UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BAVENT

Canton de Cabourg

Les habitants de la commune sont des Baventais, Baventaises


Septembre 1901   -   Suites fatales d’un accident.  -  Le sieur Cormier, 30 ans, domestique à Bavent, avait été grièvement blessé par un des brancards d'une voiture de foin qu'il conduisait. Transporté à l'hôtel-Dieu, à Caen, il y est mort des suites de sa blessure. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Fraude à la Régie.  -  Colibert, Alphonse, 38 ans, peintre à Bavent, a vendu en détail à emporter et à consommer sur place l'eau-de-vie provenant de sa récolte et de sa  fabrication, ce qui constitue deux contraventions, l'une au droit de licence, l'autre au non paiement des droits sur les spiritueux livrés à la consommation et un délit : défaut de  déclaration d'ouverture de débit dans les termes de la loi de 1880. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1908 - Drôle histoire.  - Pour augmenter son chiffre d'affaire, l'équarrisseur de Bavent tuait des bestiaux, la nuit, dans les herbages. Aidé par sa famille, il leur faisait absorber de l' acide sulfurique, les symptômes du charbon, et pour ne pas abîmer la peau, qu'il revendait cinq ou six fois son prix d'achat à un tanneur de Caen 40 à 50 bovins et chevaux ont péri  ainsi.

 

Mars 1912  -  Attaques sur la route. - Trois jeunes gens habitant Dives-sur-mer qui revenaient jeudi soir à bicyclette de Caen furent surpris et attaqués près de Bavent vers 9 heures  du soir par des individus qui, après avoir brisé la bicyclette de l'un d'eux, maltraitèrent son propriétaire et mirent en fuite les deux autres cyclistes en les menaçant d'un revolver. La  gendarmerie a ouvert une enquête.

 

 Février 1913  -  Nouvelles brèves.  -  Pour se  soustraire aux mauvais traitements que lui faisait endurer son amant, Henri Desloges, 31 ans, journalier à Bavent, la femme Quesnent  profita que ce qu'il était à l'hôpital pour se placer. À son retour, Desloges, furieux, menaça de mort son ex-maîtresse et brisa tout chez elle. Il sera poursuivi.

 

 Mai 1914  - Délit de pêche. — Le 10 février, vers 6 heures du matin, le sieur Gaston Sage, 34 ans, marchand, fut surpris se livrant à la pêche de l'anguille à l'aide d'un engin prohibé. Il  eut le tort de refuser de le livrer aux gendarmes : c'était, dit-il parce qu'il ne lui appartenait pas. Le tribunal le condamne à 30 fr. d'amende et 50 fr. d'amende. 

 

Mai 1914  -  Engins prohibés.  -  Au cours du mois dernier, M. Georges Thomas se livrait à la pêche à la truite à l'aide d'un engin prohibé. Surpris par les gendarmes, il refusa de  remettre l'engin. Le tribunal le condamné à deux amendes : 16 et 25 francs. La contrainte par corps est fixée à 15 jours.

 

Avril 1916  -  Un vieillard carbonisé.  -  Un journalier de 70 ans, Albert Lepetit, domicilié à Bavent, a été retrouvé carbonisé sur le bord de sa cheminée où il avait du tomber en se  chauffant, par suite d’une attaque de paralysie, à laquelle il était prédisposé.

 

Janvier 1921  -  La tragédie de Bavent.  -  Il y a un an ou deux, on pouvait encore voir, le vendredi, dans les rues de Caen, passer une vieille paysanne, sale, déguenillée, le visage crasseux et barbu, portant un panier de beurre, d'une main, un couple de volailles, de l'autre et s'en allant au marché. C'était une fermière de Bavent, la veuve Lemaine, qui venait ainsi écouler ses produits.

Devenue trop âgée pour cette corvée hebdomadaire, elle l'avait passée à sa fille qui, maintenant, n'allait plus qu'au marché de Troarn. La mère et la fille Lemaine, 70 et 40 ans, exploitaient seules la ferme de la Grande Bruyère, isolée à un demi-kilomètre de Bavent. Elles vivaient sordidement, en avares renforcées et ne se déshabillaient même pas pour se coucher. Mais elles avaient le sac, et leurs hommes d'affaires leur plaçaient très souvent de l'argent.

En pleine guerre, la mère Lemaine, prise de trac, avait, apporté à la banque, pour 10 000 francs de louis d'or. Leur magot supposé et l'isolement dans lequel elles vivaient, devaient tenter tôt ou tard, les voleurs à l'affût d'un bon coup.

On les a trouvées, dimanche, assassinées chez elles. Un fermier voisin avait vu leur porte encore close, à 11 heures du matin, et ayant appelé, n'avait pas reçu de réponse. Un peu plus tard, des voisins et des conseillers municipaux, vinrent à la ferme et entrèrent. Une épaisse fumée emplissait les appartements. Les corps des deux femmes, arrosés de pétrole par leur assassin, se consumaient lentement. Elles avaient dû être frappées vers le matin, car l'autopsie a révélé qu'elles n'avaient pas pris de nourriture depuis 10 à 12 heures environ. Le, ou les meurtriers ( car peut-être étaient-ils plusieurs ) avaient tout mis sens dessus dessous. Ils étaient même montés dans les chambres et avaient brisé une armoire à glace, pour la fouiller.

On ignore encore l'importance de leur butin, mais peut-être a-t-il été assez maigre, les victimes ayant accoutumé de placer leurs économies au fur et à mesure. On se perd en conjectures sur les circonstances et les auteurs de ce double crime. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1921  -  Après le forfait.   -   Il n'existe encore rien de bien précis sur l'horrible crime des Grandes-Bruyères. dont nous avons parlé la semaine dernière. Au cours de ses recherches, la police a trouvé, dans une dépendance de l'habitation une somme de 3 000 francs ainsi que la montre, en or des dames Lemaine. Ces jours derniers, deux arrestations ont été opérées, celles de Suard et Baslay, deux journaliers de Bavent, dont les dépenses, depuis quelque temps, ne sont pas en rapport avec leurs ressources. 

Ces individus ne sont poursuivis que comme étant les auteurs présumés des deux cambriolages commis chez M. Brionne, épicier à Petiville, mais comme nous le laissions supposer, il pourrait y avoir là une corrélation avec le crime de Bavent. 

L'enquête continue et un individu suspect habitant d’une commune voisine est également très surveillé. L'inhumation des deux victimes a eu lieu au milieu d'une véritable émotion. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Lugubres trouvailles.   -   On a découvert sur le bord d'une mare, située à 50 mètres environ de l'usine Charles Valin, à Bavent, le cadavre d'un jeune homme, André Lebel, 18 ans, mouleur à l'usine. On suppose que ce pauvre garçon s'est noyé en allant se laver les mains.

— On a retiré du bief de la Dives, le cadavre d'Alcide Guillouard, 38 ans, journalier à St-Pierre-sur-Dives. On ignore les causes de ce suicide. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1921  -   Un énergumène.   -  Cette affaire, qui est la dernière de la session, amène devant la Cour, Désiré Delange, 47 ans, journalier à Bavent. Il est inculpé de tentative de meurtre sur la jeune Jeanne Larcher, 15 ans, domestique, avec laquelle il avait entretenu des relations intimes.

Congédié par sa patronne, Mme Marie, fermière à Bavent. Delange revint à la ferme pour chercher ses effets. Ayant rencontré son ancienne maîtresse, il lui chercha chicane à propos d'un papier qu'il voûtait lui faire signer. La fille Larcher ayant, refusé. Delange tira dans sa direction un coup de revolver, sans heureusement l'atteindre.

Très surexcité, il se mit à la poursuite de la bonne qui s'était enfuie dans la cour. Il tira une deuxième fois avec le même résultat négatif. Furieux Delange retourna l'arme contre lui et se tira deux balles dans la tête à bout portant. Il fut transporté à l'hôpital de Caen où on procéda à l'extraction des projectiles. La Cour condamne Delange à 5 ans de réclusion.    Défenseur : Me Marcel Bourtier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1922  -   Sur la route.   -   M. André Perrichon, 15 ans, domestique, à Beuvron, passait à bicyclette au Mesnil-de-Bavent, canton de Troarn. Là, il rencontra quatre jeunes gens ayant chacun une bicyclette à la main et tenant toute la route. Malgré les avertissements de M. Perrichon, ceux-ci ne se rangèrent pas, obligeant le domestique à descendre de machine. A ce moment l'un des quatre se jeta sur Perrichon, le frappant de coups de pied au ventre pendant qu'un autre, un couteau à la main prétendait l'éventrer. Heureusement le jeune homme put enfourcher sa machine et s'enfuir. On recherche activement les agresseurs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924  -  Un drame sanglant entre propriétaires et locataires.  -  Le premier jour de l'année a été marqué par un événement tragique dans la petite commune de Bavent.
Le drame s'est déroulé non loin de la ferme des « Grandes-Bruyères », fut commis il y a trois ans un drame mystérieux sur lequel la Justice n'a pu faire la lumière. A deux kilomètres de ce hameau et sur la route de Gonneville se trouvent au milieu de prés submergés, une importante exploitation agricole et ses dépendances, la ferme du Moulin, propriété de Mme Mottais, qui gère ce bien de famille avec ses neveux et nièces, après avoir occupé un emploi à Paris pendant de nombreuses années.
Il y a quelques mois, la cultivatrice louait un pavillon inhabité aux époux Félix, mariés récemment dans la commune. Le mari, couvreur, était au servie, de M. Briard, entrepreneur à Merville, lorsque le jeune ménage s'installa à la Saint-Michel dernière dans ce logement situé à proximité des bâtiments de la ferme. Les relations furent d'abord très cordiales entre propriétaires et locataires.

Des bavardages féminins devaient bientôt faire naître la guerre au village, et des querelles journalières mirent aux prises les voisins devenus ennemis irréconciliables. Le 25 novembre, Mme Mettais signifiait congé au couvreur par lettre recommandée, mais le bail n'était effectivement résiliable que dans six moins.
 M. Félix répondit à cette mise en demeure par un exploit d'huissier. Entre temps, des propos aigres-doux étaient échangés au passage et plusieurs fois les choses faillirent tourner au tragique.
Hier, à l'occasion du premier Janvier, il y eut réception dans les deux familles. A chaque foyer des agapes intimes terminaient la journée Mme Mettais avait reçu la visite de deux cousines parisiennes venues passer quelques jours à la ferme du Moulin. De leur coté, les époux Félix comptaient passer la soirée avec leurs beaux-parents, et dans les deux maisons on préparait un repas plantureux pour les hôtes du nouvel an. Pendant que l'oie grasse tournait à la broche sous la surveillance exercée des ménagères, les hommes savouraient dans leurs celliers le capiteux cidre normand. Ce gala villageois fut troublé par un incident imprévu.
Un mot futile mit le feu aux poudres. Le beau-père du couvreur Félix, M. Lechêne, entrait accompagné de son fils chez son gendre, lorsqu'il aperçut, sur la route, la propriétaire hostile. Narquois, le bonhomme proféra entre haut et bas : « Quel marécage, ici, on nage dans la boue, les forçats sont certainement mieux à Cayenne ». 
Mme Mettais et sa sœur Suzanne entendirent le propos.
« Si vous trouvez qu'on manque de confort chez moi, répliqua la fermière, commandez un plancher, vous serez plus à l'aise ».

La femme Félix, qui passait au même moment crut devoir invectiver la cultivatrice et la scène se termina par un crêpage de chignons.
Dans les deux camps, on appelait au secours. Aussitôt alertée, la famille Mettais, qui est nombreuse, arrivait devant le logement du couvreur. Gustave Mettais, un neveu et Georges Montagu, son cousin, apparurent, armés de matraques. Les deux hommes étaient suivis par le personnel des deux sexes. Avant leur arrivée, le couvreur s'était empressé de décrocher son fusil de chasse. Il frappa à coups de crosse la femme Mettais, qui tomba en poussant un cri. Le neveu de la victime. Gustave Mettais, voulut se précipiter sur l'agresseur. Félix, le mettant en joue, tira à bout portant et atteignit au ventre son adversaire qui s'écroula auprès d'une meule de foin. Entre les femmes, le carnage continuait. La compagne du couvreur tomba, terrassée sous les coups reçus de toute part.
On s'aperçut bientôt que l'état du malheureux Mettais était désespéré. Le blessé fut transporté à la ferme voisine et M. le docteur Chambon, de Cabourg, prévenu par les parents. arriva dans la soirée. Il ordonna le transfert de Gustave Mettais dans une clinique de Caen, mais l'infortuné succombe, dans le trajet et son cadavre dût être ramené à Bavent.
L'issue de ce drame avait fini par calmer la fureur des combattants. Devant la gravité son acte, le couvreur reprit conscience, il se rendit à bicyclette à la gendarmerie de Troarn et s'y constitua prisonnier, après avoir fait l'aveu de son crime.
L’inculpé, après ses premières déclarations, manifesta un abattement profond. Il prétend que le coup était parti dans la mêlée au moment il voulait se défendre avec la crosse de son arme mais ses explications sont contredites par les témoins de la scène.

Ce meurtre a vivement ému les habitants de la petite commune, la victime jouissait d'une grande considération.

 

Janvier 1924  -  Le drame de Bavent.  -  Le couvreur Félix qui tua d'un coup de fusil dans les circonstances que nous vous avons relatées, le neveu de la propriétaire, Gustave Maltais, a été interrogé hier par le juge d'instruction. Le meurtrier se défend d'avoir tiré sur la victime. Lorsqu'il aperçut les parents de la fermière armés de gourdins et proférant contre lui les pires menaces, Félix, pour écarter ses adversaires, aurait mis son arme en avant, un coup de bâton sur le canon du fusil aurait fait déclenché la détente.
 Ajoutons que Gustave Mettais reçut le coup mortel dans l'enclos du locataire.
L'enquête de la gendarmerie contredit sur plusieurs points la version de l'accusé. Au moment ou éclata la scène tragique, Félix rentrait d'une partie de chasse et son fusil était désarmé. Au bruit de la dispute, il sortit avec son arme et en frappa Mme Mettais, mais l’alarme avait été donnée par la propriétaire, parents et domestiques accoururent au secours de la cultivatrice. Félix, devant l'arrivée de ces troupes de réserve, devint furieux, il rentra, prit deux cartouches restées dans sa poche, et arma le fusil. Quelques secondes après, il se trouvait en présente de Gustave Mettais. «  est-il ?» s’écriaient les gens de la ferme, «  il faut qu’on l’assomme ». Deux détonations retentirent, et le neveu de Mme Mettais tomba foudroyé.

Comme nous l’avons dit, Félix passait dans le pays pour un ouvrier laborieux. Les dissentiments qui existaient entre les deux familles auraient eu, au dire du meurtrier, une origine assez délicate. Si les faits sont confirmés par l’enquête, ils atténueraient dans une certaine mesure le geste du couvreur.  

 

Décembre 1924  -  Pour se défendre un père tue son fils.  -  Dans l'après-midi de dimanche, un drame rapide et sanglant s'est déroulé au hameau de Béneauville, sur le territoire de la commune de Bavent. Un ouvrier agricole, M. Lamy, habite dans ce village, l'une des maisons qui sont situées à proximité du château de Béneauville, Age de 57 ans, il vit avec trois de ses enfants. L'aîné Jacques, 27 ans, est un grand mutilé de guerre.

Depuis quelque temps, ce dernier, avait contracté des habitudes d'intempérance, qui furent cause de scènes nombreuses au foyer paternel. Jacques Lamy terrorisait les siens, il s'était livré plusieurs fois des voies de fait regrettables sur la personne de ses parents. Ayant touché sa pension les Jours derniers, il fit de nombreuses visites dans les auberges du pays.

Dimanche soir, sous l'empire de la boisson, il proféra des menaces terribles contre son père, « Il faut que j'en zigouille un ce soir » disait-il dans un accès de fureur. Et  l’énergumène était armé d'une chaise.

Craignant pour sa vie, M. Lamy saisit un fusil de chasse et tira à bout portant sur son fils qui se trouvait devant la maison. Jacques Lamv atteint au poignet et au sein gauche, tomba ensanglanté. Le père, effrayé de la gravité de son acte, s'empressa, de prévenir le docteur Lefillatre, qui, après avoir donné ses soins au blessé ordonna son transfert à l'hôpital de Caen, il a été opéré hier matin. Son état parait désespéré.

M. Brasseur, l'actif chef de la brigade de gendarmerie de Troarn, a procédé à l'arrestation de M. Lamy. II a exprimé le plus vif regret de son geste tragique, ajoutant, qu'il n'avait tiré que pour se défendre, lui et les siens.

 

Janvier 1925  -  13 300 communes ont élevé des monuments aux morts.    -  13 300 communes françaises ont a ce jour élevé des monuments à leurs habitants morts à la guerre. Presque toutes ont eu recours à l'État pour les aider à ériger ces monuments, ce qui a coûté au Trésor plus de 12 millions. Le gouvernement fait annoncer qu'il ne sera plus accordé d'autres crédits.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1925  -  Nouvelles locales  -  A Bavent, canton de Troarn, Adolphe Lamy, 63 ans, se voyant menacé de mort par son fils Jacques, grand blessé de guerre, qui était ivre, tire sur lui un coup de fusil qui le blesse grièvement à la poitrine et au poignet. On le transporta à l'hôpital de Caen. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Janvier 1925   -  Encore un accident à Bavent.   -   Dans l'après-midi de dimanche dernier, M. Barré, marchand boucher à Bavent, accompagné de sa femme et d'amis, venait de faire la tournée de « l'Arbre Martin » pour gagner la route de Caen, lorsque sa camionnette a été prise en écharpe par l'automobile 8006 Z-7 qui se dirigeait sur Cabourg. 

Le choc fut terrible. Par un hasard providentiel, les voyageurs n'ont pas été gravement atteints, quoique la camionnette de M. Barré, cédant sous le coup, eût été projetée dans le fossé. Immédiatement prévenue, la gendarmerie s'est rendue sur les lieux de cet accident pour dresser l'enquête qui déterminera les responsabilités. 

On attend probablement, dit « Le Pays d'Auge », qu'il y ait des morts pour rendre ce tournant accessible aux piétons, aux voitures, aux bicyclettes et aux autres. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

BAVENT (Calvados)

Le Manoir du Prieuré

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