1er Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AUTELS - ST - BAZILE

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune d'Autels-Saint-Bazile sont nommé les ...


Mai 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  François-Désiré Saulnier, scieur de long, demeurant à Saint-Pierre-sur-Dives, est accusé d'avoir volé diverses quantités d'eau-de-vie au préjudice du sieur Duval, cultivateur aux Aulels-St-Bazile.

Il a été reconnu que Saulnier s'était introduit dans l'habitation du sieur Duval d'abord par un grenier en faisant sauter le crochet de la porte, puis par un pressoir contigu à la cave, à l'aide d'un trou qu'il avait percé près du crochet du contrevent.

Saulnier n'a pu donner d'explications sur un baril trouvé en sa possession et appartenant au sieur Duval, ni sur une assez forte quantité d'eau-de-vie qu'il avait vendue ou cherché vendre. Saulnier avait déjà été condamné antérieurement à 5 ans de travaux forcés, puis aux travaux forcés à perpétuité, peine réduite à dix années.

Aujourd'hui, déclaré coupable, il est condamné à 20 ans de travaux forcés avec exposition. ( source : Journal de Honfleur)

 

Juin 1866   -   Décret impérial.   -   Par décret impérial du 9 juin 1866, la commune des Autels-Saint-Bazile est autorisée à s'imposer extraordinairement, pendant treize ans, à partir de 1870, la somme totale de 8300 francs environ, destinée au paiement du prix des terrains nécessaires à l'élargissement du chemin d'intérêt commun n° 90, de Saint-Basile à Livarot.

 

Septembre 1888  -  Vache cirée.  -  Aux Autels-Saint-Bazile, le sieur Louis Désert, cultivateur à St-Germain-des-Sablons a reconnu une petite vache bretonne qui lui avait été volée. Elle se trouvait alors dans la cour du sieur Paul Duclos, couvreur, lequel prétend l'avoir achetée d'un tiers. Le voleur pour qu'on ne pût reconnaître la vache, dont la tête était blanche, l'avait passée au cirage.  

 

Février 1896  -  Explosion d’une alambic.  -  Le sieur François Houel, 54 ans, et sa femme Augustine, 56 ans, fermiers aux Autels-Saint-Bazile, ont été blessés accidentellement par l'explosion d'un alambic installé dans leur appartement.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1896  -  Tentative de suicide.  -  Le sieur Alfred Paynel, âgé de 45 ans, propriétaire aux Autels-St-Bazile, a tenté, la semaine dernière, de se donner la mort en se tirant un coup de revolver. Interrogé sur le motif qui l'avait poussé à attenter à ses jours, Paynel a déclaré que c'était parce qu'il avait eu une querelle avec sa femme. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Bague révélatrice.  -  A la suite de deux vols récents chez le sieur Nivet, propriétaire aux Autels-Saint-Basile, la gendarmerie de Livarot a arrêté le nommé Georges Germain, 26 ans, domestique à la Chapelle-Haute-Grue, sur lequel les soupçons s'étaient portés. Parmi les objets soustraits, se trouvait une bague en doublé. Marié depuis une quinzaine de jours, Germain n'avait eu rien de plus pressé que d'offrir la bague volée à son épouse, servante dans une autre exploitation. Celle-ci la porta, la croyant acquise à beaux deniers comptants par son mari, et le voleur fut découvert. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1900   -   Suicide.  -  Le sieur Alfred Paynel, 43 ans, propriétaire aux Autels-Saint-Bazile, près Livarot, était hanté depuis longtemps par la pensée du suicide.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Mars 1901   -   Incendiaire.  -  Un individu nommé Louis Ségouin, 41 ans, jousnalier, a été arrêté sous l'inculpation d'avoir mis le feu à la ferme de la Gâte, commune des Autels-St-Basile, canton de Livarot.

De graves soupçons pesaient sur lui, ils se transformèrent en certitude lorsqu'on apprit que, la veille du sinistre, il avait été trouver le sieur Esnault, marchand de moutons à Authon, pour lui vendre des moutons appartenant au fermier.

Ségouin avait mis le feu à l'écurie pour faire croire que les 12 moutons étaient restés sous les décombres. Il a déjà été condamné à des peines de 4 et 6 ans de prison pour vol de moutons, il emmena, en une seule nuit, un troupeau de près de 100 têtes.

Après avoir nié énergiquement, Ségouin voyant les preuves s'accumuler contre lui, s'est renfermé dans un mutisme complet. Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Pour monter son ménage.    -   La servante de M. Buquet, fermier aux Autels-Saint-Bazile, près Livarot, la nommée Noémie Bonnet, 21 ans, originaire de Soignolles, devait se marier très prochainement. 

Son patron avait confiance en elle et elle en abusa en lui volant 120 fr. dans un coffret qui en contenait 1 300. Avec cette somme, elle s'en alla aussitôt à Vimoutiers s'acheter une robe de soie et différents objets. Mais quand elle revint pimpante, son patron la fit arrêter. 

Elle a été écrouée à Lisieux et voilà encore un mariage d'ajourné. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1908  -  Découverte d'un cadavre.  -  Le cadavre d'un nommé Adolphe Marie, journalier, âgé de 58 ans, habitant Crouttes (Orne), a été découvert dans la rivière la Morne, sur le territoire de la commune des Autels-Saint-Bazile.  

 

Septembre 1912  -  Incendie.  -  Jeudi soir, un incendie s'est déclaré dans des bruyères appartenant à Mme De Brécourt, des Autels-Saint-Bazile. Les pompiers de livarot, mandés en toute hâte, sont arrivés aussitôt et ont commencé à arrêter l'incendie.

 

Juillet 1920   -   Écrasé sous sa voiture.   -   M. Lucien Motte, 49 ans, cultivateur aux Autels-Saint-Basile, canton de Livarot, à été trouvé mort, dans un chemin, sous[1]sa voiture complètement renversée. Il était pris sous les roues et avait la poitrine broyée. On ignore, comment l'accident s'est produit. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1923  -  Élection du maire.  -  M. Firmin Lemarchand a été élu maire des Autels-Saint-Bazile à l'unanimité.  

 

Mars 1936  -  Élections des maires.   -   Le Conseil municipal de Mézidon a procédé à l'élection d'un maire en remplacement de M. Lavergne, démissionnaire pour cause da départ. 

M. Lacroix, deuxième adjoint, a été élu par 11 voix sur 13 votants. 

—   M. Arthur Huard, maire des Autels-Saint-Bazile, a dû se démettre de ses fonctions par suite de son départ pour Méry-Corbon. 

M. Gourpil Élie, a été élu maire par 6 voix sur 9 votants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  On arrête un père indigne.  -   La gendarmerie a arrêté sous l'inculpation d'attentats à la pudeur sur la personne de sa fillette âgée de 6 ans, le nommé René Blais, 33 ans, cantonnier aux Autels-Saint-Bazile. Blais, qui a passé des aveux complets, a été écroué à la prison de Lisieux. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Un garde est blessé d’un coup de fusil.   -   M. René Laurent, 39 ans, garde particulier aux Autels-Saint-Bazile, effectuait une tournée dans le parc du château de Saiut-Bazile, quand il aperçut sa femme aux prises avec plusieurs personnes. Comme il voulait intervenir dans la discussion, une lutte s'engagea au cours de laquelle le fusil du garde se brisa. Comme il était chargé, le coup, partit, atteignant Laurent à la fesse gauche et au poignet droit.

Le garde déclara aux gendarmes de Livarot qu'il avait reconnu parmi ses agresseurs un nommé Roger Dubois, 25 ans, couvreur et gardien d'herbage, demeurant à Montpinçon. Mais ce dernier, interrogé, donne une version différente de l'affaire, ainsi d’ailleurs que plusieurs autres personnes.

Le docteur Sorel, de Livarot, a examiné Laurent, dont les blessures ne sont que superficielles. Une enquête est ouverte.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1944  -  Les bestiaux disparaissent.  -  4 génisses qui se trouvaient dans un herbage en bordure de la route de Trun à Livarot, ont disparu. M. Elie Gourmil, 59 ans, cultivateur, à qui elles appartenaient, a porté plainte pour préjudice de 72 000 fr. Enquête.  

 

Septembre 1946  -  Onze prisonniers s’évadent.  -  La négligence coupable des autorités qui en ont la garde et l’incroyable liberté dont les prisonniers boches bénéficient chez nous depuis un an, malgré nos continuelles protestations, vient de porter ses fruits, durant la même journée, onze « chleuhs » employés chez des cultivateurs de Fervaques, la Chapelle-Haute-Grue, des Autels-Saint-Bazile, de la Follière-Abenon ont pris la clef des champs. 

La simultanéité de départs effectués dans une même région autorise à penser que l’on se trouve en présence d’évasions concertées. Ainsi nous en sommes arrivés maintenant au stade des « voyages collectifs organisés » ! 

Aura-t-on cette fois compris en haut lieu qu’il convient de prendre d’urgence les mesures élémentaires qui s’imposent, à commencer par la mise à pied de ceux dont l’incapacité nous couvre de ridicule ? (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Octobre 1946  -  Six ans après.  -  Une enquête patiemment menée par les gendarmes de Livarot vient d’amener l’arrestation aux Autels-St-Basile, de André Louvet, 33 ans, ouvrier agricole, qui avait dérobé, en février 1940, une somme de 180 000 fr. et un sac à main contenant des bijoux, chez M. Cippière, demeurant à Le Renouard (Orne) (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -  Une cultivatrice devant le tribunal militaire.  -   Mme veuve Hardy, 59 ans, cultivatrice aux Autels-Saint-Basile, mère de 5 enfants, à comparu la semaine dernière devant le Tribunal Militaire de Rennes sous l'inculpation d'intelligence avec l'ennemi.

Le 12 septembre 1942, la veuve Hardy se rendait au Parquet de Lisieux et portait plainte au procureur de la République, M. Charles Guillemot, aujourd'hui procureur à Tlemcen, contre son mari qui, dit-elle, entretenait des relations coupables avec sa fille. Et elle sollicitait son arrestation.

Le magistrat lui déclara ne pouvoir y procéder sur le champ, comme l'aurait voulu la plaignante. Celle-ci émit la crainte que son mari ne lui fit un mauvais parti s’il apprenait sa démarche car il était très violent.

Cette crainte amena M. Guillemot à demander si Hardy possédait des armes. L’inculpée répondit affirmativement, « ça regarde les Allemands » lui aurait répondu le procureur qui aurait téléphoné à la Kommandantur. M. Guillemot soutient qu'il a seulement déclaré à la dame Hardy que la question des armes n'était pas de sa compétence mais de celle des Allemands. Toujours est-il qu'une perquisition effectuée par les Boches au domicile de Hardy amena la découverte d'armes et l'arrestation de celui-ci qui mourut déporté au camp de Mauthausen. Plusieurs témoins de moralité sont venus faire l'éloge de l'accusée qui, pendant l'occupation camoufla dans sa ferme des résistants du S.T.O. et des gendarmes recherchés par la Gestapo.

Le défenseur de l'accusée, M. le bâtonnier Grandsart, du barreau de Caen, a présenté une pétition portant 99 signatures en faveur de la cultivatrice qui a été acquittée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   La mauvaise graine.   -   La brigade des recherches a mis la main au collet de deux garnements : David Davisian, 19 ans, demeurant à Alfortville et Georges G......., 17 ans, de Venoix, pour vol de denrées et objets divers au préjudice de M. Vaudin, cultivateur aux Autels-Saint-Basile qui leur avait accordé l'hospitalité. Les chenapans avaient revendu du sucre et du café pour une somme de 1 600 francs à une débitante de Livarot.

Ils ont également reconnu s’être emparé le mois dernier, à l'hôpital de deux bicyclettes appartenant à MM. Claude Novo, de Cagny et Van Mackelberah, de St-Manvieu.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Les surprises d'une enquête.  -  Étant ivre, Lucien Menou, 47 ans, ouvrier agricole, aux Autels-Saint-Basile se présentait chez M. Eugène Gourmil, cultivateur, et lui réclamait le paiement d’un travail. Sur le refus de M. Gourmil,  Menou l'injuria et le menaça.

Une enquête ouverte sur ces faits a permis aux gendarmes de découvrir au domicile de Menou un fusil Mauser et 28 cartouches qui ont été saisis. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1950   -   Quatre bovins empoisonnés.   -   Trois vaches de 3 ans et une autre de 2 ans appartenant à M. Jean Blanchard, cultivateur aux Autels-Saint-Basile, ont été découvertes crevées dans un herbage où elles avaient été parquées.

Une autopsie effectuée par Monsieur Tambareau, vétérinaire à Lisieux, a conclu à une intoxication provoquée par absorption de feuillages d'if. Il semble que la mort des bestiaux doive être attribuée à la malveillance.

Le préjudice subi par M. Blanchard atteint 250 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

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