15 Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BALLEROY |
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Canton de Balleroy |
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Pour
mettre à exécution son funeste dessein, le malheureux avait suspendu
son arme aux rideaux de la fenêtre et avait fait partir le coup en
appuyant le pied sur la gâchette. On
ignore les motifs qui ont poussé au suicide l’infortuné vieillard,
il avait, cependant, plusieurs fois manifesté l'intention d'en finir
avec la vie. —
Le sieur Jules Delaunay, 31 ans, journalier à
Sainte-Marguerite-de-viette. près Saini-Pierre-sur-Dives, s'est tiré
un coup de revolver dans la région temporale droite. La mort de ce
malheureux a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Ou passent nos richesses. - Le marquis de Balleroy vient de vendre à un riche américain quatre admirables tapisseries de Boucher, qui ornaient le château de Balleroy. Elles ont été livrées pour 500 000 fr. chacune soit 2 millions. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - La mise en route du contingent. - La mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Tant mieux. - Les journaux de Paris qui ont annoncé que le marquis de Balleroy avait vendu pour deux millions les magnifiques tapisseries de Boucher, qui ornent le château de Balleroy, étaient dans l'erreur. Le marquis nous écrit qu'il n'a rien vendu. Tant mieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 -
Le tramway. - La
pose de la voie du tramway de la mine, à Balleroy, va commencer
incessamment. Les traverses et les rails sont arrivés en gare du Molay
et on travaille activement a leur transport. Tout fait donc
espérer que l'été prochain nous pourrons traverser en tramway la
magnifique forêt de Cerisy.
Mai
1903 - Défense de danser.
- Les
jeunes gens d'un bourg très important du canton de Balleroy avaient
l'intention d'organiser un bal. Le maire a refusé l'autorisation parce
qu'il n'est pas convenable de danser quand on expulse les religieux.
Juillet 1903 - Élection. - Le marquis de Balleroy, conservateur, a été élu conseiller général du canton de Balleroy, par 1 310 voix, contre M. Bellem, républicain, qui en a obtenu 320. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Le fou chauffeur. - Un auto, conduit par des Anglais, roulait sur la route de Balleroy à Saint-Lô, lorsqu'un individu sortit en chemise de sa maison et, par ses gestes désespérés, força les Anglais à s'arrêter. L'individu
sauta aussitôt dans la voiture et tomba à coups de poing sur ses
conducteurs qui en sortirent pour lui échapper. Maître du véhicule,
le fou — car c'en était un — le fit partir à toute vitesse, mais,
bientôt pris de peur, il sauta dans un fossé pendant que l'auto
allait, plus loin, se briser en mille morceaux contre un arbre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1904 -
Chute grave. -
La dame Ferdinand Hue, revenant du marché de Littry, dans la
voiture du sieur Aublet, est tombée en voulant descendre près de la
halte du tramway du pont de Balleroy. Elle a eu la tête prise sous une
des roues, le crâne grièvement fracturé et, près de l'œil gauche,
une large coupure. Ces lésions, bien que sérieuses, ne sont pas
mortelles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Suicides. - Le sieur Delphin Morel, 68 ans, débitant à Balleroy, s'est pendu dans sa chambre, à un porte-manteau à l'aide d'une serviette et d'un collier de chien. Il souffrait de la goutte et, dernièrement, ce malheureux s'était déjà jeté dans un abreuvoir d'où on l'avait retiré. —
A Fresné-la-Mère, près Falaise, on a trouvé, dans l'étang de la
Roche, le cadavre du sieur Désir Vaudin fils, 34 ans, plâtrier à
Villy. L'enquête conclut à un suicide. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Voleurs de bestiaux. - Pendant la nuit, une vache amouillante, bringe caille, écornée des deux cornes, et valant 450 fr., appartenant au sieur Désiré Jouet, propriétaire à Littry, prés Balleroy, a été volée dans un herbage situé route de Littry, à Cerisy-la-Forèt. — Une vache, valant 520 fr., prise dans un herbage au sieur César Châtel, à Campigny, près Balleroy, a été retrouvée abandonnée par son voleur, le lendemain, au Tronquay.
— Une génisse, valant 350 fr. appartenant au sieur Bigot, propriétaire à Orbec, a été volée, pendant la nuit, dans un herbage où elle se trouvait avec cinq autres bestiaux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Accidents de voitures. - M. Thélohan, notaire à Balleroy, et le sieur Mauduit, son clerc, rentraient d'une vente de foin, lorsque le cheval attelé à leur cabriolet s'emballa. Les brancards se brisèrent et les deux hommes furent projetés sur le sol. M. Thélohan s'est fait à la tête de graves blessures et il a des douleurs internes. Le sieur Mauduit s'est démis un bras et a reçu de nombreuses contusions. Le cheval n'a eu aucun mal. — Le sieur Clovis Longuet, garçon boulanger à Mesnil-Hubert, revenait de livrer du pain en carriole, lorsqu'en passant à Pont-d'Ouilly sa voiture fut crochetée par celle du sieur Pascal Fauvel, 60 ans, propriétaire à Ouiliy-le-Basset, lequel ne tenait pas sa droite. Le sieur Fauvel fut projeté hors de sa voiture et resta sans connaissance. On le transporta chez lui. Il éprouve de vives douleurs à la tète, aux épaules et au bras droit. —
La dame Euphrasie Langlais, 53 ans, ouvrière de fabrique, Grande
Rue, à Lisieux, se trouvait route de Livarot lorsqu'elle
entendit venir une voiture derrière elle. Affolée, elle se jeta juste
entre les jambes du cheval. Le conducteur, un sieur Hauton, demeurant à
Glos, arrêta net, mais la pauvre femme fut renversée et piétinée. On
la conduisit à l'hôpital de Livarot. Son état est satisfaisant.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Gare aux ruades. - Le sieur Gustave Carabœuf, maréchal ferrant à Balleroy, pansait, à l'écurie, son cheval qui venait de fournir une longue trotte, lorsque l'animal lui décocha une ruade qui lui brisa la mâchoire et plusieurs dents. Le blessé a immédiatement reçu des soins. Son état est assez sérieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1904 - Pendant la fête. - A la fête communale de Balleroy, le jeune Godet, 9 ans, qui montait un âne pour la course, a été renversé par un de ses concurrents et a eu la jambe droite fracturée. —
Le soir, un des
commissaires de la fête, M. Léon Bourdon, 19 ans, a été atteint par
la décharge d'un petit canon qu'il bourrait et a eu la main droite
broyée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Arrestation. - Un
jeune homme, Arthur Levard, 17 ans, maçon à Balleroy, a été arrêté
pour agression suivie de vol et d'attentat à la pudeur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1909 -
Pauvre vieux ! -
La
surdité dont il
est atteint avait empêché le sieur Triquet, 70 ans, propriétaire à
Balleroy, d'entendre la trompe de l'auto du docteur
Avril 1912 - Accident. - Le 8, Louis Maheust, 30 ans, domestique chez M. Dubreuil, cultivateur à Ellen, a été renversée de sa bicyclette par une auto pilotée par un propriétaire de Paris. M. Maheust est grièvement blessé au bras gauche et à la tête. Sa bicyclette est réduite en miettes. L'auto a transporté le blessé chez son patron.
Novembre
1913 - Élection.
- M. Edmond Marie vient d'être élu maire en remplacement de M.
Jules Pinel, décédé.
Janvier 1914 - Mort d'un ancien maire. - On vient d'inhumer à Balleroy, en présence d'une foule nombreuse, M. Michel James, ancien maire de Balleroy, ancien pharmacien, vice-président de la délégation cantonale, membre du conseil d'hygiène, décédé à 80 ans.
Juillet
1914 -
Police correctionnelle. -
Pêche
- Gaston- Lépaule,
24 ans, journalier à Balleroy, 30 francs d'amende pour pêche en temps
prohibé ; Léon Pénet, 54 ans, serrurier, à Bayeux, 50 francs, plus
30 francs d'amende pour pêche en temps prohibé à l'aide d'un filet
barrant la rivière. (Source : Ouest-Éclair)
Septembre 1914 - Est-il vrai... - Qu'un fermier du canton de Balleroy ayant été obligé de fournir du foin à la réquisition ait trouvé bien malin de porter à la gare son plus mauvais fourrage ? On
s'en serait aperçu et on l'aurait admoneste légèrement... car il est
conseiller municipal. (Bonhomme Normand)
Octobre 1916 - Les braves. - La médaille militaire a été conférée à MM. Émile Morel, de Sept Frères ; Maurice Rose, de Mesnil-Germain ; Octave Angot, de Balleroy, mort au champ d'honneur ; Gustave Narcisse, de Caen, soldat au 74e ; Alphonse Cathrin, de Caen, soldat au 23e territorial ; Furon, de Tour-en-Bessin, caporal au 236e d'Infanterie.
Novembre 1916 - Formalités ! - Comment se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets. Pourquoi
aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille,
mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession,
alors qu'avec raison on en dispense celles des tués pendant
l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à
Janvier 1917 - Grave affaire à éclaircir. - Une femme Fleury, de Balleroy, ayant eu à s'absenter, avait confié la garde de sa fillette de 22 mois à une voisine, Mme Tillard, L'enfant s'étant trouvés souffrante, un médecin fut appelé. Le lendemain, la lemme Fleury, reprenait son enfant, qui mourut peu après. Des lettres anonymes adressées au parquet dénoncèrent la femme Fleury comme ayant fait absorber de l'eau-de-vie à sa fillette. Une enquête fut ouverte. La mère nie énergiquement.
Mars 1917 - histoire. - Cha r'est ci du coté d'Ballerey qu'y a z'eu eune affaire qu'no vient de m'conter. J'disiommes,
y a quéque temps qu'les bouonhommes qui r'viennent des tranchies
rapportent souvent d'la vermeine qu'ils donnent ès gens d’cheux ieux,
eu v'naut en permission. Mais,
dans l'histouére en question, ch'est l'contraire qui s'a passe. Y
a moussieu Gratemort, dit Guigren, qu'est terjous apreux madame Pain, et
qui n'la laquerait pas por un obus de soixante-quinze. Faut
vos dire itout que madame Pain est raide jatille d'aveuque li et que
Gratemort n's'embète brin en sa compagnie. Mais
v'là t'y pas qu'l'aut' matin, c'te pouore femme c'menche à s'senti
d'mangie ès jointures et qu'a s'met a s'gratter tant qu'a pouvait. Çu
chacri bougre d'Gratemort n'avait pas dit qu'il avait la gale et il
l'avait baillie à sa bouonne amie. Mais
l'pus triste, ch'est que madame Pain a passé itout la maladie à
s'n'homme quand il est v'nu en parmission, deux ou trois jouors apreux. L'malheureux
poilu est r'parti é.franchies en s'grattant jusqu'au sang, et il n'va
pas manqui d'bailli l'ma à ses camarades. Véyant
cha, ceux-là n'ont qu'eune chose à faire : tachi d'passer leux gale
és Prussiens d'en fache por qu'ils la donnent à d'autres. Qui
qu'no sait si, d'proche en proche, Guillaume n'unira pas par l'attraper
itout ! Comme il est d'mauvais sang, il pourrait bien on querver,
sav'ous bié ! Ch'est
d'çu coup là qu'Gratemort pourrait s'vanter d'aver sauvé la
France !
Novembre 1921 - Les dérailleurs. - Une tentative de sabotage a été commise sur la ligne des chemins de fer du Calvados. Par trois fois, à Balleroy, un axe d’entretoise a été enlevé ! Deux fois cet aiguillage fut réparé. La troisième, afin de provoquer sûrement un déraillement, une pierre fut placée dans le rail. Cette
tentative criminelle est heureusement restée sans résultat. grâce à
la surveillance exercée. Une enquête est ouverte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1924 - Foire d’octobre. - Le maire de Balleroy prévient le public que la grande Foire d’octobre, dite foire aux oignons, aura lieu le mardi 7 octobre 1924. La foire aux bestiaux, le marché au beurre, aux œufs, aux légumes, se tiendront aux emplacements habituels.
Novembre
1924 -
Bénédiction d’un calvaire.
- Dimanche,
dernier,
sous
la présidence
de l'évêque
de Baveux
et Lisieux,
a eu
lieu,
en présence
d'une
nombreuse
assistance,
la bénédiction
d'un
superbe
calvaire,
du au
don généreux
des châtelains
du pays.
M. le
marquis
et Mme
la marquise
de Balleroy.
Au pied du calvaire le R. P. Léon, des Premontrés, retraça la vie du Christ. La cérémonie prit fin après un salut où un programme musical bien choisi fut exécuté par le baryton bayeusain P. Pouchain, toujours prêt a rendre service, et le ténor si apprécié M. P. Daniel, accompagnés par le dévoué maître de chapelle de la cathédrale, M. l'abbé Biffard. |
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7. BALLEROY - Le château (coté du parc) |
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