1er Octobre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BELLOU |
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Canton de Livarot |
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Août 1856 - Le Tribunal correctionnelle. - Dans son audience du 29 juillet dernier, le tribunal de police correctionnelle de Lisieux a condamné la dame Crespin (Prudence), femme Troté, demeurant à Bellou, à six jours de prison, 100 francs d’amende, insertion de l’extrait du jugement dans les deux journaux de Lisieux « Le Lexovien » et « Le Normand », apposition de 12 affiches, dont une à la porte de son domicile, une à la mairie de Bellou, 5 à Livarot, 5 à Vimoutiers, le tout à ses frais, et aux dépens, pour avoir exposé et mis en vente au marché de Livarot, plusieurs pains de beurre présentant un déficit considérable. —
Dans la même, audience, la dame Botrel, femme Caillot, ayant exposé en
vente, au marché de Livarot, du beurre n’ayant pas le poids
désigné, a été condamnée à 5 francs d’amende et aux dépens.
(Source : Le journal de Honfleur)
Novembre 1865 - Un viol. - Jeudi, la justice s'est transportée à Bellou pour constater dit le Lexovien un viol commis sur une demoiselle âgée d'environ cinquante ans. La
gendarmerie amenait vendredi, et écrouait à la maison d'arrêt de
Lisieux, un individu prévenu d'être l'auteur de ce crime. (l’Ordre
et la Liberté)
Janvier 1868 - Découverte d’un cadavre. - Le 13 de ce mois, à trois heures après-midi, le cadavre de la nommée Anne Montour, femme Bardel, âgée de 74 ans, cultivatrice à Bellou a été trouvé dans un champ labouré, à 1 500 mètres environ de son domicile. La levée du cadavre a fait connaître que la mort était le résultat d'une congestion cérébrale, occasionnée par l'ivresse et par le froid.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mars 1873 - Prenez garde à vous ! - Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Mars
1880
- Les voleurs d’église.
- Dans
la nuit de mercredi de la semaine dernière, des voleurs se sont
introduits dans l’église de Saint-Paul-de-Courtonne, par la fenêtre
de la sacristie, et ont dérobé environ 35 f. —
Vendredi, pendant la nuit, des voleurs ont pénétré dans l'église de
Saint-Mars-de-Fresne et ont volé une somme d'environ : 60 fr. Ils sont
entrés dans l’église en escaladant la fenêtre du chœur. —
Des vols ont eu lieu également dans les églises de Bellou et de
Courson. A Bellou, les voleurs se s'ont introduits dans l'église
en arrachant les barreaux en fer d'une fenêtre et s'en sont servis pour
fracturer les troncs et les coffres.
Février
1881
- Un
vieillard brûlé. -
Mercredi, à Bellou, le sieur Moisy, âgé de 75 ans,
propriétaire, qui était paralytique depuis plusieurs années, a été
trouvé, par sa femme, mort dans l’âtre de la cheminée, où il
était tombé, il avait le côté gauche entièrement brûlé, depuis la
ceinture jusque et y compris la tête. On présume que la chute avait
été causée par une attaque d'apoplexie.
Mai 1888 - Le drame de Bellou. - La fille Armandine Levillain, aujourd'hui âgée de 45 ans, était au service d'un vieillard nommé Beaulieu, propriétaire à Bellou, canton de Livarot. Pour la récompenser de ses bons et agréables services, Beaulieu avait laissé, par testament, tout son bien à sa servante. Devenue propriétaire, Armandine n'eut qu'à choisir des amis. L'un des premiers fut son voisin, un nommé Chedel, âgé de 50 ans, maçon de son état. Sous prétexte qu’elle avait peur dans le logis, ou Beaulieu était mort, elle faisait couché dans la maison, certain disent dans son lit, le maçon Chedel. Les choses allèrent assez bien pendant un bout de temps, mais Chedel avait comme ouvrier un nommé Desportes, âgé de 24 ans seulement. Il fit de l’œil à Armandine, ou elle lui en fit, le maître maçon s'en aperçut et en eut jalousie. Voulant
sans doute se débarrasser de ce vilain jaloux, la fille Levillain
acheta un revolver « pour sauver son honneur, » dit-elle, et, au
milieu de la nuit, elle appela Chedel. Celui-ci se leva et il eut à
essuyer plusieurs coups de revolver tirés par Armandine et un coup de
fusil tiré par le jeune Desportes. De cette fusillade, Chedel récolta
3 balles, mais, heureusement, ses blessures, deux à la tête et une au
poignet, sont sans gravité. La fille Levillain et son complice ont
été arrêtés, et le blessé transporté à l'hospice de Livarot.
L'acharnement qu'a mis la fille Levillain pourrait faire supposer
qu'elle avait, pour vouloir ainsi se débarrasser de Chedel, des motifs
graves que l'enquête nous fera probablement connaître.
Septembre 1893 - Mort accidentelle. - Le sieur Gustave Jonquet, 66 ans, propriétaire à Bellou, canton de Livarot, a été trouvé noyé dans sa mare. Cette mort ne peut être attribuée qu'à un accident, car le matin M. Jouquet vaquait à ses affaires comme à l'usage, et, au moment où sa petite-fille elle-même faisait la lugubre découverte, sa famille le croyait à travailler. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - Veau phénomène. - Une vache appartenant à M. Heutrais, propriétaire à Bellou, a mis bas un veau à deux têtes bien formées et bien séparées, un seul poitrail, deux pattes de devant et quatre pattes de derrière. Ce veau est mort, sa mère aussi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - La cocotte. - Le Bulletin sanitaire constate, pour la plupart des régions, une certaine amélioration en ce qui concerne la fièvre aphteuse. Les loyers signalés en Normandie se sont atténués sensiblement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1895 - Mortalité des bestiaux. - Les cultivateurs qui voulaient assurer leurs bestiaux contre la mortalité étaient obligés de s'adresser a des compagnies parisiennes ou étrangères avec lesquelles les rapports étaient très difficiles. Nous apprenons qu'une assurance locale vient de se constituer. L'expérience de M. A. Porin qu'elle a désigné pour son directeur et l'honorabilité des membres du conseil d'administration sont des garanties de bonne administration qui lui amèneront, nous l'espérons, de nombreux adhérents. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1898 - Vol d’une vache. - Une vache a été volée la semaine dernière chez le sieur Camus, cultivateur à Bellou. Le voleur doit avoir des complices, car on a trouvé dans l'herbage, une lettre chiffrée où il était dit que l'on comptait sur lui pour avoir le produit du vol. On suppose que le voleur s'est dirigé sur Vimoutiers. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Une vieille affaire. - En
1891, la dame Jonquet et
le sieur Canet, à Bellou,
près Livarot, avaient été victimes de vols dont l’auteur n'avait pu
être découvert. Le
voleur vient de se faire connaître : c'est le nommé Auguste David,
ouvrier maréchal à Fervaques, condamné, dernièrement, à 5 ans de
réclusion et à la relégation pour vol.
Janvier 1901 - Vol d’une vache. - On a volé, la nuit, dans un herbage, une vache de 400 fr. au sieur Baillargeau, propriétaire à Bellou, près Livarot. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Voleurs de vaches. - Le sieur Langevin, aubergiste à Caen, avait reçu une vache pour le sieur Gustave Lequest, boucher. Un rôdeur, Désire Madeleine, 30 ans, demeurant à Missy, qui se trouvait là par hasard, se présenta une heure après en disant qu'il venait chercher la vache du sieur Lequest. Sans défiance, l'aubergiste la livra, et quand le propriétaire vint la réclamer, il fut étonné d'apprendre qu'on était venu chercher la bête en son nom. Heureusement que l'on put rattraper le voleur, qui avait pris la route de Bretteville. Il a été condamné à trois mois de prison. — Etant domestique chez le sieur Pichard, cultivateur à Vieux-Pont, près Saint-Pierre-sur-Dives, Édouard Bazin, 28 ans, quittait brusquement sa place avec une servante de la ferme qu'il promit d'épouser, bien qu'il fût marié et père de plusieurs enfants. N'ayant pas d'argent, Bazin vola une vache à son maître et, avec le prix, il mit sa maîtresse dans ses meubles, à Lisieux. Quand il fut à sec, Bazin fut voler une seconde, vache au sieur Pichard, mais il fut arrêté au moment I où il venait de la vendre sur le marché aux bestiaux de Caen. Il a été condamné à trois ans de prison. — A la foire de Condé-sur-Noireau, Eugène Roullée, courtier en chevaux, avait vendu un cheval de 3 ans pour le prix dérisoire de 150 fr. à un marchand de chevaux des environs de Vire. La bête valait le double. L'acheteur, mis en éveil par ce bon marché et par les allures louches de son vendeur, prévint les gendarmes qui arrêtèrent Roullée. Celui-ci dit que le cheval lui appartient, reste à le prouver. — La nuit, on a dérobé une vache de 400 francs appartenant au sieur Célestin Mancel, propriétaire à Secqueville-en-Bessin, canton de Creully. —
Une vache appartenant au sieur Alphonse Marie, cultivateur à Bellou,
canton de Livarot, a été volée la nuit. On croit que cette vache a
été vendue au marché de Gacé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1903 - Grave accident. - Un journalier de Bellou, canton de Livarot, ayant pris son fusil pour tuer une pie, s'y est pris si malencontreusement que la charge atteignit son frère à l'épaule. Celui-ci est grièvement blessé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1908 - Enfant noyée. - Samedi dernier à la petite Yolande Hamelin, âgée de 18 mois, trompant la surveillance de ses parents est tombée dans une mare. Quand elle fut retirée, la malheureuse enfant avait cessé de vivre.
Mai 1920 - Fatale imprudence. - M. Lemesle, cultivateur à Bellou, canton de Livarot, voulant nettoyer un revolver, ne s'assura pas, par malheur, qu'une balle était restée dans le canon. Le coup partit et atteignit en pleine poitrine Mme Blandin, 84 ans. Malgré
le grand âge de la blessée, et la gravité de la blessure, on espère
que cet accident n'aura pas de suites fatales. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Crime ou accident ? - A la suite de renseignements recueillis tout dernièrement, le Parquet de Lisieux a fait arrêter le nommé Gaston Lemesle de Bellou, canton de Livarot. Au
mois d'avril de l'année dernière, Lemesle aurait soi-disant blessé
accidentellement sa tante, la veuve Blandin, d'une balle dans la
poitrine. Cette dernière est morte quinze jours après. Il paraîtrait
maintenant, que c'est bien volontairement que Lemesle aurait
blessé sa tante. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Le baptême du lait. -
Inculpée d'avoir fraudé du lait en y
ajoutant de l'eau, Mme Marie Bunel, 50 ans, cultivatrice à Bellou,
canton de Livarot, est condamnée à 2 mois de prison avec sursis, 500
francs d'amende affichage et insertion du jugement. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1923
-
En lavant, une femme se noie.
-
Par
suite d'un
faux mouvement
en lavant
son linge
à un
lavoir, Mme
Vve Godin,
âgée de
72 ans,
domiciliée à
Bellou, tomba
à l'eau.
Avril
1923 - Noyade accidentelle.
- En
lavant son linge, Mme veuve Godin, 72 ans, à Bellou, canton de Livarot,
a fait un faux mouvement et est tombée dans le lavoir. Sa petite fille,
la jeune Lavieille, qui se trouvait près d'elle, appela son père qui
accourut aussitôt. Trop tard, hélas ! la pauvre femme avait cessé de
vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
L'imprudence de Ferdinand Barnier domestique qui, en allumant une
cigarette a jeté son allumette enflammée dans des taillis, a provoqué
un incendie. M. Tanquerel, meunier, à Malloué, canton du Bény-Bocage,
a éprouvé un préjudice de 1 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1924
- Inauguration
du monument aux morts.
- L'inauguration
du monument
aux morts
de la
commune de
Bellou aura
lieu dimanche
prochain 24
août. A
3 heures,
à la mairie,
réception des
autorités
et des
sociétés de
combattants. Défilé
des sociétés,
de l'Harmonie
Municipale, des
tambours et
clairons de
la Jeanne-d'Arc
de Livarot.
Mars 1925 - Nécrologie. - On annonce la mort de M. Émile Louvet, maire de Bellou, décédé à la suite d'une longue et douloureuse maladie.
Décembre
1937 -
Les Prix Cognacq-Jay dans le Calvados.
- L'Académie
française a attribué hier les prix de la dotation Cognacq-Jay. Voici
les attributions qui concernent le Calvados :
Prix
de 8 000 fr. : époux Le Febvre Ernest, ouvrier d'usine, à
Dives-sur-Mer ; 9 enfants. —
Époux Salaün Édouard, ouvrier d'usine, à Colombelles ; 9 enfants. —
Époux Vautier Séraphin, chauffeur, Tournières ; 9 enfant.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1942 - Fait divers. - En travaillant un jardin chez M. Vincent à Bellou, M. Alphonse Maheut, 47 ans, ouvrier agricole à Notre-Dame-de-Courson, s'est noyé dans une mare voisine. L'enquête médicale a conclu à une mort accidentelle.
Avril
1948 -
Un motocycliste grièvement blessé.
- A
Bellou, lieu-dit le « Haut de Bellouet » Un cultivateur de
la localité M. René Chérel, qui circulait à motocyclette, est entré
en collision avec une auto du secteur électrique de Livarot pilotée
par le chauffeur M. Bliaut. Assez grièvement blessé, M. Chérel a
été transporté à son domicile. . (Source : Le Bonhomme Libre) |
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BELLOU (Calvados) - L'Église |
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