. Parmi des débris de toutes sortes, voici deux automobiles tout au plus bonnes maintenant pour la ferraille. On craint l'écroulement d'un bâtiment dont les soubassements se lézardent.

Comme M. Letellier, M. Fauvel paraît vivre un cauchemar. Des voisins les entourent et leur prodiguent leurs encouragements. Pauvres gens... Olivier ADELINE.

Les alentours de Villers-Bocage ont été également fort éprouvés par le sinistre. L'heure à laquelle nous paraissons ne nous a pas permis de prolonger notre enquête dans cette région. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1934   -   Après le sinistre d’Aunay-sur-Odon.  -  Dès qu'il a eu connaissance du terrible ouragan qui s'est abattu sur la région d'Aunay-sur-Odon, M. Henry Chéron, Président du Conseil Général, a télégraphié au Docteur Lacaine, représentant du canton d'Aunay, pour le prier de transmettre aux populations l'expression de son émotion devant ce désastre.

Il a en outre appelé l'attention de MM. les Ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture sur le préjudice causé aux populations en vue de l'attribution des secours nécessaires.

M. le Préfet a reçu notification de l'attribution d'un secours d'urgence de 10 000 francs. (source le Moniteur du Calvados)

 

 Février 1936  -  Une auto se jette sur un car.  -  Un grave accident s'est produite vers 12 h. 15 au carrefour du chemin d'Ondefontaine, route de Vassy à Aunay-sur-Odon. 

Un autocar assurant le service de Vassy à Caen circulait en tenant sa droite lorsque déboucha du chemin d'Ondefontaine et sur la gauche, une automobile qui fut heurtée par le lourd véhicule et déportée sur la berme du côté opposé. 

Des débris de la voiture, les trois occupants furent dégagés rapidement, deux étaient blessés : Mlle Heuzé, de Roucamps et M. Gil, demeurant à Aunay-sur-Odon, au hameau de Noirenuit, qui conduisait la voiture. 

Leurs blessures ne paraissent pas mettre leurs jours en danger. Quant aux occupants de l'autocar, aucun n'a été blessé. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Las de souffrir, il se suicide.  -  Domestique depuis vingt-deux ans, chez M. Groult, cultivateur à Courvaudon, Jules Collard, 76 ans, natif d'Aunay-sur-Odon, avait dû être hospitalisé dans cette ville, en juillet dernier, pour y subir un traitement, étant atteint d'un cancer à l'estomac. 

Le septuagénaire, qui devait être opéré pour la seconde fois, avait confié à ses camarades d'hôpital son intention de mettre fin prochainement à ses souffrances. 

Parti furtivement d'Aunay-sur-Odon, il devait être retrouvé pendu dans une masure en ruines, appartenant à son ancien patron. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1936  -   Tribunal correctionnel de Caen.  -  Jubert Adolphe, demeurant à Aunay-sur-Odon, a été condamné à verser la somme de 4 000 francs de dommages-intérêts à M. Caret, à la suite de l'accident d'automobile qu'il lui avait causé, le 29 septembre 1935 et pour lequel il avait été condamné à 50 fr. d'amende, le 21 avril 1933. Défenseur : Me Tréhet. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Un nouveau pavillon à l’hôpital d’Aunay.  -  La commission administrative vient d'obtenir du ministre de la Santé publique une première subvention de 600 000 fr. pour la construction d'un nouveau pavillon destiné à doubler le nombre de lits actuellement en service. 

La commission a adopté certaines dispositions favorables aux entrepreneurs et artisans locaux. De plus, une des clauses du cahier des charges prévoit un droit de priorité d'embauchage pour les ouvriers de la région. 

L'adjudication des travaux a été fixée par la commission administrative au 14 juin. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Qui a pris les 7 000 francs ?    M. Maurice Dureil, 43 ans, chef d'entretien aux Fermiers-Normands, demeurant à Bernières-d'Ailly, toucha, le 21 mai, 7 000 francs dans une banque de Caen, pour le compte des Fermier-Normands. 

Le 28 mai, il était à la fromagerie de l'Abbaye d'Aunay-sur-Odon où il exécutait des travaux. 

Chargé de payer les ouvriers placés sous ses ordres, il se mit en devoir d'établir les feuilles de paye. Lorsqu'il regarda dans son portefeuille pour y prendre l'argent nécessaire, il s'aperçut que, sur 10 000 francs qu'il contenait, il ne lui restait plus que 3 000 francs. 

Il n'a pu donner aucune indication qui puisse permettre aux policiers de diriger leurs recherches. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Les herbages brûlent.  -  Un incendie s'est déclare dans un herbage appartenant à M. Ernest Duchemin, cultivateur à St-Georges-d'Aunay. Un jeune homme avait procédé au brûlage de las de ronces dans un champ appartenant] à M. Hulleau, cantonnier communal à Aunay-sur-Odon, au lieudit « Abbaye ». Par suite de la sécheresse le feu s'est communiqué à l'herbe et a dévoré 200 mètres de haie et 20 ares environ de terrain sur la propriété de M. Duchemin, qui a porté plainte pour établir les responsabilités. La gendarmerie enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -    Les pronostics de l'Abbé GABRIEL.      Baromètre : Le 9 décembre, à 7 h. du matin : 752.  Le 10 décembre, à 7 h. du matin : 763.

Thermomètre :  Maximum :  6° 7.  -  Minimum : 0° 5.

Pluie dans les 24 heures : 9 m/m 8.

Le temps du 10.   Pluie la nuit, éclaircie dans la journée.

Temps probable pour le 11.   Vents des régions Ouest et Nord-Ouest assez forts ; temps nuageux avec pluies ou giboulées. Hausse passagère de température.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Une femme se suicide à Aunay-sur-Odon.   -   Profitant de l’absence de son mari qui, en compagnie de leur fille et de leur domestique, s'était rendu à Villers-Bocage, la femme d'un équarrisseur d'Aunay-sur-Odon, Mme Germaine Schmitt, née Bardon, âgée de 40 ans, s'est noyée dans une auge en ciment placée dans la cour de l'habitation et contenant environ cinquante centimètres d'eau. 

Atteinte d'une maladie incurable, Mme Schmitt donnait depuis longtemps des signes de dérangement cérébral. Il y a cinq ans, elle avait tenté de se jeter par une fenêtre, et l'hiver dernier, son mari l'avait tirée d'une cuve où elle se noyait volontairement. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un cycliste blessé mortellement une femme.   -  Mardi, vers 20 heures, M. Mallard, maçon à Aunay-sur-Odon, traversait à bicyclette le bourg de Cahagnes.

La route, à cet endroit, présente une déclivité assez prononcée. M. Mallard roulait sur sa droite à une assez grande vitesse quand il heurta une sexagénaire, Mlle Buot qui, imprudemment, regagnait son domicile au bourg de Cahagnes, en marchant sur sa gauche.

Le choc fut extrêmement brutal. Mlle Buot, relevée sans connaissance, fut transportée dans une clinique de Caen où elle est décédée des suites d'une fracture du crâne.

Le cycliste, blessé également, après avoir reçu les soins d'un médecin, a été reconduit à son domicile. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Mort sur un banc.   -   M. Émile Chabaux, sans domicile fixe, passait tous les trois mois à Aunay-sur-Odon, afin de toucher sa retraite du combattant. S'étant assis sur un banc des Halles, il fut subitement pris d'un malaise et s'affaissa tout à coup. 

M. le docteur Lacaine, qui a conclu à une mort par congestion, à délivré le permis d’inhumer.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Tous les tours dans son suc.   -  Le 16 septembre 1938, Crêpas Edmond, 28 ans, journalier, sans domicile fixe, dérobait une vache, à Verson, au préjudice de M. Leblond. Il a été condamné à 8 mois d'emprisonnement.

Le 27 juillet, Crêpas avait conservé par devers lui une bicyclette que lui avait prêtée M. Duchemin, à Aunay-sur-Odon et qu'il vendit, par la suite, à Caen, pour 40 francs.

A Bretteville-sur-Odon, le 2 août suivant, Crêpas se présentait chez M. Anne Yvon, se prétendant envoyé par un M. Marie Georges, il se fit remettre une somme de 150 francs, pour ces faits d'abus de confiance et d'escroqueries, il a été condamné à 3 mois d'emprisonnement. Le Tribunal a ordonné la confusion des peines. Défenseur : Me  Le Rendu.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un grave accident.  -   M. C. Maupas, 35 ans, cultivateur à Monchamps, se rendait en automobile à Aunay-sur-Odon. Il était près de 21 heures lorsqu'il croisa, à l'entrée du bourg d'Aunay, deux cyclistes, MM. Rosée Gaston, 28 ans, maçon à Mesnil-Auzouf, et Moivenel Alfred, 27 ans, manœuvre à Aunay.

Un peu plus loin, il croisa une automobile qui venait en sens inverse et qu'il doubla. Soudain, il perçut le bruit d'un choc, il arrêta sa voiture, revint sur ses pas et trouva étendu sur la berne droite, un homme. C'était M. Hamelin. demeurant à Aunay, qui venait d'être brutalement tamponné par la voiture de M. Maupas.

Le blessé fut transporté à l'hôpital d'Aunay, où il reçut les soins nécessaires. Il est sérieusement atteint dans la région des reins. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Suites mortelles d’un accident.   -  Nous avons relaté en son temps l'accident dont a été victime M. Isaïe Burel, 69 ans, cafetier à Auuay-sur-Odon.

Le 10 février, vers 17 heures, M. Burel quittait Caen au volant de sa voiture automobile dans laquelle sa femme avait pris place à ses côtés. Empruntant la route de Louvigny, M. Burel venait d'effectuer le virage du pont de l'Orne et s'engageait dan la ligne droite après l'école de natation Maës, lorsque soudain, pour une cause qu'il n'a pu indiquer, sa voiture s'engagea sur la berne droite et alla se jeter sur un arbre se trouvant à proximité.

Dans le choc particulièrement violent, M. Burel se trouva coincé entre le siège qui avait été ramené en avant et le volant qui se brisa net.

Après avoir reçu des soins de M. le docteur Gosselin il fut ramené à son domicile à Aunay, souffrant de fortes contusions à la cage thoracique et à l'abdomen.

A ce moment-là, toutefois, son état n'apparaissait pas grave. Malheureusement des complications se sont déclarées et après onze jours de souffrances et malgré les soins empressés et dévoués dont il a été l'objet, M. Burel est décédé des suites de ses blessures. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   232 réfugiés espagnols ont quitté le Calvados et la Manche pour Hendaye.   -   Le train quittant Caen à 7 h. 35, en direction d'Argentan et d'Alençon, a emporté 142 réfugiés espagnols hébergés par notre département et 50 autres en provenance de la Manche, un groupe supplémentaire de 40 personnes du même département devant être pris en cours de route à Argentan.

Tous ces réfugiés rejoignent la frontière espagnole par Hendaye. Ceux qui avaient été recueillis jusqu'ici par le Calvados venaient de Courseulles, Langrune, Bernières, Cresserons, Douvres, Mondeville, Villers-sur-Mer, Mézidon, Aunay-sur-Odon, Vire, Lisieux, Meuvaines et quelques-uns de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Une triste affaire.  -   Il y a quelques jours, le procureur de Vire recevait une lettre anonyme dénonçant des manœuvres abortives sur la personne de Mlle Marie Defaudes, 22 ans, cuisinière dans une fromagerie. 

Au premier interrogatoire, l'inculpée avoua, en effet, ce qui lui était reproché. Elle est inculpée de manœuvres abortives et d'avortement clandestin.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   L a Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Octobre 1941   -   Conseils municipaux dissous.  -   Ce sont ceux d'Aunay-sur-Odon (se désintéressait totalement de la gestion des affaires communales) et St-Pierre-du-Fresne (a publiquement protesté contre une condamnation du maire de cette commune pour outrages à agents de la force publique, manquant ainsi au respect du aux décisions de l'autorité judiciaire). Des commissions de gestion ont été désignées : pour Aunay-sur-Odon, MM. le Dr Lacaine, président, Y. Bodiou et L. Boscher ; pour St-Pierre-du-Fresne. MM F. Robin, président, L. Perette et L. Delaunay.  

 

Septembre 1942   -   Collecte des laines.   -   Les éleveurs des cantons d'Aunay-sur-Odon sont informés que la livraison obligatoire des laines de toison, en suint ou lavées, se fera à la  teinturerie d'Aunay-sur-Odon, chez M. Chaillon, le 17 septembre.

Canton Villers-Bocage et Caumont-l'Éventé, le 17 septembre à partir de 13 h. 30 à la gare des marchandises de Villers-Bocage. La laine filée sera distribuée, le jour de la réception, sur présentation d'un certificat du maire attestant le nombre des personnes vivant sous le même toit.  

 

Août 1944  -  Violents combats.  -  Pénétrant dans la brèche ouverte dans les lignes ennemies, les alliés progressent au sud-est d'avranches. La forêt de Saint-sever est débordée du nord et du sud. Les combats de rue continuent à Vire complètement encerclée.

Les britanniques rencontrent une vive résistance dans le secteur Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon ou l'adversaire a reçu d'importants renforts en blindés.

Entre Vire et Villers-Bocage, les combats sont incertains. Hier, tard dans la soirée, un correspondant annonçait que les alliés étaient entrés à Villers-Bocage. Des avions alliés ont signalé des importantes colonnes de chars qui s'éloignaient de Villers-Bocage et d'Aunay-sur-Odon. Les troupes britanniques ont atteint Évrecy.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Le renouvellement des cartes d’alimentation.  -  Les consommateurs qui n’auraient pas fait renouveler leur carte aux dates fixées pour leur secteur sont invités à le faire  jusqu’au 19 février.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Voici le sel !  -  Une distribution de 250 grammes de sel est prévue en faveur de tous les consommateurs du département contre remise du ticket DC de la feuille de denrées diverses de janvier.   (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Ne conservez pas de matériel militaire.    Le public est averti de la nécessité pour l’armée de renter d’urgence en possession des appareils d’optique et surtout des appareils  de pointage des pièces d’artillerie qui peuvent être encore actuellement détenus par des civils. Ces appareils sont indispensable pour doter l’armée française de l’artillerie qui lui manque.

Il importe que chacun fasse son devoir, en déposant d’urgence à la mairie le matériel d’optique qu’il détient.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1945  -  Premiers pas vers la reconstruction.  -  Des projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire.

En ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment approuvés seront révisés en tant que de besoin. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Les services d’autobus.  -  Les « Courriers Normands » ont repris leurs services réguliers d’autobus, tous les jours sauf dimanche et fêtes, sur la relation Caen-Evrecy-Aunay-sur-Odon. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    A « L’Officiel ».     Ont été déclarés d’utilité publique et urgents les travaux de construction directe par l’Etat d’immeuble d’habitation de caractère définitif dans les communes de : Aunay-sur-Odon, Colombelles, Condé-sur-Noireau, Fleury-sur-Orne.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Vive Aunay-sur-Odon !  -   Dimanche prochain, le Préfet présidera les cérémonies qui marqueront la pose de la première pierre de la nouvelle ville..

A 7 heures, réveil en fanfare par la clique des sapeurs-pompiers ; 10 heures, messe en musique avec la concours de la fanfare d’Aunay-sur-Odon ; 11 heures, réception des autorités ; 11 h. 30, pose de la première pierre ; 13 heures, banquet.

15 heures, concert de quartier par la musique d’Aunay-sur-Odon ; 16 heures, matinée récréative avec le concours de la troupe théâtrale « La Dumont-d’Urville », au programme : « M. le Président Hautdecœur », comédie en 4 actes de Roger Ferdinand.

20 h. 30, retraite aux flambeaux ; 21 h., brillant feu d’artifice ; 22 h., grand bal avec la concours du célèbre Jazz « Alex ». (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  La médaille de la reconnaissance française.   -   Des médailles de bronze ont été décernés aux personnes dans les noms suivent : M. Barnier Albert, Secrétaire de mairie à Aunay-sur-Odon ; Mme Foussard Marie, rue du Grand Jardin à Lisieux ; Mme Hogonnat, en religion sœur Marie Pascal, sœur garde malade, communauté des Oblates, rue de Falaise, à St-Pierre-sur-Dives ; Mme Legallonec, en religion sœur Marie Édouard, sœur garde malade, communauté des Oblates, rue de Falaise à St-Pierre-sur-Dives.

Lettres de remerciement.   M. Heroult Jean, curé de Sainte Anne, à Vire.

 

Avril 1948  -   Écrasé par un éboulement.   -  M. Carino Gigan, 45 ans, père de sept enfants, effectuait des travaux de terrassement dans une cave à Aunay-sur-Odon lorsqu'il a été enseveli sous un mètre cube de pierre.

Ses camarades s'empressèrent de dégager l'ouvrier qui avait le crâne défoncé, la colonne vertébrale et la jambe droite brisée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Un repas qui finit mal.   -   A Aunay-sur-Odon, Roger Oberlin, 44 ans, manœuvre à la Ferrière-Duval, dînait en compagnie de Louis Letourneur, 40 ans, maçon et de son amie Claire Gand, 43 ans.

Le repas fut très gai et le vin aidant, Oberlin témoigna à la dame Gand des attentions donc pris ombrage Letourneur.

Un pugilat dut mettre aux prises les deux hommes si l'on en juge pas le désordre constaté dans la pièce. Sans qu'il puisse préciser les circonstances de sa chute, Oberlin s'est retrouvé sur le trottoir bordant l'immeuble.

Atteint de contusions multiples au pied droit et dans la région dorso-lombaire, il a été transporté à l'hôpital de Caen.

Letourneur et son amie ont été déférés devant le procureur de la République. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Des soldats du feu à l'honneur.   -   Le gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre département.

La médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au milieu des incendies et des bombardements de faire preuve des plus belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du devoir et de l'héroïsme :

Médaille d'argent de deuxième classe collective : Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et Vire.

Médaille d'argent de deuxième classe à titre posthume : MM. Chapelain, Grandry, Naudin.

Médaille de bronze collective : Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny, Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives.

Médaille de bronze à titre posthume : M. Nicol.

Mention au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles, Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Vire. 

Canton d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ; Cahagnes (D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ; Les Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult (R) ; Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers (R) ; Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Le service hospitalier à Aunay-sur-Odon.  -  La commission administrative de l'Hôpital-Hospice d’Aunay-sur-Odon fait savoir que l'établissement peut recevoir au château de La Ferrière-Duval (téléphone 28 à Aunay) en service de médecine des malades relevant de la médecine générale, à l'exception des malades atteints de maladies contagieuses.

Conditions d'admission : présenter un certificat médical et s'il y a lieu toutes pièces justificatives d'assistance médicale gratuite, délivrées par la Mairie de résidence du malade et d'assurances sociales.

Pour tous renseignements s'adresser aux bureaux de l'Hôpital à Aunay-sur-Odon, téléphone 32.

Le service maternité ouvrira prochainement dès le retour de l'établissement à Aunay. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Du treillage à bon compte.   -   Un vol de quatre rouleaux de treillage d'une valeur de 20 000 frs destinés à servir d'armature à un trottoir en ciment, a été dérobé sur un chantier d'Aunay-sur-Odon, au préjudice de l'entreprise Perrin.

Un rouleau a été retrouvé chez un ouvrier nommé Aimé Dubois, qui l'aurait enlevé avec l'autorisation d'un homme dont il n'a pu indiquer l'identité. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   La reconstruction.   -    Par arrêté publié au Journal Officiel, les opérations de reconstruction des immeubles d'habitation totalement ou partiellement détruits par actes de guerre ont été déclarées urgentes dans les communes ci-après : Arromanches-les-Bains, Aunay-sur-Odon, Cagny, Cesny-Bois-Halbout, Champ-du-Boult, Cheux, Cristot, Neuville, Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Pierre-la-Vieille, Tilly-sur-Seulles, Touffreville, Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )

 

Avril 1950   -   Un syndicaliste appréhendé au cours d’une bagarre.   -   La direction de l'entreprise Vallée, à Aunay-sur-Odon, décidait la semaine dernière de ramener les heures de travail hebdomadaire de 54 à 48 heures.

En signe de protestation une quarantaine d'ouvriers se mirent en grève. Le lendemain, conduit par un militant syndicaliste C. G. T. Eugène Bourray, 36 ans, un groupe de manifestants prétendit empêcher de travailler 20 ouvriers restés à leur poste.

Les manifestants se dirigèrent ensuite vers la mairie mais se heurtèrent à des gendarmes. Il s'ensuivit une bagarre au cours de laquelle M. Bourray aurait frappé des représentants de la loi.

Appréhendé et prévenu d'outrages, violences et rébellion, Bourray a comparu devant le Tribunal Correctionnel de Vire qui l'a condamné à 15 jours de prison et 600 fr. d'amende.  A la suite de la détention de leur délégué, 200 ouvriers de Condé-sur-Noireau ont débrayé. (Le Bonhomme Libre)

AUNAY-sur-ODON  -  Rue de Vire

10    AUNAY-SUR-ODON -  La Place du Marché

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