15 Mars 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BASSENEVILLE

Canton de Dozulé 

Les habitants de la commune de Basseneville sont nommés les Bassenevillais et les Bassenevillaises.


Février 1831    -    Saints guérisseurs de la fièvre en vallée d'Auge.   -   La fièvre étant une des maladies les plus communes dans un pays de marécages, on ne sera pas étonné que dans plusieurs parties de la vallée d'Auge il se trouve des Saints de Vertu anti-fébrile. Ainsi, St-Frémy à Periers, St-Roch à Vimont, à Basseneville, St-Richier, sont renommes contre la fièvre.

Le domicile de ce dernier saint est un vieux bâtiment qui sert de grenier à foin pendant toute l'année, et qui devient chapelle le jour de la fête du patron, le 8 octobre. On se fait dire ad hoc, ce jour-là, des évangiles qui étaient de deux sous autrefois et qui ne coûtent plus maintenant qu'un sou pièce. Nous ne savons d'où peut provenir le rabais, si le saint n'a rien perdu de son crédit.

La chronique du pays rapporte que la statue du saint, trouvée jadis à la place ou est la chapelle, ayant été transportée en lieu convenable, fut retrouvée le lendemain à l'endroit où on l'avait enlevée, on ajoute que plusieurs chevaux attelés sur une voiture destinée en emporter de nouveau le saint, ne purent l'entraîner, ce qui engagea à, lui élever une chapelle à cet endroit de prédilection. Aux environs on trouve de petites pétrifications, nommées dans le pays Poulettes de St-Richier ( ce sont des coquilles de térébratules ), qui avaient, dit-on, autrefois la vertu de préserver de la fièvre. Aujourd'hui elles sont sans mérite.

Les hévreux qui vont visiter St-Roch sont tenus d'embrasser la statue du vieux saint, dont la figure  est à demi usée sous les baisers superstitieux des pèlerins, auxquels les mauvais plaisants font même embrasser parfois le fidèle compagnon du bienheureux. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1831    -    Cour d'Assises du Calvados.   -    Une femme, Marie Mainfray, demeurant à Basseneville, fut chargée, le 5 décembre, de garder la maison et les enfants de la dame Marescot, sa voisine et sa propriétaire, qui avait à s'absenter quelques instants. Le lendemain le sieur Marescot s'aperçut que de l'argent lui avait été soustrait dans un coffre fermant à clef, il en accusa d'abord sa femme, mais celle-ci déclara à son mari qu'elle soupçonnait du fait sa voisine, qui à une autre époque lui avait offert un passe partout ouvrant le coffre à argent, dans le cas où elle voudrait voler son mari.

Le sieur Marescot ayant obtenu les clés de la femme Mainfray, s'assura qu'en effet une de ces clés ouvrait son coffre, de plus, on sut que le lendemain du vol cette femme avait fait différents achats et les avait payés précisément avec de la monnaie semblable à celle qui avait été prise, et pourtant la veille elle n'avait pas le sou. Enfin les moyens d'excuse dont elle se servit se retournèrent contre elle, les personnes dont elle invoquait le témoignage ayant démenti toutes ses assertions.

Elle a été condamnée à cinq années d'emprisonnement et cinq années de surveillance, le jury l'ayant déclarée coupable, mais sans les circonstances aggravantes. (Le Pilote du Calvados)

 

Mai 1841   -   Assises du Calvados.  -  La session qui s'est ouverte le lundi 10 mai, est plus remarquable par le nombre que par la gravité des affaires soumises au jury. Voici l'analyse des premières accusations et condamnations prononcées :

Une femme Delamarre (Charlotte Chauval), grâce à l'admission de circonstances atténuantes, n'a été punie que de 13 mois d'emprisonnement pour avoir emporté frauduleusement bon nombre d'effets d'habillements de chez ses maîtres, cultivateurs à Basseneville.  (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1849  -  Nouvelles Locales.   -  Nous avons annoncé, il y a deux mois, d'après « le Pilote du Calvados » que les sieurs Bazin père et fils, étaient entre les mains de la justice, sous la prévention d'assassinat commis, dans la semaine de Pâques, sur deux femmes de Bures. 

Il est de notre devoir d'annoncer aujourd'hui, d'après ce même journal, que les plus scrupuleuses investigations des magistrats n'ont pu trouver aucune charge contre les inculpés. Les sieurs Bazin, qui avaient été l'objet d'un vif intérêt pendant leur longue détention, sont rentrés dans la commune de Basseneville, où ils continuent à jouir de l'estime publique. (source : Journal de Honfleur)

 

Décembre 1849   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller GÉRALDY. Audience du 21 novembre. 

Jean-Zéphir Boulard. âgé de 17 ans ½, domestique, demeurant à Villers-sur-Mer, déclaré coupable d'avoir, dans cette commune, au mois de juillet dernier, commis un attentat à la pudeur, sans violence, sur une jeune fille âgée de 10 ans, a été condamné à 5 ans de réclusion. Cette affaire a été jugée à huis-clos

—   Eugène-Pierre-Désiré Guérin, âgé de 17 ans 1/2, né à Paris, était employé comme ouvrier peintre chez M. Carel, à Caen. Il y a quelques mois, ce dernier mit Guérin à travailler dans une maison appartenant à M. Helland, rue de Geôle.

Resté seul quelques instants, Guérin força la porte d'une armoire, vola dans ce meuble une somme de huit cents et quelques francs et disparut.

Quelques heures après, il était arrêté sur le bateau à vapeur partant pour le Havre, on le trouva encore nanti de la somme volée, moins une trentaine de francs qu’il avait déjà dépensés.

Guérin, qui verse d'abondantes larmes, obtient des circonstances atténuantes, et la Cour le condamne à 5 ans de prison.

—   Honoré-Pierre Mouton, âgé de 26 ans, journalier, demeurant à Basseneville, a été déclaré coupable d'avoir, dans cette commune, le 5 septembre dernier, commis des attentais à la pudeur avec violence sur des femmes de la même commune, et la Cour l'a condamné à 7 ans de réclusion.

Ses antécédents étaient peu favorables. L'accusation lui reprochait des actes d’une immoralité dégoûtante. Cette affaire a été jugée à huis clos. (Source.Journal de Honfleur)

 

Octobre 1853   -   Nouvelles diverses.   -   Un inconnu se présenta, il y a quelques jours, dans une maison de la commune de Basseneville, pour demander à coucher, ce qui lui fut accordé.

Pendant la nuit, ses trop généreux hôtes furent réveillés en sursaut par un bruit qui provoqua des soupçons qui n'étaient malheureusement que trop fondés. S'étant levés immédiatement, ils ne tardèrent pas à s’apercevoir qu'un tiroir venait d'être enlevé avec une somme de 70 à 80 fr. qu'il contenait, et que la chambre occupée par l'individu auquel ils avaient donné l'hospitalité était vide, Ie tiroir seul était resté.

Le voleur s'était enfui par une des fenêtres de la chambre. Il avait placé un vieux fusil en travers auquel il avait attaché une corde et les draps de son lit. (source Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1856   -   Cour d’Assises du Calvados.  Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 8 Août.

Lebey (Adolphe). 24 ans, domestique demeurant à Basseneville.

Lebey, accusé d’avoir, le 25 mai dernier, à Basseneville, commis un attentat à la pudeur avec violence sur une jeune fille, domestique dans la même maison que lui, a été condamné à cinq ans de réclusion, grâce à l’admission de circonstances atténuantes. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1860   -   Une belle récompense.   -   Le jeune Hamel, de Basseneville, se rendant à la classe du matin, mercredi dernier, à Dozulé, aperçut sur la route une bourse en cuir que venait de perdre un cavalier courant devant lui.

Aussitôt il appela cet individu, lui remit aux mains l'objet trouvé, pour toute récompense et félicitation, reçu cette phrase qui lui parvint à travers le bruit produit par le galop du cheval : « Tu as bien fait de me rendre ma bourse, car elle est pleine de billets de banque ». (Le Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Une nomination.   -   Par arrêté préfectoral du 5 juin, Mme Bataille, religieuse actuellement chargée de la direction provisoire de l'école publique des filles de Goustranville et   Basseneville, est nommée institutrice communale, sans changer de résidence. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1860   -  On nous écrit de Troarn.   -   La commune de Basseneville a été, ces jours derniers, le théâtre de deux tentatives de vol.

La premier a eu lieu chez M. X.….., propriétaire et herbager. M. X…..., étant obligé de s'absenter avec sa femme, laissa sa maison à la garde d'une servante et d'un jeune domestique. Vers 9 heures du soir, six individus, qui sont resté inconnus, se présentèrent à la barrière, qui était solidement fermée, et la secouèrent avec violence pour entrer. Ne pouvant réussir à l'ouvrir, ils redoublèrent leurs efforts pour la forcer.

Le jeune domestique, qui entendait ce bruit extraordinaire, conservant tout son sang-froid dans cette circonstance critique et devinant à qui il avait affaire, se saisit du fusil de son maître, et, montant précipitamment au premier étage, il ouvrit la fenêtre et fit feu, à tout hasard, sur les malfaiteurs, puis il cria au secours de toutes ses forces.

A cette alarme inattendue les malfaiteurs prirent la fuite à travers champs.

Une tentative semblable a eu lieu, après celle-ci, dans une maison voisine de la route de Rouen, au bas de la côte de la Chollerie, mais elle n'a pas pu également réussir, par des causes indépendantes de la volonté de ses auteurs. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1862   -   Les mulots.   -   Un grand nombre d'herbages de la vallée de la Dives, situés, notamment, sur les territoires de Saint-Pierre-du-Jonquet, Saint-Samson, Troarn, Bures, Basseneville, sont en ce moment ravagés par des milliers de mulots qui les labourent en tout sens et en arrachent l'herbe sur leur passage.

Ces herbages offrent un triste spectacle par la dégradation que causent journellement ces terribles rongeurs, le fait se renouvelle chaque fois que l'hiver n'est pas assez humide pour produire une bienfaisante crétine qui, seule, a l'efficacité nécessaire pour mettre fin à ce fléau. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1863   -   Un incendie.   -   Mercredi dernier, de 4 à 5 heures du soir, un violent incendie a éclaté en la commune de Basseneville, hameau de Saint-Clair, au domicile et au préjudice de M. Desloges dit La Grésillière, propriétaire.

Le feu s'est déclaré à un corps de bâtiments composé de pressoir, cave, écurie avec grenier, et a réduit le tout en cendres en un clin d'œil, avec les objets mobiliers et les fourrages qui étaient renfermés dans les bâtiments.

La maison d'habitation, qui était voisine des immeubles incendiés, a été préservée de la destruction, grâce à la direction du vent qui chassait les flammèches dans un sens opposé. Tout secours a été inutile. Le chiffre de la perte nous est inconnu. On ignore la cause qui a donné naissance à l'incendie.

La longueur des bâtiments consumés présente un développement de 30 mètres, ils étaient construits en torchis et couverts en paille.

Parmi les objets mobiliers qui sont devenus la proie des flammes, on cite 6 000 bottes de foin, 600 bourrées, une certaine quantité de gros bois, une grande quantité de cidre, plusieurs tonneaux et tonnes dont une d'une beauté remarquable. On dit que le tout était assuré. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1864   -   On lit dans le Moniteur universel.   -   Beaucoup de personnes pensent qu'il est indispensable de s'adresser au ministre de la guerre pour obtenir copie des actes de décès des militaires.

Afin de rectifier cette erreur, on croit devoir rappeler que les officiers de l'état civil qui dressent les actes de décès des militaires sont tenus d'en envoyer des expéditions aux mairies du dernier domicile des décédés, pour être transcrites sur les registres de l'état civil, conformément aux prescriptions du Code Napoléon. C'est, en conséquence, à ces mairies que les intéressés doivent réclamer les extraits mortuaires dont ils ont besoin, notamment lorsque ces pièces doivent être produites devant les conseils de révision, on ne doit s'adresser à cet égard au ministre de la guerre que dans le cas où la transcription prescrite par la loi n'a pas été effectuée. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1864   -   Par arrêté du 18 février.   -   Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le sieur Exmelin père, ancien boulanger à Saint-Samson, et résidant chez M. Lebarbier, boulanger, son gendre, à Basseneville, hameau de la Chollerie, s'est suicidé en se portant à la gorge un coup de rasoir. La mort n'a pas été instantanée, ce vieillard, qui était âgé de 84 ans, n'a expiré que dans la journée de samedi. On ignore la cause qui l'a porté à se suicider.

Le garçon du sieur Lebarbier, qui couchait dans la même chambre que le sieur Exmelin, dormait si profondément qu'il n'a rien entendu, quoique le sieur Exmelin se fût levé et eût sorti de la chambre pour aller chercher le rasoir du sieur Lebarbier à l'endroit où celui-ci a l'habitude de le placer. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1867   -   Un orage.   -   On nous écrit de Bavent, qu'un violent orage a éclaté sur ce pays dans la nuit du 12 au 13 juillet. La foudre est tombée en plusieurs endroits.

À Bavent, elle a brisée un pommier et un peuplier ; à Bures, elle est tombée sur la cheminée du sieur Desloges, et en a détaché quelques pierres ; enfin sur le territoire de Basseneville, le tonnerre a réduit en cendres une meule de foin.

 

Juillet 1867   -   Les militaires.   -   Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.

Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.  

 

Octobre 1867   -   L'orage du 3 octobre.   -   A Basseneville, une vache grasse qui appartenait à M. Pitel, ainsi qu'une génisse appartenant à M. Lambert ont été tuées. Ces animaux étaient au pâturage.

Le tonnerre a aussi foudroyé deux poulains qui étaient de passage en la commune de Saint-Jouin, derrière la forge de Clermont. L'un d'eux appartenait à M. Baudouin, épicier à Beuvron, et l'autre au sieur Lefèvre, de Saint-Aubin.

Il est également tombé sur une maison à Touffréville, et est entré dans l'intérieur par le conduit de la cheminée. On ne dit pas qu'il ait occasionné du dégât.

Le lendemain de ce violent orage, beaucoup de bestiaux qui étaient au pâturage dans les marais et les herbages de la vallée de la Dives, notamment dans les communes de Troarn, Saint-Samson, Bures, Basseneville, etc..., ont été trouvés dans les fossés pleins d'eau qui entourent ces prairies, plusieurs étaient noyés. Les éclats du tonnerre et les éclairs avaient  tellement effrayés ces animaux qu'ils s'étaient jetés dans les fossés, les survivants étaient encore tout effarés.  

 

Juillet 1868   -   Un orage.   -   Pendant l'orage qui a éclaté le mercredi 22 juillet, le tonnerre est tombé dans un herbage situé dans le Domaine, commune de Basseneville, et réduit en cendre deux meules de foin.

 

Octobre 1868   -   Un vol.   -   Dans le courant de la semaine dernière, pendant que les époux Goblet, demeurant à Basseneville, étaient occupés à cueillir des pommes, un malfaiteur inconnu s'est introduit dans leur domicile, en détachant adroitement un carreau de la fenêtre pour lui faciliter l'ouverture, et s'est emparé de leurs habits de noces et de huit chemises.

Le même jour, on s'est introduit chez la veuve Bordeaux, habitant la même commune, pendant qu'elle était à travailler aux champs, on lui a dérobé différents objets. Son fils qui possède une habitation séparée de celle de sa mère, a été également volé. On attribue ces dernières soustractions au même voleurs que celui qui s'est introduit chez les époux Goblet.  

 

Juillet 1870   -  Fait divers.   -   Un bien singulier événement est arrivé dans la commune de B... (Calvados).

Un conseiller municipal de la commune étant mort, le bedeau de la paroisse, qui cumule les fonctions de fossoyeur et de sonneur, se mit en devoir de préparer la fosse, mais un peu ami de la bouteille se mit en retard dans son travail, de sorte que le funèbre cortège arrivant à l’église, il fallut quitter le cimetière pour aller sonner. Le bedeau dit à sa femme de finir la besogne l'aida même à descendre dans la fosse. Or, cette femme était enceinte.

Au moment où le clergé et les assistants viennent pour déposer la bière, on trouve la malheureuse, privée de sentiment et venant de donner le jour à une petite fille. On retira les deux vivants pour faire place au mort. Quelques soins ranimèrent l'accouchée, et nous sommes heureux d'ajouter que la mère et l'enfant se portent bien.  

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux pigeons.

 

Février 1875   -   Grave question.  -  Des canaux de dessèchement ont été établis pour préserver de l'inondation les communes de Troarn, Saint-Samson, Basseneville, Goustranville et Janville. Les marais de ces quatre premières communes sont sous l'eau depuis un mois, seul, Janville est à sec. Qui nous expliquera ce phénomène ?  

 

Septembre 1875   -   Travaux.  -  La commune de Basseneville se fait construire une mairie. Le devis s'élève à  2 600 fr. Ce n'est pas trop.

 

Octobre 1875   -   La vie.  -  On a fait un curieux travail sur la longévité comparée de nos départements. Il en résulte que le nombre annuel de décès, à l'âge de 100 ans et au-dessus, est en France de 148. Les départements qui se distinguent par la durée de la vie, sont les suivants : Calvados, Orne, Eure, Eure-et-Loir, Sarthe, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, lndre-et-Loire, Basses-Pyrénées, Maine-et-Loire, Ardennes, Gers, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.

 

Mai 1877   -  Découverte d’un cadavre.  -  Samedi soir, le cadavre d'un inconnu, âgé d'environ 35 ans, a été trouvé dans une mare appartenant à M. Louis-Edmond Duga, propriétaire à Basseneville. Ce cadavre, qui ne porte aucune trace de violences, a séjourné dans l'eau pendant deux mois environ.

 

Décembre 1879  -  Coups de couteau.  -  Le jour de Noël, dans la soirée, deux jardiniers, les sieurs Lebey dit Sinot, de Basseneville, et Vieillard, de Saint-Samson, canton de Troarn, faisaient de la consommation chez un débitant de cette commune. Une querelle s'étant élevée entre ces deux hommes, causée, paraît-il, par jalousie de profession, des propos injurieux ils en vinrent aux voies de fait, dans le combat Vieillard tira sa serpette de sa poche, l'ouvrit et en porta, dans la figure de Lebey, dix ou douze coups dont Plusieurs sont graves.  

 

Juillet 1880  -  Secours aux communes.  -  Un secours de 2 500 fr. a été accordé aux communes de Basseneville et de Goustranville pour l'acquisition d'une école de filles. 

 

Mai 1881  -  Moyen de faire argent de tout.  -  Harpagon, des environs de Basseneville, a établi chez lui un haras d'une nouvelle espèce. Ce vieux grigou, qui est tort riche, possède des dindons étalons qu'il met à la disposition du public, et prend un franc par chaque pratique. Le produit de cette saillie est donné à la servante pour ses gages, on dit même qu’elle ne  reçoit pas autre chose en espèces, de son maître.

 

Mai 1887  -  Découverte d’un cadavre.  -  Jeudi soir, le cadavre d'une femme inconnue au pays a été trouvé à Basseneville, dans une mare appartenant au sieur Denis,  propriétaire audit lieu. Les constatations on fait reconnaître que la mort était accidentelle.

 

Septembre 1887  -  Mort accidentelle.  -  Samedi, à Basseneville, un cheval attelé a une voiture dans laquelle se trouvaient plusieurs personnes a eu peur d'un troupeau de bœufs et a fait verser la voiture. Mlle Angeline Foucher, 25 ans, sans profession à Basseneville, a été prise sous la voiture, et lorsqu'on l'a dégagée, elle avait cessé de vivre.  

 

Janvier 1892  -  Les enfants martyrs.  -   Il y a quelque temps, un enfant de trois ans, le petit Giffard, mourait à Basseneville. On accusait les parents de l'avoir accablé de mauvais traitements. Le médecin refusa le permis d'inhumer. Mais, à la suite d'une enquête du parquet et après la visite du médecin-légiste, on conclut à la mort des suites d'une fluxion de poitrine. L'opinion publique réclama un supplément d'enquête, il a eu lieu et il a amené l'arrestation des époux Giffard, 29 et 20 ans, et de la grand'mère de l'enfant, la femme Alexandrine Laisné, 58 ans. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1893  -  Les voleurs de chevaux.  -  M. Lorme, loueur de voitures à Villers-sur-Mer, a constaté la disparition d'une jument estimée 450 fr. Divers individus sont soupçonnés.

— Chez M. Gustave Langlois. fermier à Basseneville, des voleurs se sont emparés d'une jument de 300 francs. Auteurs inconnus. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1894  -  Les voleurs de vaches.  -  Le nommé Mellion, arrêté pour avoir volé plusieurs vaches, avait en sa possession deux chevaux dont on rechercha l'origine. L'un d'eux a été reconnu par M. Seigneurie, cultivateur à GonnevilIe-sur-Dives, le propriétaire de l'autre est de Basseneville. 

Le sieur Léon Barbey, demeurant à Maisons, a déclaré à la gendarmerie de Port-en-Bessin qu'un inconnu lui avait volé une vache. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1895  -  Pêche.  -   La pêche du saumon est interdite jusqu'au 10 janvier, à partir du 20 octobre, on ne pourra plus pêcher la truite et l'ombre-chevalier.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1895  -  Morts accidentelles.  -   Dimanche, la dame Marie Voisin, 63 ans, propriétaires Basseneville, se rendait en voiture à Biéville avec sa belle-sœur, âgée de 40 ans, lorsqu'en passant sur le territoire de Cléville le cheval s'emballa et fit verser la voiture dans un fossé. La dame Marie Voisin fut tuée sur le coup et sa belle-sœur en fut quitte pour quelques légères contusions. 

— Le sieur Joseph Adelinel, 60 ans, journalier à Orbec, était à la Vespière en train d'abattre des poires lorsque, tout à coup, la branche sur laquelle il se trouvait vint à sa rompre. Le  malheureux tomba sur la sol où il se tua net. 

—  Ces jours-ci, les deux fils de M. Bisson, propriétaire à St-Gemain-de-Livet, cueillaient des poires. L'un d'eux, âgé de 25 ans, fut pris d'un étourdissement et tomba sur le sol. Malgré les soins qui lui ont été prodigués, il est mort quatre jours après l'accident. ( Le Bonhomme Normand )

 

Octobre 1896  -  Pauvre petit.   -   Lors de la fête Saint-Riquier, à Basseneville, un enfant de trois ans, appartenant à des forains, fut brûlé à la poitrine. Le pauvre petit fut amené au médecin de Troarn qui dit aux parents d'aller trouver le maire pour obtenir l'admission du petit brûlé à l'hospice. Le maire, dit l'un de nos confrères, refusa le billet d'admission. L'enfant est mort des suites de ses blessures. Soigné par des mains habiles, le pauvre petit eût été certainement sauvé. ( Le Bonhomme Normand )

 

Novembre 1896  -  Voleur d’église.   -   Le nommé Caumin, demeurant à Basseneville, s'est introduit la nuit, en brisant un vitrail, dans l'église de Dozulé et a emporté une croix en cuivre doré, six reliquaires et la couronne de la Vierge. Il a aussi forcé trois troncs, mais ils ne contenaient que quelques pièces de billon. Caumin a été arrêté à Putot dans un bâtiment où il s'était couché. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1898  -  Vol important.     Deux hectolitres d'eau-de-vie, évalués à la somme de 500 fr., ont été volés au sieur Gustave Lechartier, propriétaire à Basseneville, près Dozulé, par les époux Ancelle, journaliers même commune. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1898  -  Incendies.   -   Au Plessis-Grimoult, de 7 hectares de bruyères à divers propriétaires. Pertes, 100 fr.

— A Beuzeval, chez le sieur Coutain, hôtelier. Pertes, 23 000 fr. Assuré.

— De 1 200 gerbes de blé au sieur Baunieux, à Croisilles.

— De 3 meules de grains au sieur Delauuay, aux Moutiers-en-Cinglais.

— De 11 meules de récoltes contiguës les unes aux autres, consistant en blé, avoine, orge, sarrasin, foin et paille, au sieur Evremond Houel, cultivateur à May-sur-Orne. Pertes, 19 000 francs. Assuré,

— Chez la veuve Voisin, à Basseneville. Pertes, 1 300 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Obsèques.   -   Le général Moisson a été inhumé à Basseneville. Il était né à Dozulé où son père fut chef d'institution. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mai 1904  -   Médailles d’honneur   -   Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   Du vieux neuf.  -  Il y a deux ans, le sieur Charles Cary, propriétaire à Basseneville, près Dozulé, ayant à son service une nommée Jeanne Redon, veuve Troadec, fut victime du vol d'un billet de 500 francs et de chemises. 

Il accuse maintenant du larcin cette femme qui nie énergiquement. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -            Acquittement.   -   Le jury a fait grâce à une malheureuse, que la honte, la misère et la maladie ont portée à étrangler son enfant. 

Eugénie Leclerc, 37 ans, était servante chez le sieur Cary, cultivateur à Basseneville, près Dozulé. Elle avait déjà un enfant qu'elle avait fait élever convenablement. Comme elle se trouvait de nouveau enceinte, elle vint accoucher à l'Hôtel-Dieu de Caen, en juillet dernier, et elle en sortit 15 jours après avec son enfant. 

La Préfecture lui donna un secours de 20 fr. qu'elle perdit aussitôt et elle erra dans la campagne pendant trois jours. Elle alla chez sa mère, à Lassy, et, le surlendemain, elle s'endormait épuisée, sur la paille, dans un café de Laize-la-Ville. En ouvrant son panier, on trouva son enfant mort. 

La fille Leclerc a été acquittée. Défenseur: Me  Servat. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1922  -  Tumultueuse rencontre.    -    M. Denis Hubert, cultivateur à Basseneville, rentrait chez lui monté sur une voiture chargée de foin. Voyant venir deux cyclistes, un homme et une femme, en sens inverse, dans le chemin des Marais, le cultivateur s'était garé sur la berne. Cependant la femme a heurté l'arrière de la voiture et est tombée.

L'homme a fait, lui aussi, une chute, heureusement sans gravité. Quand tous deux ont été relevés, ils se sont mis à invectiver M. Hubert, et l'homme s'est jeté sur lui, lui portant un coup de poing sur la bouche et lui faisant une blessure à la lèvre.

Des témoins ont constaté que le cultivateur avait parfaitement garé sa voiture et qu'il ne saurait supporter la responsabilité de l'accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Tumultueuse rencontre.   -   Nous avons relaté, sous ce titre, dans un de nos derniers numéros, un accident survenu, sur une route et dans lequel un sieur Denis Hubert, cultivateur à Basseneville, aurait été bousculé et frappé par un cycliste, qui avait heurté sa voiture. Le cycliste en question, M. Rolland Guérard, professeur à Bavent, affirme que les faits ne se sont pas passés comme les journaux l'ont raconté.

Le cultivateur aurait refusé d'écarter sa charrette, prétendant qu'on « ne se range pas pour les vélos ». Il aurait ainsi causé la chute de M. Guérard et de Mme Guérard, laquelle a été assez grièvement blessée. Une scène violente aurait eu lieu ensuite, où des coups ont été échangés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925  -  Après l'inondation.  -  A mesure que les eaux se retirent, on constate que partout cette crue subite a causé beaucoup de dégâts. C'est ce qui est arrivé à Caen, où de nombreuses maisons et ateliers ont été envahi. « L’Odon » déversa ses eaux dans les caves, les dépendances du Bon Sauveur furent inondée. On eut recours aux pompiers pour épuiser  l'eau des caves de la Banque de France.

A Louvigny, une femme fut apportée en barque à Caen pour y subir une opération.

Un affaissement s'est produit sur la voie de la ligne traversant le marais de Basseneville, que l'inondation a complètement immergée.

Le train quittant Trouville-Deauville a 6 h. 38 se dirigeant sur Caen, a déraillé entre les stations de Brucourt Varaville et de Dozulé. La machine et cinq wagons sortirent des rails, causant des dégâts importants. Les voyageurs ont dû être transbordés. Il n'y a pas eu d'accident de personnes. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1925  -  Un bébé se noie dans un lavoir.  -  Mme Gilles, 28 ans, gardienne d'herbages
Basseneville, était occupée à laver lorsque sa
petite fille Denise, âgée de 20 mois, voulut, arracher des brins de roseau pour les jeter dans le lavoir.

Occupée à son travail, la mère entendit soudain du bruit et aperçut sa fillette qui tombait à l'eau profonde d'environ 1 m. 10.

Elle essaya de la retirer, mais ne put y réussir. L'enfant avait coulé. Lorsqu'elle fut retirée du lavoir, elle avait cessé de vivre.

 

Mai 1932   -   Deux enfants tués.   -   Prés de Basseneville, sur la route de Pont-l'Évêque, M. Louis Roulay, 27 ans, mareyeur à Dives, avait arrêté son auto pour demander sa route au jeune René Lagny, 13 ans, né à Houtteville (Manche), en vacances chez sa tante, Mme Lagny, cultivatrice, au bourg.

Le gamin se trouvait sur la chaussée quand survint à toute vitesse l'auto de M. Marcel Maugard, 27 ans, chauffeur, rue de Vaucelles, à Pont-l'Évêque, qu'accompagnait M. Lucien Duclos, mécanicien à Pont-l'Évêque. Happé par l'avant de la voiture comme il tentait de se garer vers la gauche, le jeune Lagny fut projeté à une vingtaine de mètres et tué sur le coup. Après quelques embardées, l'auto put enfin s'arrêter à 117 mètres du point de choc.

Détail navrant, l'oncle de la petite victime avait été tué, il y a 3 ans, près de là et de la même façon. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1936  -  Mérite diocésain.  -  S. Exc. Mgr l'Évêque a décerné la médaille d'argent du Mérite diocésain à : M. Ernest Denis, organiste et chantre à Basseneville, depuis 53 ans. 

M. Joseph Wacker, chantre à Villers-Bocage : « 63 années de dévoués et fidèles services à l'église ». (source le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Cambrioleur en auto.  -  Des malfaiteurs que, l'on suppose être en possession d’une auto, d'après les traces de roues laissées dans le voisinage, ont fracturé de nuit, la cave de M. Jean Heuzey, lui dérobant trois cents litres d'eau-de-vie et une trentaine de bouteilles de vins fins, le tout estimé 4 000 francs. (source le Moniteur du  Calvados)  

 

Mai 1938   -   Un cycliste tué par une auto.  -   Hier, vers 10 h. 30, M. Eugène Guilbert, 46 ans, habitant Bures, entrepreneur d'équarrissage se dirigeait en automobile vers Dozulé. accompagné de sa femme.

Arrivé au croisement de la route nationale Rouen - Caen et du chemin de Basseneville, M. Guilbert fut surpris par l'arrivée d'un cycliste, M. Paul Paton, 62 ans, qui venait de sa propriété, villa Lucia. Le cycliste a-t-il marqué un moment d'hésitation pour prendre la droite de la chaussée ? Nul ne le saura, car il n'y avait aucun témoin.

La collision s'est produite à environ 30 mètres du croisement. La victime, heurtée par l'aile droite de la voiture, fut tuée sur le coup. Le docteur Martin, de Troarn, mandé d'urgence, ne  put que constater le décès.

Le corps de M. Paton a été transporté à la mairie.  (source le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -  Pour ne pas écraser une imprudente.   -    Vers 18 heures, Mme Xavier Jolly descendait d'un car départemental. La nuit était tombée, et, sans se  soucier des véhicules qui pouvaient survenir, elle traversa la chaussée pour se rendre à son domicile voisin de quelques mètre. 

A ce moment, en effet, survint une camionnette, conduite par un chauffeur d'une laiterie de Caen et pour éviter d'écraser l'imprudente, le chauffeur se jeta littéralement dans le fossé. Étant donné qu'il marchait à une certaine vitesse, la camionnette percuta dans le talus. Les dégâts matériels sont très importants. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un incendie détruit des bâtiments agricoles.   -   Pendant que les époux Ernest Marie, gardiens agricoles, étaient, à travailler au dehors, laissant à la maison leurs trois enfants, l'un de ceux-ci, le jeune Joseph, âgé de 6 ans, eut la malheureuse idée de prendre un tison dans l'âtre et de l'emporter dans la grange, où étaient  entassées des bottes de  foin. Le tison tomba et mit le feu au fourrage. Effrayé, l'enfant s'enfuit à travers prés.

Pendant ce temps, son frère Jean, âgé de 7 ans, avait eu la présence d'esprit de sortir de la cuisine le berceau où dormait son petit frère, âgé de 9 mois. Puis il s'enfuit à son tour, laissant le bébé dans son berceau, près de la maison en flammes.

Quand les premiers secours arrivèrent, il était malheureusement impossible d'arrêter l'incendie, car le propriétaire avait entreposé dans le grenier 20 000 kilos de foin qui servaient  d'aliment au feu.

Les pompiers de Dozulé prévenus d'urgence, arrivèrent peu après sur les lieux et noyèrent les décembres. Les dégâts se montent à 50 00 francs environ. Il y a assurance. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un camion chargé de 10 000 litres d’essence, se renverse dans un fossé.   -  Un camion citerne chargé de 10 000 litres d'essence se dirigeait vers Caen, quand dans un virage, à la sortie du bourg de Basseneville, une automobile vint pour le doubler. Arrivée à la hauteur de l'avant du camion, l'auto fit un à droite, ce qui le fit monter sur la berme, et son conducteur perdant complètement le contrôle, de sa direction, le camion vint littéralement labourer le talus sur plus de 20 mètres, puis se renversa complètement dans le fossé, perdant  à flots son contenu.

Le chauffeur du camion put heureusement se tirer de ce mauvais pas, Seul, le véhicule a subi des dégâts importants.

Le conducteur de la voiture, cause de l'accident, a pris la fuite. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Le Tribunal Criminel Spécial à siégé de nouveau à Caen, pour juger deux affaires de vol de bestiaux commis la nuit dans les champs. Le Tribunal Criminel Spécial à siégé de nouveau à Caen, pour juger deux affaires de vol de bestiaux commis la nuit dans les champs. Le Tribunal Criminel Spécial à siégé de nouveau à Caen, pour juger deux affaires de vol de bestiaux commis la nuit dans les champs.

Dans la première affaire comparaissaient Pierre L…………., 28 ans, gardien d'herbage à Basseneville et son frère Joseph, 19 ans, ouvrier agricole à Graye-sur-Mer, qui avaient volé une génisse et un jeune taureu à Mme Veuve Labbey, cultivatrice à Basseneville. Ils consommèrent avec leur famille une partie de la viande et jetèrent le reste. Pierre L……….. a été  condamné à 5 ans de réclusion et son frère à 5 ans de prison. 

Dans l'autre affaire, Edmond P………, 22 ans, ouvrier agricole aux Authieux-Papion, et Fernand H……, 39 ans, cultivateur au même lieu, poursuivis pour vol d'un mouton la nuit au préjudice de M. Marcel Jus, cultivateur, ont été condamnés l'un et l'autre à 2 ans de prison.

 

Juillet 1943   -   Lutte contre le doryphore.   -   Conformément aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16 juillet au soir. La 4eme pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24 juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller à l'application de cette disposition.

Par ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des contrevenants.   

 

Avril 1946  -  Attention aux explosifs.  -  Un obus a explosé dans un feu de broussailles allumé par M. Marie, à Basseneville. Grièvement blessé, M. Marie a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Les caprices de la nature.   -   Il y a quelques jours des lilas ont fleuri dans le jardin de notre excellente dépositaire Mme Vve Laperrelle, à Basseneville. Du lilas à la saison des chrysanthèmes, le fait ne méritait-il pas d'être signalé ? Il est vrai que la Vallée d'Auge n'a jamais cessé d'être un paradis terrestre ! ( Le Bonhomme Libre )

19    La Vie Normande   -   Batterie de Sarrazin

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