1er Septembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AUTHIEUX  s/ CALONNE 

Canton de Blangy-le-Château

Les habitants sont nommés les Altaréens et les Altaréennes.


Juin 1856   -   La foudre.  -   Le mardi 5 juin courant, vers 10 heures du soir, la foudre est tombée sur un poirier situé dans la cour de M. Thiron (Pierre), cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, et a tué deux vaches d’une valeur d’au moins 700 fr., qui s’étaient retirées sous ce poirier. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Octobre 1857   -   Un incendie.   -   Lundi dernier, dans la nuit, deux heures environ après que le sieur Romain (Elie), journalier, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, muni de son portefeuille, s’était mis en route, pour se rendre à Trouville, où, dit-il, il avait l’intention de prendre un bain, le feu s’est déclaré dans son habitation qui a été réduite en cendres.

Le mobilier était assuré ainsi que la maison. La perte s’élève de mille à douze cents francs. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Octobre 1857   -   Livrets de domestiques.   -   Persistant dans ses précédentes déclarations, le conseil renouvelle le vœu qu’une loi oblige les domestiques des deux sexes à se munir de livrets, et les maîtres à ne prendre à leur service que des personnes ayant rempli cette formalité. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mai 1864   -   Un incendie.   -    Dans la soirée de dimanche dernier, vers dix heures et demie du soir, un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans une maison inhabitée, sise commune des Authieux, lieu dit « le Carrefour-Rouge », canton de Blangy, appartenant à un sieur Hervieu, journalier, demeurant à St-Julien-sur-Calonne.

Le toit et la charpente ont été consumés. Le dommage est évalué à 400 fr. La maison était assurée pour 1 000 fr. à la Compagnie la Paternelle. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1872   -  Le crime du  Pays-d'Auge.  -  Dimanche dernier, dans l'après-midi, une femme demeurant en la commune des Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy (Calvados), étant allée dans un herbage, nommé la Normandière, situé en la commune de Saint-André-d'Hébertot, et étant entrée dans un bâtiment édifié sur cet herbage, s'est tout à coup trouvée en présence d'un cadavre.

Ce cadavre, couché sur la paille, était celui d'un jeune homme, d'une figure agréable, ayant les cheveux bruns, âgé de trente ans environ. Les vêtements étaient ceux d'un homme aisé, paraissant avoir la profession de marin, aucune trace de lutte, aucune trace de sang sur l'aire du bâtiment n'ont été remarquées au moment de la découverte du cadavre. La justice de Pont-l'Évêque a été informée dans la soirée.

Le lendemain, c'est-à-dire lundi matin, MM. Louvet, procureur de la République, Ameline, juge, faisant fonctions de juge d'instruction, le greffier, M. Bellenger, M. Combelle, lieutenant de gendarmerie, plusieurs gendarmes et M. le docteur de la Motte, se sont rendus sur les lieux. Il a été constaté que la mort avait été causée par une blessure profonde faite à la gorge, et qui a dû couper l'artère, que la plaie avait été nettoyée, que le cadavre lui même avait dû être lavé en entier, probablement dans la rivière la Calonne, qui est peu éloignée, que les chaussures du cadavre n'étaient pas tachées de boue, que le cadavre avait été transporté dans le bâtiment après là mort, qu'il n'était trouvé aucun instrument ayant pu servir à occasionner la blessure qui a produit la mort, enfin qu'il était impossible de songer à un suicide, qu'il y avait lieu au contraire de croire à un meurtre accompli par plusieurs personnes.

On à retrouvé dans les poches des vêtements de l'infortuné une somme d'argent s'élevant à 60 ou 80 francs, des papiers insignifiants et la carte d'un restaurateur du Havre. La présence d'une somme d'argent exclut donc l'idée d'un crime dont le vol aurait été le mobile, ou d'un suicide ayant pour cause un entier dénuement. L'identité de l'individu n'a pu être constatée car il paraît inconnu dans le pays. Mardi dernier, la justice est retournée sur les lieux pour continuer l'instruction. Elle s'est fait accompagner d'un photographe, Le signalement de la victime et son portrait vont être envoyés immédiatement dans tous les parquets et à toutes les brigades.

 

Novembre 1873   -   Pronostics.   -  Depuis quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.

 

Décembre 1873   -   Mort violente.   -  Le 12 de ce mois, à 9 heures du matin, le cadavre du nommé Jacques-Auguste Duffey, sans profession, âgé d'environ 50 ans, domicilié à Lisieux, a été trouvé dans un herbage situé sur la commune des Authieux-sur-Calonne. D'après les renseignements recueillis et les constatations légales, cette mort est le résultat d'une congestion cérébrale.  

 

Décembre 1873   -   Visites du premier janvier.   -  C’est le moment, ou jamais, de s’occuper des cartes qu’il est dans l’usage d’échanger à l’occasion du premier de l’an. C’est seulement à l’époque du 1er  janvier qu’on peut envoyer des cartes par la poste, c’est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l’affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l’adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n’envoie jamais de carte.

 

Janvier 1874   -   Mort par brûlures. -  Le 15 courant, le sieur Thiéry, âgé de 75 ans, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy, était resté seul assis devant le foyer de la cuisine. Le feu prit à ses vêtements et lui fit de graves brûlures sur tout le corps. Ce malheureux a expiré deux heures après.

 

Avril 1874   -   Mort Accidentelle.  -  Le 27, courant, aux Authieux:sur-Calonne, une petite fille de trois ans, Jeanne Train, est tombée dans une mare autour de laquelle elle jouait et s'y est noyée.

 

Mars 1879   -  Fait divers.  -  Un facteur de la poste aux lettres de Pont-l'Evêque, chargé par un huissier de cette ville d'encaisser dans la campagne, le montant d'une traite s'élevant à 240 fr., perdit, près du bourg des Authieux-sur-Calonne, le porte-monnaie contenant cette somme. Les recherches du facteur et de ses confrères dans la contrée n'amenèrent aucun résultat. Mais au bout de quelques jours, un individu mal famé ayant présenté, en paiement d'une petite acquisition, un billet de 100 fr., fut de suite soupçonné d'avoir fait la trouvaille. Une perquisition, pratiquée au domicile de cet homme, amena la découverte d'une somme de 180 fr., dont il ne put indiquer la provenance. Cet homme a été mis en état d'arrestation.  

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Les Authieux-sur-Calonne , 456 habitants, Mme Garnier, sœur Saint-Alexandre, 26 élèves payantes, 14 gratuites ; 500 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée , 50 fr.  

 

Août 1889   -   Nouvelles du Département.  -  Trois écoles nouvelles ont été ouvertes : Une école mixte à Saint-Pierre-Azif, une école de garçons et une de fille à Beuvillers. De plus en exécution de la loi 2 30 octobre 1886, neuf écoles précédemment dirigé par des maîtres ou de maîtresse congréganiste, ont été confiées à des instituteurs où institutrices laïques.

Une école de garçon à Bayeux ; sept école de filles à Caen (rue de Branville) ; Sept-Vents ; La Cambe ; Banville ; Écrammeville ; Authieux-sur-Calonne ; Honfleur et une école mixte à Loucelles.

La transformation c'est faite sans trop de difficulté les communautés ou congrégation intéressé ne possédant pas de maîtres où maîtresses pourvus du diplôme exigé par la loi pour la direction d'une école.

Comme les années précédentes nous avons à citer six communes de plus de 500 habitants qui n'ont encore aucune école mixte malgré les prescriptions légales du 10 avril 1867 confirmé par la loi du 30 octobre 1886, ce sont celles de : Venoix ; Osmanville ; Saint-Martin-de-Tallevende ; Le Pin ; Saint Germain-de-Livet ; Saint-Martin-de-la-Lieue.

Pour Osmanville un projet de création d'une école de filles et en instance depuis longtemps au ministère de l'instruction publique la décision attendue ne tardera pas sans doute à intervenir. Au de vue matériel l'installation est prête et la dépense supplémentaire presque insignifiante puisqu'il s'agit simplement de la transformation du poste d'institutrice adjoint annexé à l'école mixte. Dans les autres communes nous ne perdons pas de vue la création dont il s'agit et nous ne désespérons pas d'obtenir satisfaction dès que les circonstances le permettront. (Source  : Conseil Général du Calvados)

 

Décembre 1890  -  Victime du froid.  -  Le sieur Jacques Urbain, âgé de 46 ans, journalier à Méry-Corbon, a été trouvé ces jours-ci inanimé dans la cour de la ferme du sieur Letac, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que la mort devait être attribuée à une congestion pulmonaire occasionnée par le froid.  

 

Octobre 1891  -  Imprévoyance.  -  Un accident, qui a failli être mortel, est arrivé aux Authieux-sur-Calonne. Depuis quinze jours, les parapets du pont sont démolis. Dimanche soir, un  inconnu passait sur ce pont dans l'obscurité, il tomba dans la rivière d'une hauteur de cinq mètres. 

Il y serait infailliblement mort si des voisins, accourus au bruit de la chute, ne l'eussent retiré à demi mort. A qui incombe la responsabilisé de cet accident, et de ceux qui surviendront si un tel état de choses subsiste ? (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Falsification du lait.  -  Des procès-verbaux ont été dressés contre Eugène Bucaille, 31 ans, et Julia Lherondelle, 23 ans, cultivateurs aux Authieux-sur-Calonne, accusés d'avoir falsifié leur lait.  (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1892  -  Suicide.  -  Dimanche soir, on a trouvé noyé dans la rivière la Calonne, sur la commune des Authieux, le nommé Louis Halbou, 54 ans, né à Saint-Germain-de-Livet. On suppose qu'il s'est suicidé. On n'a rien trouvé sur lui et c'est sans doute la misère qui l'a déterminé à se donner la mort.   (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  - Immoralité.   -  Le sieur Louis Dehors, propriétaire aux Aulhieux-sur-Calonne, et la femme Louise Bucaille, 28 ans, se racontaient de tendres choses. Malheureusement pour eux , dans leur empressement, ils ne se sont pas assez cachés et ont été vus dans une position qui leur a valu un procès pour outrage public à la pudeur. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1895  -  Injustement soupçonné.   -   Vers la fin de janvier, on volait un bracelet en or au sieur Marie, instituteur aux Authieux-sur-Calonne. Un jeune peintre, pensionnaire de l'hospice de Lisieux, fut soupçonné, mais, sa culpabilité n'ayant pu être établie, son patron le renvoya à l'hospice. Ces jours derniers, le bracelet volé a été retrouvé dans la boîte aux lettres, sans enveloppe et sans adresse. Le jeune homme inculpé d'abord était donc complètement innocent. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  La foudre.  -  Lors des derniers orages, la foudre a consumé un bâtiment contenant 150 fascines et 8 000 kilogrammes de foin, dépendant de la ferme exploitée par M. Dufour, aux Authieux-sur-Calonne. Pertes : 4 450 francs. Le tout était assuré. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1896  -  La foudre.  -   Un orage très violent a éclaté, jeudi midi, à Moyaux. La foudre est tombée sur le clocher de l'église. La secousse et la détonation ont été telles qu'un homme qui se trouvait à 50 mètres de là s'est échappé, affolé, courbé en deux, comme s'il était lui-même atteint ; une femme est tombée à genoux ; le sacristain, qui tenait la corde de la cloche pour sonner « l’Angélus », a été brusquement projeté à terre, ainsi qu'un enfant qui était dans l'église. Les dégâts sont importants ; le clocher devra être presque entièrement recouvert. 

— La foudre est aussi tombée aux Authieux-sur-Calonne et a détruit un bâtiment de la ferme occupée par le sieur Bucaille. Pertes, 7 000 francs.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1898  -  Destruction des hannetons.  -  L'essaimage triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le  montant des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1898  -  Mort subite.  -  La gendarmerie de Blangy a constaté la mort subite du nommé Louis Olivier, 43 ans, journalier aux Autineux-sur-Calonne. (source : Le Bonhomme  Normand)

 

Avril 1898  -  Les chevaux américains.  -  Le Sénat a ratifié le vote de la Chambre relatif aux droits de douane dont seront frappés les chevaux étrangers. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Sera-t-il médaillé ?  -   Maître Menez tenait dans ses mains un fromage lorsqu'il tomba dans les eaux de la Calonne. A ses cris, le sieur Jules Aubey, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne , accourut et sauva notre gaillard qu'il transporta chez lui. 

Ensuite,, le sieur Aubey retourna au bord de l'eau pour chercher les objets que le demi-noyé y avait laissés. Quelle ne fut pas la surprise de ce pauvre M. Aubey en reconnaissant un panier contenant trois douzaines d'œufs et cinq fromages lui appartenant. Il avait sauvé son voleur ! sera-t-il médaillé pour cela ? 

— Henri Menez, 22 ans, qui est un vagabond dangereux, menaçant d'incendie les personnes qui ne voulaient pas lui donner d'argent, a été condamné à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Pont-l'Evêque. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Morts subites.  -  Au moment de se mettre à table, dimanche soir, le sieur Arsène Roussel, maître d’hôtel depuis plus de quarante ans au  château de Fervaques, est tombé foudroyé par une attaque d'apoplexie. 

— On a  trouvé le cadavre de la femme Rosalie Henri, ménagère, demeurant aux Authieux, dans un herbage, sis au Mesnil-sur-Blangy. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   Morts subites.   -  Le sieur Eugène Martin, 53 ans, journalier, abattait des poires avec une gaule chez le sieur Bossière, gardien d'herbages aux Authieux-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, quand tout à coup il tomba à la renverse. On s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre.

— Le sieur Émile Leboursié, 76 ans, demeurant à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, est mort subitement d'une congestion sur la route. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1903  -   Domestique imprudent.   -    Le domestique du sieur Letac, des Authieux-sur-Calonne, conduisait à grande allure une voiture où se trouvaient deux autres personnes. En  arrivant à Pont-l’Évêque, au coude d'une rue, il tourna de trop court. La voiture versa et les trois voyageurs furent lancés sur le sol. Deux en furent quittes pour quelques égratignures, mais le domestique fut relevé avec un bras cassé.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Voleurs de pommes.  -   On voit bien que les pommes sont chères, car partout on les vole. Chez le sieur Jules Hallot, propriétaire à Beaufour, canton de Cambremer, on en a pris pour 70 fr.

A la dame Hervieu, à Authieux-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, on en a volé 16 barattées.

Enfin, les quatre enfants Hirard, demeurant à Cabourg chez leurs parents, en ont abattu et emporté pour 40 fr. au préjudice du sieur Lebounois, propriétaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Découverte de cadavre.   -    On a trouvé dans la rivière la Calonne, aux Authieux-sur-Calonne, près Pont-l’Évêque, le cadavre d'un individu, âgé d'environ 35 ans et dont l'identité n'a pu être établie. Toutefois, d'après l'épiderme des mains et la poitrine, recouvertes d'une épaisse couche noire, il y aurait lieu de supposer que le cadavre est celui d'un forgeron ou d'un ouvrier manipulant du charbon.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Les dénonciateurs.   -  Une lettre anonyme, arrivée au parquet de Pont-l'Évêque, accuse le sieur Eugène Pottier, fossoyeur du cimetière des Authieux-sur-Calonne, près de Blangy, et une autre personne, de manquer de respect aux morts en creusant des fosses insuffisantes, d'avoir brisé un cercueil et d'en avoir sorti les ossements, etc.. 

La gendarmerie a fait un enquête et, jusqu'ici, ses recherches n'ont abouti à rien du tout. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1917  -  Les braves.  -  La médaille militaire a été conférée, à M. Arsène Leprince, de Vire ; Joseph Lepointeur, de Condé-sur-Noireau ; M. Gaston Bucaille des Anthieux-sur-CIonne,  soldat au 255e

 

Mai 1917  -  Les jardins potagers militaires.  -  En présence des difficultés toujours grandissantes rencontrées par le service du ravitaillement, l'autorité militaire a tenu, cette année, à produire elle-même les légumes frais dont elle a besoin pour l'alimentation des troupes. Les plus louables efforts ont été faits et, il y a quelques mois, des propagandistes militaires ont été désignés pour s'occuper spécialement de la question dans toutes les régions de France. A leur appel, tous ont répondu et ont rivalisé de zèle, rien que dans le Calvados, plus de quarante hectares de terrains abandonnés ont été transformés en jardins et plantés en légumes divers. La récolte, qui promet d'être abondante, permettra de varier les menus de nos braves soldats et contribuera, dans une large mesure, à atténuer la crise alimentaire.  

 

Mai  1919  -  Vol.  -    Une Jument estimée 2 500 fr. a été volée dans la nuit du 14 au 18 mai au préjudice de Madame Letoc, bouchère aux Authieux.

 Dans la même nuit, une autre Jument appartenant à M. Arsène Vauquelin, cultivateur au même endroit, a été volée.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1919 -  Décoration.  -  Le général Deligny vient d'être promu commandeur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en récompense des services rendus aux armées britanniques tant sur le front que sur le territoire de la 3e région. 

 

Avril 1921  -  Le culte des héros.   -   L'inauguration du monument aux morts des Authieux-sur-Calonne a été célébrée le dimanche 17 avril, sous la présidence du général Deligny, qui habite les Authieux depuis son passage au cadre de réserve au milieu d'une affluence considérable, malgré le mauvais temps. Les nombreux visiteurs tenaient à honorer cette petite commune, l'une des plus éprouvées par la grande guerre, puisque quarante-cinq pour cent de ses mobilisés ont succombé, sur trente deux morts, trente appartenaient à l'infanterie, cette arme du sacrifice qui, comme l'a fait remarquer le président, dans son allocution, restera la reine des batailles, quelle que soit la puissance du matériel employé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Encore un crime !   -    Dans la commune des Authieux-sur-Calonne, au hameau de la Bruyère, canton de Blangy-le-Château, habitait, depuis 32 ans, le ménage Thourel. La femme âgée de 59 ans, avait formé contre son mari, une demande en divorce. Le mari en avait conçu un grand chagrin et avait parlé a différentes reprises de se suicider. Il ne pouvait admettre l'idée que le peu de bien qu'il avait amassé allait être gravement compromis par la détermination de sa femme.

Un matin, Léon Thouret, qui est âgé de 62 ans, alla guetter sa femme comme elle revenait de traire des vaches appartenant à des voisins. Lorsqu'elle se trouva à quelques mètres de lui, il lui lira deux coups de fusil, l'atteignant à la hauteur du poumon. La mort de Mme Thourel fut instantanée. Le coup fait, le meurtrier se rendit à la gendarmerie de Pont-l’Évêque où il se constitua prisonnier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Un incendie.   -   Un incendie dont les causes sont encore inconnues a détruit la maison d'habitation de Mlle Alice Peigné, rentière, aux Authieux-sur-Calonne, hameau de la « Bruyère », canton de Blangy-le-Château.

Le préjudice causé à Mlle Peigné est évalué à 5 000 fr. non assurés, et pour le propriétaire à 15 000 fr., couverts par une assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Le feu.   -   Deux jeunes enfants, Albert Clerfond, 5 ans, et Albert Lemonnier, 7 ans, ont, en jouant, enflammé du papier qu'ils ont placé dans une meule de foin appartenant à M, Charles Labbé, cultivateur à Cresserons, canton de Douvres. Les dégâts, qui ne sont pas assurés, sont évalués à 30 000 francs.

— Un incendie dont les causes sont inconnues a détruit une meule de blé et d'avoine appartenant à M. Joseph Matte, cultivateur à Bény-sur-Mer, canton de Creully.

Préjudice : 20 000 francs.

— Le feu, allumé, croit-on, par l'imprudence d'un fumeur, a détruit 150 mètres de haie et deux mutons de foin au préjudice de M. Albert Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château. Les pertes sont de 1 400 francs.

— Douze hectares de taillis appartenant à M. Albert Meyers, propriétaire du château de St-Gilles, près d'Argences, ont été la proie des flammes. Les dégâts évalués à 14 000 fr. ne sont pas assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1921  -   Pitié mal récompensée.   -   La dame Thubœuf, 33 ans, ménagère aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, allait porter secours à deux chats qu'une auto avait écrasés, lorsqu'une autre automobile qu'elle n'avait pas vue la heurta à la tête lui faisant de graves blessures.

Un témoin de cet accident a relevé le numéro de la voiture dont le mécanicien, comme d'usage maintenant, a jugé bon de ne pas s'arrêter. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Une rafle.   -  Dans la cour de M. Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, des malfaiteurs ont volé une jument estimée 4 000 francs.

Continuant leurs exploits, dans la région, ils ont dérobé à M. Alphonse Coudrey, cultivateur à Bonneville-la-Louvet, un harnais et une couverture valant ensemble 1 500 francs, et une carriole de 1 500 francs chez M Brunet, épicier à Bonneville.

 Les voleurs se sont ensuite dirigés sur l'Eure. On retrouve leur trace jusqu'à Cormeilles. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -   Aux Authieux-sur-Calonne.   -  Cette petite commune, l'une des plus éprouvées par la guerre (elle a perdu 45 % de ses mobilisés) ne cesse d'honorer avec une ferveur touchante la mémoire de ses glorieux morts. Le 1er novembre, à l'appel de son maire, M. Vigol, toute la population s'était rendue au service célébré par M. l'abbé Flier dans l'église admirablement, décorée, par les soins de ce dernier, et de là était venue fleurir le monument, l'un des premiers inaugurés dans le département.

Le 13, pour fêter l'anniversaire de L'armistice, l'Amicale des démobilisés, nouvellement citée par les soins de M. R. Lesueur, a fait bénir son drapeau et est allée déposer une palme au pied du monument. M. l'abbé Montreuil, curé de Quetteville, et le général Deligny ont prononcé deux importantes. allocutions qui ont vivement ému l'auditoire ; le premier a fait ressortir, avec un réel talent, oratoire, toute la beauté du geste de la jeune société ; le second, en présentant sommairement l'historique de nos trois couleurs, a montré les avantages de l'union, pendant la paix comme pendant la guerre.

Le général a procédé ensuite à la remise de la Croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Bréval, simple soldat du 17e R. I. T., .déjà titulaire d'une belle citation et de la Médaille militaire, et menacé de cécité à la suite d'une grave blessure.

L'assistance fort nombreuse a été vivement émue par cette cérémonie si rare dans nos campagnes et la fête s'est terminée par un vin d'honneur offert au nouveau chevalier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1922  -   Cour d’Assises.   -  Meurtrier de sa femme.   -  Alexandre Thouret, 63 ans, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château, est accusé du meurtre de sa femme, née Marie Deschandeliers.

A la suite des mauvais traitements que lui faisait subir son mari, Mme Thouret intenta une action en séparation de corps. Thouret, très affecté de cette décision, non parce qu'il désirait garder sa femme, mais parce qu'il craignait que les frais de procédure absorbassent une partie de ses ressources, essaya en vain de la faire revenir sur sa détermination.

Les formalités de l'apposition des scellés achevèrent de l'exaspérer. Thouret résolut de tenter un dernier rapprochement ou de tuer sa femme si elle refusait d'abandonner son instance en séparation. Il se leva de bonne heure, armé de son fusil, et se rendit à la ferme où sa femme était employée.

Quand il arriva, celle-ci sortait de la ferme. Il la mit en demeure de renoncer à son action afin d'éviter la ruine. N'obtenant pas satisfaction, Thouret tira deux coups à bout portant, sur la malheureuse, qui tomba foudroyée.

Dans la journée, le meurtrier se constituait prisonnier. Thouret qui a déjà subi deux condamnations pour coups est noté dans sa commune comme ivrogne, brutal et violent.

La Cour le condamne a 12 ans de réclusion.    Défenseur : Me  Couraye du Parc. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923   -   Tombée d’un train.   -   Mme Fosse, cultivatrice aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château avait pris, a cette station un billet pour Houlgate où le train devait s'arrêter. Son billet n'ayant pas été contrôlé, le conducteur pensa qu'aucun voyageur ne devait descendre à cette halte, et le train n'arrêta pas.

A un certain, moment, Mme Fosse voulut descendre, sans doute, et tomba hors du train, se faisant des blessures au visage et sur différentes parties du corps. Relevée sans connaissance, elle a été transportée dans une clinique, à Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923  -  Accident d’automobile. -  Une camionnette conduite par M. Lelièvre, restaurateur à Cormeilles, et contenant quatre personnes, se dirigeait de Cormeilles vers Pont-l'Evêque, lorsqu'à proximité des Authieux, un des pneus avant éclata.
Le chauffeur freina brusquement et les voyageurs furent précipités brutalement contre les parois et le pare-brise de la voiture. Tous sont blessés plus ou moins gravement. Ce sont M. Sauvegrain et saur, M. Hériché et le chauffeur M. Lelièvre, qui semble les plus sérieusement atteint par suite d'un choc violent contre le volant de la machine.

 

Octobre 1926  -  Exode rural.  -  Le Conseil général, ému de l'exode constant des populations rurales vers les villes, et soucieux des intérêts de l'agriculture française, branche essentielle de l'activité économique du pays, demande instamment au Gouvernement et au Parlement de faire en sorte que soit intensifiée l'éducation agricole des enfants qui fréquentent les écoles primaires, et que des cours spéciaux soient institués à cet effet.

 

Janvier 1932   -   Une auto tamponne un bœuf.   -   Le chauffeur de M. Roland Coty, de Paris, Marcel Félix, 33 ans, revenait de Deauville samedi, vers 14 h. 15, à 100 km. à l'heure.

En arrivant sur le territoire de la commune des Authieux-sur-Calonne, il devança une femme qui tenait une vache avec une corde. Derrière, suivait un bœuf en liberté qui, au passage de l'auto, se porta vers la gauche et vint se jeter sur elle.

Le bœuf appartenait à M. Legrand, entrepositaire à Pont-l’Évêque. Tout se borne à des dégâts matériels. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1934  -  Un Infanticide.  -  Une domestique, Mlle Marthe-Marie-Désirée Sauvage, 25 ans, originaire de Courtonne-la-Meurdrac, employée au service d'une cultivatrice des Authieux-sur-Calonne, a mis au monde clandestinement un enfant du sexe masculin, dans la nuit du 5 au 6 courant. 

Le docteur Boulard, de Cormeilles, a examiné l'enfant, il a déclaré que le petit était né viable. La domestique a avoué avoir étouffé le nouveau-né en le serrant à la gorge pendant quelques secondes. 

La fille Marthe Sauvage avait été poursuivie pour un avortement, il y a quelques années. En raison de son état, elle a été laissée en liberté provisoire.

 

Mai 1936  -  Un camion chargé d'essence prend feu.  -   Lundi 18 mai, à 17 h. 30, un camion chargé de cinq tonnes d'essence, qui se dirigeait vers Cormeilles, a pris feu à un kilomètre des habitations de la commune des Authieux-sur-Calonne. Le feu s'étant déclare au moteur, en peu de temps le camion fut embrasé par les flammes. 

Les pompiers de Pont-l'Évêque se rendirent sur les lieux et refroidirent les citernes, évitant ainsi leur explosion. Le camion est hors d'usage, les dégâts se chiffrent à 60 000 frs environ.  

 

Décembre 1936  -   Un cultivateur se suicide.  -  Au cours de l'après-midi, un cultivateur d'Authieux-sur-Calonne, M. Dieusy, venait rendre visite à son beau-frère. M. Gaston Leperchet, 57 ans, également cultivateur et le trouvait couché, la main droite cachée sous un édredon. Très affecté par la mort de sa femme, survenue en août dernier, dans une maison de santé de Caen, M. Leperchet entretint son parent du malheur qui l'avait frappé. Assis près du lit où M. Leperchet était étendu tout habillé. M. Dieusy prodiguait à ce dernier des paroles d'encouragement, qu'il ne paraissait pas entendre. 

« Si j'avais su que ma femme devait mourir, disait le veuf, je l'aurais soignée chez nous. S'il m'arrive quelque chose... » Comme il prononçait ces mots, M. Leperchet tirait de dessous l'édredon la main qu'il y dissimulait et qui tenait un revolver, puis, appuyant l’arme à hauteur de l'oreille, faisait feu avant que M. Dieusy ait pu prévenir son geste. La mort fut instantanée.  (source le Moniteur du Calvados) 

 

Février 1937  -  Une camionnette tombe dans le canal.  -  Lundi matin, à Évran, près de Dinan (Côtes-du-Nord), un cultivateur se rendant au bourg, aperçut une camionnette tombée dans  le canal d'Ille-et-Rance, et dont la roue arrière droite et le derrière de la cloison émergeaient. Immédiatement, les secours s'organisèrent et l'on parvint, non sans mal, à tirer le véhicule de l'eau, mais aucun corps ne s'y trouvait. Après des recherches, l'on découvrit, à l'endroit de l'accident, trois victimes. Le conducteur de la camionnette, Jean Delandre, 24 ans, au service d'un  entrepreneur de transports à Évran (ainsi que ses deux malheureux compagnons), était natif de Deauville. Sa famille habite aux Authieux-sur-Calonne, où le corps a été ramené. L'inhumation a eu lieu vendredi matin. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Février 1937  -  Le feu.  -  Mercredi, vers minuit, un incendie dont on ignore les causes, s'est déclaré sur la ferme de M. Beaumais, aux Authieux. Une étable a été entièrement détruite. Les pompiers de Blangy-le-Château et de Pont-l'Evêque se sont rendus immédiatement sur les lieux, ils n'ont pu que noyer les décombres et protéger les bâtiments voisins. Il s'agit d'une construction peu importante. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Novembre 1937  -   Un ouvrier agricole est assommé et dévalisé par des nomades.      Au cours de l'après-midi, un ouvrier agricole des Authieux-sur-Calonne, M. Lagrange, 41 ans, revenait de St-Benoît-d'Hébertot où il était allé toucher sa pension de médaillé militaire, lorsqu'au lieu dit « Les Aireries », il rencontra deux nomades — un homme et une femme — avec lesquels il lia conversation et auxquels il offrit à boire. Du vin ayant été apporté d'un débit voisin, on se livra à des libations copieuses. Soudain, les nomades se jetèrent sur M. Lagrange, le  rouèrent de coups et, après l'avoir dépouillé de son argent, l'abandonnèrent, ensanglanté, dans un fossé où le malheureux devait être peu après découvert par un cantonnier.

Les gendarmes de Blangy-le-Château, prévenus, se mirent à la recherche des agresseurs. L'homme, un certain Robert Placet, 29 ans, titulaire de quatre condamnations, fut arrêté dans un bâtiment édifié dans un herbage où il avait cherché refuge. La femme, Germaine Placet, 33 ans, sœur de l'individu, fut quelques heures plus fard appréhendée dans le bourg de Blangy. Ces  deux intéressants personnages ont été écroués. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Janvier 1938  -  Les accidents du verglas.  -  Parmi les nombreux accidents causés par le verglas, il convient de signaler celui survenu à la voiture du matériel des Pompes Funèbres  Générales, qui revenait par la route de Pont-l'Evêque, des Authieux-sur-Calonne, avaient été célébrées les obsèques du Général. Deligny.

Conduite par M. Sentier, accompagné de M. Lecat, employé, la lourde voiture, un peu avant d'arriver au Breuil, se mit à zigzaguer sur la chaussée recouverte d'une épaisse couche de verglas. Malgré les efforts du conducteur pour se redresser, le véhicule franchit la berme et vint brutalement heurter la butte de terre bordant un herbage, puis se renversa sur le côté. Dans le choc, M. Lecat vint frapper fortement de la tête le pare-brise et se fit une blessure au front avec commotion cérébrale.

Examiné par M. Lescène, pharmacien, à Livarot, qui passait peu après, M. Lecat fut emmené par ses soins à la clinique de la Providence, à Lisieux. ou il reçut les soins de M. le docteur Marie, chirurgien. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un piéton tué par une automobile.  -  Samedi, vers 21 h. 45, M. Émile Clervaques, 60 ans revenait de son travail, et se dirigeait à pied, route de Cormeilles à Pont-l'Evêque, vers son domicile aux Authieux-sur-Calonne.

Arrivé à environ 1 500 mètres du bourg des Authieux, M. Clervaques, dur d'oreille, fut happé par une automobile, pilotée par M. Pierre Droulin, habitant Dourdan (S.-et-Oise), qui se dirigeait vers Deauville.

M. Droulin aperçut bien sur la route, à la lueur de ses phares, M. Clervaques qui se trouvait sur la partie gauche de la chaussée, mais malgré tous ses efforts, et un violent freinage, le choc se produisit, rapide et brutal. M. Clervaques, atteint par l'aile droite avant, se fractura le crâne sur le montant du pare-brise.

Immédiatement relevé par l'automobiliste, et transporté chez M. Martin, conseiller municipal, le blessé fut visité par le docteur Maurin, médecin légiste, mandé d'urgence mais le praticien  ne put que constater le décès.  (source le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un enfant écrasé par une auto.   -   Vendredi, dans la fin de la soirée, M. Petel Albert, 57 ans, marchand de porcs à Beuzeville, se dirigeait vers son domicile quand, sur le  territoire de la commune des Authieux-sur-Calonne, il tenta d'éviter un petit garçon qui traversa soudainement la route.

L'enfant, Aubert Damien, 6 ans, qui faisait partie d'une nombreuse famille d'ouvriers agricoles d'Authieux-sur-Calonne, fut projeté à une certaine distance et grièvement atteint à la tête.

Relevé par l'auteur de l'accident lui-même, il fut transporté immédiatement à l'hôpital de Pont-l'Evêque où le docteur Ebrard, chirurgien, lui donna ses soins. Malheureusement l'état était  très grave et le docteur diagnostiqua une fracture du crâne. L'enfant mourait dans la nuit des suites de cette blessure. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   Service anniversaire.   -  Un service anniversaire sera célébré à la mémoire du Général Deligny, le jeudi 5 janvier, à 9 heures, en l'église des Authieux-sur-Calonne. Le  présent avis tient lieu de faire part. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Un cultivateur heurté par une auto succombe à ses blessures.  -   Le 27 février, vers 17 heures, l'automobile de M. Duhomme Maurice, cultivateur à Tourgéville (Calvados), a renversé, au carrefour de la route nationale 834 et chemin de grande communication 140, le cycliste Joublin Léon, du Brévedent.
Le choc a été violent. M. Joublin a être hospitalisé à Pont-l’évêque, il est décédé au cours de la nuit.
Il laisse une veuve et des enfants.

 

Mai 1943   -   Faits divers.   -    Dans le seul mois de mars, 47 bovins ont été abattus clandestinement chez M. C………, cultivateur au Breuil-en-Auge, avec la complicité de M. B………., cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, pour le compte des frères D……, de Deauville.

 

Août 1945  -  Vente des gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-sur-Calonne.  -   Projet de délibération sur la vente des gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-sur-Calonne.

Le Conseil Général, vu le rapport de M. le Préfet et les propositions de M. l'Ingénieur en chef pour la vente des anciennes gares de Bonneville-la-Louvet et des Authieux-surCalonne, Vu la situation de ces deux communes sinistrées, leur demande d'acquisition et leur participation financière ancienne à l'édification de ces gares.   Décide :

1° ) de vendre à l'amiable à la commune de Bonneville-la-Louvet la gare et les dépendances de cette localité.

2° ) de réserver pour les besoins du service routier le bâtiment de la gare des Authieux-sur-Calonne.

3° ) de vendre à l'amiable le terrain contournant cette gare à la commune des Authieux-sur-Calonne.

Charge la commission départementale des ventes avec les communes demanderesses. Le projet de délibération est adopté. (Source : Rapport du Conseil Général)

LES AUTHIEUX-sur-CALONNE (Calvados) -  Les Bords de la Calonne,

l'Église et le Presbytère

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