15 Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BASLY |
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Canton de Creully |
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Averti
de ce crime dés 7 heures du soir, M. le procureur du roi, assisté de
M. le juge d'instruction et d'un docteur-médecin, s'est immédiatement
rendu sur les lieux pour procéder à une information qui durait encore
à prés de deux heures du matin. L'auteur de ce lâche assassinat, dont la victime est dans un état désespéré, sera bientôt, on l'espère, remis entre les mains de la justice, de graves indices le font présumer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1864 - Par arrêté du 12 mai. - M. le préfet du Calvados a nommé M. Buret (Léon), cultivateur, adjoint de la commune de Basly, en remplacement de M. Delaplanche, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public. - Désiré Aubey, cultivateur, âgé de 32 ans, demeurant à Basly, est prévenu d'avoir, audit lieu, le 15 octobre dernier, porté des coups et fait volontairement des blessures à la femme Geffroy. Le prévenu possède un champ voisin d'un autre appartenant à la plaignante. Le champ de la plaignante étant ensemencé, ne devait pas être foulé par la voiture du sieur Aubey qui portait des engrais sur sa terre. Cependant toute la matinée il avait conduit ses chevaux et sa voiture sur la terre semée de la femme Geffroy. A la fin, cette dernière lassée de lui faire des observations à ce sujet, voulut arrêter ses chevaux. Aubey n'en tint pas compte, il frappa la plaignante avec le manche de son fouet, et la violence des coups qu'il lui porta ainsi fut telle qu'il lui rompit le bras. La femme Geffroy a été pendant plus de vingt jours incapable de travailler. Quand le prévenu a compris la gravité des poursuites qui allaient être dirigées contre lui, il a cherché à indemniser sa victime, en payant son médecin et les médicaments qui lui ont été nécessaires et en lui donnant en outre 200 fr. Le Tribunal prononce contre Aubey la peine de 2 mois d'emprisonnement et 200 fr. d'amende. Défenseur,
Me Villey. (L’Ordre
et la Liberté )
Février
1866 -
Des vols. -
Chaque année à l'époque des jours gras, on constate une grande
quantité de vol de lapins, de poules, de coqs, de pigeons, en un mot de
tout ce qui peut servir à garnir la table
en ces jours de gala universel. Plusieurs
de nos correspondants nous informent que des vols de cette nature ont
été commis à Basly, à Troismonts, à Bény-sur-Mer, etc ...,
sans que l'on puisse mettre la main sur les voleurs.
Cet individu est également accusé d'avoir volé du foin.
Août 1873 - Glanage. - Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent.
Août 1873 - Condamnation. - Henriette Aubraye, femme Folliard, 38 ans, épicière à Basly, faisait le métier de vendre du pain à ses pratiques, qu'elle achetait chez un boulanger de Caen, mais ce pain n'avait pas toujours le poids voulu, puisque sur 3 kilos on trouvait environ 280 grammes de moins, et sur les autres pains, il y avait par kilogramme une différence de 70 à 80grammes. La femme Folliard a été condamnée à 3 jours de prison et 50 fr. d'amende.
Mars 1877 - Révision. - Les opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.
Avril
1877
-
Pêche. -
La
pèche fluviale sera prohibée depuis le I5 avril courant jusqu'au 15
juin. Le
saumon, l’ombre-chevalier et la truite pourront
seuls être péchés.
Avril 1877 - Sucre et foin. - Le prix élevé du sucre fait qu'on essaie d'en extraire un peu de tout. Un chimiste vient de découvrir un procédé pour faire du sucre avec du foin, cela n'a rien d'impossible, car chacun sait que le sucre existe en quantité plus ou moins grande dans tous les végétaux.
Avril
1877
-
Infanticide. -
Un
infanticide a été commis à Basly, le 8 avril courant, par la fille
Renouf, âgée de 27 ans, domestique chez Mme veuve Lucas, propriétaire
à Basly. Après être accouchée clandestinement, cette fille a jeté
son enfant dans une mare de la ferme, profonde de trois mètres. Cette
fille a déjà eu un enfant, élevé par ses parents qui habitent le
hameau de Saint-Contest.
Février 1878 - Instruction. - Le Ministre de l'Instruction Publique vient d’accorder 800 fr., pour travaux à l’école des filles de Basly. 1 200 fr., pour l'école des garçons de Beuzeval. 4 000 f., pour la construction d'une école, à Fumichon.
Avril
1879 -
Écoles
de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet,
répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr.
inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de
filles. Basly, 389 habitants, Mme Marie (Henriette), 34 élèves
gratuites ; 464 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle
accordée. 75fr.
Avril
1879 -
Maison d’école et mobiliers scolaires.
-
Est
approuvé l'état de répartition du crédit de 25 000 fr. inscrit au
budget pour secours aux communes en vue des dépenses d'acquisition, de
construction, de réparation des maisons d'école et d'achat ou
renouvellement des mobiliers scolaires, conformément aux propositions
contenues dans le rapport de M. le Préfet. ![]()
Mai 1879 - Incendie. - Jeudi, dans la journée, le feu a pris accidentellement, par suite d'un vice de construction, dans une maison de Basly, habitée par la veuve Lecomte, âgée et infirme. A l'appel du tocsin, les pompes sont arrivées, celle de Bény la première, et grâce aux secours venus de toutes parts, on a pu prévenir de grands malheurs. Trois maisons et une étable ont été la proie des flammes. Les immeubles seuls étaient assurés.
Juin
1879
-
Les récoltes. -
A
l'exception des foins, toutes les récoltes ont la plus belle apparence,
les pommiers surtout, sont magnifiques de promesses, et font venir le
cidre à la bouche des amis de cette boisson.
Février 1881 - Encore les élections. - Aux élections municipales annulées par le conseil de préfecture, il faut ajouter celles de Thièville et de Basly. A Thièville, le maire avait composé à l'avance le bureau électoral, et refusé de désigner comme secrétaire le plus jeune des électeurs présents à l'ouverture des opérations. A
Basly, les causes d'annulation visées par le conseil de
préfecture dans son arrêté sont les manœuvres déloyales employées
par les candidats élus, et notamment par les sieurs Paisant père et
fils, qui auraient, entre les deux tours de scrutin, payé à boire aux
électeurs.
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Juin 1883 - Orage et foudre. – Vendredi, soir, un orage épouvantable s'est déchaîné, sur notre département. La foudre a éclaté sur plusieurs points est la pluie et tombée avec abondance. Le tonnerre a fait une victime à Vaudry, près Vire, en tombant sur la maison de la famille Lecoq, blanchisseur. La femme Lecoq, âgée de 32 ans, qui s'occupait des soins du ménage, a été tuée par la foudre. La mort a été instantanée. A Biéville, canton de Douvres, la foudre est tombée sur la ferme du Londel, appartenant à M. le vicomte de Savignac, exploitée par M. Lelièvre. Elle a incendiée un bâtiment de 30 mètres de long, contenant 600 bottes; de foin, 270 hectolitres de blé et toute la provision de cidre du fermier. La cave a pu être protégée, grâce a l’arrivée de la pompe à incendie. A la même heure la foudre est tombée à Basly, dans la ferme de M. de Colomby, exploitée par M. Maillard. Elle est passée par la cheminée a enlevée plusieurs pierres, puis est ressortie par la croisée, dont elle a brisée les carreaux et les châssis.
Mai
1890 -
Abeilles. -
Dans
le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins
dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être
Mai
1890 -
Le voleur de crins de cheval.
- Pierre
Thorigay, 16 ans, se disant domestique, demeurant à Caen, s'en allait
le soir dans les champs et coupait le crin de la queue des chevaux mis
au piquet. Ce vol était pour Thorigay d'un très petit produit, mais
dépréciait considérablement la valeur des chevaux ainsi privés de
leur plus bel ornement. Les sieurs Friand, de Rots, Duhomme, de Basly et
Grenier ont été les victimes de ce misérable. Le tribunal l'a
condamné à trois mois de prison.
Janvier
1891 -
Vols importants.
- Mme veuve Boutron,
propriétaire à Garnetot, a été, cette semaine, victime d'un vol de
800 fr. Auteurs inconnus. En
l'absence du sieur Albert Dalé, cultivateur à Grandmesnil, des
malfaiteurs lui ont enlevé avec effraction une somme de 1 000 fr. Pendant la messe, des voleurs se sont introduits chez le sieur Vieil cultivateur à Basly, et ont enlevé une somme de 5 000 fr.
Janvier 1893 - Correction bien méritées. - Victor Gast, 20 ans, journalier à Basly, passait, il y a quelques jours, à travers champs avec son fusil. Il aperçut M. Perrette monté sur l'une de ses meules de paille. Gast ajusta Perrette et le menaça de le tuer s'il ne descendait pas. Perrette descendit. Mais, une fois à terre, il s'empara du fusil de Gast et lui administra une de ces volées qui lui ont laissé de cuisants souvenirs. Le tribunal, estimant que la correction était suffisante, a acquitté Gast, qui a bien juré de ne pas recommencer. (source : Le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Attentat à la pudeur. - Un attentat à la pudeur aurait été commis à Basly, prés Creully, sur la jeune Renée Pain, 9 ans, écolière, par un vieillard de la commune. (source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Affaires de mœurs. -
Louis
Caillebot, 60 ans, marin à Villerville, est prévenu d'avoir commis de
nombreux attentats à la pudeur, notamment sur Gabrielle Lecoq, 8 ans,
et sur Marguerite Hébert, 9 ans. Caillebot qui a tout nié, a été
condamnée à 2 ans de prison. Défenseur, Me
Dubourg. —
On ne reproche à Eugène Fischer, 20 ans, journalier à Vire, qu'un
seul attentat à la pudeur commis sur Eugénie Goulhot, 5 ans et demi.
Mais comme ses antécédents sont très mauvais, Fischer a été
condamné à 5 ans de réclusion. Défenseur, Me
Boissais. —
Frédéric Dupont, 78 ans, propriétaire et adjoint à Basly,
était accusé d'attentats à la pudeur commis sur Aimée Pain, 9 ans.
Sur les instances de l'accusé, la femme Pain avait
consenti à ne pas porter plainte. Mais une lettre anonyme dénonça les
faits au parquet qui fit faire une enquête. Heureusement pour lui,
Dupont était défendu par Me
Guernier, qui a obtenu son acquittement. —
Désiré Delanoë, 27 ans, journalier à la Folletière, arrondissement
de Lisieux, a comparu comme prévenu d'avoir commis un attentat à la
pudeur sur la veuve Anneval, âgée de 85 ans ! Le jury, pensant que cet
attentat ne pouvait pas avoir de suites graves, a eu pitié de Delanoë
et l'a acquitté. Défenseur, Me
Chéron. —
Jules Desprès, 43 ans, maçon au Mesnil-Bacley, est prévenu d'avoir
commis plusieurs attentats à la pudeur avec violence sur sa fille,
alors qu'elle était âgée de moins de 15 ans. Ce misérable père nie
les faits. Il est condamné aux travaux forcés perpétuels. Défenseur,
Me
Martin. — Un vagabond, François Angué, 34 ans, né à Claire-Fougère (Orne), de passage à Moult, a violé la jeune Berthe Lefevre, âgée de 11 ans et demi. Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Défenseur; Me Grandsart. (source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Voleuse qui se trouve mal. - Une fille Larose, 22 ans, originaire de Basly, a failli mourir de peur à la vue des agents de police venus pour l'arrêter au sujet d'un vol de chaussures commis à Lisieux en se présentant au nom d'une famille bien connue de la même ville.
Octobre 1903 - Pauvre enfant. - Un enfant d'une huitaine d'années qui mendiait dans les rues de Basly, près de la Délivrande, fut interrogé par les gendarmes en tournée. Il leur raconta comment son père, un nomade, l'avait donné à d'autres nomades qui le forçaient à demander l'aumône à leur profit. Les gendarmes s'assurèrent que le pauvre petit disait vrai et ils arrêtèrent ses maîtres : le nommé Ferdinand Lambert, 36 ans, rémouleur ambulant, et une femme sous le nom de Maria. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Un vol de 6.600 fr.
- Mme Vve Turpin, 70
ans, dentellière à Basly, ayant ouvert son armoire, a constaté la
disparition d'une somme de 6.600 francs en bons de la Défense
Nationale. Ces bons avaient été placés par elle dans une
boite en fer. Mme Turpin ne soupçonne personne dans le voisinage. Elle
s'absentait rarement. On n'a relevé de traces d'effraction ni sur
l'armoire, ni sur la porte de la chambre.
Janvier 1930 - Sur la route. - Une collision s'est produite au début de la soirée, au carrefour des chemins de Basly à Thaon et de Colomby à Fontaine-Henry, entre un motocycliste, M. Marc Bardet, entrepreneur de filet, à La Délivrande, et un attelage non éclairé, appartenant à M. Paret, cultivateur à Basly, qui se trouvait en station sur le bord de la route. M.
Paret a été blessé à la tête et contusionné sur diverses parties
du corps. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Une collision à Basly. - Dans le bourg de Basly, par suite de l'insuffisance de la largeur de la route, une automobile conduite par M. Raymond Delage, 45 ans, directeur de la Sucrerie de Courseulles, et un camion de l'entreprise Lemaitre, rue des Carmes, à Caen, piloté par le chauffeur Guillaume Audrain, 34 ans, sont entrés en collision. Dégâts matériels. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Les cambrioleurs de la région de Douvres devant les jurés. -
Hodel
André, 28 ans, né à Paris, menuisier à Basly, et Darry Georges, 29
ans, né à Criquiers
(S.-I.), ouvrier boulanger à Saint-Etienne-du-Rouvray, accusés de vols
qualifiés. Bageot
Marie, femme Hodel, 24 ans, née à Launay (Eure), ménagère à Basly,
et Fruitier Alice, femme Darry, 23 ans, née à Bosc-Roger-sur-Buchy
(S.I.), ménagère à Saint-Etieune-du-Rouvray, accusées de recel. De
novembre 1934 à avril 1936, Hodel a commis dans la région de Basly où
il résidait, un certain nombre de cambriolages, en compagnie, pour la
plus grande partie, du nommé Darry, à ce moment ouvrier boulanger à
Douvres. Le
23 décembre 1934, vers 8 heures du soir, Darry entrait dans le magasin
de la veuve Quéruel, commerçante à Basly, sous le prétexte d'acheter
une paire de chaussettes. Les
deux voleurs quittèrent les lieux laissant Mme Quéruel ligotée, la
commerçante ne parvint à se dégager que dans le courant de la nuit,
en proie à une violente commotion nerveuse, elle ne prévint ses
voisins que le lendemain matin. Dans
le courant de janvier ou février 1935, Hodel proposait à Darry de
cambrioler le préventorium de St-Aubin. Vers 1 heure du matin, ils
escaladèrent le mur. Hodel pénétra dans l'établissement tandis que
Darry faisait le guet dans le jardin. Il trouva 80 francs dans un tiroir
et partagea cette somme avec Darry. Le
13 février de la même année, les malfaiteurs se rendirent au bureau
de poste de Douvres dans l'intention de le cambrioler. Hodel avait
emporté tous les instruments qui pouvaient lui être nécessaires
pour cette opération. Vers minuit, ils arrivèrent devant le bureau de
poste. La porte du jardin n'étant pas fermée à clef, ils le
traversèrent et Hodel ouvrit la porte de la cuisine. Ils y entrèrent,
mangèrent des confitures et s'emparèrent de divers objets. Ils
pénétrèrent ensuite dans le bureau de poste et visitèrent tous les
tiroirs qui n'étaient pas fermés à clef, et qui contenaient une
centaine de francs. Ils s'attaquèrent ensuite au coffre-fort sans
parvenir toute fois à l'ouvrir. La receveuse qui couchait au deuxième
étage n'entendit rien et ne
s'aperçut du cambriolage que le lendemain. Vers
2 heures, ils regagnèrent le domicile de Darry où ils se partagèrent
le butin. Le
26 février, ce fut la maison de M. Ameline, boulanger à Luc-sur-Mer
qui reçut la visite des cambrioleurs. Darry, qui travaillait depuis
quelques jours chez M. Ameline. indiqua à
Hodel qu'il était facile de voler un coffret dans le quel M. Ameline
mettait son argent, Hodel devait opérer seul tandis que Darry ferait
fonctionner le pétrin mécanique pour étouffer le bruit qu'il pourrait
faire. Il fut décidé également qu'Hodel cambriolerait ensuite
l'épicerie Villette, située à peu de distance
de la boulangerie pour détourner les soupçons qui auraient pu peser
sur Darry. Vers
2 heures du matin, Darry prit son travail à la boulangerie, il alluma
l'électricité et éclaira de cette façon la porte de la salle à
manger qu'Hodel devait ouvrir. Ce dernier démastiqua une partie d'un
carreau et le coupa ensuite ce qui lui permit d'entrer dans la salle à
manger et de prendre le coffret qu'il plaça dans sa musette. Il se
rendit ensuite à l'épicerie Villette dont il ouvrit la porte vitrée
de la même façon que chez M. Ameline. Il s'empara de la somme
de 80 francs qui se trouvait dans le tiroir-caisse et dérobe pour 6 à
700 francs de marchandises. En rentrant chez lui, Hodel ouvrit le
coffret qui contenait une somme de 6 700 francs et divers papiers, Deux
jours plus tard, le partage de l'argent et des marchandises fut
fait chez Hodel.
Dans
la nuit du 27 au 28 février 1936, Hodel rendit visite au poulailler de
M. Trendle en escaladant une clôture en fil de fer barbelé et déroba
4 poules et un arrosoir. Dans
la nuit du 5 au 6 mars, il s'introduisit dans le jardin de M. Marie,
chef de gare de St-Aubin-sur-Mer, fractura la porte de la volière et
déroba 5 poules et 4 pigeons. Dans
la soirée du 29 mars, Hodel pénétra par escalade vers 22 heures dans
le jardin du préventorium de St-Aubin. Il découpa une vitre de la
porte du réfectoire et déroba une certaine quantité de marchandises
qu'il rapporta chez lui. Le
12 avril, au cours d'une promenade avec sa femme et ses enfants, il
pénétra dans un enclos appartenant à Mme Houel, à Tailleville, il
enfuma des ruches et prit plusieurs pains de miel. Les
femmes Hodel et Darry ont toujours été au courant des vols commis par
leurs maris et en ont utilisé les produits aux besoins de leurs
ménages.
Les époux Hodel et Darry n'ont jamais été condamnés. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Le marché du travail. - L'activité est soutenue dans l'agriculture. Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur. Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263. (source le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Une belle manifestation religieuse à Basly. - Le dimanche 25 juillet, les touristes qui traversaient Basly, étaient fort intrigués, ce bourg, très coquet, avait reçu une décoration de grande fête : drapeaux, guirlandes artistement disposées, arcs de triomphe, fleurs, arbustes, garnissaient les principales rues, on préparait une fête d'un caractère tout particulier. En 1927, la paroisse avait érigé un calvaire de granit sur lequel fut placé un grand Christ, trouvé dans les combles du presbytère, Christ de grandeur naturelle, sculpté jadis par un artisan du pays, dans un bloc de chêne. Cet objet d'art n'était pas à sa place sur une croix de granit, depuis, les intempéries l'avaient déjà endommagé, la municipalité s'émut et, voulant conserver ce Christ, précieux modèle de l'art artisanal, fit placer sur le calvaire un Christ de « Bouchardon », mieux proportionné au monument. On réserva une place d'honneur dans l'église au Christ en chêne, qui fut restauré par un artiste du pays. M. le Curé de Bény-sur-Mer, desservant de Basly. ayant encouragé cette heureuse initiative, organisa en union avec la municipalité, la solennité de la double bénédiction. Malgré les travaux de la moisson, tous les habitants rivalisèrent de zèle, travaillant la nuit, pour préparer les décorations et exercer les chants. La splendide église romane reçut une parure des plus artistiques.
L'après-midi, la grande cérémonie devait commencer à 3 heures, mais, depuis longtemps, l'église était remplie. Bon nombre de curés des environs étaient venus rendre hommage au Christ et témoigner leur sympathie à M. l'abbé Trillest. Les vêpres terminées, M. le Doyen de Creully (dont les paroissiens et les curés du canton célébraient le jubilé sacerdotal quelques jours plut tôt), bénit le vieux Christ placé sur une belle croix. La chorale exécute un chant de circonstance et la procession se met en marche. Un tout jeune Suisse dirige majestueusement le cortège, très bien secondé par un tout petit huissier. Les tinterelles demandent le passage à la foule pressée dans le cimetière. Environ deux cents hommes suivent la bannière, précédant Christ porté sur un magnifique brancard. M. le Maire et le Conseil municipal au complet, M. le Conseiller général, M. le Conseiller d'arrondissement forment l'escorte d'honneur. Quel magnifique spectacle donnent ces hommes, marchant dans un ordre parfait et un recueillement édifiant, chantant les cantiques populaires : Je suis Chrétien, Nous voulons Dieu. Au Calvaire, le R. P. Pougheol, maître en éloquence, sut toucher et captiver son auditoire. M. le Doyen bénit le nouveau Christ et la procession rentra à l'église. Après le Salut solennel, parfaitement chanté par la Chorale, M. le Curé, très ému, adressa ses remerciements à tous : à M. le Maire, qui a tant fait pour la conservation de ce vieux Christ de famille, et pour l'organisation de la fête, à la municipalité, à ses confrères, à tous les paroissiens. Il n'oublia que lui-même et, cependant, il s'était dépensé sans compter pour la préparation de la cérémonie et il a parfaitement réussi. Après le « Te Deum », on se rend au monument aux morts. Le P. Pougheol invite à prier pour les chers soldats tombés au champ d'honneur, et la prière de tous monte vers le ciel. Aussitôt, M. le Maire et la Municipalité invitent le clergé à pénétrer dans la Mairie, où gracieusement elle offre un vin d'honneur. Les
touristes pouvaient dire : « Quel beau spectacle d'union et de
fraternité... oui, mais seul l'amour du Christ peut les
réaliser ».
Septembre 1937 - Un cambriolage à Basly. - Ces jours derniers, à la suite d'une saisie, les scellés étaient apposés dans la propriété des époux Geoffroy, à Basly. L'autre matin, on constatait qu'au cours de la nuit précédente, un malfaiteur avait pénétré dans la maison, en brisant un carreau, et avait fait main-basse sur une assez grande quantité de vaisselle, sur une pendule, et sur une bicyclette. Le malandrin avait également puisé du cidre dans un tonneau dont il avait mal remis la bonde : une quarantaine de litres de boisson s'étaient répandus sur le sol. Des
traces de pas conduisirent les gendarmes, mandés, jusqu'à la cave d'un
nommé René Chevalon, 53 ans, journalier, habitant dans le voisinage.
Jetant un coup d’œil dans le local, ils y apercevaient le vélo
dérobé. Interrogé, Chevalon se prétendit innocent du cambriolage,
mais une perquisition effectuée à son domicile permit de découvrir la
Chevalon a été arrêté et écroué à la prison de Caen. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un cadavre sur la route . - Passant, vers 9 heures. au lieu dit « Roquereux », M. Valentin Héroult, de Fontaine-Henry, a découvert sur le bord de la route allant de cette dernière localité à Colomby-sur-Thaon, le cadavre d'un journalier de Fontaine-Henry, Henri Girard, 35 ans. Près du corps se trouvait, légèrement détériorée, la bicyclette de celui-ci. Il semble que M. Girard, qui s'adonnait à la boisson, est venu se coucher sur la berne, après avoir fait une chute, et qu'il a succombé foudroyé par une congestion. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Le
temps qu’il a fait en décembre.
- Le
mois de décembre a été caractérisé par un abaissement normal des
températures et par une pluviosité excessive. Les températures, tout
en n'étant jamais douces, ne se sont guère abaissées au-dessous de
zéro. En général, le minimum absolu a été de 4°5 et n'est descendu
à 6° que dans l'Est du département, à Fresné-Ia-Mère, Lisieux et
Deauville. Les
moyennes générales sont néanmoins inférieures à la normale 4, 61.
On note, en effet 3° 40 à Fresné-Ia-Mère, 3° 47 à Vire, 3° 70 à
Lisieux, 4° 42 à Caen. Par
exception, la station occidentale de Littry présente une moyenne de 5°
21. Le fait est normal. Au cours de cet hiver, on a constamment
remarqué jusqu'à présent que les températures étaient très douces
dans l'Ouest, alors que de forts abaissements de température se
produisaient dans les régions du Centre, de l'Est et même du Midi. En
ce qui concerne les pluies, ce mois a battu tous les records à
l'Observatoire de Sainte-Honorine-du-Fay. On y a noté, en effet, un
total de 153 millimétre supérieure de 156 % à la normale 71. Jamais,
depuis 1873, on n'avait relevé un total de pluies aussi considérable
au mois de décembre. Les inondations n'ont été évitées que grâce
à la répartition des grosses averses sur plusieurs semaines.
Conformément à la règle ordinaire, les régions du littoral ont été
sensiblement moins arrosées que le Bocage. On note 110 m/m à La
Délivrande, 118 à Caen, 137
à Bayeux, 158 à Lisieux, 161 à Vire. Les orages ont été nombreux, comme ils le sont toujours au cours des tempêtes d'hiver. Le plus violent a été celui du 9, qui a détruit le clocher de Cottun et détérioré les installations électriques de la cathédrale. Cet orage a été caractérisé par un nombre extraordinaire d'éclairs en boule. ( Le Moniteur du Calvados )
Avril
1938 -
Une
mère odieusement maltraitée par son fils. - M.
Catherine, agriculteur à Basly, a demandé l'intervention de la gendarmerie au sujet
de sa belle-mère, Mme
veuve Bilheux, 55 ans, que brutaliserait odieusement
son fils, Daniel Bilhieux, 31 ans, cultivateur à Basly. Rendus
au domicile de ce dernier, les gendarmes y ont trouvé Mme
veuve Bilheux. Celle-ci portait au visage des traces de coups violents. Mme veuve Bilheux, qui est
paralysée, a déclaré qu'elle était fréquemment frappée par son fils lorsque celui-ci rentre ivre.
Les voisins, interrogés, n'ont pas osé répondre par crainte de représailles. Bilheux, contre lequel un journalier du village, nommé Clerfond, a porté plainte, d'autre part à la suite d'un coup de pied au visage que le cultivateur lui aurait donné sans provocation, a affirmé qu'il ne battait pas sa mère et que cette dernière s'était blessée elle-même. (source le Moniteur du![]()
Juin
1938 - Un
cycliste mortellement blessée par une auto.
-
Dans
la
soirée
de
mercredi,
vers
19 h. 30,
Mme Maria Chouasnet,
60 ans,
courtière
en produits
agricoles, à Fontaine-Etoupefour, circulant
en
auto
sur le
chemin
de St
Aubin-sur
Mer à Basly,
traversait le carrefour formé par le chemin qu'elle suivait et
la rue
Talbot, dans
le
bourg même
de
Basly, lorsqu'une cycliste déboucha de sa droite. En
l'apercevant, Mme
Chouasnet eut
le
tort d'obliquer
sur sa
gauche alors
que la
cycliste,
au
contraire, se
portait encore plus à droite. La collision était de ce fait inévitable et la malheureuse cycliste roula sous
la
voiture
où eIle
resta coincée
entre
les
roues avant. Pour
la
dégager,
il
fallut relever l'auto
à
l'aide
de
crics
et de la maintenir
à une
certaine hauteur avec des madriers. Enfin retirée de sa fâcheuse position, la cycliste. Mlle Elvire Moreaux,
54 ans, demeurant
à
Basly,
qui
n'avait pas
perdu connaissance, reçut les soins immédiats de M. le docteur Quinquemelle, de Courseulles, qui ordonna son transfert à l'hôpital de Caen. La malheureuse avait les deux jambes et le crâne fracturé. A
l'hôpital de Caen, la blessée ne devait pas survivre à ses blessures. Elle est décédée hier matin, à 4 heures.
(source le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Une affaire à éclaircir. - Mme Jeanne, 44 ans, ménagère à Basly, a porté plainte contre un cultivateur de la localité, M. Alfred Poret, 29 ans, qu'elle accuse de l'avoir frappée avec une telle brutalité qu'elle a dû faire à l'hôpital de Caen un séjour de 12 jours. M.
Poret proteste de son innocence et déclare que la femme jeanne s'est
blessée dans une chute qu'elle aurait faite étant ivre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Une arrestation à Basly. - Les gendarmes de La Délivrande ont arrêté pour vol d'une somme de 400 francs, au préjudice de sa logeuse, Mme veuve Hellio, 76 ans, ménagère à Basly, le nommé Henri Clerfond, 36 ans, journalier. Pour
commettre ce vol, Clerfond avait profité que Mme Hellio était à la
messe. Le frère du malandrin, René Clerfond, 33 ans, ouvrier agricole
à Cresserons, qui profita de l'argent dérobé, sera poursuivi
pour recel. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Trois arrestations pour manœuvres criminelles. – Deux graves affaires d'avortements viennent d'être découvertes dans le Calvados, à Sannerville et à Colomby-sur-Thaon. Certains bruits s'étant répandus à Sannerville sur le compte de la veuve Morin, femme Despues, plus connue sous son prénom de Berthe, ménagère, 36 ans, une enquête discrète fut ouverte et le parquet de Caen descendit chez la femme, qui a reconnu s'être livrée à des manœuvres criminelles sur plusieurs femmes. Elle a été écrouée. A Colomby, la femme Hovel, née Marie Bajeot, 27 ans, cuisinière, a été également arrêtée. Par ailleurs, à Basly, un débitant, Arsène Chenu, 53 ans, a été appréhendé sous la même inculpation. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Une maison est mise au pillage.
- M.
Léon
Philippine,
habitant
à Basly
une maison
de quatre
pièces
édifiée
en bordure
de la
route
de Fontaine-Henry,
quitta
la localité
il y
a environ
deux
ans pour
aller
résider
au Havre,
rue de
l'Abbaye.
Il laissait
sa maison
entièrement
meublée. Dans
une Habitation
coquette
et amplement
garnie,
les pillards
avaient
fait
table
rase.
Les portes
et les
fenêtres avaient
disparu,
ainsi
que les
meubles,
la literie,
le linge,
etc.,
etc.
Il ne
restait
rien,
absolument
rien
que ce
qui ne
pouvait
être
enlevé.
C'est
ainsi
que le
fourneau
de cuisine
était
resté
sur place,
mais
toute
la tuyauterie
avait
été
enlevée. Au
cours
de leurs
recherches
les gendarmes
devaient
réussir
à identifier
les auteurs
de ces
méfaits.
Il s'agit
des membres
de la
famille
Pincal,
ouvriers
agricoles
à Basly,
le père,
Maurice
Pincal,
40 ans,
la mère,
née
Juliette
Martin,
44 ans,
le fils
Georges,
17 ans. Au domicile de ces peu intéressants personnages, les gendarmes ont retrouvé une petite partie des objets volés. Les coupables ont passé des aveux. . Mars 1940 - Mort pour la France. - On a été officiellement informé du décès de M. Lucien Blanlot, originaire de Basly, mort pour la France le 10 février. M.
Lucien
Blanlot était
cordonnier à
Luc-sur-Mer.
Décembre
1946 -
Un démineur grièvement blessé au camp de Basly.
- M.
Laplace, contrôleur au déminage, qui manipulait un détonateur, a
été grièvement blessé par l’explosion de l’engin. M. Laplace,
qui a eu une main arrachée, a été également atteint au visage et
serait menacé de cécité. ( Le Bonhomme
Libre )
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande
de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors
des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres
incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines
parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent
être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division.
(source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Des récoltes flambent. –
Un
incendie qui semble devoir être attribué à la malveillance s’est
déclaré au cours de la nuit du 1er janvier dans un champ
situé sur le territoire de la commune de Basly, lieu dit « la
delle Delaunay ». Cent quintaux de blé, soixante quintaux d’avoine
et vingt hectolitres de graines de foin appartenant à M.
Mars
1947 -
La récupération. –
M. Ventura, chef démineur au commando de Douvres a surpris dans
le camp de Basly deux habitants de cette commune : Fernand Quesnel,
marchand de métaux, et un nommé Patelli qui chargeaient dans une
camionnette des douilles de cartouches. Quesnel a reconnu avoir dérobé
1 000 kilos de cuivre qu’il vendit à un brocanteur de Caen. (source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Trois P.G. boches s’évadent.
–
Les prisonniers de guerre allemands Krempel (Zoban), mat. 11693,
18 ans, taille 1 m. 68, corpulence assez forte ; Luch (Hubert), 21
ans, caporal-chef, taille 1m. 58, mince ; Wueller (Ambras), 23 ans,
caporal-chef, mat. 1168, 1 m. 60, châtain frisé, appartenant au
commando de Douvres-la-Délivrande, se sont évadés alors qu’ils
travaillaient au déminage sur le territoire de la commune de Basly. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Des démineurs commotionnés par une explosion.
–
Par suite d’un retard dans l’éclatement d’une mine au camp
de Basly, un démineur, M. Ventura, demeurant à la Délivrande, a été
sérieusement commotionné. Sous la violence de la déflagration quinze
prisonniers allemands qui se trouvaient à proximité ont été
projetés dans un trou, mais n’ont pas été blessés. (source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier 1948 - La mort sous les pas. - Un ouvrier de Douvres, M. Romano Zanella, 42 ans, père de cinq enfants, domicilié rue de la Haule, qui avait commis l’imprudence de pénétrer sur le terrain interdit du camp de Basly pour récupérer du cuivre, a sauté sur une mine. Horriblement mutilé, le malheureux fut conduit au dispensaire des religieuses de la Sainte-famille, à la Délivrande, où il ne tarda pas à succomber. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Une mauvaise rencontre.
- Passant sur la
route de Fontaine-Henry, près du cimetière, Mme Germaine Yvray, 59
ans, ménagère à Thaon, a été injuriée, bousculée et finalement
prise à la gorge par un cantonnier de la localité, Henri Bouchard, 36
ans, qui était ivre. Bouchard sera poursuivi. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un peu de pudeur.
- Les gendarmes ont
appréhendé à Basly, la femme Geneviève Clerfond, née Fontaine pour
s’être livrée sur la voie publique à une exhibition obscène devant
un enfant de 10 ans. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1950 - Tout n’est pas bénéfice. - En vérifiant les registres d'un brocanteur de Basly, les gendarmes de La Délivrande constataient qu'Eugène Hamelin, 47 ans, ouvrier agricole à Bény, avait vendu 32 kilos de plomb et 8 kilos de cuivre. Le
récupérateur n'ayant pu justifier d'une provenance honnête de la
marchandise, s'est vu dresser contravention. ( Le Bonhomme Libre ) |
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BASLY (Calvados) - Érection du Calvaire, 3 juillet 1927 |
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