1er Décembre 2024 | UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BAROU - en - AUGE | ||
Canton de Morteaux-Coulibœuf |
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Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Le froid.
- la soirée et
une partie de la nuit de samedi à dimanche dernier ont été marquées
par une température exceptionnelle. Il
est tombé, pendant plusieurs heures consécutives une sorte de pluie fine
et glacée qui a converti nos rues et nos places publiques en une
véritable mer de glace, sur laquelle les mieux aguerris ne parvenaient
que fort difficilement à conserver l'équilibre. Aussi les chutes
ont-elles été nombreuses. Plusieurs d'entre elles ont donné lieu à des accidents plus ou moins graves.
Janvier
1867 -
Un renard.
- Dans la nuit
du 1er au 2 janvier, un renard s'est introduit dans un poulailler de la
commune de Barou, en faisant un trou au milieu de la couverture en chaume. Il
a étranglé 24 poules, ne négligeant aucune circonstance aggravante dans
la perpétration du meurtre accompli, avec préméditation, escalade et
effraction. Le coupable s'est soustrait aux poursuites par la fuite. La neige a permis de suivre sa trace. Tout fait espérer qu'il ne jouira pas longtemps en paix du fruit de ses forfaits.
Avril
1876
-
Un enfant brûlé. -
Lundi,
un jeune enfant est mort à la suite de brûlures, dans la commune de
Barou. Sa mère s'était absentée pendant quelque temps en laissant cet
enfant dans une petite chaise avec une chaufferette sous les pieds,
lorsqu'elle entendit tout à coup des cris de détresse. Elle accourut
aussitôt et trouva son petit garçon brûlé, depuis le genou
jusqu'au front. Ce pauvre enfant est mort trois heures après.
Janvier 1894 - Victime de son bon cœur. - M. Aimé Delange, 63 ans, cultivateur à Barou, venait, un soir de la semaine dernière, de la Hoguette et rentrait chez lui avec un chargement de cidre. Il rencontra sur son chemin une marchande de navets, bien connue à Falaise sous le nom de Scholastique. M. Delange, voyant cette femme chargée d'un sac, lui offrit de mettre le chargement sur sa voiture. Au moment de mettre le sac dans le véhicule, le conducteur s'aperçut que son cheval prenait peur et menaçait de s'emballer, il courut pour l'arrêter. Au bout de quelques instants, la femme n'entendit plus rien et, s'étant avancée, elle trouva le malheureux Delange étendu à terre. En se jetant à la tête du cheval, il était tombé et une roue lui avait défoncé le crâne, la mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
— Une vache appartenant à la veuve Feuillet, à Barou, près Morteaux-Coulibœuf, est disparue d’un herbage pendant la nuit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1917 - Accident de voiture. - Mme Gombeaux, femme d'un employé d'octroi de Falaise, se trouvant chez sa mère, Mme Charlier, à Barou, a été renversée par un cheval qu'elle dételait. Elle est tombée sous une roue de la voiture qui lui a fracturé le bras gauche. Son état n'est pas inquiétant.
Septembre
1926 -
Pauvre petite. - Les
gendarmes
de Morteaux-Coulibœuf,
étaient
il y
a quelques
jours
que les
époux
Lavalley,
lui Robert,
32 ans,
né à
la Ferté-Macé
(Orne),
et elle
née Marie
Lerond,
30 ans,
originaire
de Fresney-le-Puceaux,
ne prenaient
pas soin
de leurs
enfants.
Les
gendarmes
se rendirent
à Baron
dans les
vieux bâtiments
de la
tuilerie
ou logent
les époux
Lavalley.
Les deux
aînés
des enfants
âgés
de 11 et
4 ans 1/2,
étaient
dans un
champ voisin,
ouverts
de vermine,
ils n'étaient
vêtus
que de
haillons
et ne
portaient
même pas
de chemise,
ils ouvrirent
la porte
de l'habitation
aux gendarmes
qui trouvèrent
les deux
autres
petits
couchés
dans de
vieilles
harasses
de boites
de fromages
parmi des
chiffrons
maculés
d'excréments,
le lait
servant
à la
nourriture
des pauvres
gosses
était
contenu
dans un
vieux seau
à confitures
d'une saleté
repoussante,
des plumes
et des
détritus
flottaient
à la
surface. Les parents partaient le matin à 6 heures pour Vaudeloges où ils travaillent, et n'en revenaient que le soir à 21 heures, laissant ainsi leurs enfants à l'abandon, ils affirment être dans la plus grande misère et la mère attend son cinquième enfant. On doit aider cette misère ou enlever les enfants si les parents sont incapables de les soigner.
Mai 1933 - Changement d’appellation. - Le Conseil Municipal de Barou (Canton de Morleaux-Coulibœuf) demande par une délibération du17 mars 1933 à ce que cette commune soit dénommée à l'avenir : Barou-en-Auge, afin d'éviter toute confusion avec Baron (Canton d'Évrecy). M.
l'Archiviste
départemental et M.
le Directeur
des
Postes
ne voient aucun
inconvénient à
cette dénomination sur laquelle
je vous
prie de
vouloir bien
délibérer. (Source
: Conseil Général du Calvados)
Décembre 1936 - Trois communes du Calvados porterons des noms à rallonges. - PARIS « Officiel ». — Suivant décret, la commune du Theil, canton de Honfleur, portera désormais le nom de Theil-en-Auge. La commune de Barou, canton de Morteaux-Couliboeuf, portera désormais le nom de Barou-en-Auge. La commune de Tourville, canton d'Évrecy, portera désormais le nom de Tourville-sur-Odon. (Source : Le Moniteur du Calvados
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville,
Août
1942 -
Un incendie. -
En
jouant avec des allumettes trouvées dans la poche du veston de son père,
la petite Yvette Huet, 3 ans, fille d'un ouvrier agricole chez M. Louis
Marie, cultivateur à Barou, mit le feu à une meule de blé à M. Marie,
à la bicyclette de M. Huet et à deux brouettes. Préjudice : 56 000 fr.
(Bonhomme Normand)
Avril
1945 -
Une fillette ébouillantée. -
L’une des fillettes de M. Le
Normand, cantonnier à Barou, la petite Paulette, est tombée dans une
marmite que sa sœur aînée venait de retirer du feu. Atrocement
brûlée, la malheureuse a succombé à l’hôpital de Falaise après
neuf jours de souffrances. La famille de la victime avait été déjà
éprouvée, il y a six mois par le décès de Mme Le Normand, morte des
suites de blessures de guerre en laissant neuf enfants. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - En flambant des pigeons une domestique incendie une grange. - Dans la cour de la ferme du château de Barou-en-Auge, appartenant à M. de Colombie, la bonne de Mme Failes, cultivatrice, avait mis le feu à un petit tas de paille pour flamber des pigeons. Le vent ayant chassé quelques brindilles enflammées jusqu'à une grange remplie de foin, un incendie ne tarda pas à embraser la toiture du bâtiment. Ce
fut en vain que les gens de la ferme et les voisins tentèrent d'enrayer
le fléau. Les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives et de Bernières-D’Ailly
ont réussi à se rendre maîtres du sinistre qui menaçait de se
communiquer à la maison d'habitation et au reste des communs. Les
dégâts atteindraient 2 500 000 francs. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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BAROU-en-AUGE - La maison de la Taverne | |||
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