15 Janvier 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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BÉNERVILLE s/ MER |
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Canton de Trouville-sur-mer |
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Canton de Honfleur. — Peltier, adjoint à Cricquebeuf. — Moutier, adjoint à Fourneville. Canton de Pont-l'Évêque. — Veret, adjoint à Bénerville. — Diète, adjoint à Veauville. — Dumont, maire, Letamiend. adjoint à Englesqueville. — Brèville; adjoint à St-Melaine. ( source : Journal de Honfleur)
Juillet 1855 - Les adjudications. - Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées : Quetteville.
7 650 fr. — Bénerville
(chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c. —
Saint-Julien-sur-Calonne, 1
541 fr. 50 c. — Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant
autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. — Cresseveulles,
(même augmentation), 742 fr. 50 c. —
Putot, (id.) 532 fr. 8 c.
— Goustranville.
953 fr. 56 c. — Danestal.
618 fr. 20 c. — Sureville.
442 fr. 40 c. (Source : Le journal de Honfleur)
Février 1859 - Chose extraordinaire. - Un fait assez extraordinaire qu'on nous a signalé, c'est que l'état civil de la commune de Bénerville, en 1858, ne présente ni naissance, ni mariage, ni décès. Cette commune compte 85 habitants. (Source : Le journal de Honfleur)
Février 1859 - Le printemps montre son nez. - Depuis quelques jours, nous jouissons d'une température toute printanière ; la campagne commence à changer de vêtement ; la verdure se hâte déjà de paraître ; l'oiseau gazouille et recommence ses petits chants d'amour ; la vigilante abeille et la prévoyante fourmi continuent leurs travaux ; enfin, tout semble renaître. Quelques papillons osent aussi se montrer ; à bientôt les z'hannetons, les catonnets et la prommerole pour un’épingue. (Source : Le journal de Honfleur)
Mars
1859 - Un arrêté préfectoral. -
Par
arrêté préfectoral, en date du 17 mars, M. Valpinçon (Jacques-Hector)
est nommé maire de la commune de Bénerville, (canton de Pont-l’Évêque),
en remplacement de M. Guenet démissionnaire. (Source : Le journal de
Honfleur)
Mars 1859 - Un incendie. - La semaine dernière, un incendie s'est déclaré dans la commune de Benerville-sur-Mer, au préjudice des nommés Tragin et veuve Lemonnier, deux propriétaires voisins. Le feu a détruit plusieurs bâtiments d'exploitation et une petite maison d'habitation avec un peu de mobilier ; la perte qui n'est garantie par aucune société d'assurance, s'élève après de 2 500 fr. La
cause du sinistre, qui paraît être tout accidentelle, est inconnue, on
l'attribue à l'imprudence d'enfants jouant avec des allumettes ou au
passage de quelque fumeur, mais ce ne sont là que des suppositions que
rien ne justifie. (Source
Juin 1860 - Découverte d’un cadavre. - On a trouvé, le 28 mai, vers 7 heures du soir, sur la plage et sur le territoire de la commune de Bénerville, le cadavre d'un inconnu du sexe masculin, qui paraissait avoir séjourné dans l'eau pendant plus de trois semaines. Le
corps était vêtu d'une chemise de toile de coton à carreaux bleu, d'une
chemise de laine noire et de deux pantalons, l'un de drap bleu et l'autre
de toile blanche, il était chaussé de grandes bottes de marin. Tous ces
effets ont été déposés à la mairie de Bénerville. ( L’Ordre et la
Liberté)
Septembre 1860 - Le 7 de ce mois, un incendie, purement accidentel, s'est manifesté, vers midi, dans une petite maison située dans les marais de la commune de Benerville, appartenant à la demoiselle Roufroy (Marie-Clémentine), propriétaire, demeurant à Trouville. Le
corps de bâtiment, composé d'un rez-de-chaussée et d'un grenier, a
été entièrement brûlé. On estime à 1 400 fr. le dommage causé par
ce sinistre. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours. Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Pont-l'Evêque. Pont-l'Evêque.
- Restauration de la chapelle de l'hospice.
100 fr. Surville.
- Nivellement du cimetière et restauration du presbytère.
100 fr. Saint-André-d'Hébertot.
- Restauration de l'autel de l'église succursale. 100 fr. Bénerville.
- Réparations à l'église. 100
fr. Bonnebosq.
- Réparations à l'école des filles.
100 fr. Fourneville.
- Réparations à la toiture de l'église.
100 fr. Formentin.
- Réparations à l'église. 90
fr. Angerville. - Réparations au presbytère. 90 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Octobre 1861 - La récompense de l’Empereur. - Il y a quelque temps, nous avons publié une notice sur une pauvre église du littoral, celle de Bénerville, restaurée par les sacrifices purement personnels des habitants, n'ayant, pour les encourager dans leur zèle, que l'exemple et les bonnes paroles de leur bien-aimé pasteur. Aujourd'hui nous apprenons que l'Empereur, voulant récompenser un si généreux dévouement, vient d'adresser à M. le curé une très riche chasuble avec ses accessoires.
Mai 1862 - La Poste. - Sur la proposition de M. Malhéné, inspecteur des postes du Calvados, M. le directeur général a décidé que les communes de Deauville et Bénerville seraient, à partir du 15 mai, rattachées au bureau de Trouville. La
boîte de Deauville sera levée deux fois par jour. (l’Ordre et la
Liberté)
Octobre 1868 - La mer. - Dans la nuit de mardi à mercredi, la mer de la Manche avait une phosphorescence comme on ne lui en voit pas aux plus fortes chaleurs de l'été. Les bateaux en marche paraissaient naviguer au milieu d'une véritable mer de feu.
Octobre
1868 -
Un phénomène.
- Un curieux
phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les quelques personnes
qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir de la promenade, ont
aperçu dans l'espace un magnifique météore qui apparaissant dans la
direction de l'est est allé disparaître derrière les hauteurs du bois
de Rocques. Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme
une vive lumière électrique. La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat. Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été
annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte
détonation.
Mars
1869 -
Un accident. - Vendredi,
à 11 heures du matin, M. le commissaire de police et la gendarmerie de
Trouville, ont été avertis qu'une femme ayant la jambe démise, était
abandonnée dans un champ, où elle avait passé la nuit. Jeudi,
cette femme, originaire de Caen, venait de Beaumont à Bénerville faire
quelques commissions, connaissant le pays, elle prit à travers champs et
herbages, et, en voulant sauter un fossé, elle se démit la jambe. M.
le maire de Bénerville, averti, se rendit auprès d'elle, accompagné de
plusieurs personnes, mais aucune ne lui a tendu la main. Ce
n'est que le lendemain, après une nuit pluvieuse et froide, passée sur
le bord d'un fossé, qu'une âme charitable lui apporta une botte de foin
pour se couvrir, un morceau de pain sec et un bol de cidre. Le
commissaire de police et les gendarmes relevèrent la malheureuse femme et
la portèrent dans une voiture requise par eux, et l'ont conduite à
l'hospice de Pont-l'Evêque. Là encore, l'humanité des habitants
de Bénerville s'est révélée, pas un ne s'est présenté pour aider
dans cette circonstance.
Mars
1869 -
La tempête du 20 mars. - Mercredi
dernier, à la marée du soir, le remorqueur le « Neptune »,
du Havre, est venu pour renflouer le brick « Raoul et
Aurélie »,
Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-1'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé. Les cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont actuellement.
Mars
1879
- Échouage. -
Dimanche, la goélette
finlandaise « Sussio », capitaine R. Gromdsirom, venant de
Swansea à Trouville, chargée de charbon, s'est mise à la côte au
moment de la pleine mer, pendant le brouillard, sous Bénerville, où elle
est restée échouée quatre jours sur le sable.
Décembre 1882 - Incurie. - Depuis plusieurs mois, la route de grande communication de Caen à Honfleur est entièrement négligée. De Varaville à Cabourg et de Bénerville à Villers, il ne sera bientôt plus possible d'y passer. Ce n'est pourtant pas le galet qui manque, il y en a plus qu'il n'en faut pour remplir les trous, voilà même quatre mois que des tas encombrent la circulation. Au mois d'avril, on faisait élaguer et même couper par le milieu des arbres inoffensifs. C'était, disait-on, pour assainir les routes, au mois de décembre, en n'a même pas le courage de faire enlever les boues qui les couvrent.
Mai 1884 - Pêcheurs et baigneurs, gare à vos habits. – Un grand nombre de personnes ont la mauvaise habitude, lorsqu'elles vont pêcher ou se baigner à la mer, de laisser leurs vêtements sur le sable. C’est ce que faisait dimanche, à Bénerville, le sieur Lamoureux, entrepreneur de menuiserie à Trouville, pour se livrer à la pêche de la crevette. Quelques
heures plus tard, lorsque notre pêcheur vint reprendre ses effets, son
paletot, sa montre et 6 fr., qui se trouvaient dans une des poches de son
gilet, avaient disparu.
Mai 1891 - Coups suivis de mort. - Le 4 janvier, on trouvait, sur le chemin de Blonville, le cadavre du sieur Folliet, 59 ans. Il avait les os de la tête en bouillie. On accusa de cette mort Louis Langeois, 28 ans, jardinier à Bénerville, qui avait bu et joué toute la soirée avec Folliet. En sortant du cabaret, Langeois était furieux d'avoir perdu, Folliet le narguait.
Février 1894 - Coup de fusil. - Mercredi, à la suite d'une discussion entre les nommés Marie Poterf, et Désiré Lecerf, terrassier à Bénerville, ce dernier a tiré un coup de feu sur Poterf, qui a été légèrement atteint au bras gauche. Lecerf a été arrêté. ( Le Bonhomme Normand )
Février 1894 - Pour le lait. - Le nommé Lecerf, de Bénerville, 70 ans, voulait empêcher le nommé Marie Poterf de faire chauffer du lait. Poterf le bouscula, Lecerf prit un fusil et en tira un coup qui blessa Poterf au bras, mais légèrement. Ce vieillard irascible vient d'être condamné à 6 mois avec la loi Bérenger. ( Le Bonhomme Normand )
Février 1894 - Mouvement de la population. - D'un rapport inséré au Journal officiel, il résulte qu'il y a eu dans le Calvados en 1892, 8 616 naissances ; 10 672 décès ; 3 054 mariages et 89 divorces, excédent des décès, 2 056. ( Le Bonhomme Normand )
Février
1894 -
Le
froid.
-
L'hiver
nous est revenu brusquement cette semaine. Mardi matin le thermomètre
marquait 4 degrés au-dessous de zéro et mercredi 6 degrés. ( Le Bonhomme Normand )
Juillet 1898 - Découverte de cadavre. – On vient de découvrir le cadavre du nommé Pierre Dupont, charretier à Benerville, disparu de son domicile depuis quinze jours. ( Le Bonhomme Normand )
Mai 1899 - Quatre ans de prison pour huit volailles. - Edmond Simon, 51 ans, demeurant à Bénerville, a été déjà condamné plusieurs fois pour vols de volailles. Pendant la nuit de la messe de minuit, il s'introduisit chez le sieur Descelliers, cultivateur à Bonneville-sur-Touques, et fractura deux poulaillers dans lesquels il vola huit poules qu'il mit dans un sac. Rencontré par les gendarmes, il fut arrêté. Il a été condamné à quatre ans de prison et à la relégation. ( Le Bonhomme Normand )
Octobre 1901 - Cinq pendus. - Le sieur Désiré Amiot, 40 ans, gardien d'herbages à Courtonne-la-Meurdrac, près Lisieux, s'est donné la mort, le matin, en se pendant à la branche d'un pommier dans la cour de sa maison d'habitation. Sa femme, ouvrant la fenêtre de sa chambre, aperçut le corps de son mari qui se balançait dans le vide. Elle courut pour couper la corde, mais il était trop tard, le malheureux avait rendu le dernier soupir. On ignore le motif qui a poussé Amiot au suicide. Il laisse une veuve sans ressources et neuf enfants dont l'aîné n'a pas 16 ans.
— Le sieur Etienne Gilles, 74 ans, facteur rural en retraite, demeurant à Danvou, près Aunay-sur-Odon, a mis fin à ses jours en se pendant dans sa grange. Des embarras pécuniaires seraient la cause de sa funeste détermination. Gilles, qui avait été à da tête d'une petite fortune, avait cautionné le sieur Deslandes, négociant en liquides à Vassy, qui n'avait pu la rembourser. Gilles avait, ces temps derniers, fait d'autres pertes d'argent et n'avait plus pour vivre que sa pension annuelle de 400 fr. Il était veuf depuis plusieurs années. — Michel Vatel, 67 ans, gardien d'herbages à Bénerville, près Trouville, était rentré, complètement ivre, chez son gendre, et s'était couché. Dans la nuit, il se pendit. — On a trouvé, pendu dans le grenier de son habitation, le sieur Louis Lenoury, 44 ans, journalier à Longueville, canton d'Isigny. On ne sait à quelle cause attribuer cet acte de désespoir. Le sieur Lénoury laisse une femme et quatre enfants. ( Le Bonhomme Normand )
Janvier 1903 - Mérite agricole. - Sont nommés chevaliers : MM. Bricon, horticulteur pépiniériste à Tournebu ; Butemps, maire de Bénerville ; Lefranc, agriculteur à Ouilly-le-Vicomte ; Lemarchand, fabricant d'instruments aratoires à Saint-Pierre-la-Vieiile ; Paynel, représentant de commerce à Lisieux. ( Le Bonhomme Normand ) Janvier 1903 - Destruction du gui. - Les propriétaires et fermiers sont tenus de détruire ou de faire détruire le gui sur les pommiers et autres arbres qu'ils possèdent ou dont ils ont la jouissance et l'usage. L'État, les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant. La destruction du gui devra être terminée avant le 1er avril prochain. ( Le Bonhomme Normand )
Avril 1904 - Victime de la mer. - A Bénerville, canton de Pont-l'Évêque, le sieur Louis Lamée, jardinier à Tourgéville, a trouvé le cadavre d'un homme rejeté par les flots sur la grève. Il était vêtu d'un pantalon, d'un gilet et d'un tricot bleu-marin, avec inscription « New-Haven et Caen Service ». Aucun papier ne permet d'établir l'identité de ce malheureux. ( Le Bonhomme Normand )
Juin 1904 - Suicides. Un maçon de Deauville, Jules Cardon, 39 ans, a été trouvé pendu à un arbre, dans un champ de Bénerville-sur-Mer. Le suicide est dû à la folie alcoolique. — A Villers-Canivet, sur la route de Caen à Falaise, le sieur Alphonse Gouin, 36 ans, tenait une épicerie et vendait du café dans les campagnes. Il renvoya l'autre jour sa voiturette et ses marchandises à sa femme avec une lettre lui annonçant son suicide. On a en effet retrouvé son corps dans l'étang de Villers-Canivet.( Le Bonhomme Normand )
Juillet
1908 - Morts suspectes.
- Deux enfants de quatre mois et deux ans, appartenant à une
famille en villégiature, sont décédés ces jours -ci, et des bruits d'empoisonnement
ayant circulé dans le pays, le Parquet de Pont-l'Évêque s'y est rendu
samedi et a fait faire l'autopsie des deux petits cadavres par le docteur
Chevillot, médecin légiste. L'enquête ouverte se poursuit activement et fera sans doute le jour sur cette affaire.
Septembre 1922 - Inauguration du monument aux morts. - L'inauguration du monument élevé à la mémoire des soldats de la commune de Bénerville morts pour la France, aura lieu le 24 septembre prochain. Voici
le programme
de cette
journée à 10
h. 30,
en l'église
de Bénerville,
service solennel
pour les
soldats.
Novembre
1918 -
Une
bonne capture.
- Le
vol d'un
filet commis,
il y
a quelques
jours sur
la plage
de Bénerville,
au préjudice
de MM.
Bertrand
et Hoinville,
attira
l'attention
de
la gendarmerie
sur une
cabane
située
à flanc
de falaise,
près du
château
de Bénerville,
et où
un homme
et une
femme,
étrangers
au pays,
avaient
installé
tout récemment
leur domicile.
Cette cabane
était
remplie
de denrées
et de
légumes
dont la
provenance
suspecte
ne pouvait
faire de
doute. L'individu
n'avait
pas de
papiers
en règle.
Il déclara
se nommer
Gaston
Nélaton,
cuisinier
à Paris,
mais ne
possédait
aucune
pièce
militaire.
Il offrit
aux gendarmes
de les
suivre
à
Trouville
chez un
ami auquel
il avait
confié
son portefeuille
et son
livret
militaire. Le
groupe
avait fait
à peine
quelques
pas, que
l'homme
et la
femme s'enfuirent
à toute
vitesse,
dans des
directions
opposées,
dans les
buissons
de la
falaise.
La nature
du terrain
rendait
la poursuite
difficile
et, pour
comble
de malheur,
l'un des
gendarmes
fit une
chute qui
permit
au prétendu
Nélaton
de prendre
une belle
avance.
Malgré
les recherches
les plus
actives,
il ne
put être
rejoint. La
femme avait
été arrêtée.
Après
avoir fourni
son état-civil
Jeanne
Marie,
29 ans,
née à
Mosles,
arrondissement
de Baveux,
demeurant
précédemment
à Trévières,
elle passa
des aveux
complets.
Elle avait
fait la
connaissance
de Nélaton
alors qu'il
gardait
des prisonniers
de guerre
à Port-en-Bessin.
Elle l'avait
suivi à
Elbeuf,
et il
avait déserté,
il y
a six
mois. Depuis,
ils couraient
à l'aventure
et vivaient
de rapines.
Ces jours-ci
encore,
ils avaient
mis au
pillage
le jardin
de M.
Maison,
propriétaire,
villa des
Fleurs.
La fille Marie a été mise en état d'arrestation sous l'inculpation de vagabondage, complicité de désertion et vols. Son ami Nélaton court encore, mais ne tardera, sans doute, pas à la rejoindre en prison.
Mai
1923 - A la cloche de bois.
- M. Lucien
Mathieu, propriétaire de la villa « Collette » à Bénerville,
canton de Pont-l’Évêque, a porté plainte contre Mme Eugénie Fournier
son
ex-femme, qui lui aurait déménagé pour une dizaine de mille francs de
meubles. Une partie de ces meubles ont été retrouvés chez des voisines
de Mme Fournier. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Un audacieux cambriolage à main armée.
- Il
y a
quelques
jours,
le nommés
Bayard
Antoine,
18 ans,
charretier
à Villers-sur-Mer,
se présentait
brusquement,
un couteau
ouvert
à la main,
à la villa
Belle-Brise
où habite
seul un
Américain,
précédemment
domicilié
à Trouville,
M. Bracker. Le
cambrioleur,
qui n'en
demandait
pas davantage,
en profita
pour visiter
quelques
meubles
et se
retira
tranquillement,
emportant
7 à
800 fr.
en espèces.
Il ne
devait
pas, d'ailleurs,
s'en tenir
à ce
premier
exploit. Deux
jours
plus tard,
vers midi,
après
quelques
copieuses
libations,
Bayard
se présentait
à nouveau
à la
villa Belle-Brise
et usant
du procédé
qui lui
avait si
bien réussi
l'avant-veille,
mettait
le couteau
sous la
gorge
du propriétaire
atterré.
Puis il
se livrait
à un
inventaire
en règle
de la
villa. Malheureusement,
pour lui
des voisins
auxquels
il s'était
imprudemment
vanté
de son
équipée,
téléphonaient
à la
gendarmerie
de Trouville
et quelques
instants
plus tard
deux gendarmes
arrivaient
sur les
lieux. Dérangé
dans
son travail,
le cambrioleur
saisit
un pistolet
automatique
qu'il avait
trouvé
dans la
maison
et le
tournant
dans leur
direction,
pressa
à deux
reprises
sur la
gâchette. Par
bonheur
pour les
représentants
de l'autorité,
aucune
balle ne
se trouvait
dans la
barillet.
Cela leur
permit
de sauter
sur le
dangereux
individu,
de lui
passer
les menottes
et de
l'amener
à la
gendarmerie
où ils
purent
faire
à l'aise
le compte
de son
butin.
Bayard
était,
en effet,
porteur
d'une liasse
de billets
de banque
et de
pièces
d'argent
représentant
au total
3.713 francs.
Il avait
volé,
en outre,
quantité
d'autres
objets
dont il
fut trouvé
porteur,
notamment
un chronomètre
en or,
un rasoir,
une lampe
électrique,
des boites
de cigares,
etc... Bayard a été déféré au Parquet de Pont-l'Evèque, sous l'inculpation de vols qualifiés et de tentative d'homicide volontaire.
Septembre
1930 -
L'américaine était « humide »...
-
Mme Sauther, née Harrigton, dame occupant une place très en vue
dans la colonie américaine, avait convié une dizaine d'amis à fêter
son 30e anniversaire dans sa villa « le Bungalow » qu'elle
occupait pour la saison à Bénerville. Cette villa, faite d'une ancienne
baraque du camp des Anglais, artistement aménagée en chalet normand, est
somptueusement meublée. La nuit se passa gaiement en copieuse libations.
Tout le monde était en état d'ivresse. Vers 4 heures du matin, Mistress
Sauther se coucha. M. Benson Rose, un des invités, voulut descendre
l'escalier et fit une chute assez grave et une blessure au front. On
appela le Il attribua le décès à l'excès de boissons alcoolique. La défunte était atteinte d'affection cardiaque, et délivra le permis d'inhumer.
Janvier 1932 - Un pavillon incendié. - Malgré la prompte intervention des pompiers de Deauville, un incendie a complètement détruit, à la fin de l'après-midi, à Bénerville, un pavillon entièrement construit en bois appartenant aux époux Legouix. Les dégâts ne sont que partiellement couverts par une assurance de 25 000 fr. On ignore les causes du sinistre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1932 -
Avant la saison. -
A Bénerville,
la villa « La Grève », située sur les dunes, a reçu la visite de
voleurs qui ont escaladé une barrière, forcé un volet, fouillé tous
les meubles et couché dans la chambre de bonne. La propriétaire, Mme André Fivaz, de Paris, qui a découvert le méfait, en ignore le montant exact. (Bonhomme Normand)
Août 1932 - La Saint-Christophe. - Depuis huit siècles l'église de Bénerville, pres de Deauville, est placée sous le patronage de Saint-Christophe, dont la statue est classée comme monument historique. Aussi, chaque année, une grande fête, à laquelle participent tous les automobilistes de la région, est-elle organisée en son honneur, par les soins du curé et du maire de la charmante station. Cette cérémonie s'est déroulée lundi, avec un éclat' inaccoutumé et en dépit d'un temps incertain. Une énorme affluence de pèlerins et de promeneurs, venus de tous les coins de la cote normande, et des centaines d'automobiles, de toutes marques et de toutes dimensions, se trouvaient massées dans un champ qui domine l'église, quand, à 10 h., une messe solennelle fut célébrée en plein air, sur un autel somptueusement décoré de drapeaux et de fleurs. La société des cors de chasse de Honfleur exécuta avec brio la fameuse messe de Saint-Hubert et le chanoine Delépouve, de Rouen, prononça un éloquent panégyrique de Saint-Christophe, patron des voyageurs, tandis que dans le ciel embrumé plusieurs avions, survolant l'antique église où l'on conserve le souvenir du bon géant de la route, s'associaient à cette fête devenue vite populaire dans la région normande. Puis, le chanoine Laisne, curé de Deauville, procéda à la bénédiction individuelle des automobiles, L'après-midi, enfin, un brillant concert donné sur la plage par la société des cors de chasse, termina gaiement cette journée mi-pieuse, mi-profane. (Bonhomme Normand)
Mai 1937 - Des cambrioleurs saccagent deux villas. – Deux audacieux cambriolages, dont les auteurs n'ont pas encore été retrouvés, ont été commis dans les villas de Bénerville pendant l'absence de leurs propriétaires. C'est ainsi que M. Prunet, avocat, domicilié à Meaux, s'est aperçu à son retour que des individus avaient pénétré dans sa propriété « Les Lutins », après avoir brisé un carreau et qu'ils l'avaient visitée de fond en comble, fracturant plusieurs meubles et emportant! une certaine quantité de linge et d'argenterie.
D'autre part, la « Maison Blanche », anciennement appelée « Le Signal », appartenant à M. Rappoport, avocat à la Cour de Paris, ancien ministre plénipotentiaire, a également reçu la visite des cambrioleurs qui y ont soustrait des draps et divers objets dont le montant n'a pas encore pu être évalué. La gendarmerie de Trouville a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Un baigneur se noie sur la cote. - M. Robert Armon, 28 ans, marié et père d'un enfant, garagiste à Vitry-sur-Seine, qui ne savait pas nager, s'est noyé accidentellement en se baignant près de Deauville. Des jeunes gens, alertés par ses cris, se précipitèrent à son secours, mais ne parvinrent à le ramener sur la plage qu'après 20 minutes d'efforts. La mort avait fait son oeuvre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - La fête de Saint-Christophe à Bénerville. - La fête de St-Christophe aura lieu dans l'église St-Christophe de Bénerville, le lundi 26 courant. Voici le programme : A 10 h. 1/2, messe basse. Après la messe, allocution par M. le chanoine Todeman, curé-doyen de Trouville-sur-Mer. Après l'allocution, bénédiction solennelle et individuelle des automobiles et de tous les véhicules. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Les écumeurs des plages. -
Dernièrement,
on signalait les méfaits d'une bande organisée qui mettait à sec les
villas de Berneville et Deauville. Jeudi,
dans la journée, les deux hôtels « La Rive Normande » et « Le
Pavillon-fleuri », de Villers-sur-Mer, ont reçu leur visite peu
agréable : à « La Rive normande », un vol de 700 francs en numéraire
a été commis dans une chambre louée à un estivant de passage. Au «
Pavillon fleuri », le coup fait a rapporté 12 000 francs de bijoux et a
été effectué dans l'espace de trois-quarts d'heure en plein jour. D'autre
part, dans la même journée d'hier, à Blonville-sur-Mer, plage voisine
de Villers-sur-Mer, la « Villa des Arts » a reçu une visite inopinée
d'un membre de la fameuse bande.
Cette incursion dura juste un quart d'heure et rapporta à son
auteur 500 francs en numéraire et une certaine quantité de bijoux. Les
brigades de gendarmerie de Villers-sur-Mer, Trouville, Pont-l'Evêque ont
été immédiatement alertées et procèdent actuellement à une enquête
très serrée. D'autre part, la police
mobile a détaché ses plus fins limiers qui sont arrivés dans la soirée
et ont commencé immédiatement leur enquête. Nous espérons que d'ici peu les plages de la côte normande seront purgées de cette bande indésirable. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Une pension de famille est ravagée par les flammes.
- Située,
dans un site pittoresque, au pied du Canisy, une pension de famille connue sous l'appellation
« Villa Robinson », vient d'être ravagée par un incendie. La
pension, tenue par l'ancien maire de
Bénerville, M. Guiche, se composait de quatre bâtiments. L'un de ceux-ci,
entièrement construit en sapin et comprenant un rez-de-chaussée et un étage,
a été entièrement détruit ainsi que le mobilier des sept pièces qu'il contenait.
L'incendie
prit naissance dans un local
également construit en bois, et attenant au bâtiment incendié. Dans ce
local, aménagé en chambre, se trouvait la propriétaire de M. Sa
dame de compagnie, Mme Sand, 55
ans, se trouvait à ce moment hors du bâtiment. Apercevant des flammes s'élever
de ce dernier, elle se porta au secours de Mme Moulin et,
avec l'aide de
M. Guiche, également accouru, parvint à l'arracher aux flammes. Les
pompiers de Blonville, de Trouville et de Deauville, qui avaient été alertés, ne purent que protéger les bâtiments voisins. Dans
l'incendie, les papiers, les vêlements,
la bagagerie et les bijoux de Mmes Moulin et Sand ont été anéantis. En
effectuant le sauvetage de l'infirme,
Mme Sand a eu les cheveux brûlés et M. Guiche a été atteint au visage. D'autre
part, Mme Moulin a été brûlée aux poignets, aux bras et aux jambes.
Les dégâts dépassent 650 000 francs. Il y a assurance. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938
-
L'imprudence
d'un conducteur d'attelage cause un grave accident.
-
M.
Maurice Bazire,
commis boucher chez M. Lefèvre de Villers-sur-Mer, effectuait, avec
la
camionnette de
son patron,
sa
tournée de livraison
à Bénerville.
En
arrivant
à
l'intersection
du
chemin
de
grande communication
n° 275 et
après avoir effectué le virage, M. Bazire aperçut à une trentaine de mètres devant lui, une voilure attelée dite « vachère
»
dont
le
conducteur,
M. Robert
Reluit,
au
service
de M. Hélie,
cultivateur à Tourgeville, était assis sur la ridelle avant. M.
Rebut tourna brusquement à
gauche,
barrant complètement la route. L'automobiliste vint heurter la
voiture avec
son
aile gauche
et la
renversa
sur son
conducteur tombé
de son
siège. M. Bazin détela le cheval et. avec l'aide d;un passant, parvint à dégager M. Rebut. Très grièvement blessé, celui-ci fut transporté à la. clinique de la Providence, à Trouville. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1938 - Une villa cambriolée. - La villa « les Oursins », en bordure de mer, appartenant à M. Bernheim, de Paris, a reçu la visite de cambrioleurs qui ont exploré les pièces, fracturé les meubles et vidé les tiroirs. Toutefois ces derniers, en quête d'argent, semblent n'avoir rien emporté, des objets de valeur ayant été retrouvés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Une crise municipale à Bernerville.
- A
la suite des élections du dimanche 4 décembre, M. Cailliau a fait parvenir
à M. le Sous-Préfet de Lisieux, sa démission de maire et de conseiller municipal. Cette démission a
été aussitôt suivie de celles de MM. Graindor et Milon, conseillers municipaux.
(Source : Le Moniteur
du
Février
1939 -
Élection d'un maire. -
M.
Henri Brionne a été élu maire de Bénerville au premier tour de
scrutin, par 7 voix sur 10 votants. Il remplace M. Cailliau démissionnaire.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1939 - Un cycliste se blesse mortellement. - Un accident mortel s'est produit vers 18 h. 15, dans les circonstances suivantes : M. Georges Chervel, 43 ans, terrassier, demeurant 69, rue des Ecores, à Trouville, venait de quitter un sentier à Bénerville, près de Deauville, et descendait à bicyclette la côte qui rejoint la route de Deauville à Villers, lorsque, par suite d'une cause encore indéterminée, il vint se jeter violemment sur un des pylônes électriques situés en bordure du chemin. Relevé par des témoins, il fut transporté à l'hôpital de Trouville. Atteint de graves lésions internes, il y est décédé peu après sont admission. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Une collision d’automobile fait deux blessés. - Mercredi, en fin d'après-midi, une automobile conduite par M. Hoerter, de Paris, débouchait en face de l'hôtel des Parisiens, à Bénerville, pour prendre la direction de Villers-sur-Mer, lorsqu'une auto pilotée par M. Robert Cauquy, garagiste à Argent (Cher), qui suivait la même direction et dont le conducteur l'avait aperçue trop tard pour pouvoir l'éviter, entra en collision avec elle. Le choc fut si violent que la voiture de M. Hoerter fut projetée sur la berne où elle se coucha, taudis que celle de M. Cauquy se retournait complètement sur la route. Mme
Hoerter, qui accompagnait son mari, a été blessée à la tête, tandis
que Mme Marchand, qui se trouvait dans la voiture de M. Cauquy, s'est fait
d'assez sérieuses contusions au côté. Les deux blessées ont été
transportées dans une clinique de Deauville.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - 0n arrête une mère criminelle. – Une information est ouverte sur les agissements de la nommée Jeanne Moutier, née en 1915, à May-sur-Orne, pour infanticide. Elle avait donné le jour, dans la nuit de vendredi à samedi, à un enfant de sexe masculin, parfaitement viable, qui fut retrouvé le lendemain, dans le coin d'un jardin où il avait été enterré. La mère coupable a fait des aveux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - La dernière dépêche de 15 h. – Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le Parlement se réunira demain. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1939 - Éclairage extérieur, public et privé. – En temps normal : Éclairage normal de guerre. A) Dans toutes les communes du département à l'exception de celles qui ont été nommément désignées dès le temps de paix par le préfet, tout éclairage extérieur, soit public, soit privé est supprimé.
Dans
les communes où l'éclairage public est assuré à la fois par l’électricité
et par le gaz, les suppressions doivent porter de préférence sur le gaz.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1940 - Épilogue d'accident. - Le 30 novembre dernier, Mme Moles, médecin inspecteur d'Hygiène, demeurant à Cabourg, avenue de la Mer, renversait dans la côte de Bénerville, M. Clavatta, qui arrivait en bicyclette en sens inverse, et se jetait ensuite sur le mur de la propriété « Pigeon vole » en bordure de la route nationale. Clavatta, fort heureusement, s'en tira sans blessure grave. L'inculpée est condamnée à 50 francs d'amende avec sursis et 5 francs pour la contravention.
Août
1941
-
Plus
d'estivants sur la côte.
- Conformément aux
instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des
Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours d'estivants dans les
régions côtières vient d'entrer effectivement en vigueur dans toute la
zone du littoral dans la France occupée. Des
dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite pour
toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité de la
cote, l'installation : 1° des estivants ou baigneurs ; 2°
des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont pas leur domicile dans
la commune où est située cette dite villa ou maison. En conséquence,
les personnes qui se seraient déjà installées ont dû avoir quitté la
zone côtière pour le 31 juillet 1941. Dans
chaque département, l'autorité fixe, par des dispositions précises, les
cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est
précisé que les contrevenants aux prescriptions édictées sont
punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative aux déclarations
obligatoires et aux séjours interdits en date du 9 novembre 1940 («
Journal Officiel des Ordonnances », p. 143.) En outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants, colonies de vacances, etc., étrangers à la commune, ainsi que les camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être fermés poulie 20 août prochain.
Mai 1944 - Sous la mitraille anglo-américaine. - Dimanche, vers 19 h. 30, l'express Paris-Cherbourg a été mitraillé par des avions anglo-américains à St-Mars-de-Fresne, entre Bernay et Lisieux. Deux voyageurs ont été tués et on compte 21 blessés, dont le mécanicien, M. Levergeois, demeurant à Caen, rue de la Marne, qui a une jambe coupée. Samedi soir, en 3 vagues successives, des avions anglo-américains ont arrosé de bombes de gros calibres, les agglomérations de Blonville-Plage et de Bénerville. Une quarantaine de villas, plus l'école de Blonville, ont été détruites et autant endommagées.
Mai 1944 - L'église de Bénerville est endommagée par les bombes. - Samedi, vers 20 heures, des avions anglo-américains venus en trois vagues successives, ont arrosé de bombes de gros calibre les agglomérations de Blonville-Plage et de Bénerville. Une quarantaine de villas ont été détruites, et autant endommagées. L'école de Blonville-Plage a été anéantie. Enfin,
la petite église de Benerville a été sérieusement endommagée
Construite au début du XIe siècle, elle était à ce titre,
l'une des plus anciennes églises du département. Elle s'élevait sur une
falaise escarpée qui domine la mer et elle était, par son ancienneté
une curiosité archéologique et par le site environnant un centre
touristique fort apprécié On ne
déplore aucune victime. (Journal de
Normandie)
Juin
1942 -
Un accident. - En
traversant Bénerville, un camion de l'entreprise Leborgne,
de Caen, a dévié de sa route, par suite de la rupture de la rotule du
bras de direction, et s'est jeté dans un jardin, après avoir renversé
et blessé grièvement sur le trottoir, Mlle Françoise Lemie, qui a été
hospitalisée à Deauville.
Juin
1944 -
Sous la mitraille anglo-américaine.
-
Samedi soir, en trois vagues successives des avions
anglo-américains ont arrosé de bombes de gros calibres, les agglomérations
de Blonville-plage et de Bénerville. Une quarantaine de villes, plus
l'école de Blonville ont été détruites et autant endommagées. La
petite église de Bénerville a été
sérieusement atteinte. Construite au début du XIe siècle, elle était
l'une des plus anciennes églises du département. Elle s'élevait sur une
falaise qui domine la mer et elle était, par son ancienneté une
curiosité archéologique et, par le site environnant un centre
touristique réputé. On ne déplore aucune victime.
Septembre 1946 - Un enfant déchiqueté par l’explosion d’un engin de guerre. - Un démineur qui se rendait à son travail a découvert au Mont-Canisy, à proximité d’un blockhaus servant de dépôt de munitions récupérées, le corps affreusement mutilé de Jacques Hauvel, 15 ans, domicilié chez ses parents, rue de Verdun à Deauville. On
pense que le jeune garçon a pénétré dans l’ouvrage au cours d’une
promenade et provoqué imprudemment l’explosion d’un engin. Une
violente détonation avait été entendue la veille au soir par des
habitant de Bénerville. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Dangereuse imprudence. -
A
la suite de la découverte du cadavre du jeune Jacques Hauvel, de
Deauville, qui a trouvé la mort, ainsi que nous l’avons relaté
la semaine dernière, en manipulant des engins de guerre entreposés
dans un blockhaus au Mont-Canisy, les gendarmes ont effectué une
perquisition au domicile des parents
de l’un de ses camarades, Pierre Heuzey, 14 ans, apprenti mécanicien à
Bénerville. Une quantité importante d’explosifs et de détonateurs a
été saisie. M. Heusey père
Août 1947 - De douille en douille. – Le 29 septembre de l’année dernière, toutes les brigades de gendarmerie étaient alertées. Un attentat à main armée venait de se produire à Bénerville. Trois bandits masqués s’étaient fait remettre, sous la menace des brownings, une forte somme, par une jeune femme terrorisée. Le mari, comme par hasard, était absent. Cependant, par une intuition mystérieuse, il avait trouvé le moyen d’aviser les gendarmes de l’attaque dont sa femme avait été victime. Bien plus, au retour, il avait, lui-même, disait-il, essuyé des coups de feu. Trop c’est trop. Les gendarmes apprirent d’abord qu’il était brouillé avec sa femme, ils s’avisèrent qu’il possédait un revolver chez lui, que le calibre des douilles éjectées par les armes des soi-disant bandits correspondait avec celui de son propre revolver et que la trajectoire d’éjection des projectiles était en sens inverse de la normale par rapport aux prétendus tireurs. Bref, la bande cinématographique ne collait pas. L’enquête et les débats viennent de prouver que c’était un coup monté. Trois copains avaient figuré les bandits et la mari lui-même avait tiré en l’air. Il
paraît que ça lui est retombé sur le nez : Les copains se sont
partagés le magot sans même en faire profité le mari, qui, par
ailleurs, n’a pas l’air d’un expert en douilles. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier 1948 - Ou y a d’hygiène…. - M. Eugène Ferry, serrurier, demeurant rue Rouchet, à Bénerville, s'est permis, d'utiliser, sans autorisation, la salle de bain de son propriétaire. Cet
excès de propreté, accompagné de la détérioration d'une serrure, n'a
pas été du goût de ce dernier, M. René Lesech, pilote d'aviation, qui
s'est plaint aux gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Les amateurs de plomb. - M. Auguste Bidard, gardien de la Villa « Ondine », à Bénerville, a constaté que des malfaiteurs avaient enlevé 31 mètres de canalisations en plomb dans la propriété. Le
montant du vol s'élève à 21 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Deux ecclésiastiques se noient à Bénerville. - MM. les abbés Maignan, 25 ans, professeur au collège Saint-François-de-Salles d'Alençon, et Roger Renaud, 21 ans, étudiant en théologie, demeurant à Vimoutiers, se baignaient sur la plage de Bénerville lorsqu'il furent emportés au large par une vague. C’est
en vain que quelques jeunes gens d'une colonie de vacances tentèrent de
porter secours au malheureux dont les corps ont été retrouvés à marée
basse. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - Des sauveteurs à l'honneur. - Des distinctions pour actes de courage et de développement ont été décernées aux sauveteurs dont les noms suivent : Médaille de bronze. Pasquier Yvonne, 33 ans, professeur d'éducation physique à Paris ; Piedor Roger, étudiant, 18 ans, domicilié à Fontenay-sous-Bois : le 28 août 1948, se sont portés courageusement au secours de deux personnes qui se noyaient devant la plage de Bénerville. Les
accidentés ayant disparu sous l'eau, ont poursuivi leurs recherches
malgré une mer démontée et un violent courant, jusqu'à complet
épuisement de leurs forces. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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BÉNERVILLE "Les Fleurs" |
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