1er Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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AUQUAINVILLE |
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Canton de Lisieux |
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Novembre
1865
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Par arrêtés.
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M. le préfet du Calvados, en date des 2 et 4 novembre : -
M. Fresnil (Paul-Constant), conseiller municipal, est nommé
adjoint de la commune de Vaudeloges, en remplacement de M. Lebrun, démissionnaire.
-
M. Lefrère (Louis-Arsène), conseiller municipal, est nommé
adjoint de la commune d'Auquainville, en remplacement de
M. Caboulet, démissionnaire. -
M. Dujardin (Victorin), conseiller municipal, est nommé adjoint
de la commune de Rocquancourt, en remplacement de M. Lucas, démissionnaire. -
M. Morel (Eugène), conseiller municipal, est nommé adjoint de
la commune de Saint-Germain-du-Pert, en remplacement de M. Yger, décédé.
(l’Ordre et la Liberté) Novembre
1865
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Un halo-lunaire.
-
Samedi soir, on a remarqué le phénomène assez rare d'un
magnifique halo-lunaire. La lune était entourée d'un immense cercle
ayant les couleurs de l'arc-en-ciel. Cela, disent certains
pronostiqueurs, nous annonce de grandes pluies avec inondations. (l’Ordre
et la Liberté)
Janvier
1868 -
Une incendie. -
Dimanche, dès le matin, un commencement d'incendie s'est
déclaré à Auquainville, dans la filature de M. Alphonse Dutheil,
maire de Cheffreville, une partie des planchers, des croisées et
quelques marchandises ont été brûlées, la perte, ne dépasse pas
1600 francs. Un
contremaître est la cause involontaire de cet accident, il versait du
schiste dans une lampe, le liquide prit feu, lui brûla les mains, et
une certaine quantité se répandit sur le parquet qu'elle embrasa.
Novembre
1870 -
Fait divers.
- Nous
apprenons que M. le Préfet du Calvados vient de nommer M. Vitet
président de la commission municipale de Saint-Laurent-du-Mont, et M.
Fleuriel président de la commission municipale d'Auquainville, en
remplacement de MM. Lefèvre et Doublés, qui ont été relevés de
leurs fonctions.
Janvier
1874
-
Adultère.
- Marie-Pulchérie
Lucas, femme Duchesne, 34 ans, journalière à Mesnil-Germain, et
Jean-Eugène Brisset, 45 ans, menuisier à Auquainville, poursuivis pour
adultère, devant le tribunal correctionnel de Lisieux, ont été
condamnés : la femme Duchesne à 3 mois de prison et 16 fr. d'amende,
le sieur Brisset à un mois de la même peine, et tous deux
solidairement aux dépens.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement
de
Mai
1880
- Incendie. -
Lundi un incendie a détruit la filature de M. Binet, à
Auquainville, le magasin de laines seul n’a pas été atteint, La cause
est accidentelle.
Août 1888 - Infanticide et vol. - Maria Duval, aujourd'hui veuve, était entrée au mois de mars comme servante de ferme, chez les époux Margeot, cultivateurs à Auquainville. Cette femme vivait alors séparée de son mari, décédé depuis à Paris. Déjà poursuivie en 1883 devant la cour d'assises de la Seine-Inférieure, pour infanticide, et acquittée par le jury, elle redevint enceinte et dissimula soigneusement sa grossesse. Le 18 mars, se sentant souffrante, elle prit une femme pour faire son travail, et monta dans la mansarde où elle couchait. La dame Margeot se rendit près de sa servante qu'elle trouva couchée, se plaignant d'avoir mal au cœur. Elle lui donna du lait et lui proposa un enceinte et dissimula soigneusement sa grossesse. Le 18 mars, se sentant souffrante, elle prit une femme pour faire son travail, et monta dans la mansarde où elle couchait. La dame Margeot se rendit près de sa servante qu'elle trouva couchée, se plaignant d'avoir mal au cœur. Elle lui donna du lait et lui proposa un fer chaud pour mettre aux pieds. La dame Margeot redescendit sans avoir rien remarqué d'extraordinaire, et partit avec son mari et son fils, pour Lisieux, d'où ils ne revinrent que dans la nuit. Dans l'après-midi, l'accusée descendit et se mit à table, elle mangea un peu, but du café et de l'eau-de-vie, et remonta se coucher, puis elle redescendit se chauffer jusqu'à dix heures du soir, et, lorsqu'à deux heures du matin la dame Margeot fut la voir dans sa chambre, elle déclara qu'elle se trouvait mieux. Le lendemain, elle se leva et reprit son service comme d'habitude. Le lundi soir, la veuve Duval partit pour se rendre chez ses parents, à l'Hôtellerie, où elle devait rester deux jours. Le lendemain, la dame Margeot monta jusqu'à la chambre de sa servante. En ouvrant la porte, elle sentit une odeur nauséabonde et trouva à la tête du lit un petit cadavre recouvert avec un paquet de vêtements et de chiffons. La veuve Duval reconnut son accouchement, mais soutint que son enfant était venu mort. L'autopsie a démontré au contraire que l'enfant est né viable et qu'il a dû être étranglé. On a aussi retrouvé dans la chambre de la femme Duval une bouteille d'eau-de-vie de cidre, on a trouvé également une clef ouvrant la cave des époux Margeot et deux autres bouteilles vides. L'accusée n'a avoué que le vol. Le jury a acquitté la femme Duval pour l'infanticide, mais l'a reconnue coupable de vol domestique. Elle a été condamnée à 10 ans de réclusion. Explique qui pourra cette étrange sentence.
Décembre
1888 -
Brutalités. -
Georges Bardel, journalier à Auquainville, a un beau-fils, âgé
de 8 ans, qu'il n'aime pas. Il le frappe souvent et dernièrement il lui
a fait des blessures assez graves avec un fouet auquel il avait fait des
nœuds. Pour se justifier, Bardel
Août
1891 -
Enfant noyé. -
Le petit Cordier, âgé
de 23 mois, est tombé, à Auquainville, dans une pièce d'eau peu
éloignée de l'habitation de ses parents et s'est noyé.
Mars 1893 - Les voleurs de chevaux. - Une de ces dernières nuits, on a volé au sieur Emile Pelhâtre , maire d'Auquainville, un petit cheval qu'il mettait chaque soir dans un herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Immoralité. - Quand Louis Villebroc, 51 ans, journalier à Auquainville, a bu, il ne se connaît plus et roue de coups sa femme. Un jour, il l'a poursuivie avec une fourche américaine, une autre fois, c'est avec un rasoir qu'il a voulu la frapper ainsi que ses deux enfants âgés de 12 et 8 ans. Mais, comme Villebroc a aussi commis des outrages à la pudeur devant ses deux enfants, les débats ont eu lieu à huis clos. Le tribunal de Lisieux a condamné cette brute à 13 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Une vengeance qui coûte cher. - « Où est le maire ? Où est l'adjoint ? Où est le garde champêtre ? » ainsi criait un soir, à Cheffreville, le nommé Artet dit Aumont, 37 ans. C'était sans doute pour les battre, car à peine le garde champêtre avait-il fait son apparition qu'Aumont lui sautait à la gorge et essayait de l'étrangler. Mais ce n'est pas tout. Dans la nuit qui suivit cette scène, deux génisses d'une valeur de 850 fr. disparaissaient d'un herbage situé à Auquainville et appartenant à M. Mézières. On recherchait l'auteur de ce vol lorsqu'on apprit qu'un journalier avait aidé un individu à mener à Vimoutiers deux vaches et que, très surpris de voir que le possesseur de ces animaux n'avait pas le sou pour acheter une longe, il l'avait signalé à la gendarmerie. Aumont reconnaît les faits, mais, pour s'excuser du vol des deux génisses, il prétend que c'était pour se venger de M. Mézières, qui aurait troublé son ménage. Le tribunal de Lisieux n'en a pas moins condamné Aumont à trois ans de prison et 27 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Attention. - Le ministre vient d'ordonner que les auteurs d'acte de cruauté ou de mauvais traitements excessifs envers les animaux, soient rigoureusement poursuivis, ainsi que les personnes qui se servant de chien pour faire traîner leurs camions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Trop inflammable. - Le sieur Alphonse Lerbourg, 57 ans, cantonnier à Auquainville, s'enflamme facilement. L'autre jour, à Mesnil-Germain, il voulut caresser, malgré elle, une jeune femme, la dame Maupas, cafetière. Le mari arriva et administra une superbe volée au cantonnier. Ce dernier a eu la mauvaise idée de porter plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Congés des
jours gras. -
Les congés
des jours gras dans les lycées et collèges ont été fixés aux lundi
17 et mardi 18 février. Les cours reprendront le
Janvier 1897 - Blessés par un taureau. - Samedi, le jeune Paul Droyer, domestique chez le sieur Fleuriel, venait, accompagné des sieurs Quettey et Mézières, de conduire un génisson au taureau, à Auquainville. Tout à coup, l'animal furieux s'échappa des mains de ses conducteurs, les blessa tous les trois plus ou moins grièvement. Un coup de corne avait arraché l’œil gauche, de Droyer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1897 - Accident de travail. - Le sieur Charles Vauthier, 20 ans, employé à l'usine Longeon, à Auquainville, a eu l'avant-bras droit broyé entre le cylindre et la courroie d'une déchireuse. — A Saint-Denis-de-Mailloc, le sieur Georges Grison, 16 ans, de Lisieux, a eu trois doigts coupés par une scie circulaire sur l'arbre de laquelle il avait placé la main. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Terrain qui s’affaisse. - A Auquainville, le terrain s'est affaissé jusqu'à 1 mètre sur une longueur de 500 mètres et une largeur de 150 mètres. Des cavités formées à l'intérieur de la terre marneuse auraient occasionné cette descente suivie, bien entendu, de celle des maisons. Aussi comprend-on les craintes des habitants en se voyant dégringoler pareillement. Mais il n'y a eu aucun accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Coup de couteau. - En voulant séparer les frères Robert qui se battaient en face son moulin, à Auquainville , le sieur Tournay a reçu un coup de couteau dans les reins. La blessure est légère. — Deux marins de Trouville, Laromanie et Daussy, se chamaillaient sur la route de Touques. Un autre marin, Henri Halley, voulut les séparer, mais il a été gravement blessé par Laromanie d'un coup de couteau au poumon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1898 - Un amoureux qui crosse sa future. - Ces jours-ci, à la suite d'une légère contestation, un sieur M….., demeurant à Auquainville, aurait frappé sa fiancée à coups de crosse de fusil. Ayant appris que plainte avait été portée à la gendarmerie de Livarot, notre homme serait allé se jeter à l'eau, mais de façon à donner le temps qu'on vienne le sauver. On dit, que tout cela finira quand même par un mariage. Tout est possible. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Noyés. - Le cadavre de la dame Aumont, née Augustine Bonnement, a été découvert dans une mare, à Notre-Dame-d'Estrées, près Cambremer. — La dame Muette, journalière à St-Martin-de-Bienfaite, a été trouvée noyée au bord d'un ruisseau où elle était occupée à laver. Cette femme a dû être prise de congestion, car sa tête seule était plongée dans l'eau. — Le sieur Paul Drouet, 70 ans, demeurant à Prêtreville, étant en journée chez la dame veuve Neuville, à Auquainville, près Livarot, est tombé, le soir, accidentellement dans une mare et s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
Dans la boutique du sieur Lepainteur, à St-Pierre-sur-Dives. Pertes :
500 fr. —
De 344 pins estimés 368 fr. au sieur de Courson, à Amblie. —
A Auquainville, d'un bâtiment appartenant au sieur Royer, à Lisieux,
et occupé par le sieur Guibout, à Fervâques. Pertes pour le
propriétaire, 2 000 fr., et pour le locataire, 700 fr. Assurés. — Dans une cave renfermant des liquides inflammables au sieur Lengliné, à Saint-Pierre-sur-Dives. Pertes : plusieurs milliers de francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1899 - Trop naïfs. - La femme Pelcot, née Albertine Desjardins, déjà maintes fois condamnée pour escroqueries, a recommencé à faire des siennes. A peine sortie de prison, elle s'est fait héberger chez plusieurs cultivateurs, notamment à Auquainville, près Livarot, leur promettant de leur abandonner son magot qui se montait, disait-elle, à plusieurs milliers de francs. Au moment d'entrer chez le notaire pour signer le contrat, l'escroqueuse, après un bon repas dans un restaurant, leur faussait compagnie, et les trop crédules cultivateurs s'apercevaient alors seulement qu'ils étaient victimes d'une mystification. (source le Bonhomme Normand)
Février 1901 - La neige et le froid dans le Calvados. - Nous avons eu, cette semaine, une recrudescence de l'hiver. Le froid a été très vif dans le Calvados. Sur certains points, le thermomètre est descendu jusqu'à 14 degrés au-dessous de zéro. Puis est survenu le verglas. Mercredi matin, les chemins étaient absolument impraticables. Beaucoup de laitiers ont dû venir à pied à Caen. On craint que les récoltes n'aient beaucoup souffert. La neige est tombée assez abondamment. Du reste, il en est tombé presque partout et le froid est généralement très vif. Dans certains endroits, il y a eu 18 degrés au-dessous de zéro. Dans l'Est, on a mesuré jusqu'à un mètre de neige. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1901 - Abus de confiance. - Le sieur Ernest Buffet, journalier à Auquainville, a porté plainte contre le nommé, Eugène Laze, ancien horloger à Livarot, actuellement établi à Bény-sur-Mer. Buffet prétend lui avoir confié deux montres à réparer dont il n'a jamais pu obtenir la restitution, bien qu'ayant payé la réparation. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Braves gens de la campagne, méfiez-vous. - Le compte rendu du procès qui va suivre intéresse beaucoup de personnes de la campagne qui vendent en « muche » du café et de l'eau-de-vie provenant de leur récolte. Les époux Désiré Coulibœuf, demeurant à Magny-le-Freule, près Mèzidon, ayant reçu la visite des agents de la régie, leur déclarèrent, sans se douter assurément des conséquences, qu'à différentes reprises ils avaient vendu à un nommé Lebaillif, pour emporter, du calé et de I'eau-de-vie qu'ils avaient fait bouillir eux-mêmes.
Le
tribunal aurait pu se montrer moins sévère, car c'est le hasard qui a
fait découvrir la fraude, en avril, au cours de l'enquête poursuivie
contre Lebaillif qui avait assassiné, pour
le voler, M. Fouques, âgé de 74 ans, maire de Bissières. — Le tribunal a été moins sévère pour le sieur Victor Gonnet, 58ans, gardien d'herbages à Auquainville, canton de Livarot. La régie lui reprochait d'avoir eu plusieurs pensionnaires auxquels il donnait à boire. Gonnet a soutenu le contraire, malheureusement, les agents de la régie étaient arrivés au moment où un sieur Marie prenait un sou de café. Marie a eu beau affirmer que ce n'était pas comme client, mais comme invité qu'il avait pris place à la table de Gonnet, celui-ci est condamné à 300 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Les voleurs d’églises. - D'audacieux malfaiteurs, les mêmes probablement qui ont opéré, dernièrement, à Épron, Soulangy et St-Pierre-de-Mailloc, ont pénétré, la nuit, après en avoir fracturé la serrure, dans la sacristie de Ste-Marguerite-de-Viette, près Livarot. Armoires et tiroirs ont été ouverts, mais, dérangés dans leurs recherches par les aboiements d'un chien du voisinage, les cambrioleurs sont partis en emportant une bouteille de vin, comme consolation. — Les troncs de l'église et les tiroirs, dé la sacristie d'Auquainville, près Livarot, ont été forcés, la nuit. Pour tout butin, les voleurs sacrilèges ont emporté une somme de 20 frs. — L'église de Saint-Cyr-du-Ronceray, près Orbec, a été également visitée, la nuit, par des cambrioleurs. Ceux-ci ont été refaits, n'ayant trouvé à prendre qu'une bouteille de vin. — Un individu, qui est soupçonné, a pénétré nuitamment dans l'église de la Houblonnière, près Lisieux, et a enlevé une certaine somme d'argent trouvée dans l'église et dans la sacristie. Les débris d'un tronc brisé ont été retrouvés dans un herbage voisin. On estime à environ 75 francs la somme disparue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Presbytère cambriolé. - Pendant la grand'messe, des cambrioleurs ont pénétré, par effraction, dans le presbytère d'Auquainville, près Livarot, et ont dérobé 10 fr. dans un secrétaire qu'ils avaient fracturé. Les voleurs sont ensuite allés à la cuisine et ont enlevé de la viande. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Un satyre. - La gendarmerie de Livarot a arrêté Constant Bouvier, 71 ans, propriétaire à Auquainville, inculpé de viol sur sa petite-fille de 10 ans. Constant Bouvier nie énergiquement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Attentat d’un grand-père sur sa petite fille. -
Constant Bouvier, 72 ans, est propriétaire à Auquainville,
canton de Livarot. Il est dans une position assez Bouvier était en désaccord avec sa femme, il prétend, que c’est elle qui a stylé sa petite-fille pour raconter Ies actes coupables dont elle aurait été l'objet dé la part de son grand-père. A l’audience, la femme Bouvier donne des explications assez confuses, Bouvier, lui, nie énergiquement les faits. Défendu, par Me Chéron du barreau de Lisieux, il a été acquitté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Pour fuir les coups.
- La femme du sieur
Gustave Raymond, dit Martin, demeurant à Auquainville, canton de
Livarot, est allée prévenir le maire qu'elle quittait le domicile
conjugal avec ses deux enfants à cause des mauvais traitements de son
mari. On ne l'a pas revue depuis. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1914 - Un pendu. - M. Lemenant, cultivateur à Auquainville, a découvert dans le bois de Caudemonne, pendu à un arbre le corps d'un nommé Clément Jicquel, 32 ans maçon à Livarot. Lemenant s'adonnait fréquemment à la boisson et il avait déclaré maintes fois qu'il se suiciderait. La gendarmerie de Livarot prévenu, a procédé aux constatations d'usage.
Juin
1918
-
Refus d’obtempérer aux ordres de réquisition.
-
M.
Alcide
Robin,
47
ans,
cultivateur
à Saint-Germain-la-Campagne
et qui
fait
valoir
des herbages
sur les
communes
de Auquainville
et Prètreville
a refusé
de fournir
le foin
que
lui réclamait
la Commission
de ravitaillement.
Procès-verbal
a été
dressé.
Août 1920 - Mortelle accident de bicyclette. - M. l'abbé Meriel, curé d'Auquainville, canton de Livarot, revenait à bicyclette de rendre visite au curé de Cheffreville, lorsqu'au tournant de la route d'Auquainville, entraîné trop vite sur la pente rapide à cet endroit, un freinage trop brusque le jeta violemment à terre. Dans
sa chute, le malheureux prêtre s'est fracturé le crane. Transporté à
son presbytère, il expira peu après sans avoir repris connaissance.
L'abbé Mériel, âgé de 37 ans, était originaire de Langrune-sur-Mer.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1921 - Bon débarras ! - Au cours d'une battue organisée par le maire d'Auquainville, canton de Livarot, six sangliers, pesant de 50 à 75 kilos et un renard ont été abattus, dans une chasse appartenant à M. Georges Boudin, de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
On dit ….. -
Que
les canons boches ont quitté la cour de l'Hôtel de Ville et que
personne ne les regrette. On
dit...
que pendant leur séjour à la gare, les cercueils de nos héros
pourraient tout de même recevoir un peu plus d'honneurs. On
dit...
que l'Odon, rue de Strasbourg et rue du Moulin, est un abominable
cloaque. On vient de la curer sans doute, mais comme chacun y déverse
son trop plein, il n'y parait On
dit... qu'au
banquet offert aux démobilisés d'Aquainville par la municipalité, il
y avait une belle carte, beaucoup de plats et rien dedans. On dit... que dans une commune du canton de Troarn, 50 fr. ont été versés pour le monument par la famille d'un glorieux poilu dont on a oublié de graver le nom. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1923 - Une terrible bourrasque. - 1er août. (De notre correspondant particulier.) Un cyclone d'une extrême violence s'est abattu hier, dans la soirée, aux environs de Lisieux et notamment dans la région d'Auquainville, Saint-Julien-le-Faucon, Marolles.
Mars 1925 - Un que la vie chère n’inquiète pas. - Un individu inconnu a trouvé le moyen de pénétrer dans le château de Mme de Lehen, confié à la garde de M. Martel, cultivateur, pendant l'absence de la propriétaire. Après
s'être restauré
copieusement de
homard
en conserve
arrosé de
Pomard 1853
et corsé
de fine
Champagne, le
vagabond s'est
couché dans
une chambre
du premier
étage. Il venait de se lever et descendait l'escalier lorsqu'il aperçut M. Martel à une extrémité du vestibule. Il prit alors la fuite. M. Martel le poursuivit. En passant près de l'habitation de M. Geret, maire d'Auquainville, celui-ci offrit de faire la chasse au visiteur, en auto. Ils le rattrapèrent bientôt. M.
Geret bloqua
aussitôt les
freins, l'homme
se retourna,
reconnut
M. Martel,
lui souhaita
le bonjour
et rebroussait
chemin,
s'enfuit
du côté
opposé
et se
cacha
dans
les bois.
Il fut
rencontré
quelques
heures
plus
tard
se dirigeant
vers
Lisieux,
mais
il fut
impossible
de le
rejoindre.
Mme de Lehen avisée, ne constata aucun vol important. Les meubles avaient été fouillés, mais étant vides d'argent, de bijoux et d'argenterie, le visiteur n'avait pas cru bon de pousser plus loin l'inventaire.
Juillet 1937 - Il tombe à l’eau en dormant. - M. Anthony Gendron, 71 ans, journalier, s'est noyé accidentellement dans une mare appartenant à M. Mauger, de Fervacques. L'on suppose qu'ayant voulu se reposer sur un talus bordant la mare, l'infortuné journalier est tombé à l'eau après s'être assoupi. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
Un accident grave du travail.
-
Occupé à tailler des branches d'arbre, M. Fernand Leyauté,
âgé de 40 ans, ouvrier agricole, demeurant à Fervaques, employé chez
M. Neuville, à Auquainville, s'est blessé gravement à la main gauche,
son tranchet ayant glissé sur une branche. Examiné par le docteur
Hautechaud, le praticien ordonna son transfert à l'hôpital de Lisieux.
Là, le chirurgien dut procéder à l'amputation de trois doigts.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1945 -
Gare aux sanctions ! –
Après avis de la commission spéciale, le préfet du Calvados a
prononcé la réquisition de 2 automobiles et d’une motocyclette dont
les conducteurs avaient fait l’objet de contraventions pour défaut d’autorisations
de circuler ou « marché noir ».
En
1940 Pitchout qui avait à son service une bonne de 15 ans en fit sa
maîtresse. Par deux fois, la domestique en état de grossesse dut subir
les pratiques criminelles de son patron. L'odieux individu a été
écroué. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L'infortune vient en dormant.
- S’étant
assoupi sur la route de Lisieux à Fervaques, M. René Perrel , 28 ans,
cantonnier à Auquainville, a constaté à son réveil la disparition de
son portefeuille contenant 18 000 francs. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1948 - Les Assises. - Père de six enfants, Robert Pitchout, 44 ans, cultivateur à Auquainville, abusa en 1940 de sa fille ainée agée de 13 ans. L'année suivante, il agissait même avec sa cadette et devait compter parmi les victimes de son sadisme une jeune servantes. Ses deux fillettes étant devenues enceintes, le père indigne fit pratiquer sur elles des manœuvres abortives. Pitchout
qui s'était déjà vu infliger 4 ans de prison par le Tribunal
Correctionnelle de Lisieux, a été condamné à 10 ans de réclusion,
10 ans d'instruction de séjour et à la déchéance paternelle.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - Une tornade dévaste le canton de Livarot. - La semaine dernière pendant le tirage de notre journal, un ouragan d'une extrême violence s'est abattu sur la région de Livarot occasionnant des dégâts extrêmement importants, on parle de 500 millions dans les communes de Fervaques, Auquainville, Cheffreville-Tonnencourt, Saint-Cyr-du-Ronceray, Sainte-Marguerite-des-Loges, la Croupte. Vers 16 heures, tandis que le ciel s'était complètement obscurci, une chute de grêlons de la grosseur d'un œuf, certains même atteignant le poids incroyable de 650 grammes défonçant les toitures et brisant les carreaux, les jardins et les vergers ont énormément souffert. La violence du vent fut telle que des pommiers ont été littéralement arrachés. 15 minutes ont suffi pour semer la désolation sur un des coins les plus riants du Pays-d'Auge. Le Préfet du Calvados, MM. Boivin-Champeaux et Lecesne, conseillers généraux Laniel, député, se sont rendus sur les lieux. Les autorités ont envisagé les mesures qui s'imposent pour pallier un désastre sans précédent. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1949 - Aux agriculteurs de la région de Fervaques. - Une réunion d'information de tous les agriculteurs des environs sinistrés lors de la tornade du jeudi 22 Septembre, aura lieu à Fervacques, salle des fêtes, le Vendredi 30 septembre à 15 h., sous la présidence de MM. Leboucher et Cornette, Présidents Cantonaux du Syndicat des Agriculteurs du Pays d'Auge. A l'ordre du jour : Possibilités d'obtenir des dégrèvements d'impôts. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - Un acte de banditisme à Auquainville. - Samedi, en fin de matinée, Mlle Colombu, 30 ans, se trouvait seule à son domicile lorsqu'un individu masqué et armé pénétra chez elle, la sommant de lui remettre son argent. Dans l'impossibilité d'opposer au bandit la moindre résistance ( elle est atteinte de claudication ), la jeune femme dut se résigner, à le conduire dans sa chambre où il rafla dans une armoire 27 000 francs en espèces et trois bons du Trésor de 10 000 francs. Son coup fait le malfaiteur s'enfuit en direction d'un bois voisin. Les
brigades de la région aussitôt alertées ont procédé à des
recherches qui n'ont jusqu'à présent donné aucun résultat. ( Le
Bonhomme Libre ) |
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Scène de la vie Normande |
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