15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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AVENAY |
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Canton d'Évrecy |
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- Les électeurs de la commune de Lasson sont convoqués au dimanche 18 du courant pour la nomination de trois membres du Conseil municipal. (l’Ordre et la Liberté)
Juin 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président. M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du 10 Juin. - Mouget, meunier à Avenay, est prévenu d'avoir résisté avec violences et voies de fait envers M. Mare, huissier, agissant dans l'exercice de ses fonctions. Mouget, à l'occasion d'une dette commerciale, avait été condamné, et son créancier, en vertu d'un jugement emportant contrainte par corps, avait confié à M. Marc le soin de son incarcération. M. Mare le rencontra, le 10 mai, à midi, non loin de la place Saint-Sauveur, il ordonna à ses recors, qui l'accompagnaient, de le saisir et de s'emparer de lui. Mouget, pendant l'accomplissement des actes de procédure nécessaires dans la circonstance, se porta contre M. Marc, et le frappa violemment. Le Tribunal a condamné le sieur Mauger à 8 jours d'emprisonnement. Défenseur.
Me Guernier. (l’Ordre
et la Liberté)
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la
température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois
qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la
chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet. Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi : En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés
centigrades au dessus de zéro. En
1753 et 1793, à 38 degrés. En
1825, à 37 degrés. En
1800 et en 1830, à 36 degrés. La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Juin
1868 -
Une décision. -
M. le ministre de la
guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils,
des militaires pourraient être mis, cette année, comme cela a eu lieu
les années précédentes, à la disposition des cultivateurs qui en
auraient besoin pour leurs travaux. Les
cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires,
auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par
lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller
et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur
fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme,
une rémunération pécuniaire fixée à deux
Août
1869 -
Fait divers.
- Un incendie
accidentel a éclaté, le 31 août, à Avenay, à
neuf heures du matin. Il a détruit une étable, un hangar, un buret
couvert en chaume, du bois débité et du bois de chauffage, appartenant
à M. Pierre Leroux.
Octobre
1869 -
Fait
divers.
- Un
incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté dans la nuit de mercredi
à jeudi, vers une heure du matin, à Avenay. Il a consumé deux corps de
bâtiment couverts en chaume et quantité de mobilier et de récoltes
appartenant à MM. Pierre Thomas, garde champêtre, Aimé Criquet, maçon,
veuve Guillot, veuve Barassin, Simon, propriétaire, tous demeurant à
Avenay.
Janvier
1871 -
Par arrêté.
- Par arrêté
préfectoral du 8 février courant, en congé, jusqu'aux vacances
prochaines, est accordé, sur sa demande et pour cause de santé, à M.
Heudier, instituteur public à Avenay. M.
Thomas, maire-adjoint à Luc, est nommé instituteur public à Avenay, en
remplacement de M.
Heudier.
Février
1872 -
Une aurore boréale.
- La
Normandie a eu dimanche soir le spectacle d'une aurore boréale, ou pour
dire plus exactement, d'une aurore polaire. A six heures, après avoir
passé par leurs phases ordinaires de mobilité et d’éclat divers, deux
colonnes éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et pourpre, se
sont réunies au zénith, pour y former une couronne, dont l’aspect a
semblé donner raison à ceux qui soutiennent cette opinion, que ce
météore est dû à la matière magnétique qui s’enflamme comme de la
limaille de fer. On
eut dit qu'un obus gigantesque venait d’éclater à des espaces
incommensurables, allait couvrir la
terre de ses débris. Puis
les pluies du météore, obéissant au mouvement de rotation de
l'atmosphère qui les entraînait prirent des nuances plus sombres, et
finirent par disparaître, pour ne plus laisser dans le nord qu'un immense
rideau de pourpre, qu'à minuit et demi, avait entièrement disparu. Comme
de
juste, ce
phénomène météorologue a donné lieu aux commentaires les
plus étranges, car une croyance populaire veut que le retour de
ce, phénomène soit l’annonce
d'un événement important.
-
C’est signe de mort, disaient
les uns. -
C'est signe de sang, c'est signe de revanche, disaient les autres. A
l'avenir de prononcer. Février
1872 -
Fait divers.
- Aux
vols nombreux commis aux environs de Feuguerolles-sur-Orne, que nous avons
signalés, nous devons ajouter les suivants : A
Etavaux, en plein jour, dans une maison habitée, on a volé une grande
quantité de bouteilles de vin, avec une petite voiture attelée d'un
âne.
A
St-Martin-de-Fontenay, différents objets. A
Avenay, des poules.
Novembre 1873 - Accident. - Vendredi dernier, le sieur Eugène Pucel, âgé de 18 ans, cultivateur à Maizet, revenait de Caen avec un chargement de fumier, lorsque sur le chemin vicinal d'Amayé à Avenay, ce malheureux jeune homme est tombé sous la roue de sa voiture. La mort a été instantanée.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément
au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre
sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement
et entretien d'écoles de filles. Avenay, 338 habitants, Mme Barbot
(Anna), 21 élèves gratuites ; 500 fr. de traitement en 1878 ; indemnité
personnelle accordée 25 fr. École entretenue au moyen d'un
legs.
Juillet
1880
- Les orages.
- Samedi
soir, un orage 1épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du
Calvados. A Caen, les rues de la ville ont été transformées en torrents
et l'eau a envahi beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par
l'ouragan, notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny Dans
les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins,
ont été broyés par la grêle. Le
canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et
hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais
les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les avoines n'ont plus
d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés
sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même
détachée du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est
un désastre complet. Les communes les plus frappées sont :
Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot
et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre principales
fermes sont complètement détruites et non couvertes par assurances. Dans
le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts
causés par la grêle. A
Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A
Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps,
maître d'hôtel. A Billy.
elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans
lequel étaient couchées deux personnes, mais n'a fait que de
légers dégâts. A Livarot, elle a brûlé une meule de foin. A
Trouville, il y a eu un véritable déluge. A
Goustranville, la foudre a tué une jument appartenant à M. Gosselin. A
Dozulé, les marronniers placés de chaque côté de l'église ont été
rompus. Cet
orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy :
la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux
personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire néanmoins de
graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le feu a pris à
une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte 600 fr.
Assurée. A
Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a
fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite
fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se
précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant
du quartier qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui
disparaissait entraînée par le courant, il est certain qu'elle n'eût pu
d'elle même échapper au danger qui la menaçait.
Juillet 1880 - Les suites des orages. - On ne connaît pas encore le chiffre exact des dégâts causés dans le département par les derniers orages. Il dépasse: certainement plusieurs millions. Dans une seule commune, Avenay, les pertes s'élèvent à 400 000 fr., cinquante hectares de blé, orge et colza, sont complètement détruits. Un seul propriétaire perd 40 000 fr. Sur la ferme, d'Athis, près Caen, les pertes dépassent 10 000 fr. Les communes de Ste-Honorine-du-Fay, Maltot, Vieux, Amayé, Feuguerolles et Bully ont été également fort maltraitées. De petits cultivateurs ont tout perdu. A Ifs, Cormelles, Allemagne, les pertes dépassent 25 000 fr., pour eux, c'est la ruine complète, car la plupart avaient négligé de se faire assurer. Il y a eu également beaucoup de mal dans l'arrondissement de Bayeux. Le ministre de l'intérieur en présence de ces sinistres, a comme nous l'avons dit, envoyé un premier secours de 10 000 fr., destiné à être réparti entre nos malheureux compatriotes éprouvés par l'orage. Mercredi
soir, à Caen, la foudre a tué une vache appartenant au sieur Bertin,
près le cimetière Saint-Pierre. Le fluide électrique est tombé
également dans le parc de l'Hôtel-Dieu, mais n'y a occasionné aucun
accident. Cet
orage a causé aussi de grands ravages dans presque toute la France, ainsi
que le constatent les renseignements.
Juin 1892 - Immoralité. - Le sieur Gilles, domestique chez M. de Panthou, maire d'Évrecy, a été arrêté à Avenay pour avoir violenté une jeune fille de cette commune, qui s'est énergiquement défendue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Le trésor d ‘Avenay. - Gustave Fleury, 47 ans, est ce maçon qui, en travaillant à un mur de soutènement de la propriété de M. Barassin, cultivateur à Avenay, trouvait 2 570 fr. en or enfermés dans une boite à poudre. Immédiatement, il prit la poudre d'escampette et se dirigea sur Caen, puis, après avoir bu plusieurs coups, il se rendit chez une dame Cardinal qui tient rue du Ham une maison numérotée, où l'on trouve galante société. Il paie à boire à tout le personnel, donne 37 fr. à l'une et 200 fr. à l'autre. Mme Cardinal regardait cela d'un oeil épaté, lorsqu'elle crut apercevoir sur les pièces d'or des taches de sang qui n'étaient autres que de la rouille. Fleury fut arrêté, il avait déjà dépensé 500 fr. S'il avait fait part de sa trouvaille, il lui en revenait la moitié, au lieu de cela, il a attrapé deux mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1893 - Chronique judiciaire. - Auguste Leriche, 29 ans, journalier à Avenay, bris de clôture aux époux Sauvage, coups et blessures à sa femme, vol de chemises, et de toile au sieur Ledot, à Avenay, et ivresse, 3 mois et 1 jour et 5 fr. d'amende. — Félix Potier, 38 ans, journalier à Hérouvillette, coups et blessures, à la fille Giffard et au sieur Lefoulon, 1 mois.
Mars 1899 - La neige. - Lundi la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1899 - Mutilation d’arbres. - On a mutilé plusieurs arbres au sieur Libois, cultivateur à Avenay, près Evrecy. Préjudice causé : 80 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Fermeture d’écoles. - Les écoles tenues par des religieuses à Caen, rue de l'Hôtel-de-Ville, rue Guilbert et rue Leroy, devront être fermées le 1er août, devront aussi fermer leurs portes celles de Lisieux, Bayeux, Falaise, Vire, Honfleur, St-Pierre-sur-Dives, Dives, St-Aubin-Lébisay, Trouville, Villers-Bocage, Beuvillers, Grandcamp, Hermanville, Neuville, Tilly, St-Pierre-la-Vieille, Thaon, Condé, Avenay, St-Manvieu, Juaye et St-Germain-de-Livet. Presque tous les conseils municipaux avaient donné des avis favorables pour le maintien de ces religieuses qui ne faisaient de mal à personne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 -
Chien méchant. -
Un
propriétaire d'Avenay, près Évrecy, le sieur Louis Lemonnier, rentrait
chez lui le soir, lorsque son chien se jeta sur lui, le terrassa et le
mordit cruellement au visage. Une domestique accourut et réussit à
éloigner l'animal, qui fut abattu. L'état du blessé est grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1907 - L'impôt sur les Bicyclettes. - L'article 3 de la loi du 17 avril 1906 a transformé la taxe sur les vélocipèdes en impôt indirect. Complétant ces dispositions, l'article 23 de la loi de finances du 30 janvier 1907, a décidé que la perception de cet impôt serait assurée par l'apposition sur les machines de plaques renouvelables annuellement et dont le prix est fixé à 3 fr. par plaque pour les vélocipèdes ordinaires et à 12 francs par place pour les motocycles. L'administration
des contributions indirectes, chargée de l'exécution de ces
prescriptions et de la vente des plaques au public, informe les
détenteurs de vélocipèdes qu'ils sont tenus de munir immédiatement (au
plus tard pour le 1er mars 1907) leurs appareils de nouvelles plaques de
contrôle modèle 1907, et qu'ils pourront s'en procurer en faisant
connaître leur nom et leur adresse dans l'un des bureaux désignés. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1924
- Acte de malveillance.
- M.
Lemonnier,
cultivateur
à Avenay,
avait
conduit
sa
machine
à battre,
à proximité
d'une meule
de gerbes.
Le lendemain,
après
l'avoir
mise en
marche,
il constata
que des
bouts de
bois avaient
été placés
dans les
hélices.
Mai
1941 -
Triste fin. - Absent
de son domicile depuis deux jours, M. Jules Pupin, 59 ans, couvreur à
Avenay, a été trouvé mort un matin, par le jeune Auguste Durand,
domestique chez M. Lecorsu, dans un herbage en bordure du chemin d'Avenay
à Vieux.
Septembre
1942 -
Fait divers.
- Rentrant des
champs en conduisant une charretée de céréales attelée de trois
chevaux en flèche, M. Pierre Lemoine, 36 ans, cultivateur à Avenay, a
été victime d'un accident mortel. Comme
il pénétrait dans la cour de sa ferme, l'extrémité du brancard, pour
une cause qui n'a pu être déterminée, est venu le heurter à la gorge,
lui faisant une horrible plaie. On se précipita à son secours mais le
malheureux perdait son sang en abondance, avait déjà cessé de vivre.
Novembre
1945 -
Toujours les mines. -
M.
Louis Lemoine, cultivateur à Avenay, avait à son service un de ses
cousins prénommé Albert, rapatrié depuis six mois. Pour conduire
deux chevaux à l’abreuvoir, celui-ci empruntait l’autre soir un
sentier très fréquenté par les habitants de la localité lorsqu’une
violente explosion, provoquée par une mine, déchiqueta l’infortuné
conducteur et ses deux chevaux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Un renard à deux pattes.
- L'autre
matin, M. Jean Larose, cultivateur à Avenay constatait qu’au cours de
la nuit un malfaiteur avait pénétré dans son poulailler et avait fait
main basse sur six volailles. L'enquête poursuivie par la gendarmerie à
amener l'arrestation du coupable, un manœuvre de la localité, Léonce
Noël, 26 ans. Il avait gardé trois poules pour sa consommation
personnelle et vendu les trois autres au marché de Caen au prix de 1 800
frs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton d'Évrecy. - Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquy-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme Libre) |
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EN NORMANDIE - Distillerie de Cidre |
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