1er Septembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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AUTHIEUX s/ CALONNE |
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Canton de Blangy-le-Château |
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Octobre
1857 - Un incendie.
- Lundi
dernier, dans la nuit, deux heures environ après que le sieur Romain (Elie),
journalier, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, muni de son portefeuille,
s’était mis en route, pour se rendre à Trouville, où, dit-il, il
avait l’intention de prendre un bain, le feu s’est déclaré dans son
habitation qui a été réduite en cendres. Le mobilier était assuré ainsi que la maison. La perte s’élève de mille à douze cents francs. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre 1857 - Livrets de domestiques. - Persistant dans ses précédentes déclarations, le conseil renouvelle le vœu qu’une loi oblige les domestiques des deux sexes à se munir de livrets, et les maîtres à ne prendre à leur service que des personnes ayant rempli cette formalité. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1864 -
Un incendie. - Dans
la soirée de dimanche dernier, vers dix heures et demie du soir, un
incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans une maison
inhabitée, sise commune des Authieux, lieu dit « le
Carrefour-Rouge »,
canton de Blangy, appartenant à un sieur Hervieu, journalier,
demeurant à St-Julien-sur-Calonne.
Décembre
1872 -
Le crime du Pays-d'Auge.
- Dimanche
dernier, dans l'après-midi, une femme demeurant en la commune des
Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy (Calvados), étant allée dans un
herbage, nommé la Normandière, situé
en la commune de Saint-André-d'Hébertot, et étant entrée dans un
bâtiment édifié sur cet herbage, s'est tout à coup trouvée en
présence d'un cadavre. Ce
cadavre, couché sur la paille, était celui d'un jeune homme, d'une
figure agréable, ayant les cheveux bruns, âgé de trente ans environ.
Les vêtements étaient ceux d'un homme aisé, paraissant avoir la
profession de marin, aucune trace de lutte, aucune trace de sang sur
l'aire du bâtiment n'ont été remarquées au moment de la découverte du
cadavre. La justice de Pont-l'Évêque a été informée dans la soirée.
Le
lendemain, c'est-à-dire lundi matin, MM. Louvet, procureur de la
République, Ameline, juge, faisant fonctions de juge d'instruction, le
greffier, M. Bellenger, M. Combelle, lieutenant de gendarmerie, plusieurs
gendarmes et M. le docteur de la Motte, se sont rendus sur les lieux. Il a
été constaté que la mort avait été causée par une blessure profonde
faite à la gorge, et qui a dû couper l'artère, que la plaie avait été
nettoyée, que le cadavre lui même avait dû être lavé en entier,
probablement dans la rivière la Calonne, qui est peu éloignée, que les
chaussures du cadavre n'étaient pas tachées de boue, que le cadavre
avait été transporté dans le bâtiment après là mort, qu'il n'était
trouvé aucun instrument ayant pu servir à occasionner la blessure qui a
produit la mort, enfin qu'il était impossible de songer à un suicide,
qu'il y avait lieu au contraire de croire à un meurtre accompli par
plusieurs personnes.
Novembre 1873 - Pronostics. - Depuis quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.
Décembre
1873
-
Mort violente.
- Le
12 de ce mois, à 9 heures du matin, le cadavre du nommé Jacques-Auguste
Duffey, sans profession, âgé d'environ 50 ans, domicilié à Lisieux, a
été trouvé dans un herbage situé sur la commune des
Authieux-sur-Calonne. D'après les renseignements recueillis et les
constatations légales,
cette mort est le résultat d'une congestion cérébrale.
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C’est le moment, ou jamais, de s’occuper des cartes qu’il est dans l’usage d’échanger à l’occasion du premier de l’an. C’est seulement à l’époque du 1er janvier qu’on peut envoyer des cartes par la poste, c’est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l’affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l’adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n’envoie jamais de carte.
Janvier 1874 - Mort par brûlures. - Le 15 courant, le sieur Thiéry, âgé de 75 ans, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy, était resté seul assis devant le foyer de la cuisine. Le feu prit à ses vêtements et lui fit de graves brûlures sur tout le corps. Ce malheureux a expiré deux heures après.
Avril 1874 - Mort Accidentelle. - Le 27, courant, aux Authieux:sur-Calonne, une petite fille de trois ans, Jeanne Train, est tombée dans une mare autour de laquelle elle jouait et s'y est noyée.
Mars
1879
-
Fait divers. -
Un
facteur de la poste aux lettres de Pont-l'Evêque, chargé par un huissier
de cette ville d'encaisser dans la campagne, le montant d'une traite
s'élevant à 240 fr., perdit, près du bourg des Authieux-sur-Calonne, le
porte-monnaie contenant cette somme. Les recherches du facteur et de ses
confrères dans la contrée n'amenèrent aucun résultat. Mais au bout de
quelques jours, un individu mal famé ayant présenté, en paiement d'une
petite acquisition, un billet de 100 fr., fut de suite soupçonné d'avoir
fait la trouvaille. Une perquisition, pratiquée au domicile de cet homme,
amena la découverte d'une somme de 180 fr., dont il ne put indiquer la
provenance. Cet homme a
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil,
conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500
fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour
établissement et entretien d'écoles de filles. Les Authieux-sur-Calonne , 456 habitants, Mme Garnier, sœur
Saint-Alexandre, 26 élèves payantes, 14 gratuites ; 500 fr. de
traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée , 50
fr.
Août
1889 -
Nouvelles du Département. - Trois écoles nouvelles ont été ouvertes : Une école
mixte à Saint-Pierre-Azif, une école de garçons et une de fille à
Beuvillers. De plus en exécution de la loi 2 30 octobre 1886, neuf
écoles précédemment dirigé par des maîtres ou de maîtresse
congréganiste, ont été confiées à des instituteurs où institutrices
laïques. Une
école de garçon à Bayeux ; sept école de filles à Caen (rue de
Branville) ; Sept-Vents ; La Cambe ; Banville ;
Écrammeville ; Authieux-sur-Calonne ; Honfleur et une école
mixte à Loucelles. La
transformation c'est faite sans trop de difficulté les communautés ou
congrégation intéressé ne possédant pas de maîtres où maîtresses
pourvus du diplôme exigé par la loi pour la direction d'une école. Comme
les années précédentes nous avons à citer six communes de plus de 500
habitants
qui n'ont encore aucune école mixte malgré les prescriptions légales du
10 avril 1867 confirmé par la loi du 30 octobre 1886, ce sont celles
de : Venoix ; Osmanville ; Saint-Martin-de-Tallevende ;
Le Pin ; Saint Germain-de-Livet ; Saint-Martin-de-la-Lieue. Pour
Osmanville un projet de création d'une école de filles et en instance
depuis longtemps au ministère de l'instruction publique la décision
attendue ne tardera pas sans doute à intervenir. Au de vue matériel
l'installation est prête et la dépense supplémentaire presque
insignifiante puisqu'il s'agit simplement de la transformation du poste
d'institutrice adjoint annexé à l'école mixte. Dans les autres communes
nous ne perdons pas de vue la création dont il s'agit et nous ne
désespérons pas d'obtenir satisfaction dès que les circonstances le
permettront. (Source :
Conseil Général du Calvados)
Décembre
1890 -
Victime du froid. -
Le
sieur Jacques Urbain, âgé de 46 ans, journalier à Méry-Corbon, a été
trouvé ces jours-ci inanimé dans la cour de la ferme du sieur Letac,
cultivateur aux Authieux-sur-Calonne. La levée et la constatation du
cadavre ont fait connaître que la mort devait être attribuée à une
congestion pulmonaire occasionnée par le froid.
Octobre 1891 - Imprévoyance. - Un accident, qui a failli être mortel, est arrivé aux Authieux-sur-Calonne. Depuis quinze jours, les parapets du pont sont démolis. Dimanche soir, un inconnu passait sur ce pont dans l'obscurité, il tomba dans la rivière d'une hauteur de cinq mètres. Il
y serait infailliblement mort si des voisins, accourus au bruit de la
chute, ne l'eussent retiré à demi mort. A qui incombe la responsabilisé
de cet accident, et de ceux qui surviendront si un tel état de choses
subsiste ? (source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet 1892 - Suicide. - Dimanche soir, on a trouvé noyé dans la rivière la Calonne, sur la commune des Authieux, le nommé Louis Halbou, 54 ans, né à Saint-Germain-de-Livet. On suppose qu'il s'est suicidé. On n'a rien trouvé sur lui et c'est sans doute la misère qui l'a déterminé à se donner la mort. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Immoralité. - Le sieur Louis Dehors, propriétaire aux Aulhieux-sur-Calonne, et la femme Louise Bucaille, 28 ans, se racontaient de tendres choses. Malheureusement pour eux , dans leur empressement, ils ne se sont pas assez cachés et ont été vus dans une position qui leur a valu un procès pour outrage public à la pudeur. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Injustement soupçonné. - Vers la fin de janvier, on volait un bracelet en or au sieur Marie, instituteur aux Authieux-sur-Calonne. Un jeune peintre, pensionnaire de l'hospice de Lisieux, fut soupçonné, mais, sa culpabilité n'ayant pu être établie, son patron le renvoya à l'hospice. Ces jours derniers, le bracelet volé a été retrouvé dans la boîte aux lettres, sans enveloppe et sans adresse. Le jeune homme inculpé d'abord était donc complètement innocent. (source : Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - La foudre. - Lors des derniers orages, la foudre a consumé un bâtiment contenant 150 fascines et 8 000 kilogrammes de foin, dépendant de la ferme exploitée par M. Dufour, aux Authieux-sur-Calonne. Pertes : 4 450 francs. Le tout était assuré. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - La foudre. - Un orage très violent a éclaté, jeudi midi, à Moyaux. La foudre est tombée sur le clocher de l'église. La secousse et la détonation ont été telles qu'un homme qui se trouvait à 50 mètres de là s'est échappé, affolé, courbé en deux, comme s'il était lui-même atteint ; une femme est tombée à genoux ; le sacristain, qui tenait la corde de la cloche pour sonner « l’Angélus », a été brusquement projeté à terre, ainsi qu'un enfant qui était dans l'église. Les dégâts sont importants ; le clocher devra être presque entièrement recouvert. —
La foudre est aussi tombée aux Authieux-sur-Calonne et a détruit un
bâtiment de la ferme occupée par le sieur Bucaille. Pertes, 7 000
francs. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1898 -
Destruction des hannetons. -
L'essaimage
triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr.
a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant
des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et
détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement
en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture.
(source :
Avril 1898 - Mort subite. - La gendarmerie de Blangy a constaté la mort subite du nommé Louis Olivier, 43 ans, journalier aux Autineux-sur-Calonne. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1898 - Les chevaux américains. - Le Sénat a ratifié le vote de la Chambre relatif aux droits de douane dont seront frappés les chevaux étrangers. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1900 - Sera-t-il médaillé ? - Maître Menez tenait dans ses mains un fromage lorsqu'il tomba dans les eaux de la Calonne. A ses cris, le sieur Jules Aubey, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne , accourut et sauva notre gaillard qu'il transporta chez lui. Ensuite,, le sieur Aubey retourna au bord de l'eau pour chercher les objets que le demi-noyé y avait laissés. Quelle ne fut pas la surprise de ce pauvre M. Aubey en reconnaissant un panier contenant trois douzaines d'œufs et cinq fromages lui appartenant. Il avait sauvé son voleur ! sera-t-il médaillé pour cela ? —
Henri Menez, 22 ans, qui est un vagabond dangereux, menaçant d'incendie
les personnes qui ne voulaient pas lui donner d'argent, a été condamné
à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Pont-l'Evêque.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre 1900 - Morts subites. - Au moment de se mettre à table, dimanche soir, le sieur Arsène Roussel, maître d’hôtel depuis plus de quarante ans au château de Fervaques, est tombé foudroyé par une attaque d'apoplexie. —
On a trouvé le cadavre de la
femme Rosalie Henri, ménagère, demeurant aux Authieux, dans un herbage,
sis au Mesnil-sur-Blangy. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Morts subites. - Le sieur Eugène Martin, 53 ans, journalier, abattait des poires avec une gaule chez le sieur Bossière, gardien d'herbages aux Authieux-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, quand tout à coup il tomba à la renverse. On s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre. —
Le sieur Émile Leboursié, 76 ans, demeurant à Coquainvilliers, près
Blangy-le-Château, est mort subitement d'une congestion sur la route.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Domestique imprudent. - Le domestique du sieur Letac, des Authieux-sur-Calonne, conduisait à grande allure une voiture où se trouvaient deux autres personnes. En arrivant à Pont-l’Évêque, au coude d'une rue, il tourna de trop court. La voiture versa et les trois voyageurs furent lancés sur le sol. Deux en furent quittes pour quelques égratignures, mais le domestique fut relevé avec un bras cassé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Voleurs de pommes. - On voit bien que les pommes sont chères, car partout on les vole. Chez le sieur Jules Hallot, propriétaire à Beaufour, canton de Cambremer, on en a pris pour 70 fr. A la dame Hervieu, à Authieux-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, on en a volé 16 barattées.
Janvier
1904 - Découverte de cadavre.
- On
a trouvé dans la rivière la Calonne, aux Authieux-sur-Calonne, près
Pont-l’Évêque, le cadavre d'un individu, âgé d'environ 35 ans et
dont l'identité n'a pu être établie. Toutefois, d'après l'épiderme
des mains et la poitrine, recouvertes d'une épaisse couche noire, il y
aurait lieu de supposer que le cadavre est celui d'un forgeron ou d'un
ouvrier manipulant du charbon. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Les dénonciateurs. - Une lettre anonyme, arrivée au parquet de Pont-l'Évêque, accuse le sieur Eugène Pottier, fossoyeur du cimetière des Authieux-sur-Calonne, près de Blangy, et une autre personne, de manquer de respect aux morts en creusant des fosses insuffisantes, d'avoir brisé un cercueil et d'en avoir sorti les ossements, etc.. La
gendarmerie a fait un enquête et, jusqu'ici, ses recherches n'ont abouti
à rien du tout. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1917 - Les braves. - La médaille militaire a été conférée, à M. Arsène Leprince, de Vire ; Joseph Lepointeur, de Condé-sur-Noireau ; M. Gaston Bucaille des Anthieux-sur-CIonne, soldat au 255e .
Mai
1917 -
Les jardins potagers militaires.
- En
présence
des difficultés toujours grandissantes rencontrées par le service du
ravitaillement, l'autorité militaire a tenu, cette année, à produire
elle-même les légumes frais dont elle a besoin pour l'alimentation des
troupes. Les plus louables efforts ont été faits et, il y a quelques
mois, des propagandistes militaires ont été désignés pour s'occuper
spécialement de la question dans toutes les régions de France. A leur
appel, tous ont répondu et ont rivalisé de zèle, rien que dans le
Calvados, plus de quarante hectares
de terrains abandonnés ont été transformés en jardins et plantés en
légumes divers. La récolte, qui promet d'être abondante, permettra de
varier les menus de nos braves soldats et contribuera, dans une large
mesure, à atténuer la crise alimentaire.
Mai
1919 -
Vol. -
Une Jument estimée 2 500 fr. a été volée dans la nuit du
14 au 18 mai au préjudice de Madame Letoc, bouchère aux Authieux. Dans la même nuit, une autre Jument appartenant à M. Arsène Vauquelin, cultivateur au même endroit, a été volée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1919 - Décoration. - Le général Deligny vient d'être promu commandeur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en récompense des services rendus aux armées britanniques tant sur le front que sur le territoire de la 3e région.
Avril
1921 -
Le culte des héros. - L'inauguration
du monument aux morts des Authieux-sur-Calonne a été célébrée le
dimanche 17 avril, sous la présidence du général
Juillet 1921 - Encore un crime ! - Dans la commune des Authieux-sur-Calonne, au hameau de la Bruyère, canton de Blangy-le-Château, habitait, depuis 32 ans, le ménage Thourel. La femme âgée de 59 ans, avait formé contre son mari, une demande en divorce. Le mari en avait conçu un grand chagrin et avait parlé a différentes reprises de se suicider. Il ne pouvait admettre l'idée que le peu de bien qu'il avait amassé allait être gravement compromis par la détermination de sa femme. Un matin, Léon Thouret, qui est âgé de 62 ans, alla guetter sa femme comme elle revenait de traire des vaches appartenant à des voisins. Lorsqu'elle se trouva à quelques mètres de lui, il lui lira deux coups de fusil, l'atteignant à la hauteur du poumon. La mort de Mme Thourel fut instantanée. Le coup fait, le meurtrier se rendit à la gendarmerie de Pont-l’Évêque où il se constitua prisonnier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Un incendie. - Un incendie dont les causes sont encore inconnues a détruit la maison d'habitation de Mlle Alice Peigné, rentière, aux Authieux-sur-Calonne, hameau de la « Bruyère », canton de Blangy-le-Château. Le préjudice causé à Mlle Peigné est évalué à 5 000 fr. non assurés, et pour le propriétaire à 15 000 fr., couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Le feu.
-
Deux jeunes enfants, Albert Clerfond, 5 ans, et Albert Lemonnier, 7
ans, ont, en jouant, enflammé du papier qu'ils ont placé dans une meule
de foin appartenant à M, Charles Labbé, cultivateur à Cresserons,
canton de Douvres. Les dégâts, qui ne sont pas assurés, sont évalués
à 30 000 francs. —
Un incendie dont les causes sont inconnues a détruit une meule de blé et
d'avoine appartenant à M. Joseph Matte, cultivateur à Bény-sur-Mer,
canton de Creully. Préjudice
: 20 000 francs. —
Le feu, allumé, croit-on, par l'imprudence d'un fumeur, a détruit 150
mètres de haie et deux mutons de foin au préjudice de M. Albert
Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de
Blangy-le-Château. Les pertes sont de 1 400 francs. — Douze hectares de taillis appartenant à M. Albert Meyers, propriétaire du château de St-Gilles, près d'Argences, ont été la proie des flammes. Les dégâts évalués à 14 000 fr. ne sont pas assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Pitié mal récompensée. - La dame Thubœuf, 33 ans, ménagère aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, allait porter secours à deux chats qu'une auto avait écrasés, lorsqu'une autre automobile qu'elle n'avait pas vue la heurta à la tête lui faisant de graves blessures.
Septembre 1921 - Une rafle. - Dans la cour de M. Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, des malfaiteurs ont volé une jument estimée 4 000 francs. Continuant leurs exploits, dans la région, ils ont dérobé à M. Alphonse Coudrey, cultivateur à Bonneville-la-Louvet, un harnais et une couverture valant ensemble 1 500 francs, et une carriole de 1 500 francs chez M Brunet, épicier à Bonneville. Les
voleurs se sont ensuite dirigés sur l'Eure. On retrouve leur trace
jusqu'à Cormeilles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Aux Authieux-sur-Calonne.
-
Cette petite commune, l'une des plus éprouvées par la guerre
(elle a perdu 45 % de ses mobilisés) ne cesse d'honorer avec une
ferveur touchante la mémoire de ses glorieux morts. Le 1er
novembre, à l'appel de son maire, M. Vigol, toute la population s'était
rendue au service célébré par M. l'abbé Flier dans l'église
admirablement, décorée, par les soins de ce dernier, et de là était
venue fleurir le monument, l'un des premiers inaugurés dans le
département.
Le
13, pour fêter l'anniversaire de L'armistice, l'Amicale des
démobilisés, nouvellement citée par les soins de M. R. Lesueur, a fait
bénir son drapeau et est allée déposer une palme au pied du monument.
M. l'abbé Montreuil, curé de Quetteville, et le général Deligny ont
prononcé deux importantes. allocutions qui ont vivement ému l'auditoire
; le premier a fait ressortir, avec un réel talent, oratoire, toute la
beauté du geste de la jeune société ; le second, en présentant
sommairement l'historique de nos trois couleurs, a montré les avantages
de l'union, pendant la paix comme pendant
la guerre. Le
général a procédé ensuite à la remise de la Croix de chevalier de la
Légion d'honneur à M. Bréval, simple soldat du 17e R. I. T.,
.déjà titulaire d'une belle citation et de la Médaille militaire, et
menacé de cécité à la suite d'une grave blessure. L'assistance
fort nombreuse a été vivement émue par cette cérémonie si rare dans
nos campagnes et la fête s'est terminée par un vin d'honneur offert
au nouveau chevalier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1922 - Cour d’Assises. - Meurtrier de sa femme. - Alexandre Thouret, 63 ans, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, est accusé du meurtre de sa femme, née Marie Deschandeliers. A la suite des mauvais traitements que lui faisait subir son mari, Mme Thouret intenta une action en séparation de corps. Thouret, très affecté de cette décision, non parce qu'il désirait garder sa femme, mais parce qu'il craignait que les frais de procédure absorbassent une partie de ses ressources, essaya en vain de la faire revenir sur sa détermination. Les formalités de l'apposition des scellés achevèrent de l'exaspérer. Thouret résolut de tenter un dernier rapprochement ou de tuer sa femme si elle refusait d'abandonner son instance en séparation. Il se leva de bonne heure, armé de son fusil, et se rendit à la ferme où sa femme était employée.
Dans la journée, le meurtrier se constituait prisonnier. Thouret qui a déjà subi deux condamnations pour coups est noté dans sa commune comme ivrogne, brutal et violent. La
Cour le condamne a 12 ans de réclusion.
Défenseur : Me Couraye
du Parc. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1923 - Tombée d’un train. - Mme Fosse, cultivatrice aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château avait pris, a cette station un billet pour Houlgate où le train devait s'arrêter. Son billet n'ayant pas été contrôlé, le conducteur pensa qu'aucun voyageur ne devait descendre à cette halte, et le train n'arrêta pas. A
un certain, moment, Mme Fosse voulut descendre, sans doute, et tomba hors
du train, se faisant des blessures au visage et sur différentes parties
du corps. Relevée sans connaissance, elle a été transportée dans une
clinique, à Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 - Accident d’automobile.
- Une
camionnette
conduite par
M. Lelièvre,
restaurateur
à Cormeilles, et
contenant quatre
personnes, se
dirigeait de
Cormeilles vers
Pont-l'Evêque, lorsqu'à
proximité des
Authieux,
un des
pneus avant
éclata.
Octobre
1926 -
Exode rural. -
Le Conseil général, ému de l'exode constant des populations
rurales vers les villes, et soucieux des intérêts de l'agriculture
française, branche essentielle de l'activité
économique du pays, demande instamment au Gouvernement et au Parlement de
faire en sorte que soit intensifiée l'éducation agricole des enfants qui
fréquentent les écoles primaires,
et que des cours spéciaux soient institués à cet effet.
Janvier 1932 - Une auto tamponne un bœuf. - Le chauffeur de M. Roland Coty, de Paris, Marcel Félix, 33 ans, revenait de Deauville samedi, vers 14 h. 15, à 100 km. à l'heure. En arrivant sur le territoire de la commune des Authieux-sur-Calonne, il devança une femme qui tenait une vache avec une corde. Derrière, suivait un bœuf en liberté qui, au passage de l'auto, se porta vers la gauche et vint se jeter sur elle. Le bœuf appartenait à M. Legrand, entrepositaire à Pont-l’Évêque. Tout se borne à des dégâts matériels. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1934 - Un Infanticide. - Une domestique, Mlle Marthe-Marie-Désirée Sauvage, 25 ans, originaire de Courtonne-la-Meurdrac, employée au service d'une cultivatrice des Authieux-sur-Calonne, a mis au monde clandestinement un enfant du sexe masculin, dans la nuit du 5 au 6 courant.
La
fille Marthe Sauvage avait été poursuivie
pour un avortement, il y a quelques années. En raison de son état, elle
a été laissée en liberté provisoire.
Mai 1936 - Un camion chargé d'essence prend feu. - Lundi 18 mai, à 17 h. 30, un camion chargé de cinq tonnes d'essence, qui se dirigeait vers Cormeilles, a pris feu à un kilomètre des habitations de la commune des Authieux-sur-Calonne. Le feu s'étant déclare au moteur, en peu de temps le camion fut embrasé par les flammes. Les
pompiers de Pont-l'Évêque se rendirent sur les lieux et refroidirent les
citernes, évitant ainsi leur explosion. Le camion est hors d'usage, les
dégâts se chiffrent à 60 000 frs environ.
Décembre 1936 - Un cultivateur se suicide. - Au cours de l'après-midi, un cultivateur d'Authieux-sur-Calonne, M. Dieusy, venait rendre visite à son beau-frère. M. Gaston Leperchet, 57 ans, également cultivateur et le trouvait couché, la main droite cachée sous un édredon. Très affecté par la mort de sa femme, survenue en août dernier, dans une maison de santé de Caen, M. Leperchet entretint son parent du malheur qui l'avait frappé. Assis près du lit où M. Leperchet était étendu tout habillé. M. Dieusy prodiguait à ce dernier des paroles d'encouragement, qu'il ne paraissait pas entendre. « Si j'avais su que ma femme devait mourir, disait le veuf, je l'aurais soignée chez nous. S'il m'arrive quelque chose... » Comme il prononçait ces mots, M. Leperchet tirait de dessous l'édredon la main qu'il y dissimulait et qui tenait un revolver, puis, appuyant l’arme à hauteur de l'oreille, faisait feu avant que M. Dieusy ait pu prévenir son geste. La mort fut instantanée. (source le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Une camionnette tombe dans le canal. - Lundi matin, à Évran, près de Dinan (Côtes-du-Nord), un cultivateur se rendant au bourg, aperçut une camionnette tombée dans le canal d'Ille-et-Rance, et dont la roue arrière droite et le derrière de la cloison émergeaient. Immédiatement, les secours s'organisèrent et l'on parvint, non sans mal, à tirer le véhicule de l'eau, mais aucun corps ne s'y trouvait. Après des recherches, l'on découvrit, à l'endroit de l'accident, trois victimes. Le conducteur de la camionnette, Jean Delandre, 24 ans, au service d'un entrepreneur de transports à Évran (ainsi que ses deux malheureux compagnons), était natif de Deauville. Sa famille habite aux Authieux-sur-Calonne, où le corps a été ramené. L'inhumation a eu lieu vendredi matin. (source le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Le feu. - Mercredi, vers minuit, un incendie dont on ignore les causes, s'est déclaré sur la ferme de M. Beaumais, aux Authieux. Une étable a été entièrement détruite. Les pompiers de Blangy-le-Château et de Pont-l'Evêque se sont rendus immédiatement sur les lieux, ils n'ont pu que noyer les décombres et protéger les bâtiments voisins. Il s'agit d'une construction peu importante. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Un ouvrier agricole est assommé et dévalisé par des nomades.
–
Au cours
de l'après-midi, un ouvrier agricole des Authieux-sur-Calonne, M.
Lagrange, 41 ans, revenait de St-Benoît-d'Hébertot où il était allé
toucher sa pension de médaillé militaire, lorsqu'au lieu dit « Les
Aireries », il rencontra deux nomades — un Les
gendarmes de Blangy-le-Château, prévenus, se mirent à la recherche des
agresseurs. L'homme, un certain Robert Placet, 29 ans, titulaire de quatre
condamnations, fut arrêté dans un bâtiment édifié dans un herbage où
il avait cherché refuge. La femme, Germaine Placet, 33 ans, sœur de
l'individu, fut quelques heures plus fard appréhendée dans le bourg de
Blangy. Ces deux intéressants personnages ont été écroués. (source
le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1938 -
Les accidents du verglas.
- Parmi les nombreux accidents causés par le verglas, il convient de signaler celui survenu à la voiture du matériel des Pompes Funèbres Générales,
qui revenait
par la route
de
Pont-l'Evêque, des Authieux-sur-Calonne, où avaient été célébrées les obsèques du Général. Deligny. Conduite par M. Sentier, accompagné de M. Lecat, employé, la lourde voiture, un peu avant d'arriver au Breuil, se mit à zigzaguer sur la chaussée recouverte d'une
épaisse couche
de
verglas. Malgré les efforts du conducteur pour se redresser, le véhicule franchit la berme et vint brutalement heurter la butte de terre bordant un herbage, puis se renversa sur le côté. Dans le choc, M. Lecat vint frapper fortement
de la
tête
le
pare-brise
et se
fit une
blessure
au
front avec commotion cérébrale. Examiné par M. Lescène, pharmacien, à
Livarot,
qui
passait
peu
après,
M. Lecat
fut
emmené
par ses
soins
à la
clinique
de la
Providence,
à
Lisieux.
ou il reçut
les
soins
de M. le
docteur Marie, chirurgien.
(source le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Un piéton tué par une automobile.
- Samedi,
vers 21 h. 45, M. Émile Clervaques, 60 ans revenait de son travail, et se
dirigeait à pied, route de Cormeilles à Pont-l'Evêque, vers son
domicile aux Authieux-sur-Calonne. Arrivé
à environ 1 500 mètres du bourg des Authieux, M. Clervaques, dur
d'oreille, fut happé par une automobile, pilotée par M. Pierre Droulin,
habitant Dourdan (S.-et-Oise), qui se dirigeait vers Deauville. M.
Droulin aperçut bien sur la route, à la lueur de ses phares, M.
Clervaques qui se trouvait sur la partie gauche de la chaussée, mais
malgré tous ses efforts, et un violent freinage, le choc se produisit,
rapide et brutal. M. Clervaques, atteint par l'aile droite avant, se
fractura le crâne sur le montant du pare-brise. Immédiatement
relevé par l'automobiliste, et transporté chez M. Martin, conseiller
municipal, le blessé fut visité par le docteur Maurin, médecin
légiste, mandé d'urgence mais le praticien ne put que constater le
décès.
(source le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un enfant écrasé par une auto.
-
Vendredi, dans la fin de la soirée, M. Petel Albert, 57 ans,
marchand de porcs à Beuzeville, se dirigeait vers son domicile quand, sur
le territoire de la commune des Authieux-sur-Calonne, il tenta
d'éviter un petit garçon qui traversa soudainement la route.
Relevé
par l'auteur de l'accident lui-même, il fut transporté immédiatement à
l'hôpital de Pont-l'Evêque où le docteur Ebrard, chirurgien, lui donna
ses soins. Malheureusement l'état était très grave et le docteur
diagnostiqua une fracture du crâne. L'enfant mourait dans la nuit des
suites de cette blessure. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Service anniversaire. -
Un service anniversaire
sera célébré à la mémoire du Général Deligny, le jeudi 5 janvier,
à 9 heures, en l'église des Authieux-sur-Calonne.
Le présent avis tient lieu de faire part. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940
-
Un cultivateur heurté par une auto succombe à ses blessures.
- Le
27 février,
vers 17
heures, l'automobile
de M.
Duhomme
Maurice,
cultivateur
à Tourgéville
(Calvados),
a renversé,
au carrefour
de la
route nationale
834 et
chemin
de grande
communication
140, le
cycliste
Joublin
Léon, du
Brévedent.
Mai 1943 - Faits divers. - Dans le seul mois de mars, 47 bovins ont été abattus clandestinement chez M. C………, cultivateur au Breuil-en-Auge, avec la complicité de M. B………., cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, pour le compte des frères D……, de Deauville.
Août 1945 - Vente des gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-sur-Calonne. - Projet de délibération sur la vente des gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-sur-Calonne. Le Conseil Général, vu le rapport de M. le Préfet et les propositions de M. l'Ingénieur en chef pour la vente des anciennes gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-surCalonne, Vu la situation de ces deux communes sinistrées, leur demande d'acquisition et leur participation financière ancienne à l'édification de ces gares. Décide : 1° ) de vendre à l'amiable à la commune de Bonneville-la-Louvet la gare et les dépendances de cette localité. 2° ) de réserver pour les besoins du service routier le bâtiment de la gare des Authieux-sur-Calonne. 3° ) de vendre à l'amiable le terrain contournant cette gare à la commune des Authieux-sur-Calonne. Charge la commission départementale des ventes avec les communes demanderesses. Le projet de délibération est adopté. (Source : Rapport du Conseil Général) |
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LES AUTHIEUX-sur-CALONNE (Calvados) - Les Bords de la Calonne, l'Église et le Presbytère |
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