1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BÉNOUVILLE 

Canton de Ouistreham

Les habitants de la commune sont des Bénouvillais, Bénouvillaises


Août 1828   -   Une très belle fête.  -   Dimanche dernier a eu lieu à Bénouville une fête extrêmement brillante à l'occasion du mariage de M. Léon d'Aubigny, propriétaire du château.

Une illumination éclatante, des guirlandes de lampions s'entrelaçant au milieu des arbres verts, une vive lumière répétée dans de verdoyantes prairies, un orchestre excellent animant vivement l'ensemble, rien n'avait été négligé pour les plaisirs de la soirée, tous les habitants des campagnes, mêlés à la compagnie nuptiale, se livraient avec une franche gaîté à des danses animées.

Un bouquet avait été offert aux mariés, et ceux qui l'avaient présenté furent réunis pour une délicate collation dans l'ancienne chapelle de l'édifice, chacun des habitants reçut en outre une bouteille du meilleur vin, et tous se groupèrent assis sur la pelouse pour un goûter si gracieusement offert. Une pareille fête pourrait peut-être sembler un tant soit peu féodale, mais l'affabilité, l'abandon et la libéralité de ceux qui la donnaient, la rendirent au contraire une véritable réunion de famille.

Demain, dit-on, mêmes plaisirs doivent se renouveler, de plus un ballon doit s'élever dans les airs, un très beau feu d'artifice sera tiré. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Mai 1829   -   Crime ou accident .   -    Un homme, âgé de 50 à 60 ans, a été trouvé avant-hier matin dans la rivière d'Orne, sur le territoire de Bénouville. On crut d'abord qu'il avait été assommé à coups de bâton et précipité dans l'eau, mais le procureur du Roi et le juge d'instruction s'étant transportés sur les lieux, il parait que l'on a constaté d'une manière certaine que le cadavre ne portait aucune trace de violences, et que la mort a été uniquement le résultat de l'asphyxie causée par la chute de l'homme dans la rivière.

On ignore le nom de cet individu. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Mars 1851   -   Une découverte.   -   Ces jours derniers, en la commune de Bénouville (à 8 kilomètres environ de Caen), parmi des terres fraîchement remuées, il a été trouvé une pièce de monnaie de cuivre d'une belle conservation et fort rare, un futins Coesar, Cette pièce, — qui date de plus de 19 siècles, —  appartient à M. le curé du village et a pris place dans la collection où ce numismate distingué conserve précieusement divers objets d'origine romaine découverts par lui ou sur ses indications dans la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1852   -   Un accident.  -   - Mardi dernier, le domestique du sieur Pigeon, meunier à Argences, conduisant une voiture-vide, attelée d'un cheval et revenant de Bénouville, se présenta au bac du Port pour passer.

Au moment de faire entrer sa voiture dans le bac, ce domestique, dont l'attention était absorbée dans l'examen d'un objet qui, lui avait fait détourner la tête, dirigea son cheval à coté du bac. Le cheval et la voiture allaient disparaître lorsque le batelier, qu'écoutant que son courage, se jeta résolument à la bride du cheval, ayant de l'eau jusqu'au cou, et fut assez heureux pour ramener, sans accident l'attelage sur la rive. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853  -  Nouvelles locales.   -  Huit individus ont comparu, le 7 mai, devant le tribunal de police correctionnelle de Caen, comme prévenus d'avoir, le 2 mars 1853, à Bénouville, formé une coalition pour faire suspendre les travaux et hausser le prix du salaire. Cinq d'entre eux étaient prévenus, en outre, d'avoir été les chefs et moteurs de cette coalition.

De ceux-ci, un a été acquitté ; trois ont été condamnés, par défaut, deux à un mois de prison et un à dix jours ; tous les autres prévenus à six Jours de prison ; tous, en outre, à 16 fr. d'amende. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Mai 1853  -  Nouvelles locales.   -   Les savants ont attribué la froideur continue du printemps de cette année à la présence d'astéroïdes réunis, en grand nombre, entre la terre et le soleil, dont ils interceptaient les rayons. Il parait qu'ils se sont dissipés.

Depuis le commencement de la semaine, nous éprouvons la chaleur bienfaisante ressentie habituellement à cette époque. Le soir après le coucher du soleil, il y a fréquemment des éclairs, très rarement quelques roulements de tonnerre. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juin 1856   -   Le Tribunal Correctionnel de Caen.  -   Dans son audience du 31 mai, le tribunal correctionnel de Caen a condamné à 5 mois de prison et 50 fr. d’amende le nommé Legentil, fermier à Bénouville, convaincu d’avoir, le 19 mai, mis en vente à la halle de Caen deux sacs de blé dont il avait préparé le haut avec de l’huile pour donner une plus belle apparence à son grain et faire prendre le change sur sa qualité.

Le tribunal a, en outre, prononcé la confiscation du blé et ordonné que le jugement serait affiché par extrait imprimé, à Bénouville, à Douvres et à trois halles successives de Caen. ( Le journal de Honfleur )

 

Août 1860   -   Une brute.   -   Dimanche dernier, vers huit heures du soir, le nommé Rosalba (Paul), journalier, demeurant à Bénouville, se trouvait avec plusieurs autres individus de la même commune dans une auberge où il faisait une partie de quilles, lorsque sa femme vint le trouver et lui reprocha énergiquement de jouer et de prendre du café pendant que ses enfants et elle-même étaient réduits à boire de l'eau.

Une discussion assez vive s'engagea alors, et comme la malheureuse femme persistait à ne pas s'en aller sans son mari qui était déjà pris de boisson, celui-ci, furieux, la prit par le bras et, la faisant violemment tourner sur elle-même, lui lança en même temps un fort coup de pied dans les jambes. Cette scène de barbarie ne devait pas se terminer ainsi. Au moment où la femme Rosalba se retournait pour se défendre, son mari lui asséna un violent coup de poing sur la figure, et elle tomba sans connaissance.

Transportée aussitôt à son domicile par le garde champêtre et par plusieurs personnes, cette infortunée a succombé le lendemain soir.

Rosalba a été arrêté, et la justice informe. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1860   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le Conseiller Piquet. L'accusation est soutenue par M. Dupray, substitut de M. le procureur général.

Audience du 13 novembre.

-  Rosalba (Paul), 47 ans, journalier, demeurant à Bénouville.

Rosalba, ivrogne et paresseux, dépensait dans les cabarets le peu qu'il gagnait, sans se préoccuper des besoins de sa famille. Le dimanche 5 août dernier, il était dans un cabaret de Bénouville, tenu par une veuve Duval, lorsque, sur les cinq heures du soir, sa femme vint l'y trouver et l'exhorter à rentrer chez lui. Rosalba refusa de la suivre, et la renvoya brutalement.

A huit heures, il y était encore. A ce moment, la malheureuse femme Rosalba se présenta de nouveau et insista plus vivement pour que son mari se retirât, elle lui adressa même des reproches bien mérités sur sa conduite. Rosalba, furieux, lui lança un coup de pied dans les jambes, puis, avant que les autres buveurs eussent eu le temps de s'interposer, il lui asséna sur la figure un coup de poing si violent que la malheureuse tomba inanimée sur le sol, et fut en un instant inondée de sang. On la releva, on la transporta chez elle, et, malgré les soins qui lui furent donnés, elle expira le lendemain, sans avoir, pour ainsi dire, recouvré la connaissance.

L'examen des hommes de l’art a établi que cette malheureuse femme avait succombé à un épanchement de sang au cerveau, occasionné tout à la fois par le coup qu'elle avait reçu et par la chute qui en avait été la conséquence.

Rosalba se reconnaissait coupable de ce crime.

Sa défense a été présentée par Me  Blanche.

Le jury a cru devoir rapporter une déclaration de non-culpabilité, par suite de laquelle Rosalba a été acquitté.  ( L’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1861   -   Un décret impérial du 16 octobre.   -   Un décret impérial du 16 octobre autorise les communes ci-après à s'imposer extraordinairement en 1862, pour travaux de vicinalité, savoir :

1° La commune de Sassy, 500 fr., représentant environ 10 centimes additionnels.

2° La commune de Bénouville, 150 fr., représentant environ 3 centimes additionnels. Un décret impérial du 16 octobre.  ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1862   -   Réunion de communes.  -   Par une pétition présentée en 1860, les habitants du hameau du Port, qui dépend de la commune d'Ouistreham, ont demandé que ce hameau fût réuni à la commune de Bénouville. Leur demande a été appuyée par une délibération du Conseil municipal de Bénouville, en date du 2 août de la même année.

L'affaire été instruite suivant les prescriptions de la foi. Dans les deux communes intéressées, des enquêtes ont eu lieu, et aucune observation ni opposition ne s'est produite.

Une Commission syndicale, régulièrement formée dans la section à distraire de la commune d'Ouistreham, a émis un avis favorable à la mesure ; les Conseils municipaux ont délibéré avec la concours des plus imposés ; les Conseils de fabrique consultés se sont prononcés en faveur du projet ; M. le directeur des contributions directes, l'autorité diocésaine et le Conseil d'arrondissement y ont donné également leur adhésion.

Le Conseil municipal d'Ouistreham lui-même a reconnu que la réunion à la commune de Bénouville du hameau du Port était désirable dans l'intérêt des habitants de cette section, et a déclaré se pas s'y opposer ; seulement il a demandé que la mesure fût restreinte dans son application et qu'on ne détachât du territoire d'Ouistreham que le polygone indiqué sur le plan par un liseré vert et les lettres A B C D E F G H.

Cette proposition a été discutée et repoussée par le Conseil municipal de Bénouville et la Commission syndicale représentant le hameau du Port ; M. le directeur des contributions directes, de son côté, l'a déclarée inadmissible.

Le hameau du Port, qui compte 25 habitants, est situé sur la limite extrême de la commune d'Ouistreham, du côté de Bénouville. Il touche à l'église de cette dernière commune, tandis qu'il est éloigné de 4 kilomètres de l'église d'Ouistreham. C'est à Bénouville que les habitants de ce hameau suivent les offices religieux ; c'est dans l'église de Bénouville qu'ils font baptiser leurs enfants, qu'ils leur font faire leur première communion, c'est à l'école de Bénouville qu'ils les envoient, c'est dans le cimetière de Bénouville que leurs parents sont enterrés, en un mot, ils sont en communauté intime et constante avec la population de Bénouville, et n'ont aucune relation habituel avec les habitants et les autorités ecclésiastique et civile d'Ouistreham. Leur demande est donc parfaitement justifiée, et il semble réellement impossible de ne pas y faire droit.

La commune d'Ouistreham, en donnant son adhésion à une mesure dont le succès lui parait infaillible, cherche tout naturellement à perdre le moins possible de territoire, elle a donc demandé que la distraction à opérer fût sensiblement restreinte, et qu'on substituât à la nouvelle limite proposée une ligne brisée qui, au lieu de 27 hectares 56 centiares, ne réunirait à la commune de Bénouville que 11 hectares.

Mais ce système ne parait pas admissible. A la vérité, la ligne proposée par la commune d’Ouistreham suit, dans une partie de son développement, deux chemins, celui de Creully au Bac-du-Port et celui d'Ouistreham à Caen mais elle ne constitue pour le surplus qu'une séparation fictive qui, de D en F, décrit des zigzags à travers les propriétés et substitue à une configuration irrégulière une autre configuration plus irrégulière encore. Dans le système de la commune de Bénouville, au contraire, la nouvelle limite continue en ligne droite la limite actuelle d'Ouistreham, à partir de l'angle à jusqu'à la rivière, et laisse aux habitants du hameau du Port les plus rapprochés d'Ouistreham un espace suffisant pour se mouvoir à l'aise dans la nouvelle circonscription à laquelle ils appartiendront.

Les désavantages et les inconvénients du projet d’Ouistreham sont, du reste, amplement développés dans la délibération de la Commission syndicale. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1864   -   Par arrêtés en date des 2, 13, 21 et 22 juin.   -    M. le préfet du Calvados a nommé :

-        Adjoint de la commune de Bénouville, M. Satis, conseiller municipal, en remplacement de M. Lamoureux, décédé.

-        Adjoint de la commune de Saint-Martin-de-Tallevende, M. Lecarpentier (Gustave), conseiller municipal, en remplacement de M. Joubert, décédé.

-        Adjoint de la commune de Manerbe, M. Houel, conseiller municipal, en remplacement de M. Brout, décédé.

-        Adjoint de la commune de Cabourg, M. Legentil, en remplacement de M. Pessonneaux, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1865   -   Administration des Postes.   -   A partir du 21 de ce mois, une boîte aux lettres mobile sera placée à l'arrière de la voiture qui fait le service de transport des dépêches entre Caen et Ouistreham.

Pour donner au public toutes les facilités compatibles avec les intérêts du service et l'accélération obligée de la marche, la voiture s'arrêtera pendant deux minutes au centre des communes ci-après désignées :

Hérouville-Saint Clair.

Blainville.

Bénouville.

Les mêmes avantages seront très incessamment accordés aux habitants de Creully qui pourront, par ce moyen, correspondre deux fois par jour avec la ville de Caen. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1866   -   Les cours pour adultes.   -   M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci-après désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs communes respectives à savoir :

MM. Bunel à Sannerville ; Eudes, à Moult ; James, à Amfréville ; Béziers a Putot-en-Auge ; Bonvoisin, à Villy-Bocage ; Lebourgeois à Bénouville ; Léger, à Lantheuil ; Patry, à Bretteville-sur-Odon ; Potdevin, à Rots. Mme Langlois à Sannerville .  

 

Avril 1869   -   La mer et les naufrages.   -   Dans la nuit de samedi à dimanche, un nouvel ouragan s'est déchaîné sur notre contrée. Vers onze heures, le vent, qui était au sud-ouest, a sauté brusquement au nord, et a soufflé en tempête jusqu'au lendemain.

C'est entre deux et trois heures du matin que l'ouragan a éclaté avec toute sa violence. Les maisons étaient ébranlées comme par un tremblement de terre, par moments, on eut dit, tant la rafale était bruyante, que les éclats de la foudre se mêlaient assez mugissements.

À Caen, aucun accident grave n'est arrivé. Sur le cour, quelques baraques seulement ont été renversées.

Sur les berges du canal, 12 à 15 arbres ont été rompus, principalement dans la vallée située entre Blainville et Bénouville.

Par suite du mauvais temps qu'il faisait dimanche, les steamers pour Caen et Trouville sont restés au port.

Cette tempête a produit également de nouveaux dégâts, non seulement aux toitures, dont elle a arraché des tuiles ou des ardoises en quantité, mais aussi dans les champs et les vergers où elle a couché sur le sol une grande quantité d'arbres à fruits.

De plus, elle a donné une crue considérable à la crétine qui envahit la prairie de Caen et la vallée de la Dives dans toute son étendue, de telle sorte que la route de Caen à Rouen, dans la traverse de Troarn à Saint-Samson, est complètement ensevelie sous l'eau, dont la hauteur atteint, en quelques endroits, plus de 50 centimètres.

Depuis dimanche dernier, l'administration des ponts et chaussées à organisé un service de Charette pour passer les piétons qui circulent sur la route de Troarn à Saint-Samson. De longtemps on avait vu une pareille crue.

Les départements de l'Orne, de la Manche, de l'Eure, de la Seine-Inférieure et de la Sarthe, ont également ressenti les effets de cette tempête.  

 

Novembre 1869   -   Fait divers.   -  Samedi, 13 de ce mois, vers onze heures du matin, le sieur Auguste, Lelièvre, âgé de 37 ans, propriétaire à Bénouville, faisant réparer la pompe de son  puits, voulut s'assurer de l'état des planchers qui existent à l'intérieur de ce dernier. Il descendit sur le premier, qui s'effondra sous lui, et tomba d’une hauteur de 4  mètres sur le deuxième, ce dernier, plus  solide, résista au choc, mais une brique détachée de l'étage supérieur tomba sur la tête du sieur Lelièvre, et lui fit une blessure de 10  centimètres de longueur, qui détermina une perle considérable de sang. 

M. Debled, médecin à Ouistreham, fut immédiatement appelé pour donner des soins au blessé qui, espère-t on, en sera quitte pour un repos de quelques jours. 

 

Février 1874   -   Vols de poules.  -  Nous continuons à enregistrer les vols de poules et de lapins qui se multiplient d'une façon inquiétante. Les autorités locales doivent plus que jamais surveiller les étrangers qui traversent leurs communes. On nous informe que la veille des vols commis à Bénouville, un individu, petit de taille, assez proprement vêtu, a parcouru ce pays sous prétexte de demander l'aumône pour se guérir d'un mal de saint. C'est aux gardes champêtres a surveiller tout spécialement les rôdeurs qui sont assurément les éclaireurs de la bande de voleurs qui dévastent nos poulaillers. Ainsi qu'on le verra par la liste suivante, toutes les parties du département sont explorées : 

— A Beaumont-en-Auge, on a dérobé sept poules au sieur La Haye, cafetier. — A Argences, une poule a été volée au sieur Morel. — A Blainville, vingt-deux poules, deux dindes et un canard, ont été enlevés avec effraction, au sieur Brée, propriétaire. — A Airan, on a soustrait, dans des circonstances, analogues, huit poules et un lapin au sieur Giot. La même nuit, dans la même commune, on a dérobé quatre volailles au sieur Boulin. — A Orbec, on a volé six poules et un coq au sieur Aube. — A Bonneville-la-Louvet, quatre poules appartenant à la dame Deprez. — Un vol de onze poules a été commis, au préjudice de la dame Hamon, propriétaire à Hamars. — Dans la nuit du 20, neuf poules ont été dérobées dans l'étable du sieur Beuron, cultivateur, à Bénouville. Dans la journée du 21, un vol de neuf poules a été également commis au préjudice de la dame veuve Olivier, propriétaire, même commune.  

 

Avril 1875   -   Vol.  -  Des marchands de peaux de lapins, qui avaient été vus dans la  contrée, ont soustrait deux bâches placées sous une charretière appartenant à M. Lelièvre, à Bénouville.  

 

Août 1875   -   Accident mortel.  -  Dimanche dernier, le domestique de M. Lelièvre, cultivateur à Bénouville, a été éventré et tué par un taureau en fureur. Le correspondant qui nous adresse cette nouvelle ajoute que les bœufs, vaches, etc..., sont plus dangereux que les abeilles, auxquelles on interdit, sous prétexte de sécurité, le voisinage des habitations.  

(Calvados)     BÉNOUVILLE   

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