Août
1828 -
Une très belle fête. -
Dimanche
dernier a eu lieu à Bénouville une fête extrêmement brillante à
l'occasion du mariage de M. Léon d'Aubigny, propriétaire du château.
Une
illumination éclatante, des guirlandes de lampions s'entrelaçant au
milieu des arbres verts, une vive lumière répétée dans de verdoyantes
prairies, un orchestre excellent animant vivement l'ensemble, rien n'avait
été négligé pour les plaisirs de la soirée, tous les habitants des
campagnes, mêlés à la compagnie nuptiale, se livraient avec une franche
gaîté à des danses animées.
Un
bouquet avait été offert aux mariés, et ceux qui l'avaient présenté
furent réunis pour une délicate collation dans l'ancienne chapelle de
l'édifice, chacun des habitants reçut en outre une bouteille du meilleur
vin, et tous se groupèrent assis sur la pelouse pour un goûter si
gracieusement offert. Une pareille fête pourrait peut-être sembler un
tant soit peu féodale, mais l'affabilité, l'abandon et la libéralité
de ceux qui la donnaient, la rendirent au contraire une véritable
réunion de famille.
Demain,
dit-on, mêmes plaisirs doivent se renouveler, de plus un ballon doit
s'élever dans les airs, un très beau feu d'artifice sera tiré. (Le
Journal de Caen et de la Normandie)
Mai
1829 - Crime
ou accident . -
Un homme, âgé
de 50 à 60 ans, a été trouvé avant-hier matin dans la rivière d'Orne,
sur le territoire de Bénouville. On crut d'abord qu'il avait été assommé
à coups de bâton et précipité dans l'eau, mais le procureur du Roi et
le juge d'instruction s'étant transportés sur les lieux, il parait que
l'on a constaté d'une manière certaine que le cadavre ne portait aucune
trace de violences, et que la mort a été uniquement le résultat de
l'asphyxie causée par la chute de l'homme dans la rivière.
On
ignore le nom de cet individu. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Mars
1851
-
Une découverte.
-
Ces
jours derniers, en la commune de Bénouville (à 8 kilomètres environ de
Caen), parmi des terres fraîchement remuées, il a été trouvé une
pièce de monnaie de cuivre d'une belle conservation et fort rare, un futins
Coesar, Cette pièce, — qui date de plus de 19 siècles, —
appartient à M. le curé du village et a pris place dans la
collection où ce numismate distingué conserve précieusement divers
objets d'origine romaine découverts par lui ou sur ses indications dans
la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1852 -
Un accident. - -
Mardi dernier, le domestique du sieur Pigeon, meunier à Argences,
conduisant une voiture-vide, attelée d'un cheval et revenant de
Bénouville, se présenta au bac du Port pour passer.
Au
moment de faire entrer sa voiture dans le bac, ce domestique, dont
l'attention était absorbée dans l'examen d'un objet qui, lui avait fait
détourner la tête, dirigea son cheval à coté du bac. Le cheval et la
voiture allaient disparaître lorsque le batelier, qu'écoutant que son
courage, se jeta résolument à la bride du cheval, ayant de l'eau
jusqu'au cou, et fut assez heureux pour ramener, sans accident l'attelage
sur la rive. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1853 -
Nouvelles locales. -
Huit
individus ont comparu, le 7 mai, devant le tribunal de police
correctionnelle de Caen, comme prévenus d'avoir, le 2 mars 1853, à Bénouville,
formé une coalition pour faire suspendre les travaux et hausser le prix
du salaire. Cinq d'entre eux étaient prévenus, en outre, d'avoir été
les chefs et moteurs de cette coalition.
De
ceux-ci, un a été acquitté ; trois ont été condamnés, par défaut,
deux à un mois de prison et un à dix jours ; tous les autres prévenus
à six Jours de prison ; tous, en outre, à 16 fr. d'amende.
(Source : Le Journal de
Honfleur)
Mai
1853 -
Nouvelles locales. -
Les
savants ont attribué la froideur continue du printemps de cette année à
la présence d'astéroïdes réunis, en grand nombre, entre la terre et le
soleil, dont ils interceptaient les rayons. Il parait qu'ils se sont
dissipés.
Depuis
le commencement de la semaine, nous éprouvons la chaleur bienfaisante
ressentie habituellement à cette époque. Le soir après le coucher du
soleil, il y a fréquemment des éclairs, très rarement quelques
roulements de tonnerre. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juin
1856 - Le Tribunal Correctionnel de Caen.
- Dans
son audience du 31 mai, le tribunal correctionnel de Caen a condamné à 5
mois de prison et 50 fr. d’amende le nommé Legentil, fermier à
Bénouville, convaincu d’avoir, le 19 mai, mis en vente à la halle de
Caen deux sacs de blé dont il avait préparé le haut avec de l’huile
pour donner une plus belle apparence à son grain et faire prendre le
change sur sa qualité.
Le
tribunal a, en outre, prononcé la confiscation du blé et ordonné que le
jugement serait affiché par extrait imprimé, à Bénouville, à Douvres
et à trois halles successives de Caen. ( Le journal de
Honfleur )
Août
1860 - Une brute. -
Dimanche dernier, vers huit heures du soir, le nommé Rosalba
(Paul), journalier, demeurant à Bénouville, se trouvait avec plusieurs
autres individus de la même commune dans une auberge où il faisait une
partie de quilles, lorsque sa femme vint le trouver et lui reprocha
énergiquement de jouer et de prendre du café pendant que ses enfants et
elle-même étaient réduits à boire de l'eau.
Une
discussion assez vive s'engagea alors, et comme la malheureuse femme
persistait à ne pas s'en aller sans son mari qui était déjà pris de
boisson, celui-ci, furieux, la prit par le bras et, la faisant violemment
tourner sur elle-même, lui lança en même temps un fort coup de pied
dans les jambes. Cette scène de barbarie ne devait pas se terminer ainsi.
Au moment où la femme Rosalba se retournait pour se défendre, son mari
lui asséna un violent coup de poing sur la figure, et elle tomba sans
connaissance.
Transportée
aussitôt à son domicile par le garde champêtre et par plusieurs
personnes, cette infortunée a succombé le lendemain soir.
Rosalba
a été arrêté, et la justice informe. ( L’Ordre et la Liberté)
Novembre
1860 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le Conseiller Piquet. L'accusation est soutenue par M. Dupray,
substitut de M. le procureur général.
Audience
du 13 novembre.
-
Rosalba (Paul), 47 ans, journalier, demeurant à Bénouville.
Rosalba,
ivrogne et paresseux, dépensait dans les cabarets le peu qu'il gagnait,
sans se préoccuper des besoins de sa famille. Le dimanche 5 août
dernier, il était dans un cabaret de Bénouville, tenu par une veuve
Duval, lorsque, sur les cinq heures du soir, sa femme vint l'y trouver et
l'exhorter à rentrer chez lui. Rosalba refusa de la suivre, et la renvoya
brutalement.
A
huit heures, il y était encore. A ce moment, la malheureuse femme Rosalba
se présenta de nouveau et insista plus vivement pour que son mari se
retirât, elle lui adressa même des reproches bien mérités sur sa
conduite. Rosalba, furieux, lui lança un coup de pied dans les jambes,
puis, avant que les autres buveurs eussent eu le temps de s'interposer, il
lui asséna sur la figure un coup de poing si violent que la malheureuse
tomba inanimée sur le sol, et fut en un instant inondée de sang. On la
releva, on la transporta chez elle, et, malgré les soins qui lui furent
donnés, elle expira le lendemain, sans avoir, pour ainsi dire, recouvré
la connaissance.
L'examen
des hommes de l’art a établi que cette malheureuse femme avait
succombé à un épanchement de sang au cerveau, occasionné tout à la
fois par le coup qu'elle avait reçu et par la chute qui en avait été la
conséquence.
Rosalba
se reconnaissait coupable de ce crime.
Sa
défense a été présentée par Me Blanche.
Le
jury a cru devoir rapporter une déclaration de non-culpabilité, par
suite de laquelle Rosalba a été acquitté.
(
L’Ordre et la Liberté)
Octobre
1861 - Un décret impérial du 16 octobre.
- Un
décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à
s'imposer extraordinairement en 1862, pour travaux de vicinalité, savoir
:
1°
La commune de Sassy, 500 fr., représentant environ 10 centimes
additionnels.
2°
La commune de Bénouville, 150 fr., représentant environ 3 centimes
additionnels. Un décret impérial du 16 octobre.
( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1862
-
Réunion de communes.
-
Par une
pétition présentée en 1860, les habitants du hameau du Port, qui
dépend de la commune d'Ouistreham, ont demandé que ce hameau fût réuni
à la commune de Bénouville. Leur demande a été appuyée par une
délibération du Conseil municipal de Bénouville, en date du 2 août de
la même année.
L'affaire
été instruite suivant les prescriptions de la foi. Dans les deux
communes intéressées, des enquêtes ont eu lieu, et aucune observation
ni opposition ne s'est produite.
Une
Commission syndicale, régulièrement formée dans la section à distraire
de la commune d'Ouistreham, a émis un avis favorable à la mesure ; les
Conseils municipaux ont délibéré avec la concours des plus
imposés ; les Conseils de fabrique consultés se sont prononcés en
faveur du projet ; M. le directeur des contributions directes, l'autorité
diocésaine et le Conseil d'arrondissement y ont donné également leur
adhésion.
Le
Conseil municipal d'Ouistreham lui-même a reconnu que la réunion à la
commune de Bénouville du hameau du Port était désirable dans
l'intérêt des habitants de cette section, et a déclaré se pas s'y
opposer ; seulement il a demandé que la mesure fût restreinte dans son
application et qu'on ne détachât du territoire d'Ouistreham que le
polygone indiqué sur le plan par un liseré vert et les lettres A B C D E
F G H.
Cette
proposition a été discutée et repoussée par le Conseil municipal de
Bénouville et la Commission syndicale représentant le hameau du
Port ; M. le directeur des contributions directes, de son côté, l'a
déclarée inadmissible.
Le
hameau du Port, qui compte 25 habitants, est situé sur la limite extrême
de la commune d'Ouistreham, du côté de Bénouville. Il touche à
l'église de cette dernière commune, tandis qu'il est éloigné de 4
kilomètres de l'église d'Ouistreham. C'est à Bénouville que les
habitants de ce hameau suivent les offices religieux ; c'est dans
l'église de Bénouville qu'ils
font baptiser leurs enfants, qu'ils leur font faire leur première
communion, c'est à l'école de Bénouville qu'ils les envoient, c'est
dans le cimetière de Bénouville que leurs parents sont enterrés, en un
mot, ils sont en communauté intime et constante avec la population de
Bénouville, et n'ont aucune relation habituel avec les habitants et les
autorités ecclésiastique et civile d'Ouistreham. Leur demande est donc
parfaitement justifiée, et il semble réellement impossible de ne pas y
faire droit.
La
commune d'Ouistreham, en donnant son adhésion à une mesure dont le
succès lui parait infaillible, cherche tout naturellement à perdre le
moins possible de territoire, elle a donc demandé que la distraction à
opérer fût sensiblement restreinte, et qu'on substituât à la nouvelle
limite proposée une ligne brisée qui, au lieu de 27 hectares 56
centiares, ne réunirait à la commune de Bénouville que 11 hectares.
Mais
ce système ne parait pas admissible. A la vérité, la ligne proposée
par la commune d’Ouistreham suit, dans une partie de son développement,
deux chemins, celui de Creully au Bac-du-Port et celui d'Ouistreham à
Caen mais elle ne constitue pour le surplus qu'une séparation fictive
qui, de D en F, décrit des zigzags à travers les propriétés et
substitue à une configuration irrégulière une autre configuration plus
irrégulière encore. Dans le système de la commune de Bénouville, au
contraire, la nouvelle limite continue en ligne droite la limite actuelle
d'Ouistreham, à partir de l'angle à jusqu'à la rivière, et laisse aux
habitants du hameau du Port les plus rapprochés d'Ouistreham un espace
suffisant pour se mouvoir à l'aise dans la nouvelle circonscription à
laquelle ils appartiendront.
Les
désavantages et les inconvénients du projet d’Ouistreham sont, du
reste, amplement développés dans la délibération de la Commission
syndicale. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1864 -
Par arrêtés en date des 2, 13, 21 et 22 juin.
- M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
Adjoint de la commune de Bénouville, M. Satis,
conseiller municipal, en remplacement de M. Lamoureux, décédé.
-
Adjoint de la commune de Saint-Martin-de-Tallevende, M.
Lecarpentier (Gustave), conseiller municipal, en remplacement de M.
Joubert, décédé.
-
Adjoint de la commune de Manerbe, M. Houel, conseiller municipal,
en remplacement de M. Brout, décédé.
-
Adjoint de la commune de Cabourg, M. Legentil, en remplacement
de M. Pessonneaux, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1865 - Administration des Postes.
-
A
partir du 21 de ce mois, une boîte aux lettres mobile sera placée à
l'arrière de la voiture qui fait le service de transport des dépêches
entre Caen et Ouistreham.
Pour
donner au public toutes les facilités compatibles avec les intérêts du
service et l'accélération obligée de la marche, la voiture s'arrêtera
pendant deux minutes au centre des communes ci-après désignées :
Hérouville-Saint
Clair.
Blainville.
Bénouville.
Les
mêmes avantages seront très incessamment accordés aux habitants de
Creully qui pourront, par ce moyen, correspondre deux fois par jour avec
la ville de Caen. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1866 -
Les cours pour adultes. -
M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices
ci-après désignés à ouvrir des
cours d'adultes, le soir, dans leurs communes respectives à savoir :
MM.
Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ; Béziers
a Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois à
Bénouville ; Léger, à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ;
Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville .
Avril
1869 -
La mer et les naufrages.
- Dans la nuit
de samedi à dimanche, un nouvel ouragan s'est déchaîné sur notre
contrée. Vers onze heures, le vent, qui était au sud-ouest, a sauté
brusquement au nord, et a soufflé en tempête jusqu'au lendemain.
C'est
entre deux et trois heures du matin que l'ouragan a éclaté avec toute sa
violence. Les maisons étaient ébranlées comme par un tremblement de
terre, par moments, on eut dit, tant la rafale était bruyante, que les
éclats de la foudre se mêlaient assez mugissements.
À
Caen, aucun accident grave n'est arrivé. Sur le cour, quelques baraques
seulement ont été renversées.
Sur
les berges du canal, 12 à 15 arbres ont été rompus, principalement dans
la vallée située entre Blainville et Bénouville.
Par
suite du mauvais temps qu'il faisait dimanche, les steamers pour Caen et
Trouville sont restés au port.
Cette
tempête a produit également de nouveaux dégâts, non seulement aux
toitures, dont elle a arraché des tuiles ou des ardoises en quantité,
mais aussi dans les champs et les vergers où elle a couché sur le sol
une grande quantité d'arbres à fruits.
De
plus, elle a donné une crue considérable à la crétine qui envahit la
prairie de Caen et la vallée de la Dives dans toute son étendue, de
telle sorte que la route de Caen à Rouen, dans la traverse de Troarn à
Saint-Samson, est complètement ensevelie sous l'eau, dont la hauteur
atteint, en quelques endroits, plus de 50 centimètres.
Depuis
dimanche dernier, l'administration des ponts et chaussées à organisé un
service de Charette pour passer les piétons qui circulent sur la route de
Troarn à Saint-Samson. De longtemps on avait vu une pareille crue.
Les
départements de l'Orne, de la Manche, de l'Eure, de la Seine-Inférieure
et de la Sarthe, ont également ressenti les effets de cette tempête.
Novembre
1869 -
Fait divers.
- Samedi, 13 de
ce mois, vers onze heures du matin, le sieur Auguste, Lelièvre, âgé de
37 ans, propriétaire à Bénouville, faisant réparer la pompe de
son puits, voulut s'assurer de l'état des planchers qui existent à
l'intérieur de ce dernier. Il descendit sur le premier, qui s'effondra
sous lui, et tomba d’une hauteur de 4 mètres sur le deuxième, ce
dernier, plus solide, résista au choc, mais une brique détachée
de l'étage supérieur tomba sur la tête du sieur Lelièvre, et lui fit
une blessure de 10 centimètres de longueur, qui détermina une
perle considérable de sang.
M.
Debled, médecin à Ouistreham, fut immédiatement appelé pour donner des
soins au blessé qui, espère-t on, en sera quitte
pour un repos de quelques jours.
Février
1874
-
Vols de poules. - Nous
continuons à enregistrer
les vols de poules et de lapins qui se multiplient d'une façon
inquiétante. Les autorités locales doivent plus que jamais surveiller
les étrangers qui traversent leurs communes. On nous informe que la
veille des vols commis à Bénouville, un individu, petit de
taille, assez proprement vêtu, a parcouru ce pays sous prétexte de
demander l'aumône pour se guérir d'un mal de saint. C'est aux gardes
champêtres a surveiller tout spécialement les rôdeurs qui sont
assurément les éclaireurs de la bande de voleurs qui dévastent nos
poulaillers. Ainsi qu'on le verra par la liste suivante, toutes les
parties du département sont explorées :
—
A Beaumont-en-Auge, on a dérobé sept poules au sieur La Haye, cafetier.
— A Argences, une poule a été volée au sieur Morel. — A Blainville,
vingt-deux poules, deux dindes et un canard, ont été enlevés avec
effraction, au sieur Brée, propriétaire. — A Airan, on a soustrait,
dans des circonstances, analogues, huit poules et un lapin au sieur Giot.
La même nuit, dans la même commune, on a dérobé quatre volailles au
sieur Boulin. — A Orbec, on a volé six poules et un coq au sieur Aube.
— A Bonneville-la-Louvet, quatre poules appartenant à la dame Deprez.
— Un vol de onze poules a été commis, au préjudice de la dame Hamon,
propriétaire à Hamars. — Dans la nuit du 20, neuf poules ont été
dérobées dans l'étable du sieur Beuron, cultivateur, à Bénouville.
Dans la journée du 21, un vol de neuf poules a été également commis au
préjudice de la dame veuve Olivier, propriétaire, même commune.
Avril
1875
-
Vol. - Des
marchands de peaux de lapins, qui avaient
été vus dans la contrée,
ont soustrait deux bâches placées sous une charretière appartenant à
M. Lelièvre, à Bénouville.
Août
1875
- Accident mortel. -
Dimanche
dernier, le domestique de M. Lelièvre, cultivateur à Bénouville, a
été éventré et tué par un taureau en fureur. Le correspondant qui
nous adresse cette nouvelle ajoute que les bœufs, vaches, etc..., sont
plus dangereux que les abeilles, auxquelles on interdit, sous prétexte de
sécurité, le voisinage des habitations.
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