15 Mats 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
BAZENVILLE |
|
|
Canton de Creully |
|||
|
|||
|
|||
Parmi
les personnes dont le dévouement et la hardiesse ont le plus puissamment
contribué à concentrer le foyer de l'incendie qui menaçait plusieurs bâtiments
voisins, le sieur Gratien Cœuret, habitant de Bazenville, mérite des éloges
tout particuliers. Les bâtiments qui ont été la proie des flammes n'étaient point assurés. Les accidents de cette nature, que toute la prudence ne peut empêcher, doivent être pour les habitants des campagnes d'utiles avis de faire assurer leurs propriétés. (Le Pilote du Calvados)
Juin
1831 -
Appel à la vigilance des maires.
- M.
le préfet du Calvados vient d'adresser à MM. les maires du département
une circulaire pour inviter ces fonctionnaires à prendre de suite toutes
les mesures nécessaires pour empêcher la divagation des chiens. Plusieurs
de ces animaux attaqués de la rage ont parcouru différentes communes et
ont mordu d'autres animaux. Il importe donc dans l'intérêt de la
sûreté publique, que les réglements sur cette matière soient
exécutés avec sévérité, afin de prévenir les accidents qui
résulteraient d'un défaut de précaution et de surveillance. (Le Pilote
du Calvados)
Juillet 1842 - Invasion de chenilles : la pluie sauve les cultures de colza. - Il paraît que les abondantes pluies versées, depuis quelques jours, sur notre plaine, ont détruit en très grande partie, ces myriades de petites chenilles noires qui ravageaient tous les colzas et les menaçaient même, dans quelques contrées, d'une dévastation complète. Aussi nos cultivateurs qui, dans la crainte d'être obligés de semer une seconde fois, avaient fermé leurs magasins de graines au commerce, commencent-ils à les lui rouvrir. La
plus grande partie de cette plante précieuse est sauvée et presque
partout elle présente le plus magnifique développement. Il est assez
remarquable qu'aucune pièce de terre plantée en colza, quelque petite
qu'on la suppose, n'a été dévorée entièrement par les insectes dont
nous parlons, et qu'ils se sont contentés, au contraire, d'y marquer leur
funeste passage en les dépouillant partiellement, tantôt de deux sillons
en deux sillons, tantôt en losange, en écharpe, en zig-zag, tantôt en y
laissant juste au milieu, un grand vide quasi circulaire. Tout le monde a
pu vérifier ce fait, que nous avons nous-même été a portée de
constater, sur une vaste étendue de terrain. (source : L’Indicateur
de
Août 1842 - Accident grave à Bazenville. - Avant hier un sieur Sequet, de la commune de Bazenville, se rendant à la Délivrande, est tombé sous la roue de son banneau qui lui a mutilé les jambes. Son état est alarmant. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1842 - Une année faste pour les cultivateurs. - Les travaux de la récolte des blés sont bien avancés dans notre contrée. On paraît généralement satisfait des produits et la qualité du blé est jugée très bonne. II en a été de même de la récolte des colzas qui cette année surtout a été une augmentation de richesse pour les cultivateurs. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1842 - Baccalauréat ès-lettres à Caen. - Par arrêté de M. le recteur de l'académie de Caen, la 3e session de 1842, pour les épreuves du baccalauréat ès-lettres, ouvrira le 1er août prochain ( pour l'épreuve écrite ). Les épreuves orales et publiques auront lieu le lendemain et les jours suivants jusqu'au 16 août inclusivement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1843 - L'Indicateur de Bayeux rapporte trois événements distincts survenus dans la région. - La brigade de Tilly vient de procéder à l'arrestation du nommé Lamoureux, journalier à Hottot, condamné à 2 ans de prison par jugement du tribunal correctionnel de Bayeux. — Le 11 de ce mois la gendarmerie de Bayeux a arrêté le nommé Victor Murmont , de Bazenville, soupçonné d'avoir recelé des effets volés par un sieur Duval, lequel est en ce moment sous la main de la justice. — Le 11 de ce mois les notables commerçants de cette ville ont procédé à l'élection des membres du Tribunal de commerce devant remplacer ceux dont le temps d'exercice est expiré. M. Féron a été nommé président en remplacement de M. Tardif. MM. Aubraye et Le Creps de la Chaussée, juges, en remplacement de MM. C. Groult, et Hamelin-Desélables. MM.
Laisney et Lecavelier, juges suppléants en remplacement de MM. Groult et
Bazire. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier 1844 - Vol avec effraction et escalade. - Un vol à l'aide d'effraction et d'escalade a été commis le 1er janvier, à Bazenville, au préjudice du sieur Vérolles, épicier. Le
malfaiteur, qu'on croit être un individu de la même commune, assez mal
famé, s'est emparé d'une somme de 412 fr. La justice informe.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1844 -
Avis aux maires. - L'administration
préfectorale vient d'adresser à MM. les maires du Calvados la circulaire
suivante : Caen, le 12 septembre 1844.
Tout
propriétaire de voitures de roulage sera tenu de faire peindre sur une
plaque de métal, en caractères apparents, son nom et son domicile :
cette plaque sera clouée en avant de la roue et au côté gauche de la
voiture, et ce, à peine de vingt-cinq francs d'amende : l'amende sera
double si la plaque portait, soit un nom, soit un domicile faux ou
supposé.
Quoique
cette disposition soit aussi claire que précise, il arrive journellement
qu'on s'en écarte. Des propriétaires font clouer la plaque au collier du
cheval de limon ; d'autres la remplacent par une bande de papier portant
leur nom et leur domicile. En agissant ainsi, non-seulement ils se mettent
en contravention avec les prescriptions du décret, mais encore ils
appellent sur ces infractions l'attention des agents chargés de les
constater. De là une foule de procès-verbaux nécessairement suivis de
condamnations. Je
vous engage, Messieurs, à profiler de vos relations avec vos administrés
pour leur rappeler qu'il est indispensable, pour prévenir les poursuites,
que la plaque soit en métal, qu'elle soit clouée sur la partie de la
voiture indiquée par le décret, et que l'inscription qu'elle porte soit
lisible et apparente. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1844 - Police correctionnelles. - Audiences des 21 et 23 septembre. —
Un mois de la même peine a été inflige à Louis Murmont,
de Bazenville, pour s'être rendu coupable de vol de sainfoin appartenant
au sieur Jean Lalande. —
Une amende 50 fr., a été prononcée contre Etienne Masson ,
journalier à Ver, trouvé détenteur d'engins de chasse prohibés, et
pour délit de chasse en temps inopportun. —
Louis Lequeux, cultivateur à Trévières, pour s'être porté à des
actes outrageants, par gestes et par paroles, contre les sieurs Salles,
huissier, et Mahouy, garde-champêtre, a été condamné à une amende de
50 francs. — Une condamnation par défaut en 6 jours de prison contre Pigny, horloger à Aignerville, et 3 jours de la même peine contre Jouet, conducteur de bestiaux, a été motivée par des blessures graves dont ils se sont rendus coupables envers Jeanne Élisabeth, femme Lefebvre. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1851 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience du 20
et du 22 septembre 1851. —
Jean-Baptiste Grenaille, âgé de 43 ans, cultivateur, né à
Quibout, arrondissement de St-Lô, demeurant à Bazenville, déjà repris
de justice, convaincu de différents vols au préjudice des sieurs Picot,
Mezaise et de la femme Lechoismier, et de coups et blessures sur les
époux Madelaine, subira 18 mois d'emprisonnement. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier 1853 - Un incendie. - L'incendie qui, dimanche dernier, a consumé une meule considérable de chaume de colza, de genêts et de fagots, appartenant à M. Pierre Girard, de Bazenville, est attribué par la rumeur générale à la malveillance. Le feu a été mis d'abord au chaume de colza. La population des communes voisines, les professeurs et les élèves des séminaires de Sommervieu et de Villiers, toujours si dévoués, se rendirent en toute hâte, sur le lieu du sinistre. Grâce à leurs efforts, les habitations voisines du foyer de l'incendie ont été préservées. La
gendarmerie de Creully, qui a déployé, suivant son habitude, le plus
grand zèle, a recueilli sûr les lieux, la nuit même du sinistre et le
lendemain, tous tes indices de nature à faire découvrir les coupables.
Il faut espérer que, ce crime odieux ne restera pas impuni.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1860 - Une rixe. - Le 8 courant, à la suite d'une altercation survenue, à Bazenville, entre les nommés Aubraye et Avonde. Aubraye aurait reçu un coup de fourche qui l'a grièvement blessé. Avonde a été arrêté et déposé en prison. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1860 - Pour les élèves des lycées et collèges.
-
A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de
l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction
publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche 17,
pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux jours
seront ajoutés aux grandes
Octobre 1861 - Un incendie. - Un incendie a éclaté, dans la nuit de dimanche à lundi, dans la commune de Bazenville, près Creully, au domicile du sieur Cœuret. Trois corps de bâtiment ont été la proie des flammes. Ce sinistre est dû à l'imprudence du sieur Cœuret, qui est entré sans précaution dans son grenier avec une chandelle allumée. Il
y a trois semaines, à 4 kilomètres de Bazenville, huit maisons, la
plupart non assurées, de la commune de Colombiers-sur-Seulles, brûlaient
également par l'imprudence des habitants de l'une d'entre elles. Les
négligences de ce genre deviendraient-elles contagieuses ? ( L’Ordre et
la Liberté )
Juillet
1867 -
Un incendie. - Ces
jours-ci, un incendie accidentel, causé sans doute par quelque fumeur, a
consumé un tas de paille et une certaine quantité de fumier desséché,
en la commune de Bazenville, canton de Ryes, au préjudice du
sieur Hippolyte (Michel). Le dommage est insignifiant. (Ordre et la
Liberté)
Septembre 1882 - Ne pas confondre glane et pillage. - On nous prie de demander quelle suite a été donnée à la plainte déposée au parquet, au sujet d'un garde des environs de Bazenville, qui aurait autorisé une trentaine de glaneuses parmi lesquelles se trouvaient sa femme et sa fille, à dévaster un champ de blé dont le propriétaire n'avait pu, à cause du mauvais temps, ramasser la récolte. Nous sommes partisans du droit de glanage, mais à la condition cependant qu'il ne dégénère pas en pillage.
Avril
1893 -
Le gui. - Nous
rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou
propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront
dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas
à cet arrêté.
(source,
le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - La sécheresse. - Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (source, le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Mandats-Poste. - Sous peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs. (source, le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Le déchet. - minimum 100 grammes de plus que son poids réel, autrement le commissaire du poids public fait diminuer 1/3 kilog., il est donc urgent que les expéditeurs de beurre mettent à chaque motte 150 grammes en plus, car, par les tempes de chaleur, il est certain que le déchet de route est bien plus fort que lorsqu'il fait froid. ( Le Bonhomme Normand )
Juin 1893 - Récoltes dans le Calvados. - Blé d'hiver, bon ; seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre. ( Le Bonhomme Normand )
Juin 1893 - Accidents graves. - Jeudi 1er juin, dans la matinée, le sieur Achille Lavinay, 60 ans environ, propriétaire à Chicheboville, venait d'arriver au marché d'Argences, lorsque, voulant dételer sa jument, celle-ci lui lança une ruade en pleine figure. Il a eu la mâchoire brisée et le nez emporté. Son état est grave. Vendredi l'après-midi, le sieur Lecanu, propriétaire à Bazenville, dirigeait une faucheuse dans un de ses herbages, lorsqu'ayant laissé tomber les guides, au moment où il se penchait pour les rattraper, il fut atteint à la tête par les ruades des chevaux de l'attelage. Il a eu une fracture de la mâchoire et le larynx gravement endommagé. ( Le Bonhomme Normand )
Décembre 1894 - Le froid. - Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. ( Le Bonhomme Normand )
Décembre 1894 - Pendu. - Un nommé Ludovic Leroy, domestique à Bazenville, a été trouvé pendu derrière la porte de la grange de M. Lepainteur. Les gendarmes de Ryes, prévenus, se sont aussitôt rendus sur les lieux, ont coupé la corde, puis procédé aux constatations d'usage. On ignore les motifs de ce suicide. Leroy est resté une journée et demie pendu. Comme toujours, les voisins se seraient bien gardés de couper la corde avant que les autorités soient arrivées. ( Le Bonhomme Normand )
Avril 1898 - Destruction des hannetons. - L'essaimage triennal des hannetons devant avoir lieu en 1898, un crédit de 1 500 fr. a été inscrit à cet effet au budget départemental. Le montant des primes sera de 0 fr. 10 par kilogramme de hannetons ramassés et détruits en présence des maires ou de leurs délégués, et le paiement en sera fait sur la production d'un certificat adressé à la préfecture. ( Le Bonhomme Normand )
Avril 1898 - Vol dans un cimetière. - Deux couronnes funéraires, estimées 25 fr., ont été volées dans le cimetière de Bazenville, près Ryes, au sieur Godard, propriétaire, qui les avait placées sur une tombe. ( Le Bonhomme Normand )
Avril
1899 -
Incendies. -
D'un
corps de bâtiment au sieur Perrotte,
à Potigny. Pertes, 2 500 fr. —
De 100 hectares de bruyères
et de fougères sèches dans la forêt des Moutiers-Hubert et de Lisores,
appartenant à divers propriétaires. —
D'une villa au sieur de Chanterenne, à Bazenville. Pertes 30 000
fr. couvertes jusqu'à 25 000 fr. —
Du mobilier d'une chambre de
la demoiselle Mauduit, receveuse des Postes à
Littry. 300 fr. Assure. —
De
bâtiments à usage de
cave, grenier et étable au
sieur Lemaitre, à
Grand-Mesnil. Pertes, 14 000 fr. Assuré.
— De bâtiments au sieur Lefèvre, à Ernes. L'incendie est attribué à la malveillance. ( Le Bonhomme Normand )
Juillet 1899 - Mme Bianchini graciée. - Parmi les condamnés graciés à l'occasion du 14 Juillet, se trouve la dame Bianchini, qui avait été condamnée à cinq ans de travaux forcés pour avoir tenté d'empoisonner avec de la belladone son mari, dessinateur des costumes de l'Opéra, à Paris. Mme Bianchini est venue souvent voir sa mère et sa tante, qui habitent le château de Bazenville, canton de Ryes. ( Le Bonhomme Normand )
Septembre
1899 -
Incendies. -
D'une
meule de 2 000 gerbes de blé au sieur Lecanu, à Bazenville. Pertes, 2
600 fr. Assuré. Le feu a été communiqué à la meule par le fils du
sieur Lecanu, 7 ans, qui a fait partir un pétard dans la cour de la
ferme. — A Maisy, d'un
corps de bâtiments renfermant 3 000 gerbes de blé et 5 000 bottes de
foin, appartenant au sieur Poignon, de Paris, et exploité par la dame
Villiers. —
Du bois de Longbost, à Briquebec (Manche, appartenant à
l'orphelinat d'Anctoville. —
D'une grange aux demoiselles Behon, à Langrune-sur-Mer. Pertes, 3
000 fr. Assuré. —
De 5 200 gerbes de blé et d'avoine et de 4 000 bottes de paille au
sieur Varin, à Billy. Pertes, 7 400 fr. Assuré pour 6 500. — De 300 mètres de haies au sieur Godey, à Cormolain. Pertes, 200 francs. ( Le Bonhomme Normand )
Novembre 1899 - C’était bien la peine. - Nos lecteurs se rappellent que Mme Bianchini, dont la mère habite à Bazenville, près Ryes, chez une parente, fut condamnée à cinq ans de travaux forcés pour avoir tenté d'empoisonner son mari, dessinateur des décors de l'Opéra de Paris. M.
Bianchini et de nombreux journalistes, à cause de l'un des leurs mêlé
dans l'affaire, firent de leurs pieds et de leurs mains pour obtenir la
grâce de la condamnée, et ils l'obtinrent.
Aujourd'hui, M. Bianchini demande son divorce. ( Le Bonhomme
Février 1900 - Destruction d’un animal domestique. - Le sieur Madeleine, berger 0 Bazenville, près Ryes, a porté plainte contre Auguste Godefroy, charpentier également à Bazenville qui aurait détruit son chien estimé 50 fr. ( Le Bonhomme Normand )
Juin 1901 - Accidents de travail. - Le sieur Gaston Lecornu, 18 ans, puisatier à Lisieux, travaillait au creusement d'un puits, quand, par suite d'un faux mouvement, il fut précipité d'une hauteur de vingt-deux mètres au fond de l'excavation. Lecornu s'est fait de graves blessures à la tête et diverses contusions sur le corps. — Le jeune Auguste Savary, 14 ans, domestique à Bazenville, près Ryes, marchait en avant d'une faucheuse attelée d'un cheval. Un caillou qu'il heurta le fit tomber. Une des roues lui passa sur une jambe qu'on a dû lui couper. — Le sieur Émile Géret, 61 ans, était occupé à abattre un chêne dans les bois de Lécaude, près Mézidon. L'arbre venant à tomber sur lui, l'infortuné a eu une jambe fracturée et des contusions multiples à la tête ainsi qu'aux épaules. — Jules Lesturgeon, 35 ans, journalier à Honfleur, a été blessé grièvement par la chute d'un madrier qui lui a occasionné une fracture de l'os de l'avant-bras, avec plaie profonde. ( Le Bonhomme Normand )
Décembre 1905 - Folie dangereuse. - Le sieur Auguste Guillemette, 64 ans, débitant à Bazenville, près de Ryes, donnait depuis quelque temps des signes d'aliénation mentale. Atteint de la manie de la persécution, il se plaignait sans cesse aux autorités que des individus voulaient le tuer. Dernièrement,
il voulut envoyer plusieurs télégrammes au préfet, sur le refus de la
receveuse de transmettre ses réclamations, Guillemette devint furieux et
voulut tout casser dans le bureau de poste. Les gendarmes, qu'on était
allé chercher, eurent beaucoup de peine à se rendre maîtres du
malheureux fou qu'on a depuis mis hors d'état de nuire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - Les dangers de la chasse. - M. Arthur Vallerend, propriétaire, à Bazenville, canton de Ryes, qui chassait dans la plaine, a été atteint à une jambe par le coup de fusil d'un autre chasseur. M. Edmond Guesdon, cultivateur, à Crépon, qui venait de tirer un perdreau. Les blessures sont sans gravité. ( Le Bonhomme Normand )
Avril 1924 - Inauguration du monument aux morts. - L'inauguration du monument érigé la mémoire des enfants de la commune morts pour la France pendant la guerre, aura lieu le dimanche 27 avril prochain, sous la présidence de M. Ernest Flandin, député du Calvados. La Société musicale « La Cécilienne » de Dozulé, M. Noël, organiste à Saint-Étienne de Caen, et un groupe d’artistes amateurs prêteront leur concours à cette solennité.
Juillet
1924
- Service postal. - La
commune de
Bazenville,
actuellement rattachée
au bureau
de Ryes, sera,
à partir
du 1er
juillet prochain,
desservie par
le bureau
de Crépon.
L'adresse des
correspondances destinées
aux habitants
ne devra
plus, par
la suite, comporter
l'indication de
« Par
Ryes », mais celle
de « par
Crépon ».
Août 1926 - Scène de famille. - Mme Roulland, née Marguerite Poitevin, 32 ans, brodeuse sur filet à Bazenville, a porté plainte contre son beau-frère, Albert Mérey, 49 ans, ouvrier agricole au même lieu, qui. l'ayant rencontrée sur la route, l'a injuriée et poussée violemment, avec sa bicyclette, ce qui l'a fait tomber sur le talus du chemin.
Décembre 1926 - Obsèques. - Jeudi, ont eu lieu, en l'église de Bazenville, les obsèques de M. Louis d'Arthenay, conseiller municipal de Bazenville, ancien conseiller municipal de Bayeux, ancien conseiller général du Calvados, ancien maire de Bazenville. M. d'Arthenay avait fondé le journal l'Impartial et était âgé de 65 ans.
Janvier
1930
-
Police correctionnelle.
-
Affaires de la région. - Poussin
Marcel, 31 ans, journalier à Bazenville ; Lemoigne Auguste, 52 ans,
journalier à Bazenville ; Philippe Jeanne, femme Poussin, 29 ans,
ménagère, demeurant à Bazenville, ont soustrait des pommes à cidre au
préjudice de M. Marie et des plants de poireaux au préjudice de M.
Suzanne. Chacun 50 fr. — Anne Charles, 55 ans, journalier à Brouay, 50 fr. pour coups. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1937 -
Un
cycliste tombe et se blesse grièvement. -
M.
Marcel Marie, cultivateur à Magny, revenait à bicyclette de Bazenville,
mardi soir, vers 18 h. 30, lorsque arrivé dans la côte de Piercelin, il
dérapa et tomba lourdement la face contre terre. II resta étendu sans
connaissance
et c'est son frère qui passa sur la route vingt minutes plus tard en
voiture hippomobile, qui le trouva et remporta à la clinique de la
rue d'Aprigny à Bayeux. Le docteur Jeanne a constaté que le blessé
était atteint d'une fracture
du crâne. M. Marie se plaint en outre de contusions à la poitrine.
Cependant ses jours ne semblent pas heureusement en danger. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - La
dramatique tentative de suicide d’un domestique congédié.
-
M.
Vallerand, domicilié à Bazenville, était depuis quelque temps employé
chez M. Caignez, en qualité de domestique. Remercié par son patron, il
cherchait du travail dans la région, mais en vain. Désespéré, M. Vallerand se donna un coup de rasoir sur la face antérieure du poignet gauche, se faisant une longue et profonde blessure.
Juin 1939 - Le nouveau « Prix Harcourt » pour les ouvriers agricoles. - Nous sommes heureux d'apprendre que le nouveau prix fondé par le Duc d'Harcourt, en faveur des ouvriers agricoles pour les aider à accéder à la propriété, vient d'être attribué par le Jury à M. Bernard Morin, demeurant à Vaucelles, et à M. Raoul Lemerre, demeurant à Bazenville. Chacun de ces bénéficiaires particulièrement estimés dans leur commune recevra une vache qui, nous l'espérons, leur servira de point de départ pour monter ultérieurement une petite exploitation. Toutes
nos félicitations aux heureux lauréats. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin 1944 - La Libération. - Bazenville fut libérée le jour même du débarquement, le 6 juin 1944. Un aérodrome provisoire canadien fut aménagé sur le territoire communal.
Juin 1945 - Le culte du souvenir. - Une pieuse cérémonie s’est déroulé à Bazenville. A l’issue d’une messe solennelle, un cortège s’est rendu au cimetière où une absoute fut donnée. Tandis que s’élevait le chant de l’ « Au revoir » le maire a fleuri les tombes anglaises et canadiennes, puis le curé de la paroisse a évoqué le souvenir de Jeanne d’Arc au soir des batailles, fière de la victoire, mais pleurant sur les victimes. (source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1948 - Plainte a été portée. - Par le maire de Bazenville, contre des gamins de la commune qui ont brisé à coup de caillou des vitraux de l'église. - Par M. Morgat, maçon rue Montfiquet à Bayeux, contre M. Marcel Noël, forgeron, au même lieu, pour coups et blessures. - Par M. Angot, couvreur, à Mandeville, contre son
ancien patron, M. Richard, même motif. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Une affaire
de marché noir. -
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. Pour s’être
laissés tenter par les bénéfices du marché noir, plusieurs habitants
du Bessin doivent aujourd'hui regretter amèrement leur faiblesse. Nous pensons notamment à ceux auxquels leurs concitoyens confièrent des fonctions publiques. En une semaine les brigades de gendarmerie de l'arrondissement n'ont pas chômé. Les opérations conduites sous la direction du lieutenant Lemière, commandant la section de l'arrondissement, devait amener en premier lieu l'arrestation de Raoul Lemoine, de Misouard, 46 ans, maire de Bazenville depuis 18 années. Les stationnements fréquents de son auto à proximité des bureaux de poste Bayeux, Maison, Tour-en-Bessin, Mosles, Port-en-Bessin, Longues, Sainte-Honorine-des-Pertes, Asnelles, Ver, Ryes, Arromanches, Crépon et même de Courseulles et de Creully, n'avaient pas été sans intriguer la maréchaussée. L'enquête
devait établir que Lemoine expédiait des colis de beurre de 2 à 3 kilos
à travers la France. La marchandise achetée entre 500 et 600 frs le kilo
était revendue à Une perquisition au domicile du délinquant a fait découvrir : 14 paquets de 3 kilos de beurre fraîchement confectionnés, 50 kilos de papier d'emballage, 31 grandes feuilles de papier sulfurisé et un carnet portant 71 adresses qui ne manqueront pas de retenir l'attention de la justice. Cinq fournisseurs de Lemoine domiciliés à Bazenville ont été l'objet d'une collection de procès-verbaux pour infractions économiques. Lemoine
a été écroué et la dame Delaunay laissée en liberté provisoire en
raison de son état de santé. La demoiselle V….., sera poursuivie pour
complicité. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - L'épilogue d'une affaire de trafic de beurre. - Il y a quelques mois M. Raoul Lemoine de Misouard, maire de Bazenville, était appréhendé pour trafic illicite de beurre. Traduit le 3 mai devant le tribunal correctionnel de Bayeux, l'inculpé était condamné à 1 an de prison et 500 000 francs d'amende. L'affaire est revenue en appel devant la Cour de Caen qui a ramené la peine de prison à six mois et maintenu l'amende. En
conséquence dès le prononcé du jugement, M. Lemoine a été remis en
liberté. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1949 - L’écharpe tricolore. - Au premier tour de scrutin, par 6 voix sur 11 votants, M. Raoul Lemoine de Misouard, a été réélu maire de Bazenville. Signalons
qu'une instance de M. de Misouard est en cours devant le Conseil d'État
à la suite d'une décision du Conseil départemental de Préfecture
annulant son élection comme conseiller municipal. ( Le Bonhomme Libre ) |
|||
|
|||
![]() |
|
||
BAZENVILLE - Château de la Croix |
|||
|
|
||
|