1er Septembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BANNEVILLE - la - CAMPAGNE |
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Canton de Troarn |
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Le 22 septembre dernier, il disparut, emportant une somme d'environ 30 fr. qu'il avait volée, en brisant la serrure de la malle d'un de ses camarades. Au mois de novembre 1844, il avait déjà volé une bourse contenant 5 fr., au préjudice du fils de la dame Roberge, chez laquelle il était domestique à Sannerville. Convaincu de ces deux vols qu'il a avoués, Cousin, grâce à l'admission de circonstances atténuantes, n'a été condamné qu'à trois années d'emprisonnement. . (Source : Journal de Honfleur)
Octobre 1861 - Un accident. - Au commencement de la semaine un grave accident est arrivé en la commune de Banneville-la-Campagne. Les
époux Quédrue, concierges au château de Banneville, s’étant
absentés quelques instants de leur domicile, leur petit garçon, âgé de
5 ou 6 ans, profita de cette circonstance pour s'approcher du foyer, le
feu prit á ses vêtements. Aux cris perçants qu'il poussa aussitôt, ses
parents accoururent à son secours, mais, malgré la diligence qu'ils
mirent à éteindre les flammes qui l'entouraient, le malheureux enfant
eut la poitrine, la gorge et les mains grièvement brûlées. Son état
inspire des inquiétudes à ses parents. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars 1862 - Un feu de roseaux. - Le 25 février, vers deux heures de relevée, le feu détruit environ 5 hectares de roseaux, situés en la commune de Banneville, au préjudice du sieur Lollier, cultivateur. La perte est estimée à environ 200 fr. Malgré les investigations les plus minutieuses de la brigade de Troarn, on n'a pu découvrir, jusqu'à ce moment, la véritable cause de cet incendie. ( l’Ordre et la Liberté)
Février 1864 - Un commencement d'incendie. - Le lendemain dimanche, vers 4 heures du soir, un violent feu de cheminée a éclaté au presbytère de Banneville-la-Campagne. La flamme, qui s'élevait à plus d'un mètre de hauteur, avait jeté l'inquiétude parmi les spectateurs, quand le sieur Désiré Vaussy, fabricant de tuiles à Sannerville, rassura les esprits et parvint, avec l'aide de plusieurs personnes, à éteindre le feu avant qu'il eût commis aucun dégât. (l'Ordre et la Liberté)
Juin
1864
-
Tribunal Correctionnel de Caen.
-
Présidence
de M. le baron Le Menuet de la Jugannière, juge. M.O. Lanfran de
Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége
du ministère public. Audience
du samedi 4 Juin. -
Auguste-Adolphe Lollier, cultivateur, demeurant à
Banneville-la-Campagne, fait valoir, comme fermier, une certaine portion
du marais de Guillerville, il y a quelque temps, il s'imagina qu'il
pouvait incendier les herbes de ce marais, et il alluma à cet effet, au
milieu de la portion qu'il possède, un feu qui, grâce à la violence du
vent, se propagea bientôt sur les propriétés voisines, et notamment sur
des terrains appartenant aux sieurs Fleury, Philippe, Dujardin, Duchesnay,
Germain, Varin et Guisard. Le
préjudice causé par l'imprudence de Lollier ne s'élève pas à moins de
300 fr., car il avoue lui-même qu'il a remboursé la moitié à peu près
du dommage pour une somme qui Pour
sa défense, le prévenu invoque sa bonne foi, ses bons antécédents, il
est père de famille, il a trois enfants, et, en allumant le feu à moins
de cent mètres des propriétés voisines, il n'a fait qu'imiter les
propriétaires du pays qui brûlent ainsi les herbes séchées, dans la
pensée que les cendres en sont un engrais pour la terre. Le
Tribunal, tenant compte de la bonne foi du prévenu et surtout de ses bons
antécédents, le condamne par corps à 25 fr. d'amende. Défenseur, Me Trochon. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant
la majeure
partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos
climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet. Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi : En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de
zéro. En
1753 et 1793, à 38 degrés. En
1825, à 37 degrés. En
1800 et en 1830, à 36 degrés. La
moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à
presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Octobre
1868 -
Découverte d'un cadavre. -
Mercredi, vers huit heures du matin, le sieur Langrais, cantonnier
à Démouville, a trouvé sur la route qui traverse la commune de
Banneville, le cadavre du nommé Honoré Quesnel, âgé de 50 ans,
cultivateur à Luc-sur-Mer. La
mort de cet homme est attribuée à une asphyxie déterminée par
l'ivresse.
Août 1871 - Les maladies. - Les communes de Banneville-la-Campagne et de Sannerville sont, depuis quelque temps, affligées par des maladies dangereuses telles que fièvres typhoïdes, millières, accompagnées de pourpre, etc…., qui ont déjà fait quelques victimes. Les personnes qui en sont atteintes, succombent au bout de deux ou trois jours de souffrances. On en attribue principalement la cause à la malpropreté des cours intérieures renfermant plusieurs habitations, et sous les fenêtres desquelles sont déposés des fumiers qui, par leur fermentation sous l'action de la chaleur tropicale que nous subissons, exhalent des odeurs putrides qui nuisent considérablement à la santé publique. A Troarn aussi, la salubrité laisse beaucoup à désirer, la santé publique y est gravement compromise par les fumiers et détritus provenant de l'abattoir situé dans le marché, au centre du bourg. D'un autre côté, la rue des Murs, très fréquentée, est dans un affreux état de malpropreté.
Septembre
1872 -
Fait divers.
- Le
dimanche 22 septembre, à Banneville,
Il y avait fête et
banquet de cent quatre-vingts couverts... rien que cela !... offert
par M. le marquis de Banneville à ses concitoyens.
N'allez
pas accuser les absents d'indifférence
ou de cérémonie non….. Tout bonnement, la personne chargée, des
invitations avait oublié de le faire. Immédiatement,
on courut à droite et à gauche pour réparer cette faute. Mais partout
on trouva chacun en train de dîner ou venant de le faire. Il
y eut donc un grand vide aux tables du banquet. En
revanche, les présents se soignèrent si bien, qu'ils absorbèrent
presque complètement, à eux trente, les cent quatre-vingts parts ! Et
comme la joie vient du ventre, je vous laisse à penser si nos gaillards
étaient... gais !
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE Mac-Mahon, duc De Magenta. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juin 1873 - Le Maréchal Mac-Mahon en Normandie. - On s'attend sur la côte normande, pour la fin du mois, à la visite du maréchal président de la République. Les préfets du Calvados et de la Seine-Inférieure ont été prévenus.
Juin 1873 - Scandale. - Le dimanche de la Fête-Dieu, la commune de Sannerville a été témoin d’un scandale qui a péniblement impressionné les personnes qui y ont assisté. Les
habitants de Sannerville avaient établi trois reposoirs, sur le bord de
la route de Caen à Rouen, qui sert de limite aux communes de Sannerville
et de Banneville. Lorsque la
procession de Banneville se présenta pour faire une station au reposoir
central, l’édificateur s'y opposa formellement et par des propos
inconvenants, prétextant qu'il l'avait établi pour Sannerville et non
pour Banneville, et afin d'en interdire l’approche, il se coucha de
travers sur les marches du reposoir. En présence de cet acte
d'hostilité, qui scandalisa extrêmement les personnes présentes, la
procession de Banneville dut rentrer à l'église, sans avoir fait aucune
station aux reposoirs de Sannerville.
Mai
1874
- Vol. -
Depuis
quelque temps déjà, M. Dubos, fermier à Banneville-la-Campagne,
s'apercevait que son tonneau de cidre baissait considérablement, sans pouvoir
se rendre compte de cette baisse, il soupçonna qu'on lui dérobait du
cidre à l'aide de moyens qui lui étaient inconnus, puisque la porte de
la cave était toujours fermée à clef. Il résolut d'éclaircir ce
mystère. Ayant fait part de cette soustraction aux gendarmes de Troarn,
ceux-ci se mirent en embuscade, et, vers minuit, dans la nuit du 26 au 27
avril, ils prirent en flagrant délit plusieurs individus, au service de
M. Dubos, qui s'introduisaient dans la cave en passant par une charnière
de la couverture qu'ils avaient descellée.
Avril
1876
-
Les Pommiers. -
Malgré
les gelées, les intempéries et les perturbations atmosphériques de ce
printemps, les pommiers, dans notre région, ont jusqu'à
Mai 1876 - Armée. - Le fusil Gras ou chassepot modifié vient d'être distribué à toutes les troupes du 3e corps. Contrairement à l'ancien fusil, celui-ci a le canon et les capucines bleu foncé. La batterie est en métal poli. Quant au fonctionnement, il est, à peu de chose près, le même que pour le chassepot, mais le fusil Gras est bien moins sujet à s'encrasser, et on sait que c'était là le défaut principal de l'arme dont se servaient depuis quelques années les troupes français.
Mai 1876 - Nos récoltes. - La longue période de sécheresse que nous avons subie pendant près d'un mois avec grands vents d'amont continuels et très-froids, inspirait des craintes sérieuses à l'agriculture : plantes légumineuses et fourragères, prairies naturelles et artificielles, tout semblait dépérir sur pied faute d'humidité. Le temps vient heureusement de changer, il est à l'eau. Dans le Midi, il pleut beaucoup, les orages sont à redouter.
Mai
1876
-
Mutilation. -
Jeudi
la nuit, un malfaiteur, resté inconnu, s'est introduit dans une pièce en
herbe, située près de la ferme de M. Jules Desloges, propriétaire à Banneville,
et, à l'aide d'un instrument tranchant, il a brisé la jambe d'un cheval,
estimé 800 fr. On attribue cette coupable action à un acte de basse
vengeance. La justice informe.
Août 1876 - Les suites de l’ivresse. - Le nommé Eugène Langin, 48 ans, garde champêtre de Banneville, a été trouvé mort dimanche matin, la tête dans un fossé et les pieds sur le sentier longeant ce fossé. Le sieur Langin, qui passait pour s'adonner à la boisson, avait été vu la veille, à neuf heures du soir, en état d'ivresse, il portait des bulletins de la mairie aux habitants de la commune. Le médecin, après l’examen du cadavre, sur lequel il n'a remarqué aucune trace de violence, a constaté que la mort avait été déterminée par une congestion cérébrale résultant de la chute et de la position du corps de la victime, aggravée par l'état d'ébriété où elle était.
Mars
1882
- Ivresse
furieuse.
- Mardi, le nommé
C..., fermier à Banneville-la-Campagne, revenait de Caen, après de trop
copieuses libations. En arrivant à Banneville, il aperçut
devant lui un conseiller municipal de la commune. Sans provocation
aucune, il se jeta sur lui, le renversa dans une ornière et le frappa
violemment avec le manche de
Mai 1885 - Découverte de cadavre. - Mardi, le cadavre du sieur Albert Leboucher, 21 ans, conscrit de la classe 1884, berger à Cagny, chez M. Morin, a été trouvé dans une carrière pleine d'eau, située à Banneville-la-Campagne. L'enquête n'a pas conclu à un suicide. Les parents de la victime déclarent que les effets dont était vêtu le cadavre n'étaient pas ceux de leur fils.
Mai
1888
- Élections.
-
A Dozulé et Banneville,
dans nos campagnes, nous écrit-on, on se plaint se plaint de la mauvaise
gestion de nos conseils municipaux et des dépenses exagérées ou
inutiles. On ne devrait pourtant pas se récrier, car c'est souvent de
notre fautes. Le jour du vote, donnons nos voix aux plus capables, et non
ceux qui paient le plus fort «g|oria ». Tout n'en ira que mieux.
Décembre 1888 - Une affaire de famille. - Fernand de Sainte-Marie est cultivateur à Banneville-la-Campagne. Une nuit d'août, des chevaux appartenant à son frère Charles de Sainte-Marie, cultivateur à Évrecy, furent volés dans un herbage où ils étaient au piquet. Charles les reprit chez son frère. Celui-ci l'attaqua et les chevaux furent mis en fourrière. Un individu, le sieur Moisson, qui aurait tout vu, prétend qu'il a positivement aperçu Fernand de Sainte Marie, avec un homme qu'il ne connaissait pas, prendre les chevaux et les emmener. Le prévenu soutient énergiquement que les deux animaux qu'on a retrouvés chez lui lui appartiennent fort bien, et, à l'appui de sa prétention, il a produit des cartes d'origine de chevaux dont le signalement a des rapports frappants avec ceux qu'il a chez lui, on prétend que ces titres ont été aussi volés. On
a entendu 50 témoins tant à charge qu'à décharge, trois avocats ont
pris la parole. Finalement, Fernand de Sainte-Marie a été condamné à
six mois de prison. Il doit porter appel.
Mai 1891 - Animaux volés. - Un cheval et une voiture ont été volés la nuit chez le sieur Dionis dit Larivière, propriétaire à Livarot, dans une écurie et remise se trouvant à environ 50 mètres de l'habitation. —
Une vache, estimée 480 fr., a disparu, la nuit, d'un herbage appartenant
au sieur Lucien Berthe, propriétaire à Courtonne-la-Ville. La porte
d'entrée n'avait pas été ouverte, — Dans la nuit, des malfaiteurs se sont introduits dans un herbage appartenant au sieur Lautier, cultivateur à Banneville-la-Campagne, et ont emmené une génisse estimée 400 fr.
Janvier 1899 - Bon débarras. - Alexandre Pigouchet, 30 ans, était depuis trois jours seulement au service de M. de Sainte-Marie, propriétaire à Banneville-la-Campagne, près Troarn, lorsqu'il l'emmena pour conduire un cheval à la foire de Bayeux. M. de Sainte-Marie, voulant se promener dans la foire, dit à son domestique de faire le cheval 700 francs s'il trouvait acquéreur. Lorsque M. de Sainte-Marie revint, le domestique et le cheval n'étaient plus là. Il se rendit aussitôt à la gare, où il trouva son cheval déjà embarqué pour le compte de M. Denis, marchand de chevaux à Brionne (Eure). Ce dernier déclara avoir payé le cheval 725 francs, mais il ne put pas dire par où son vendeur était passé. On a fini par le pincer. Pigouchet
est aussi poursuivi pour vol de beurre et d'eau-de-vie commis,
au mois de mars dernier, au préjudice de M. Alexandre Leroux, cultivateur
à Baynes, chez lequel il était domestique! Se voyant pris en flagrant
délit, Pigouchet sortit un couteau de sa poche et se le plaçant sur la
poitrine dit à son patron : « Si vous ne me faites pas grâce, je vais
me suicider ». Craignant un événement dramatique, M. Leroux retira sa
plainte. Mais le garde champêtre de Baynes continua son enquête et la
porta au parquet. Pigouchet a été condamné à treize mois de prison et
à la relégation. (Source
: Le Bonhomme Normand) Décembre 1903 - Mort de M. Noury, maire. - On annonce la mort, à la suite d'une douloureuse maladie, de M. Noury, maire de Banneville. Mai
1906 - Découverte d'un cadavre.
- On a trouvé mardi l'après-midi sur la route qui traverse le
bourg de Banneville, le cadavre d'un jeune domestique Charles Lebourgeois,
âgé de 25 ans, domicilié à Airan.
Août
1915
-
Un drame familial. -
Parmi les réfugiés
belges, employés dans une ferme de M. Bouchon, à Banneville-la-Campagne,
près Troarn, se trouvent un sieur Henri Margodt, 53 ans, et sa fille
Alida, 24 ans. Margodt était mécontent de l'intimité existant
entre sa fille et un autre réfugié, Eugène Leroy, 19 ans, et il avait
signifié à chacun d'eux sa volonté de rompre toutes relations. Les deux
jeunes gens obéirent-ils à l'injonction ? Toujours est-il
qu'une nuit, Margodt entra dans la chambre qu'il occupait en commun avec
deux jeunes filles belges, les demoiselles Huyggélaert, et sa fille, et,
s'approchant de cette dernière, lui porta deux coups de couteau à la
main. Un sieur Léon Galant, 22 ans, autre réfugié belge, accourut aux
cris de la jeune fille et l'emporta dans une autre chambre où on lui
donna aussitôt des soins. Les deux compagnes de la jeune fille,
terrorisées, s'étaient enfuies. Margodt a nié avoir frappé sa fille,
puis a refusé d'en dire davantage. On l'a arrêté. La victime a été
transportée à l'hôpital de Caen.
Avril
1931 -
Subvention. -
Le Conseil général adopte
les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du
département aux communes pour les bâtiments Un certain nombre de demandes ont été présentées. A la Commission des Travaux publics et propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550 francs, conformément aux propositions suivantes : Banneville-la-Campagne. — Réparations à la couverture de l'église 500 fr.
Mars
1938 -
Le feu dans la plaine -
Un
incendie a ravagé, sur le territoire des communes de Banneville-la-Campagne
et d'Emiéville, au lieu dit « Le Marais-des-Terriers », trois hectares d'herbes et
de joncs, appartenant à un industriel de Roubaix, M. Huet. 150 jeunes peupliers de 3
à 8 ans ont été la proie des flammes. L'incendie a été provoqué par un feu d'herbes allumé à
proximité des propriétés de M. Huet, par un cultivateur d'Emiéville, M. Des rameaux.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Un ouvrier agricole se tire un coup de fusil dans la bouche. - En revenant de faire une course, Mme Maurice Lecornu, femme d'un ouvrier agricole de Banneville-la-Campagne, a découvert ce dernier étendu sur son lit, la tête fracassée. M. Lecornu, qui était âgé de 37 ans, s'était suicidé au cours d'une crise d'alcoolisme, en se tirant un coup de fusil dans la bouche. A diverses reprises, la victime avait manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1942 - Pour Les prisonniers. - A Sannerville, une journée pour les prisonniers de guerre de Sannerville, Banneville-la-Campagne et Touffréville. D'abord à 11 h., Grand-messe en musique. Sermon par M. l'abbé Dorenlot, retour de captivité. A 15 h., Salle des fêtes de Sannerville, avec le concours du Groupe Amical d'Artistes Lyriques sous la direction de M. Gautier, séance récréative, comédies, chants, danses, intermèdes variés. Vente aux enchères au bénéfice des caisses des comités d'entraide aux prisonniers. Entrée : 20 francs et 10 francs, location au secrétariat de la mairie.
Décembre
1943 -
Au
haras de Manneville. - De
nombreux enfants de Banneville-la-Campagne, Sannerville,
Touffreville et Emiéville ont été réunis au Haras de Manneville
par M. et Mme Henri Couon, le 27 décembre, pour une petite fêle à
l'occasion de
Noël. Il y a eu un goûter et une amusante loterie dont, les lots ont
été très appréciés.
Mars
1945 -
Deux hommes sautent sur une mine.
- M. Waeyaert, régisseur chez M.
Bollard, à Banneville-la-Campagne, et un domestique nommé Fondeau
procédaient à la clôture d’un champ lorsqu’une mine explosa sous
leurs pas. M. Fondeau a été tué, grièvement blessé à la tête et aux
jambes, le régisseur a été transporté à
Octobre
1947 -
Des fourrages brûlent à Banneville-la-Campagne.
- Un incendie a
entièrement détruit une meule de paille estimée 50 000 fr. appartenant
à un cultivateur de la commune, M. Simon Hennet. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1949 - Des céréales brûlent à Banneville-la-Campagne. - Une meule de 85 quintaux d'avoine, montée en bordure de la route a été la proie des flammes. Le propriétaire M. Arsène Hennette éprouve un préjudice de l'ordre de 200 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16
nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en
récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de 1944-45. Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général
de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller Général du canton
de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes. M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles
citations que voici : Banneville-la-Campagne — Village détruit au 4/5e pendant les combats à l'est de Caen. A fourni des pièces aux Britanniques pendant la bataille. S'est remis au travail avec ardeur. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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BANNEVILLE-LA-CAMPAGNE, prés Troarn (Calvados) - Château de Manneville - L. D. |
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Environs de Troarn - Château de Banneville (Calvados) |
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