Mai
1853 -
Le temps qu’il fait.
- Une
température plus douce a succédé au froid. Malgré le vent un peu
âpre que nous venons de subir, l'aspect de nos campagnes se ressent
déjà de cette printanière influence. Partout la végétation se
développe rapidement. Les blés et les colzas présentent la plus belle
apparence, et, s'il ne survient pas d'orages trop violents, toutes les
récoltes réaliseront les plus belles espérances. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1868 -
Une décision. -
M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre
suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette
année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la
disposition des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux.
Les
cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires,
auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par
lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport,
aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs,
à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée
d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.
Septembre
1869 -
Fait
divers.
- Mercredi,
en la commune de Beauquay, un sieur Rivière, âgé de 23 ans,
cultivateur au Mesnil-au-Grain, voulant franchir un fossé, s'appuya sur
le fusil qu'il portait pour descendre. Les pieds lui glissèrent, et en
tombant le coup partit, toute la charge vint le frapper au bras de telle
manière que les os et les nerfs furent entièrement dénudés. Trois
médecins furent appelés et jugèrent l'amputation nécessaire, mais le
blessé et sa famille s'y sont obstinément refusé.
Décembre
1885 -
Tentative d’assassinat. -
Dimanche,
vers une heure du matin, une tentative d'assassinat a été commise dans
la commune de Beauquay, sur la personne de la veuve Pierre Chatel, 50
ans, journalière, qui a été trouvé dans son étable ayant une corde
serrée fortement autour du cou, et sur le point de rendre le dernier
soupir. La gendarmerie s'est transportée sur le lieu, et il résulte de
l'enquête que cette tentative d'assassinat, dont l'auteur est
jusqu'alors inconnu, a été précédée du vol d'un porte-monnaie
contenant la somme de 118 fr., renfermé dans une armoire, placé dans
l'appartement où était couchée la victime.
Juillet
1893 -
Incendie.
- Le
feu a pris à Bauquay, près d'Aunay, plusieurs maisons ont été
brûlées. On croit à la malveillance.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Chronique judiciaire. -
Femme Harster,
29 ans, ménagère à Maisoncelles-Pelvey, bris de clôture, 20 f.
—
Pierre Lerebourg, 35 ans, journalier à Mesnil-au-Grain, 80 fr. d’amende
; Théodore Hybert, 35 ans, journalier à Bauquay, 60 fr,
chasse.
—
Alphonse Lefortier, 46 ans, journalier à Anctoville. coups et blessures
au sieur Martin et à la femme Lamay, demeurant à St-Louet-sur-Seulles,
4 mois. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Gare aux chiens. -
Deux
chiens, que l'on croit
être ceux d'un habitant de Longvillers ont mangé plusieurs poules
appartenant au sieur Auguste Catherine, couvreur à Beauquay, près
Aunay-sur-Odon, c'est pour celui-ci une perte évaluée à la somme de
33 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
Pas
d’argent, pas de Suisse. - Ces
jours-ci, décédait, à Bauquay, une vieille dame qui avait manifesté
le désir d'être enterrée à Mouen, près de son mari. Au moment de la
levée du corps, le prêtre exigea le paiement de tous les frais
funéraires et autres. La famille trouve cela très vexant. C'est
l'usage maintenant. Dans les villes comme dans les campagnes, il faut,
selon le dicton : pas d'argent pas de suisse, payer avant la
cérémonie.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1904 - Suicide. -
A Bauquay, près d'Aunay-sur-Odon, un sieur Ernest Ybert,
journalier, laissait chez lui, le matin, une dame Maria Ménard, 54 ans,
ménagère qui, restée
seule et malade, lui avait donné ce qu'elle possédait pour la soigner.
Cette
pauvre femme était infirme et marchait avec des béquilles. Quand Ybert
revint, le soir, de son travail, il trouva sur la table un billet dans
lequel l'infirme lui annonçait son suicide.
On
trouva la pauvre femme pendue dans la cave, au haut d'une échelle. Elle
avait un chapelet roulé au bras, ses béquilles étaient placées
contre un tonneau.
Suivant
un préjugé absurde, personne, pas même les autorités de la commune,
n'osa couper la corde, et on attendit les gendarmes. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1912 - Scène
de ménage. - La nommée Célanie Anne, née Legrégeois,
58 ans, marchande de quatre saisons, a porté plainte contre son mari,
Hilaire Anne, 66 ans, qui l'aurait battue et enchaînée. Le mari a
déclaré que sa femme, qui est en effet une ivrogne invétérée,
était complètement ivre ce jour là, et qu’en effet il avait voulu
l'enchaîner, pour l'empêcher d'aller divaguer sur la voie
publique, mais qu'il avait dû y renoncer, n'ayant pas de cadenas sous
la main. Il a déclaré ne l'avoir nullement frappée. Il est bien
considéré.
Juin
1921 -
Le feu. -
Au cours d'un
violent orage dans la région d'Aunay, la foudre a incendié une maison,
sise à Beauquay, et habitée par Mme veuve Colas. Les dégâts
évalués à 5 000 francs sont couverts par une assurance.
—
Un incendie dont les causes sont demeurées inconnues a détruit la
maison d'habitation de Mlle Pelcerf, au Désert, hameau de La Haye,
canton de Vassy. Le préjudice causé à Mlle Pelcerf s'élève à 25
000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1939 -
Deux enfants seraient victimes de mauvais traitements.
- Sur le
bord d'un petit chemin, au lieu dit « La Rivière », qui relie le
moulin d'Aunay-sur-Odon au hameau de Valognes, territoire de la Commune,
de Beauquay, se trouve une vieille masure, composée de deux pièces ou
habitent les époux Heuzé et leurs six enfants, dont l'aîné est âgé
de 10 ans et le cadet de 2 mois. L"intérieur de la maison est un
véritable taudis.
D'après
l’enquête, la mère, née Mariette Julia, âgée de 35 ans, serait
accusée par la rumeur publique de laisser à l’abandon ses enfants,
le père, prénommé Edouard, qui est âgé da 32 ans, exerce l'a
profession d'ouvrier agricole, il gagne par jour de travail 10 francs.
Il a subi il y a quelques années, une peine correctionnelle pour
sévices exercés sur enfants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un gamin qui promet.
-
Le 6
janvier,
Mme veuve
Barbier, demeurant
à Bauquay,
quitta
son domicile
vers
9 h.
15, pour
se rendre
à Aunay
voir
sa fille
actuellement
à la
Maternité,
à 18
heures,
elle
était
de retour
chez
elle.
Pendant
son absence,
un cambrioleur
s'était
introduit
dans
son domicile
par une
fenêtre
dont
il avait
brisé
un carreau
et avait
fait
main
basse
sur du
chocolat,
des confitures,
des gâteaux
et autres
friandises
et s'était
emparé
d'une
somme
de 8
francs.
L'auteur
de
ce cambriolage
est le
Jeune
H. Roger,
11 ans,
demeurant
chez
ses parents
à Bauquay.
Décembre
1941
- Conseil
municipal dissous. -
A la suite de la démission du maire de Bauquay, il n'a pas été
possible de constituer, dans cette commune, une municipalité apte à
gérer de façon satisfaisante les affaires municipales. Le conseil a
donc été dissous et remplacé par une délégation spéciale, ainsi
composée : MM. Tousey, président, L. Leriche et C. Barbey.
Janvier
1949 -
Deux meules de paille flambent à Beauquay.
- Un
incendie qu'on attribue à une main criminelle à ravagé 20 000 kilogs
de paille appartenant à M. Victor Massard, cultivateur. Les pompiers d’Aunay-sur-Odon
se sont rendus sur les lieux. (Source : Le Bonhomme Libre)
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