15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BALLEROY |
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Canton de Balleroy |
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Le soir le château et les jardins furent illuminés et un grand bal où la jeunesse s'amusa beaucoup, fut donné. Pour clore cette belle journée, un brillant feu d'artifice fut tiré derrière le château l'embrasement des bosquets fut particulièrement goûté des nombreux spectateurs. Le temps ayant été favorable, ce fut une belle fête qu'animèrent les éclats de rire et les joyeux ébats de toute la jeunesse du pays.
Août
1926 -
Série d’accidents.
- Vendredi
dernier M.
Émile
Lenormand, propriétaire
à Saint-Paul-du-Vernay
descendait
en voiture
la rue
des Forges
à Balleroy.
Vers le
milieu de
cette rue
plusieurs véhicules
stationnaient au
moment où
une charrette
de paille
venait en
sens inverse.
A cet
instant
survint un
automobiliste
qui malgré
l'encombrement voulut
dépasser
l'attelage de
M. Lenormand,
une collision
ne put
être évitée
et ce
dernier
fut projeté
hors de
sa voiture
et relevé
avec de
multiples contusions.
Août
1926 -
Accident. - Dimanche
dernier
le jeune
André
Poisson,
demeurant au
Tronquay,
âgé
de 4
ans,
a été
renversé
par un
cycliste,
M. Carville,
demeurant
au même
lieu
qui suivait
la course
de Vaubadon.
Transporté
aussitôt
chez
M. James,
pharmacien
à Balleroy
par M.
Jean,
cultivateur
à Littry,
il fut
pansé
de la
coupure
qu'il
s'était
faite
sous
l'œil
en tombant.
Son état
n'est
pas inquiétant.
Septembre
1926 -
Arrêté municipal. -
Il est
interdit
de laisser
couler, de
répandre ou
de jeter
sur la
voie publique
et dans
les caniveaux
des substances
susceptibles de
nuire la
salubrité publique,
telles que
purin, trop
plein des
fosses d'aisances,
déchets de
distillation,
eaux résiduelles
ou polluées
de toute
nature.
Octobre 1926 - Petit incident. - Lundi dernier, M. Georges Lelouault., demeurant chez Lhotellier, à Balleroy, descendait à bicyclette la rue des Forges à Balleroy. Ayant mal pris son tournant en s'engageant dans cette rue et son frein lui manquant, il vint buter dans le vélo d'un gendarme. Ce dernier ne l'ayant pas entendu venir, constata que la bicyclette de M. Lelouault était dépourvue de signal avertisseur, force lui fut de dresser un procès-verbal au cycliste en défaut.
Les enfants se seraient amusés avec feu sans s'en apercevoir. C'est par miracle, qu'ils ont échappé aux flammes.
Décembre 1926 - Un professionnel du vol. - Clément Tirard, 32 ans, domestique, sans domicile fixe a commis plusieurs vols dans les arrondissements de Bayeux et de Vire. Le 7 septembre, à Balleroy, il s'est fait remettre quatre bons de pain, sous un faux nom. La veille, il avait soustrait, à St-Martin de Blagny, une paire de chaussures appartenant au sieur Noblet. Quelques jours auparavant il oublia de restituer une montre prêtée par Mme Deslandes, à Vire, et déroba une autre montre à Mme Coslier, dans la même ville. Enfin,
le 26
septembre, il
empruntait
un vêtement
et s'empressait
de disparaître.
Ce dernier vol
fut commis
à Litteau. Le prévenu est un repris de justice, habitué à vivre d'escroqueries. Il est condamné à 1 an de prison et 5 ans d'interdiction de séjour.
Décembre
1926 -
Un grand pas vers le « train
11 »
-
Nous
croyons
nous
faire
l'écho
de l'opinion
générale
des habitants
de Balleroy
et de
la région
en protestant
contre
la façon
dérisoire
dans
laquelle
a été
établi
le nouvel
horaire
des chemins
de fer
du Calvados.
Il est
en effet
impossible
depuis
ce changement
fait,
sous
prétexte
d'économies,
de s'assurer
une correspondance
quelconque
avec
le réseau
de l'État.
Nous
nous
demandons
si cette
façon
d'agir
n'est
pas un
acheminement
vers
la suppression
totale
de nos
tramways
au moment
où les
charges
imposées
pour
leur
création
aux
contribuables
du département
vont
se trouver
étreintes.
Nous
doutons
que cette
suppression
soit
salutaire
aux intérêts
de toute
une région
dépourvue
de moyens
pratiques
de transport,
mais,
ce dont
nous
ne doutons
pas c'est
de l'inconscience
avec
laquelle
l'horaire
actuel
a été
établi
et des
résultats
déplorables
qui ne
manqueront
pas de
se manifester
dans
le budget
départemental.
Si
cette
situation
est maintenue,
il ne
restera plus
aux habitants
qu'à
payer
une fois
de plus
le déficit
et a
user
comme
leurs
ancêtres
du confortable
« train
11 »
Novembre
1928 -
Des gens pas contents.
-
Ce sont les habitants de Balleroy et des environs que le Conseil
général vient de priver de chemin de fer. Il parait que le Mais,
les sacrifiés protestent laquelle énergiquement et une réunion
des maires des cantons de Balleroy et de Caumont aura lieu mardi 20, à
5 heures, à la mairie de Balleroy, pour organiser la défense.
Janvier 1930 - Plainte. - Mlle Marthe Fergant, nourrice à Balleroy, a porté plainte contre les parents d'une fillette qui ne lui paient pas la pension. Le mari, Daigremont, est bouilleur de cru au Quesnay-Guesnon, et la femme a abandonné son domicile. La somme due à Mme Fergant est de 700 francs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1930 -
Au Syndicat d'Initiative.
- A la
dernière réunion générale du Syndicat d'Initiative de Balleroy, les
membres ont été informés de la réorganisation du marché aux porcs
et aux veaux sur un nouvel emplacement définitif et central accordé
par la Municipalité. L'ouverture de ce marché aura lieu le mardi 18 février 1930. Pendant une période Indéterminée, il ne sera perçu aucun droit de terrage et des cages seront mises gracieusement à la disposition de Messieurs les Cultivateurs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1930 -
Enfants, prenez garde !
-
A Balleroy, une troupe de
chevaux, d'un cirque forain paissait en liberté sur un terrain
communal quand, un enfant de 6 ans, le petit Guillemette, fils
d'un épicier du bourg,
s'approcha d'un poulain couché près d'une jument. L'animal se leva et
s'éloigna. Le garçonnet le suivit et voulut le flatter. Soudain, la
bête se mit à ruer, atteignant en plein visage le bambin qui
fut sérieusement blessé.
Octobre
1930 -
Un désespéré. -
M. Maurice Marie, bourrelier à Balleroy, s'étant rendu chez son
beau-père M. Eugène Dudouel, demeurant rue du Sapin, trouva fermée la
porte de la maison. Il monta se hissant à l'aide d'une échelle
jusqu'à la fenêtre de la chambre de son parent, il aperçut celui -ci
pendu au dessus de son lit. M. Dudouel, âgé de 44 ans, était taciturne depuis quelque temps. Le décès a été constaté par le docteur Quesnel.
Mars
1932 -
Le feu. -
Avant-hier, le feu s'est déclaré, près de
la Mairie de Balleroy, chez M. Festaud, libraire et marchand de cierges,
Impuissants à combattre le sinistre, les pompiers du bourg ont du faire
appel à ceux de Bayeux. Dégâts élevés. (Bonhomme Normand)
Mars 1932 - Bilan d’incendie. - Nous avons relaté dans notre dernier numéro, l'incendie de la fabrique de cierges « Ferlard », place de l'Hôtel-de-Ville, à Balleroy. D'après l'expertise, les dégâts se chiffrent à 100 000 fr. Des machines ont été détruites et 300 kilos de cire brûlés. A signaler le zèle des pompiers, sous les ordres du lieutenant Bernard. Grâce à leur dévouement, la mairie a pu être préservée. (Bonhomme Normand)
Puis, se déchaussant le pied droit, il attacha une ficelle au gros orteil et à la gâchette de son fusil, et se coucha sur le lit. Il plaça l'arme à 5 mètres de sa gorge, tira et la charge, faisant balle, le tua net. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Les métiers dangereux. - Samedi matin, M. René Roulland, marié et père de deux enfants, ouvrier à la scierie de M. Ygouf, à Balleroy, en poussant un morceau de bois sur une scie, a eu le bras gauche happé par la lame. Tout
d'abord, on a cru le membre sectionné, heureusement la blessure,
quoique profonde, est moins grave et l'os ne semble pas atteint. Il est
soigné au dispensaire de Balleroy. (Bonhomme Normand)
Avril 1936 - Noce de diamant. - Le 30 mai prochain, les habitants de Balleroy auront le plaisir de fêter les noces de diamant de deux de leurs plus sympathiques concitoyens, M. et Mme Ruel. M. Ruel qui est né à Cormolain, est âgé 90 ans, il est chantre honoraire et se propose de chanter la messe qui sera célébrée pour ce glorieux anniversaire. Son épouse qui est âgée de 81 ans, est née au Breuil-en-Bessin. Tous les deux sont en excellente santé, ils ont eu huit enfants et ont perdu deux fils à la guerre. Il leur reste actuellement trois enfants, six petits-enfants et trois arrière-petits-enfants qui seront tous réunis à Balleroy pour fêter les noces de Diamant. Nous adressons aux vénérables époux tous nos vœux de longévité, souhaitant en particulier que dans dix ans ils soient encore tous réunis pour le centenaire de M. Ruel. (source le Moniteur du Calvados)
Août 1936 - Les grands conflits du travail. - Gustave Pote, 43 ans, contremaître à la scierie de M. Ygouf, décida l'autre jour de se mettre en grève tout seul. Il frappa son patron et l’ouvrier Auguste Voisin pour les empêcher de travailler. Il se mit ensuite en devoir d'occuper la scierie sur laquelle il arbora deux drapeaux rouges ! Le garde-champêtre étant intervenu fut menacé d'un fusil. Puis le contremaître se rendit chez M. Edmond Lebœuf, lui demandant s'il était-communiste. Celui-ci ayant répondu par la négative, récolta un violent coup de poing. La vue des gendarmes calma Pote qui sera poursuivi. (source le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Noces
de diamant. -
Mercredi
matin ont été célébrées à Balleroy, les noces de diamant des
époux Lefèvre, mariés le 8 juin 1877, à Isigny. M.
et Mme Louis Lefèvre, âgés respectivement de 84 et 81 ans, ont
toujours habité la commune depuis leur mariage. Ils ont eu onze
enfants, dont neuf vivent encore. M.
Lefèvre était maître-artisan ferblantier, et a refait, lui-même, la
partie supérieure des grilles du célèbre château de Balleroy, qui
domine la pittoresque, petite cité. Après
la messe, célébrée par M. l'abbé Lair, curé de la paroisse, un vin
d'honneur fut servi à la mairie. M. Gautier, maire de Balleroy,
entouré de son Conseil municipal,
Juillet 1937 - Une cycliste renversée par une auto. - Dimanche, vers 16 heures, une collision s’est produite à la sortie de Balleroy, peu après le carrefour de l'embranchement, entre une automobile conduite par Mme Brunet, de La Cambe, et une cycliste, Mme Musson, demeurant à Litteau. Cette dernière fut violemment projetée à terre et a été relevée gravement blessée aux jambes. Elle a été transportée immédiatement à l'hôpital de Bayeux, où le docteur Jeanne a constaté une fracture ouverte du genou, pré entant une certaine gravité. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Le mois de novembre météorologique. - Le mois de novembre a été, dans son ensemble, froid et sec. La moyenne de température à 5°, est inférieure de plus d'un degré à la normale 6°. Ce résultai provient tout spécialement d'une période de gelées survenue du 20 au 30. Au matin du 29, on notait généralement 6°' dans toutes nos stations. Cette période froide n'a d'ailleurs pas eu de suite, des dépressions continues ayant ramené des pluies et un temps plus doux à partir du 1er décembre. Les moyennes diffèrent très peu d'un endroit à l’autre : 5° 9 à Fiers, 5° 6 à Vire, Lisieux, Fresné-la-Mère, 5° 9 à Littry et Deauville, 6°2 à Caen. Les pluies ont été partout très faibles : On a enregistré que 28 m/m au lieu de 78. Il faut remonter à 1920 et à 1904 pour retrouver des mois de novembre moins pluvieux. Il convient d'ajouter que les pluies de décembre ont amplement compensé la sécheresse de novembre. A la date du 18, les pluies recueillies à Caen dépassent 100 millimètres, sur le Bocage elles ont été plus fortes et ont, occasionnées une crut sensible des rivières. (source le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Un
charbonnier disparu est retrouvé noyé .
-
Dans
la nuit de mercredi à jeudi, les habitants du quartier du pont de la
Drôme, à Balleroy, étaient réveillés vers minuit par les cris d'un
ivrogne. Ils n'y prirent pas autrement garde Mais, le lendemain, on
s'avisa de la disparition d'un ouvrier charbonnier, nommé Michel, 36
ans, qui, séparé de sa
femme depuis de longues années, vivait seul à Balleroy et qui
était connu pour ses fâcheuses habitudes d'intempérance. C'est
alors qu'un employé de la scierie proche de la rivière se souvint que
lorsque les cris de l'homme cessèrent dans la nuit, il entendit le
bruit d'une chute dans l'eau. Prévenus,
les gendarmes de Balleroy effectuèrent des recherches dans la Drôme.
Et, en effet, le corps de Michel fut retrouvé jeudi, à trente mètres
environ du pont. Michel avait à plusieurs reprises manifesté le désir
d'en finir avec la vie. (source
le Moniteur du Calvados)
Septembre 1938 - Un cycliste est tué par une auto. - M. Raymond Bosquain, 44 ans, ouvrier d'usine à Dives-sur-Mer, suivait à bicyclette la route allant de Caen à Balleroy. Au carrefour de Balleroy, il fut croisé par une automobile, conduite par M. Edouard Catherine et appartenant à M. Ameline, de Vaubadon. Cette automobile accrocha, le cycliste, qui fut projeté à 7 ou 8 mètres de là. On le releva avec une fracture de la cuisse gauche et une fracture du crâne. Le docteur Quesnel, appelé, ne put que constater le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville,
4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500
fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg,
6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100
francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ;
Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes,
10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ;
St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un magasin cambriolé. - M. René Guilbert, menuisier, demeurant rue des Étangs, à Balleroy, passant en face de l'épicerie Mauson, située dans la même rue, à Balleroy, fut intrigué en voyant la porte de rétablissement ouverte. En effet, la maison est inhabitée depuis le mois de novembre dernier a la suite d'une faillite. M. Guilbert alerta la gendarmerie de Balleroy. Une perquisition fut faite par les représentants de l'ordre public. La porte de la maison avait été fracturée et ouverte et le magasin fouillé. Des marchandises y étaient entreposées jusqu'à la vente judiciaire. N'étant pas parvenus à ouvrir la porte de l'épicerie à l'aide de la barre de fer qui tenait les volets fermés, les cambrioleurs pénétrèrent dans le garage fermé à l'aide d'un cadenas, en faisant sauter un des pitons tenant ce cadenas, s'emparèrent d'un outil et ' fracturèrent la porte d'entrée de la boutique. Les voisins n'entendirent rien et ne remarquèrent rien d'anormal. M. Voelkel, avoué à Bayeux, liquidateur, prévenu, a déposé une plainte à la gendarmerie de Balleroy. Les visiteurs indésirables sont repartis sans rien emporter, ils sont activement recherchés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Le temps qu’il a fait en Juillet. - Le mois de juillet a été pluvieux tout le monde le sait. Il a été normal pour les températures, beaucoup de personnes hésiteront à le croire. Cependant, le fait est indéniable. La normale 16,84 est dépassée dans le Nord et l’est du département. Fait remarquable, ce résultât est obtenu sans que le mois ait compté une seule journée de grande chaleur. La maximum absolu n'a pas dépassé 28° 8 à Caen. Mais les minima nocturnes ont été généralement élevés, dépassant parfois 14° et 15°. Il y a compensation, et le mois est normal pour les températures sans avoir été beau. Le mois a été excessivement nuageux, relativement pluvieux et moyennement chaud. Le mois a été pluvieux, grâce à quelques journées orageuses qui ont fourni de grosses quantités de pluie. Assez rares du 1er au 15, les pluies ont été abondantes du 15 au 25, si bien que leurs sommes totales dépassent largement la normale 59 m/m. On note, 72 à Bayeux, la Délivrande et Littry, 127 à la forêt de Balleroy, et 198 à la forêt de St-Sever. Les collines du Bocage ont été. largement arrosées, les stations voisines du littoral l'ont été beaucoup moins que certaines personnes ne se l'imaginent. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un bel
acte de
courage et
de dévouement. - M. Marcel
Desoulle, quincaillier
à Balleroy,
actuellement mobilisé
à Rouen,
passant sur
le quai
de Paris,
entendit des
appels, provenant
d'un immeuble
où un
incendie
venait d'éclater.
Sans hésiter,
il se
précipita dans
la maison
en flamme
et réussit,
grâce à son
sang-froid et
au prix
des plus grandes
difficultés à
sauver trois
enfants qui
étaient restés
enfermés
pendant l'absence
de leurs
parents,
les époux
Jonche. Nous
sommes particulièrement
heureux de
féliciter ici
M. Desoulle
pour cet
acte de
courage, au-dessus
de tous
éloges et
qui l'a
très justement
appelé à
l'attention de
ses chefs.
Janvier
1940 -
Le feu. -
L'autre jour, vers 6 heures, le fils de M. Broult, sabotier, rue
du sapin, à Balleroy, fut mis en éveil par des grésillements semblant
provenir du plancher et une forte odeur de fumée. Il alerta la
maison et l'on s'aperçut alors que des flammes s'échappaient d'un
cabinet attenant à la cuisine. Bientôt tout le rez-de-chaussée était
en flammes.
Les dégâts paraissent être importants car tout le rez-de-chaussée de la maison a beaucoup souffert. Les gendarmes de la brigade se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d'usage. Il semble hors de doute que l'incendie et dû à un court circuit.
Février
1940 -
Mort
du doyen. - On
apprend
le décès
de M.
Désiré
Ruel,
âgé
de 93
ans, dont
on
fêtait
il y
a quelques
années
les noces
de diamant. M. Ruel était très connu et estimé à Balleroy. Il était chantre à l'église de Balleroy depuis longtemps et remplissait encore ses fonctions, il y a deux mois toutes les cérémonies.
Septembre 1943 - Fait divers. - par suite d'un malencontreux mouvement, M. Marcel Passard, chauffeur de machine a battre chez M. Colleville entrepreneur de battage à Balleroy, s'est pris le bras dans un engrenage. L'avant-bras droit du malheureux a été broyé. Le blessé a été hospitalisé à Bayeux.
Décembre 1946 - Le marché noir. - Alertés par leurs collègues de Balleroy, les gendarmes de Bayeux ont saisi en gare, 24 kilos de beurre que Mme Jeanne Langrant, débitante à la Bazoque, transportait à Paris. A
Balleroy, Mme Charlotte Colleville, 32 ans, ménagère à Litteau, a
été pincée alors qu’elle filait elle aussi vers la capitale avec 10
kilos de beurre et 3 litres de crème. La marchandise achetée chez des
cultivateurs au prix de la taxe, allait être revendue à Paris, 400 fr.
le kilo pour le beurre, et 200 fr. le kilo pour la crème. Ce trafic
durait depuis plusieurs mois à raison d’un voyage par semaine.
La dame Colleville a été mise en état d’arrestation.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Août 1947 - Pillage sacrilège. – Au cours de la surveillance qu’il exerçait au cimetière à la suite de nombreux vols de fleurs commis sur les tombes, le garde-champêtre de Balleroy a surpris l’auteur de ces méfaits en flagrant délit : C’est une ménagère du Tronquay. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Pitié pour les buveurs d’eau ! – En raison de la sécheresse, la municipalité de Balleroy a formellement interdit, sous peine de contravention, de prendre de l’eau aux pompes communales pour arroser les jardins. L’usage en est exclusivement réservée aux besoins domestiques. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.
Décembre 1947 - L’écharpe tricolore. - Par 7 voix sur 10 votants, le conseil municipal de Balleroy a élu 2e adjoint M. Louis Esnault. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un « frondeur ». - Les gamins de Balleroy sont comme tous les enfants du monde, un peu espiègles. Ce qui leur vaut, de temps à autre, une réprimande de la part de leur institutrice, Mme Suzanne Collin, 35 ans, demeurant rue des Forges. L'autre jour, madame Collin descendait à bicyclette la rue du sapin. Un groupe d'écoliers s'amusait sur la place. Raymond M......, 13 ans, s'arma d'une fronde et d'une pierre, prit d'institutrice « comme point de mire » et visa. Mme Collin reçut le caillou qui lui occasionna une coupure à la tête. Plainte a été déposé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Le curage des rivières. - Les travaux de curage des rivières et ruisseau de la commune de Balleroy commenceront le 16 juillet et se termineront le 29. Ces travaux s'appliquent à la Drôme et à ses affluents. Les
travaux de curage des rivières et ruisseaux de la commune de Littry
auront lieu le 15 août au 15 septembre. Les propriétaires et fermiers
obligés au curage sont mis collectivement en demeure de remplir leurs
obligations dans
les délais prescrits. A l'expiration des délais ci-dessus, le maire
procédera à une reconnaissance des travaux et fera
exécuter immédiatement d'office les travaux en retard et au frais des
retardataires. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Une bonne nouvelle pour les touristes.
- Les amateurs
d'art apprendront avec plaisir que grâce à l'obligeance de son
propriétaire, le château de Balleroy qui dresse sa magnifique
ordonnance à l'orée de l'un des plus beaux sites forestiers de notre
département est désormais ouvert aux visiteurs chaque jeudi de 14 h.
à 18 h. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Le retour descente de trois héros. - On a célébré la semaine dernière à la cathédrale les obsèques de M. André Briard, professeur au collège Alain-Chartier, fils de Mme et M. Briard, maire de Balleroy, tué le 8 juin 1940 à Vernon. Une foule nombreuse aux premiers rangs de laquelle avaient pris place les personnalités locales, la municipalité de Balleroy et les professeurs du collège entourait les parents du défunt. Le
même jour ont eu lieu dans les paroisses Saint-Exupère et
Saint-Patrice, les inhumation de MM. Louis Poupinet, agent de police,
soldat au 512e bataillon du Génie, assassiné par un Boche
le 11 août 1940 à Ransart (Pas-de-Calais) et de M éon Renouf,
employé à la Porcelainerie, déporté du travail, décédé à
Dortmund en 1943.
Septembre
1948 -
La réouverture d'une foire aux bestiaux.
-
La foire aux bestiaux qui existait à Balleroy avant l'occupation
allemande était fixée au premier mardi d'octobre de chaque année.
Elle aura lieu cette année le lundi 27 septembre 1948, aux places et
heures habituelles. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Trop parler nuit. -
M. Eugène Ducoudray, 46 ans, boulanger, adjoint au maire de
Balleroy, a porté plainte pour insultes et diffamations devant témoins
contre la dame Alphonsine Étienne, 29 ans, domiciliée, rue des
Étangs, même lieu.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Aux habitants du canton de Balleroy. - Depuis la suppression du bureau de l'Enregistrement de Balleroy la recette des P.T.T. assure en qualité de bureau auxiliaire, les opérations relevant de l'Enregistrement et du timbre. Les
usagers du canton de Balleroy peuvent donc déposer au bureau des P.T.T.
de leur chef-lieu de canton les pièces, actes ou baux, à soumettre à
la formalité de
l'Enregistrement et se procurer immédiatement tous timbres fiscaux et
papiers timbres dont ils peuvent avoir besoin. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Trois médecins parisiens arrachent à la mort une fillette de Balleroy. - Une prodigieuse intervention qui ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine toujours mystérieux de la science a rendu littéralement la vie à une jeune fille de Balleroy. A l'hôpital Broussais, de Paris, le professeur d’Allaines, aidé par le professeur Dubost et de la doctoresse Python, opérait de la maladie bleue Mlle Marie-Thérèse Galle, âgée de 12 ans, fille de Mme et M. Galle, couvreur à Balleroy. La longue et délicate opération touchait à sa fin lorsque le cœur de la patiente s'arrêta. La mort marquait déjà l'enfant du sceau de l'éternité que les praticiens se refusant à croire à l’évidence entreprenaient une lutte désespérée dont ils devaient sortir vainqueurs. Tandis que le professeur d’Allaines terminait greffes et sutures, ses confrères après avoir tenté des piqûres intracardiaque, saisissaient l’organe inerte qu'ils massèrent sans relâche. Onze minutes s'écoulèrent au bout desquelles un léger frémissement du cœur avertit les sauveteurs que la vie avait vaincu la mort. La tâche sacrée continua et le pouls retrouva sa cadence. Mais, lorsque l'enfant rouvrit les yeux, l’œdème cérébral qui s'était formé au cours de onze minutes fatidiques l'avaient rendue aveugle et paralysée. Le
lendemain Marie-Thérèse avait retrouvé la vue et d'usage de ses
membres. Entourée de soin attentifs sa convalescence se poursuit et
l'on souhaite qu’une guérison prochaine rende bientôt à ses parents
dont on devine les angoisses et la joie, leur fillette si
miraculeusement sauvée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Une drôle de chasse à courre.
- Il
n'est bruit parmi les nemrods de la région de Balleroy que d'une
singulière histoire dont le héros serait un garde-chasse assermenté.
Celui-ci pour être agréable à l'un de ses amis occupant des fonctions
municipales aurait volontairement tiré des coups de feu sur deux chiens
au Une
des bêtes s’en tira avec des blessures et fut retrouvée quelques
jours après cachée sous des fagots. Le propriétaire des animaux
réclame 50 000 francs pour le préjudice causé et autant à titre de
dommage intérêt. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Une drôle de chasse à courre.
- Il
n’est bruit parmi les nemrods de la région de Balleroy que d'une
singulière histoire dont le héros serait un garde-chasse
assermenté. Celui-ci, pour être agréable à l’un de ses amis
occupant des fonctions municipales, aurait volontairement tiré des
coups de feu sur deux chiens au cours d'une battue. Une des bêtes s’en
tira avec des blessures et fut retrouvée quelques jours après cachée
sous des fagots. Le propriétaire des animaux réclame 50 000 francs
pour le préjudice causé et autant à titre de dommages-intérêts.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1949 - L’aménagement d’un terrain de sport à Balleroy. - Le Conseil Municipal a décidé de håter la procédure d'expropriation du terrain actuellement réquisitionné. Le financement de la part contributive de la commune serait couvert par un emprunt. Un projet d'aménagement va être étudié, en rapport avec les besoins de l'agglomération. Au
cours de la même séance, l'assemblée a réduit de 20 % le taux de
l'imposition afférente à la contribution des patentes pour 1949. ( Le
Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Des mots et des maux.
- Insultée
par un gamin de 8 ans comme elle passait rue des Étangs à Balleroy,
Mme Rachel Damian, 49 ans, couturière, admonestait le garnement qui
s'en fut trouver sa mère. Au lieu de corriger son rejeton, la femme
Alphonse Etienne, 30 ans, s'en prit à Mme Damian à laquelle elle
asséna un coun de râteau qui l'atteignit au visage. L'arrivée de M.
Damian mit fin à la scène qui aura son épilogue devant le tribunal. (
Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - Tristes mœurs. - Un procès-verbal a été dressé contre Maurice Bisson, 32 ans, radio-électricien, rue du Sapin, à Balleroy, pour excitation à la débauche d'une mineure de 16 ans. Le délinquant aurait été l'objet d'une tentative de chantage de la part de sa partenaire qui n'en serait pas à sa première aventure. -
Une histoire semblable a amené l'arrestation d'un bûcheron de la même
localité, Raymond Michel, 39 ans, déjà plusieurs fois condamné pour
délits divers. . ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Deux démissions. - Les habitants de Balleroy ont appris avec regret la démission de leur maire. M. Briard qui s'est vu contraint d'abandonner ses fonctions pour raison de santé. -
M. Boulot. maire de Saon, animateur de la Maison Familiale,
devant prochainement quitter sa commune, a remis sa démission au
sous-préfet de Bayeux. (Le Bonhomme Libre) |
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3. BALLEROY - L'Église Paroissiale |
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