15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BASLY

Canton de Creully 

Les habitants de la commune sont des Basliens, Basliennes


Août 1843   -  Nouvelles locales.   -   La commune de Basly vient d'être le théâtre d'un crime affreux : une fille Victoire Tourmente, âgée de 40 ans environ, qui fait valoir quelques sillons de terre dont elle a la plus grande partie à loyer, a reçu avant-hier midi, un coup de fusil dans les reins, tandis qu'elle était accroupie dans un champ pour traire sa vache.

Averti de ce crime dés 7 heures du soir, M. le procureur du roi, assisté de M. le juge d'instruction et d'un docteur-médecin, s'est immédiatement rendu sur les lieux pour procéder à une information qui durait encore à prés de deux heures du matin.

L'auteur de ce lâche assassinat, dont la victime est dans un état désespéré, sera bientôt, on l'espère, remis entre les mains de la justice, de graves indices le font présumer. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1864   -   Par arrêté du 12 mai.   -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Buret (Léon), cultivateur, adjoint de la commune de Basly, en remplacement de M. Delaplanche, décédé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -  Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.

-        Désiré Aubey, cultivateur, âgé de 32 ans, demeurant à Basly, est prévenu d'avoir, audit lieu, le 15 octobre dernier, porté des coups et fait volontairement des blessures à la femme Geffroy.

Le prévenu possède un champ voisin d'un autre appartenant à la plaignante. Le champ de la plaignante étant ensemencé, ne devait pas être foulé par la voiture du sieur Aubey qui portait des engrais sur sa terre. Cependant toute la matinée il avait conduit ses chevaux et sa voiture sur la terre semée de la femme Geffroy. A la fin, cette dernière lassée de lui faire des observations à ce sujet, voulut arrêter ses chevaux. Aubey n'en tint pas compte, il frappa la plaignante avec le manche de son fouet, et la violence des coups qu'il lui porta ainsi fut telle qu'il lui rompit le bras. La femme Geffroy a été pendant plus de vingt jours incapable de travailler. Quand le prévenu a compris la gravité des poursuites qui allaient être dirigées contre lui, il a cherché à indemniser sa victime, en payant son médecin et les médicaments qui lui ont été nécessaires et en lui donnant en outre 200 fr.

Le Tribunal prononce contre Aubey la peine de 2 mois d'emprisonnement et 200 fr. d'amende.

Défenseur, Me  Villey. (L’Ordre et la Liberté )

 

Février 1866   -   Des vols.   -   Chaque année à l'époque des jours gras, on constate une grande quantité de vol de lapins, de poules, de coqs, de pigeons, en un mot de tout ce qui peut servir à garnir la table en ces jours de gala universel.

Plusieurs de nos correspondants nous informent que des vols de cette nature ont été commis à Basly, à Troismonts, à Bény-sur-Mer, etc ..., sans que l'on puisse mettre la main sur les voleurs.

à Montigny, on a été plus heureux, on a arrêté le nommé Lecire au moment où il allait faire main-basse sur diverses volailles appartenant au maire de la commune.

Cet individu est également accusé d'avoir volé du foin.

 

Août 1873   -   Glanage.   -   Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. 

C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent. 

 

Août 1873   -   Condamnation.   -  Henriette Aubraye, femme Folliard, 38 ans, épicière à Basly, faisait le métier de vendre du pain à ses pratiques, qu'elle achetait chez un boulanger de Caen, mais ce pain n'avait pas toujours le poids voulu, puisque sur 3 kilos on trouvait environ 280 grammes de moins, et sur les autres pains, il y avait par kilogramme une différence de 70 à 80grammes. La femme Folliard a été condamnée à 3 jours de prison et 50 fr. d'amende.

 

Mars 1877   -  Révision.  -  Les opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.

 

Avril 1877   -  Pêche.  -  La pèche fluviale sera prohibée depuis le I5 avril courant jusqu'au 15 juin. Le saumon, l’ombre-chevalier et la truite pourront seuls être péchés.

 

Avril 1877   -  Sucre et foin.  -  Le prix élevé du sucre fait qu'on essaie d'en extraire un peu de tout. Un chimiste vient de découvrir un procédé pour faire du sucre avec du foin, cela n'a rien d'impossible, car chacun sait que le sucre existe en quantité plus ou moins grande dans tous les végétaux.

 

Avril 1877   -  Infanticide.  -  Un infanticide a été commis à Basly, le 8 avril courant, par la fille Renouf, âgée de 27 ans, domestique chez Mme veuve Lucas, propriétaire à Basly. Après être accouchée clandestinement, cette fille a jeté son enfant dans une mare de la ferme, profonde de trois mètres. Cette fille a déjà eu un enfant, élevé par ses parents qui habitent le hameau de Saint-Contest.  

 

Février 1878   -  Instruction.  -  Le Ministre de l'Instruction Publique vient d’accorder 800 fr., pour travaux à l’école des filles de Basly.  1 200 fr., pour l'école des garçons de Beuzeval. 4 000 f., pour la construction d'une école, à Fumichon.

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Basly, 389 habitants, Mme Marie (Henriette), 34 élèves gratuites ; 464 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée. 75fr.

 

Avril 1879  -  Maison d’école et mobiliers scolaires.  -  Est approuvé l'état de répartition du crédit de 25 000 fr. inscrit au budget pour secours aux communes en vue des dépenses d'acquisition, de construction, de réparation des maisons d'école et d'achat ou renouvellement des mobiliers scolaires, conformément aux propositions contenues dans le rapport de M. le Préfet.

Secours sur les fonds départementaux à la commune de Basly. — Travaux à l'école des filles 200 fr.

 

Mai 1879   -  Incendie.  -  Jeudi, dans la journée, le feu a pris accidentellement, par suite d'un vice de construction, dans une maison de Basly, habitée par la veuve Lecomte, âgée et infirme. A l'appel du tocsin, les pompes sont arrivées, celle de Bény la première, et grâce aux secours venus de toutes parts, on a pu prévenir de grands malheurs. Trois maisons et une étable ont été la proie des flammes. Les immeubles seuls étaient assurés.

 

Juin 1879   -  Les récoltes.  -  A l'exception des foins, toutes les récoltes ont la plus belle apparence, les pommiers surtout, sont magnifiques de promesses, et font venir le cidre à la bouche des amis de cette boisson.  

 

Février 1881  -  Encore les élections.  -  Aux élections municipales annulées par le conseil de préfecture, il faut ajouter celles de Thièville et de Basly

A Thièville, le maire avait composé à l'avance le bureau électoral, et refusé de désigner comme secrétaire le plus jeune des électeurs présents à l'ouverture des opérations. 

A Basly, les causes d'annulation visées par le conseil de préfecture dans son arrêté sont les manœuvres déloyales employées par les candidats élus, et notamment par les sieurs Paisant père et fils, qui auraient, entre les deux tours de scrutin, payé à boire aux électeurs.  

 

Mai 1883  -  Plus de cachot. –  Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans  les lycées et collèges doit être abandonné partout.

 

Juin 1883  -  Orage et foudre.    Vendredi, soir, un orage épouvantable s'est déchaîné, sur notre département. La foudre a éclaté sur plusieurs points est la pluie et tombée avec abondance. 

Le tonnerre a fait une victime à Vaudry, près Vire, en tombant sur la maison de la famille Lecoq, blanchisseur.  La femme Lecoq, âgée de 32 ans, qui s'occupait des soins du ménage, a été tuée par la foudre. La mort a été instantanée.

A Biéville, canton de Douvres, la foudre est tombée sur la ferme du Londel, appartenant à M. le vicomte de Savignac, exploitée par M. Lelièvre. Elle a incendiée un bâtiment de 30 mètres de long, contenant 600 bottes; de foin, 270 hectolitres de blé et toute la provision de cidre du fermier. La cave a pu être protégée, grâce a l’arrivée de la pompe à incendie.

A la même heure la foudre est tombée à Basly, dans la ferme de M. de Colomby, exploitée par M. Maillard. Elle est passée par la cheminée a enlevée plusieurs pierres, puis est ressortie par la croisée, dont elle a brisée les carreaux et les châssis.

 

Mai 1890  -  Abeilles.  -  Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal. 

 

Mai 1890  -  Le voleur de crins de cheval.  -  Pierre Thorigay, 16 ans, se disant domestique, demeurant à Caen, s'en allait le soir dans les champs et coupait le crin de la queue des chevaux mis au piquet. Ce vol était pour Thorigay d'un très petit produit, mais dépréciait considérablement la valeur des chevaux ainsi privés de leur plus bel ornement. Les sieurs Friand, de Rots, Duhomme, de Basly et Grenier ont été les victimes de ce misérable. Le tribunal l'a condamné à trois mois de prison.  

 

Janvier 1891  -  Vols importants.  -  Mme veuve Boutron, propriétaire à Garnetot, a été, cette semaine, victime d'un vol de 800 fr. Auteurs inconnus.

En l'absence du sieur Albert Dalé, cultivateur à Grandmesnil, des malfaiteurs lui ont enlevé avec effraction une somme de 1 000 fr.

Pendant la messe, des voleurs se sont introduits chez le sieur Vieil cultivateur à Basly, et ont enlevé une somme de 5 000 fr. 

 

Janvier 1893  -  Correction bien méritées.  -  Victor Gast, 20 ans, journalier à Basly, passait, il y a quelques jours, à travers champs avec son fusil. Il aperçut M. Perrette monté sur l'une de ses meules de paille. Gast ajusta Perrette et le menaça de le tuer s'il ne descendait pas. Perrette descendit. Mais, une fois à terre, il s'empara du fusil de Gast et lui administra une de ces volées qui lui ont laissé de cuisants souvenirs. Le tribunal, estimant que la correction était suffisante, a acquitté Gast, qui a bien juré de ne pas recommencer. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1899  -  Attentat à la pudeur.   -   Un attentat à la pudeur aurait été commis à Basly, prés Creully, sur la jeune Renée Pain, 9 ans, écolière, par un vieillard de la commune. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Affaires de mœurs.   -  Louis Caillebot, 60 ans, marin à Villerville, est prévenu d'avoir commis de nombreux attentats à la pudeur, notamment sur Gabrielle Lecoq, 8 ans, et sur Marguerite Hébert, 9 ans. Caillebot qui a tout nié, a été condamnée à 2 ans de prison. Défenseur, Me  Dubourg.

— On ne reproche à Eugène Fischer, 20 ans, journalier à Vire, qu'un seul attentat à la pudeur commis sur Eugénie Goulhot, 5 ans et demi. Mais comme ses antécédents sont très mauvais, Fischer a été condamné à 5 ans de réclusion. Défenseur, Me  Boissais.

— Frédéric Dupont, 78 ans, propriétaire et adjoint à Basly, était accusé d'attentats à la pudeur commis sur Aimée Pain, 9 ans. Sur les instances de l'accusé, la femme Pain avait consenti à ne pas porter plainte. Mais une lettre anonyme dénonça les faits au parquet qui fit faire une enquête. Heureusement pour lui, Dupont était défendu par Me Guernier, qui a obtenu son acquittement.

— Désiré Delanoë, 27 ans, journalier à la Folletière, arrondissement de Lisieux, a comparu comme prévenu d'avoir commis un attentat à la pudeur sur la veuve Anneval, âgée de 85 ans ! Le jury, pensant que cet attentat ne pouvait pas avoir de suites graves, a eu pitié de Delanoë et l'a acquitté. Défenseur, Me  Chéron.

— Jules Desprès, 43 ans, maçon au Mesnil-Bacley, est prévenu d'avoir commis plusieurs attentats à la pudeur avec violence sur sa fille, alors qu'elle était âgée de moins de 15 ans. Ce misérable père nie les faits. Il est condamné aux travaux forcés perpétuels. Défenseur, Me  Martin.

— Un vagabond, François Angué, 34 ans, né à Claire-Fougère (Orne), de passage à Moult, a violé la jeune Berthe Lefevre, âgée de 11 ans et demi. Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Défenseur; Me  Grandsart.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1900   -   Voleuse qui se trouve mal.  -  Une fille Larose, 22 ans, originaire de Basly, a failli mourir de peur à la vue des agents de police venus pour l'arrêter au sujet d'un vol de chaussures commis à Lisieux en se présentant au nom d'une famille bien connue de la même ville. 

Ce malaise la guérira peut-être de l'envie de voler. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1903  -   Pauvre enfant.   -   Un enfant d'une huitaine d'années qui mendiait dans les rues de Basly, près de la Délivrande, fut interrogé par les gendarmes en tournée. Il leur raconta comment son père, un nomade, l'avait donné à d'autres nomades qui le forçaient à demander l'aumône à leur profit.

Les gendarmes s'assurèrent que le pauvre petit disait vrai et ils arrêtèrent ses maîtres : le nommé Ferdinand Lambert, 36 ans, rémouleur ambulant, et une femme sous le nom de Maria. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1926  -  Un vol de 6.600 fr.  -  Mme Vve Turpin, 70 ans, dentellière à Basly, ayant ouvert son armoire, a constaté la disparition d'une somme de 6.600 francs en bons de la Défense Nationale. Ces bons  avaient été placés par elle dans une boite en fer. Mme Turpin ne soupçonne personne dans le voisinage. Elle s'absentait rarement. On n'a relevé de traces d'effraction ni sur l'armoire, ni sur la porte de la chambre.  

 

Janvier 1930   -  Sur la route.   -   Une collision s'est produite au début de la soirée, au carrefour des chemins de Basly à Thaon et de Colomby à Fontaine-Henry, entre un motocycliste, M. Marc Bardet, entrepreneur de filet, à La Délivrande, et un attelage non éclairé, appartenant à M. Paret, cultivateur à Basly, qui se trouvait en station sur le bord de la route.

M. Paret a été blessé à la tête et contusionné sur diverses parties du corps.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1936  -   Une collision à Basly.  -  Dans le bourg de Basly, par suite de l'insuffisance de la largeur de la route, une automobile conduite par M. Raymond Delage, 45 ans,  directeur de la Sucrerie de Courseulles, et un camion de l'entreprise Lemaitre, rue des Carmes, à Caen, piloté par le chauffeur Guillaume Audrain, 34 ans, sont entrés en collision. Dégâts matériels. (source le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Les cambrioleurs de la région de Douvres devant les jurés.  -  Hodel André, 28 ans, né à Paris, menuisier à Basly, et Darry Georges, 29 ans, né à Criquiers (S.-I.), ouvrier boulanger à Saint-Etienne-du-Rouvray, accusés de vols qualifiés.

Bageot Marie, femme Hodel, 24 ans, née à Launay (Eure), ménagère à Basly, et Fruitier Alice, femme Darry, 23 ans, née à Bosc-Roger-sur-Buchy (S.I.), ménagère à Saint-Etieune-du-Rouvray, accusées de recel.

De novembre 1934 à avril 1936, Hodel a commis dans la région de Basly où il résidait, un certain nombre de cambriolages, en compagnie, pour la plus grande partie, du nommé Darry, à ce moment ouvrier boulanger à Douvres.

Le 23 décembre 1934, vers 8 heures du soir, Darry entrait dans le magasin de la veuve Quéruel, commerçante à Basly, sous le prétexte d'acheter une paire de chaussettes. Au moment où Mme Quéruel lui tournait le dos pour le servir, il se jetait sur elle et lui mettait la main sur la bouche pour étouffer ses cris. Hodel, voisin de Mme Quéruel qui était resté dans la rue pour ne pas être reconnu, pénétra dans le magasin, ferma le compteur électrique et plaça sur le visage de Mme Quéruel un bandeau noir qu'il noua par derrière. Les deux malfaiteurs ligotèrent ensuite la pauvre femme et la portèrent dans la cuisine. Darry surveilla la victime et Hodel visita la maison après avoir au préalable pris une clef qui était pendue à la ceinture  de la commerçante. Il fouilla le tiroir-caisse où il trouva 50 francs dont il s'empara. Il demanda ensuite à Mme Quéruel où se trouvait son argent, la menaçant de la tuer si elle ne répondait pas. Sur les indications de celle-ci, Hodel trouva une somme de 7 ou 800 francs dans une boîte dissimulée dans l'arrière-cuisine. Il déroba ensuite un revolver, divers autres  objets et de l'épicerie.

Les deux voleurs quittèrent les lieux laissant Mme Quéruel ligotée, la commerçante ne parvint à se dégager que dans le courant de la nuit, en proie à une violente commotion nerveuse,  elle ne prévint ses voisins que le lendemain matin.

Dans le courant de janvier ou février 1935, Hodel proposait à Darry de cambrioler le préventorium de St-Aubin. Vers 1 heure du matin, ils escaladèrent le mur. Hodel pénétra dans l'établissement tandis que Darry faisait le guet dans le jardin. Il trouva 80 francs dans un tiroir et partagea cette somme avec Darry.

Le 13 février de la même année, les malfaiteurs se rendirent au bureau de poste de Douvres dans l'intention de le cambrioler. Hodel avait emporté tous les instruments qui pouvaient lui  être nécessaires pour cette opération. Vers minuit, ils arrivèrent devant le bureau de poste. La porte du jardin n'étant pas fermée à clef, ils le traversèrent et Hodel ouvrit la porte de la cuisine. Ils y entrèrent, mangèrent des confitures et s'emparèrent de divers objets. Ils pénétrèrent ensuite dans le bureau de poste et visitèrent tous les tiroirs qui n'étaient pas fermés à clef, et qui contenaient une centaine de francs. Ils s'attaquèrent ensuite au coffre-fort sans parvenir toute fois à l'ouvrir. La receveuse qui couchait au deuxième étage n'entendit rien et ne s'aperçut du cambriolage que le lendemain.

Vers 2 heures, ils regagnèrent le domicile de Darry où ils se partagèrent le butin.

Le 26 février, ce fut la maison de M. Ameline, boulanger à Luc-sur-Mer qui reçut la visite des cambrioleurs. Darry, qui travaillait depuis quelques jours chez M. Ameline. indiqua à Hodel qu'il était facile de voler un coffret dans le quel M. Ameline mettait son argent, Hodel devait opérer seul tandis que Darry ferait fonctionner le pétrin mécanique pour étouffer le bruit qu'il pourrait faire. Il fut décidé également qu'Hodel cambriolerait ensuite l'épicerie Villette, située à peu de distance de la boulangerie pour détourner les soupçons qui auraient pu peser sur Darry.

Vers 2 heures du matin, Darry prit son travail à la boulangerie, il alluma l'électricité et éclaira de cette façon la porte de la salle à manger qu'Hodel devait ouvrir. Ce dernier démastiqua une partie d'un carreau et le coupa ensuite ce qui lui permit d'entrer dans la salle à manger et de prendre le coffret qu'il plaça dans sa musette. Il se rendit ensuite à l'épicerie Villette dont il ouvrit la porte vitrée de la même façon que chez M. Ameline. Il s'empara de la somme de 80 francs qui se trouvait dans le tiroir-caisse et dérobe pour 6 à 700 francs de marchandises. En rentrant chez lui, Hodel ouvrit le coffret qui contenait une somme de 6 700 francs et divers papiers, Deux jours plus tard, le partage de l'argent et des marchandises fut  fait chez Hodel.

Par la suite, Darry ne participa plus aux vols commis par Hodel qui continua ses méfaits.

Dans la nuit du 27 au 28 février 1936, Hodel rendit visite au poulailler de M. Trendle en escaladant une clôture en fil de fer barbelé et déroba 4 poules et un arrosoir.

Dans la nuit du 5 au 6 mars, il s'introduisit dans le jardin de M. Marie, chef de gare de St-Aubin-sur-Mer, fractura la porte de la volière et déroba 5 poules et 4 pigeons.

Dans la soirée du 29 mars, Hodel pénétra par escalade vers 22 heures dans le jardin du préventorium de St-Aubin. Il découpa une vitre de la porte du réfectoire et déroba une certaine quantité de marchandises qu'il rapporta chez lui.

Le 12 avril, au cours d'une promenade avec sa femme et ses enfants, il pénétra dans un enclos appartenant à Mme Houel, à Tailleville, il enfuma des ruches et prit plusieurs pains de  miel.

Les femmes Hodel et Darry ont toujours été au courant des vols commis par leurs maris et en ont utilisé les produits aux besoins de leurs ménages.

Les époux Hodel et Darry n'ont jamais été condamnés. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1937  -  Le marché du travail.  -   L'activité est soutenue dans l'agriculture. 

Les trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263 chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur. 

Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263.   (source le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Une belle manifestation religieuse à Basly.  -  Le dimanche 25 juillet, les touristes qui traversaient Basly, étaient fort intrigués, ce bourg, très coquet, avait reçu une décoration de grande fête : drapeaux, guirlandes artistement disposées, arcs de triomphe, fleurs, arbustes, garnissaient les principales rues, on préparait une fête d'un caractère tout particulier. 

En 1927, la paroisse avait érigé un calvaire de granit sur lequel fut placé un grand Christ, trouvé dans les combles du presbytère, Christ de grandeur naturelle, sculpté jadis par un artisan du pays, dans un bloc de chêne. Cet objet d'art n'était pas à sa place sur une croix de granit, depuis, les intempéries l'avaient déjà endommagé, la municipalité s'émut et,  voulant conserver ce Christ, précieux modèle de l'art artisanal, fit placer sur le calvaire un Christ de « Bouchardon », mieux proportionné au monument. On réserva une place d'honneur dans l'église au Christ en chêne, qui fut restauré par un artiste du pays. 

M. le Curé de Bény-sur-Mer, desservant de Basly. ayant encouragé cette heureuse initiative, organisa en union avec la municipalité, la solennité de la double bénédiction. Malgré les travaux de la moisson, tous les habitants rivalisèrent de zèle, travaillant la nuit, pour préparer les décorations et exercer les chants. La splendide église romane reçut une parure des plus artistiques. 

Au matin du 27 juillet, elle se trouve trop petite pour contenir la foule qui se presse à l'heure de la grand'messe. M. le chanoine Bilheux, curé de Saint-Gilles de Caen, originaire de Basly, officie, tandis que la jeune chorale de la paroisse, sous l'habile direction de M. le Curé, exécute parfaitement les chants liturgiques. Le R. P. Pougheol donne une allocution de circonstance. M. le Maire et le Conseil au complet occupent les places d'honneur. 

L'après-midi, la grande cérémonie devait commencer à 3 heures, mais, depuis longtemps, l'église était remplie. Bon nombre de curés des environs étaient venus rendre hommage au  Christ et témoigner leur sympathie à M. l'abbé Trillest. Les vêpres terminées, M. le Doyen de Creully (dont les paroissiens et les curés du canton célébraient le jubilé sacerdotal quelques jours plut tôt), bénit le vieux Christ placé sur une belle croix. La chorale exécute un chant de circonstance et la procession se met en marche. Un tout jeune Suisse dirige majestueusement le cortège, très bien secondé par un tout petit huissier. Les tinterelles demandent le passage à la foule pressée dans le cimetière. Environ deux cents hommes suivent la bannière, précédant Christ porté sur un magnifique brancard.  

M. le Maire et le Conseil municipal au complet, M. le Conseiller général, M. le Conseiller d'arrondissement forment l'escorte d'honneur. Quel magnifique spectacle donnent ces hommes, marchant dans un ordre parfait et un recueillement édifiant, chantant les cantiques populaires : Je suis Chrétien, Nous voulons Dieu. 

Au Calvaire, le R. P. Pougheol, maître en éloquence, sut toucher et captiver son auditoire. M. le Doyen bénit le nouveau Christ et la procession rentra à l'église.

Après le Salut solennel, parfaitement chanté par la Chorale, M. le Curé, très ému, adressa ses remerciements à tous : à M. le Maire, qui a tant fait pour la conservation de ce vieux Christ de famille, et pour l'organisation de la fête, à la municipalité, à ses confrères, à tous les paroissiens. Il n'oublia que lui-même et, cependant, il s'était dépensé sans compter pour la préparation de la cérémonie et il a parfaitement réussi. 

Après le « Te Deum », on se rend au monument aux morts. Le P. Pougheol invite à prier pour les chers soldats tombés au champ d'honneur, et la prière de tous monte vers le ciel. 

Aussitôt, M. le Maire et la Municipalité invitent le clergé à pénétrer dans la Mairie, où gracieusement elle offre un vin d'honneur. 

Les touristes pouvaient dire : « Quel beau spectacle d'union et de fraternité... oui, mais seul l'amour du Christ peut les réaliser ». ( Le Moniteur du Calvados )

 

Septembre 1937  -  Un cambriolage à Basly.  -   Ces jours derniers, à la suite d'une saisie, les scellés étaient apposés dans la propriété des époux Geoffroy, à Basly. L'autre matin, on constatait qu'au cours de la nuit précédente, un malfaiteur avait pénétré dans la maison, en brisant un carreau, et avait fait main-basse sur une assez grande quantité de vaisselle, sur une pendule, et sur une bicyclette. Le malandrin avait également puisé du cidre dans un tonneau dont il avait mal remis la bonde : une quarantaine de litres de boisson s'étaient répandus sur le sol. 

Des traces de pas conduisirent les gendarmes, mandés, jusqu'à la cave d'un nommé René Chevalon, 53 ans, journalier, habitant dans le voisinage. Jetant un coup d’œil dans le local, ils  y apercevaient le vélo dérobé. Interrogé, Chevalon se prétendit innocent du cambriolage, mais une perquisition effectuée à son domicile permit de découvrir la plupart des objets soustraits. 

Chevalon a été arrêté et écroué à la prison de Caen.  (source le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -  Un cadavre sur la route .  -  Passant, vers 9 heures. au lieu dit « Roquereux », M. Valentin Héroult, de Fontaine-Henry, a découvert sur le bord de la route allant de cette dernière localité à Colomby-sur-Thaon, le cadavre d'un journalier de Fontaine-Henry, Henri Girard, 35 ans. 

Près du corps se trouvait, légèrement détériorée, la bicyclette de celui-ci. Il semble que M. Girard, qui s'adonnait à la boisson, est venu se coucher sur la berne, après avoir fait une chute, et qu'il a succombé foudroyé par une congestion. (source le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Le temps qu’il a fait en décembre.  -  Le mois de décembre a été caractérisé par un abaissement normal des températures et par une pluviosité excessive. Les températures, tout en n'étant jamais douces, ne se sont guère abaissées au-dessous de zéro. En général, le minimum absolu a été de 4°5 et n'est descendu à 6° que dans l'Est du département, à Fresné-Ia-Mère, Lisieux et Deauville.

Les moyennes générales sont néanmoins inférieures à la normale 4, 61. On note, en effet 3° 40 à Fresné-Ia-Mère, 3° 47 à Vire, 3° 70 à Lisieux, 4° 42 à Caen.

Par exception, la station occidentale de Littry présente une moyenne de 5° 21. Le fait est normal. Au cours de cet hiver, on a constamment remarqué jusqu'à présent que les températures étaient très douces dans l'Ouest, alors que de forts abaissements de température se produisaient dans les régions du Centre, de l'Est et même du Midi.

En ce qui concerne les pluies, ce mois a battu tous les records à l'Observatoire de Sainte-Honorine-du-Fay. On y a noté, en effet, un total de 153 millimétre supérieure de 156 % à la normale 71. Jamais, depuis 1873, on n'avait relevé un total de pluies aussi considérable au mois de décembre. Les inondations n'ont été évitées que grâce à la répartition des grosses averses sur plusieurs semaines. Conformément à la règle ordinaire, les régions du littoral ont été sensiblement moins arrosées que le Bocage. On note 110 m/m à La Délivrande, 118 à Caen,  137 à Bayeux, 158 à Lisieux, 161 à Vire.

Les orages ont été nombreux, comme ils le sont toujours au cours des tempêtes d'hiver. Le plus violent a été celui du 9, qui a détruit le clocher de Cottun et détérioré les installations électriques de la cathédrale. Cet orage a été caractérisé par un nombre extraordinaire d'éclairs en boule. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Avril 1938   -   Une mère odieusement maltraitée par son fils.  -   M. Catherine, agriculteur à Basly, a demandé l'intervention de la gendarmerie au sujet de sa belle-mère, Mme veuve Bilheux, 55 ans, que brutaliserait odieusement son fils, Daniel Bilhieux, 31 ans, cultivateur à Basly.

Rendus au domicile de ce dernier, les gendarmes y ont trouvé Mme veuve Bilheux. Celle-ci portait au visage des traces de coups violents. Mme veuve Bilheux, qui est paralysée, a déclaré qu'elle était fréquemment frappée par son fils lorsque celui-ci rentre ivre.

Les voisins, interrogés, n'ont pas osé répondre par crainte de représailles. Bilheux, contre lequel un journalier du village, nommé Clerfond, a porté plainte, d'autre part à la suite d'un coup de pied au visage que le cultivateur lui aurait donné sans provocation, a affirmé qu'il ne battait pas sa mère et que cette dernière s'était blessée elle-même.  (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un cycliste mortellement blessée par une auto.   -  Dans la soirée de mercredi, vers 19 h. 30, Mme Maria Chouasnet, 60 ans, courtière en produits agricoles, à  Fontaine-Etoupefour, circulant en auto sur le chemin de St Aubin-sur Mer à Basly, traversait le carrefour formé par le chemin qu'elle suivait et la rue Talbot, dans le bourg même de Basly, lorsqu'une cycliste déboucha de sa droite.

En l'apercevant, Mme Chouasnet eut le tort d'obliquer sur sa gauche alors que la cycliste, au contraire, se portait encore plus à droite. La collision était de ce fait inévitable et la malheureuse cycliste roula sous la voiture où eIle resta coincée entre les roues avant.

Pour la dégager, il fallut relever l'auto à l'aide de crics et de la maintenir à une certaine hauteur avec des madriers. Enfin retirée de sa fâcheuse position, la cycliste. Mlle Elvire Moreaux, 54 ans, demeurant à Basly, qui n'avait pas perdu connaissance, reçut les soins immédiats de M. le docteur Quinquemelle, de Courseulles, qui ordonna son transfert à l'hôpital de Caen. La malheureuse avait les deux jambes et le crâne fracturé.

A l'hôpital de Caen, la blessée ne devait pas survivre à ses blessures. Elle est décédée hier matin, à 4 heures. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Une affaire à éclaircir.   -   Mme Jeanne, 44 ans, ménagère à Basly, a porté plainte contre un cultivateur de la localité, M. Alfred Poret, 29 ans, qu'elle accuse de l'avoir frappée avec une telle brutalité qu'elle a dû faire à l'hôpital de Caen un séjour de 12 jours.

M. Poret proteste de son innocence et déclare que la femme jeanne s'est blessée dans une chute qu'elle aurait faite étant ivre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Une arrestation à Basly.   -   Les gendarmes de La Délivrande ont arrêté pour vol d'une somme de 400 francs, au préjudice de sa logeuse, Mme veuve Hellio, 76 ans, ménagère à Basly, le nommé Henri Clerfond, 36 ans, journalier.

Pour commettre ce vol, Clerfond avait profité que Mme Hellio était à la messe. Le frère du malandrin, René Clerfond, 33 ans, ouvrier agricole à Cresserons, qui profita de l'argent  dérobé, sera poursuivi pour recel. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Trois arrestations pour manœuvres criminelles.     Deux graves affaires d'avortements viennent d'être découvertes dans le Calvados, à Sannerville et à Colomby-sur-Thaon. Certains bruits s'étant répandus à Sannerville sur le compte de la veuve Morin, femme Despues, plus connue sous son prénom de Berthe, ménagère, 36 ans, une  enquête discrète fut ouverte et le parquet de Caen descendit chez la femme, qui a reconnu s'être livrée à des manœuvres criminelles sur plusieurs femmes. Elle a été écrouée.

A Colomby, la femme Hovel, née Marie Bajeot, 27 ans, cuisinière, a été également arrêtée.

Par ailleurs, à Basly, un débitant, Arsène Chenu, 53 ans, a été appréhendé sous la même inculpation. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Le débitant de Basly n'a pas été arrêté.  -   Relatant l'arrestation pour manœuvres criminelles d'une femme Hovel, née Marie Majeot, 27 ans, de Colomby-sur-Thaon nous avons annoncé, comme certains de nos confrères qu'un débitant de Basly, M. Arsène Chenu, 53 ans, avait été également appréhendé sous la même inculpation. Cette information était erronée : mis en cause par la femme Hovel, M. Chenu, entendu, a opposé à l'accusation dont il était i'objet de formelles dénégations, et n'est pas inquiété. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Une maison est mise au pillage.  -   M. Léon Philippine, habitant à Basly une maison de quatre pièces édifiée en bordure de la route de Fontaine-Henry, quitta la localité il y a environ deux ans pour aller résider au Havre, rue de l'Abbaye. Il laissait sa maison entièrement meublée.
Ces jours derniers, les gendarmes de la Délivrande étaient prévenus que cette maison était mise au pillage. Une rapide enquête leur permit de contrôler l'exactitude des faite.

Dans une Habitation coquette et amplement garnie, les pillards avaient fait table rase. Les portes et les fenêtres avaient disparu, ainsi que les meubles, la literie, le linge, etc., etc. Il ne restait rien, absolument rien que ce qui ne pouvait être enlevé. C'est ainsi que le fourneau de cuisine était resté sur place, mais toute la tuyauterie avait été enlevée.

Au cours de leurs recherches les gendarmes devaient réussir à identifier les auteurs de ces méfaits. Il s'agit des membres de la famille Pincal, ouvriers agricoles à Basly, le père, Maurice Pincal, 40 ans, la mère, née Juliette Martin, 44 ans, le fils Georges, 17 ans.

Au domicile de ces peu intéressants personnages, les gendarmes ont retrouvé une petite partie des objets volés. Les coupables ont passé des aveux.

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Mars 1940  -  Mort pour la France.  -   On a été officiellement informé du décès de M. Lucien Blanlot, originaire de Basly, mort pour la France le 10 février.

M. Lucien Blanlot était cordonnier à Luc-sur-Mer.  

 

Décembre 1946  -  Un démineur grièvement blessé au camp de Basly.  -   M. Laplace, contrôleur au déminage, qui manipulait un détonateur, a été grièvement blessé par l’explosion de l’engin. M. Laplace, qui a eu une main arrachée, a été également atteint au visage et serait menacé de cécité.  ( Le Bonhomme Libre )  

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Des récoltes flambent.     Un incendie qui semble devoir être attribué à la malveillance s’est déclaré au cours de la nuit du 1er janvier dans un champ situé sur le territoire de la commune de Basly, lieu dit « la delle Delaunay ». Cent quintaux de blé, soixante quintaux d’avoine et vingt hectolitres de graines de foin appartenant à M. Georges Marie, cultivateur à Basly, ont été la proie des flammes. Les dégâts évalués à 260 000 francs sont couverts par deux assurances. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  La récupération.     M. Ventura, chef démineur au commando de Douvres a surpris dans le camp de Basly deux habitants de cette commune : Fernand Quesnel, marchand de métaux, et un nommé Patelli qui chargeaient dans une camionnette des douilles de cartouches. Quesnel a reconnu avoir dérobé 1 000 kilos de cuivre qu’il vendit à un brocanteur de Caen. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    Trois P.G. boches s’évadent.     Les prisonniers de guerre allemands Krempel (Zoban), mat. 11693, 18 ans, taille 1 m. 68, corpulence assez forte ; Luch (Hubert), 21 ans, caporal-chef, taille 1m. 58, mince ; Wueller (Ambras), 23 ans, caporal-chef, mat. 1168, 1 m. 60, châtain frisé, appartenant au commando de Douvres-la-Délivrande, se sont évadés alors qu’ils travaillaient au déminage sur le territoire de la commune de Basly. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juillet 1947  -    Des démineurs commotionnés par une explosion.     Par suite d’un retard dans l’éclatement d’une mine au camp de Basly, un démineur, M. Ventura, demeurant à la Délivrande, a été sérieusement commotionné. Sous la violence de la déflagration quinze prisonniers allemands qui se trouvaient à proximité ont été projetés dans un trou, mais n’ont pas été blessés. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier  1948    -     La mort sous les pas.   -    Un ouvrier de Douvres, M. Romano Zanella, 42 ans, père de cinq enfants, domicilié rue de la Haule, qui avait commis l’imprudence de pénétrer sur le terrain interdit du camp de Basly pour récupérer du cuivre, a sauté sur une mine.

Horriblement mutilé, le malheureux fut conduit au dispensaire des religieuses de la Sainte-famille, à la Délivrande, où il ne tarda pas à succomber. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Une mauvaise rencontre.   -  Passant sur la route de Fontaine-Henry, près du cimetière, Mme Germaine Yvray, 59 ans, ménagère à Thaon, a été injuriée, bousculée et finalement prise à la gorge par un cantonnier de la localité, Henri Bouchard, 36 ans, qui était ivre. Bouchard sera poursuivi. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un peu de pudeur.   -  Les gendarmes ont appréhendé à Basly, la femme Geneviève Clerfond, née Fontaine pour s’être livrée sur la voie publique à une exhibition obscène devant un enfant de 10 ans. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1950   -   Tout n’est pas bénéfice.   -   En vérifiant les registres d'un brocanteur de Basly, les gendarmes de La Délivrande constataient qu'Eugène Hamelin, 47 ans, ouvrier agricole à Bény, avait vendu 32 kilos de plomb et 8 kilos de cuivre.

Le récupérateur n'ayant pu justifier d'une provenance honnête de la marchandise, s'est vu dresser contravention. ( Le Bonhomme Libre )

BASLY  (Calvados)   -  Érection du Calvaire, 3 juillet 1927

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