Février
1879
-
Maire et adjoint. - M.
Jules Délouey a été nommé maire de Bény-Bocage, et M. Désiré Saucey
adjoint de cette commune.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le
Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les
fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été
établi conformément
à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence
de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie
M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les subventions
demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à Bény-Bocage
, travaux au presbytère. Montant de la dépense 3 300 fr.
déficit : 1100 fr.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le Conseil
répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr.
à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous
le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations
d'églises, mairies et autres édifices communaux. Bény-Bocage, travaux
au presbytère, 200 fr.
Octobre
1881
- Coups
et blessures.
- M. Victor Lagoutte,
âgé de 45 ans, cultivateur à Bény-Bocage, voulant empêcher un
terrassier du nom de Mesnil de passer dans son champ, celui-ci le frappa
violemment, ainsi que le gendarme chargé de l'arrêter, auquel
il a asséné un coup de bâton sur la tête.
Décembre
1884 -
Homme sauvé, cheval noyé. -
Jeudi,
le fils Jaqueline était à emplir d'eau un tonneau dans l'étang de
Bény-Bocage, lorsque le cheval s'avança et perdit pied. Le fils
Jaqueline allait assurément se
noyer, lorsque les sieurs Ernest Barbier, et Désiré Anne, qui venaient
cependant de manger, se portèrent à son secours et le retirèrent de
cette critique position. Le cheval a été noyé.
Septembre
1885
-
Avis aux conscrits. -
Voici
une note du Journal Officiel que feront bien de méditer les imbéciles
qui se mutilent pour échapper au service militaire : Par jugement du
tribunal de Vire en date du 31 juillet, le sieur Decaen, jeune soldat de
la classe de 1881, du canton de Bény-Bocage, convaincu de s'être
volontairement mutilé en vue d'échapper à ses obligations militaires, a
été condamné à un mois de prison. A l'expiration de sa peine, le sieur
Decaen a été dirigé sur la section de pionniers de discipline, section
des mutilés, pour y faire le temps de service militaire qu'il doit à
l'État.
Juillet
1886 -
Tout le monde est content. -
Dans
une commune du canton de Bény-Bocage, savez-vous où le registre des
délibérations du Conseil municipal est déposé : à l'auberge !
C'est
là que les conseillers vont signer. Ils disent que c'est beaucoup plus
commode pour eux, et l'aubergiste trouve que c'est on ne peut plus
productif pour lui.
Février
1888 -
Neige et froid, mort d’homme.
-
La neige couvre encore
certains points de notre région. Pendant plusieurs jours, les
communications ont été interrompues presque partout. A Falaise, sur la
route de Trun, il y a, en certains endroits, un mètre et demi de neige.
On a essayé
de faire une tranchée, sans y réussir.
Non
loin de Bény-Bocage, on a trouvé dans la neige le corps d'un inconnu
mort de froid.
Avril
1888 -
Victimes du travail.
-
Vendredi, à Bény-Bocage,
un éboulement de terre a eu lieu dans une carrière. Le sieur Jules Oblin,
qui y travaillait, a eu les deux jambes fracturées.
Mai
1888
- Élections.
- A
Bény, le custos ayant été élu, il a fait sonner les trois cloches de
la paroisse. C'est le cas de dire : beaucoup de bruit pour pas grand'chose.
Décembre
1888 -
Chantage et guet-apens. -
Dernièrement, le sieur G. Restout, propriétaire à Bèny-Bocage,
rencontra, dans la campagne, une femme Louvel, qui lui dit qu'il avait
l'air gelé et l'engagea avenir se chauffer chez elle. Il refusa d'abord,
mais finit par consentir. Il était à peine au coin eu feu que la femme
Louvel pousse les verrous de la porte et qu'un coup formidable de bâton
lui arrive dans le dos. C'est Louvel, caché dans sa grange, dont la porte
donne dans la maison, qui s'est tout à coup jeté sur lui et qui le tient
maintenant sous son genou, lui serrant la gorge à l'étouffer, lui
reprochant d'avoir mis sa femme enceinte et le menaçant de le tuer s'il
ne signe un billet ainsi conçu : « Le sieur Gabriel Restout reconnaît
devoir au sieur Louvel la somme de cinq mille francs, qu'il lui paiera le
28 décembre courant. » « Bény-Bocage, le 2 décembre 1888. »
Le
couteau sous la gorge, Restout lut à peine et signa. Sur un autre papier,
Restout, à qui on aurait fait signer sa condamnation à mort, dut
reconnaître qu'il était « adultère » c'est le mot même du billet.
Ensuite on le laissa partir. Il alla immédiatement porter plainte. Les
Louvel ont dû remettre les deux billets et auront sans doute à répondre
devant la justice de leur tentative de chantage.
Août
1889 -
Conseil Général. -
Tous les projets concernant la ligne de chemin de fer sont
approuvés. Pour la première section comprise entre Vire et le point 13
km 200, près de Bény-Bocage, les travaux d’infrastructure sont
terminés ainsi que ceux des passages à niveau et des stations. Toute la
voie est posée, les deux couches de ballast sont en places pour la plus
grande partie de leur cube total. (Source :
Conseil Général du Calvados)
Mars
1890 -
Chute de 10 mètres.
- Le sieur Anne, 30
ans, domestique chez la dame veuve Pépin, cultivatrice au Tourneur,
revenant de Reculey et suivant un petit chemin sur le sommet des
bruyères de Bény-Bocage, pour retourner à la ferme, est tombé d'une
hauteur de 10 mètres dans la carrière, laissée sans barrage, de MM.
Follet, entrepreneurs du chemin
de fer en construction dans la localité. Dans sa chute, Anne s'est
fracturé la cuisse droite et les deux bras.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1891 -
Mort accidentelle. - Samedi, le sieur Hamel, maître d'hôtel à Bény-Bocage, en
voulant déplacer une voiture que son domestique avait dételée dans sa
cour, est tombé si malheureusement qu'il s'est fait à la tête une très
grave blessure. Il n'a survécu que deux heures.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Mérite agricole. -
Ont été nommés chevaliers
: M. Braissac, conseiller municipal à Bemiéres-sur-Mer ; Cochon-Labutte,
maire de Livarot ; Bastard, éleveur à Fontaine-Henry
;
M. Delouey,
maire de Bény-Bocage ; Couruel, éleveur à Mézidon ; Roussel,
fabricant de fromages à Boissey ; René Poisson, propriétaire à Caen,
membre de la Société d'encouragement pour le cheval français ; Pierre
Guillot, cultivateur
aux Monceaux.
M. Delouey,
maire de Bény-Bocage ; Couruel, éleveur à Mézidon ; Roussel,
fabricant de fromages à Boissey ; René Poisson, propriétaire à Caen,
membre de la Société d'encouragement pour le cheval français ; Pierre
Guillot, cultivateur aux Monceaux.
M. Delouey,
maire
de Bény-Bocage ; Couruel, éleveur à Mézidon ; Roussel,
fabricant de fromages à Boissey ; René Poisson, propriétaire à Caen,
membre de la Société d'encouragement pour le cheval français ; Pierre
Guillot, cultivateur aux Monceaux.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Jeune fille noyée dans une fontaine. -
La veuve Guillemet,
cantinière au chemin de fer, à Carville, près Bény-Bocage, avait
laissé à son domicile, pendant qu'elle était allée à la messe, ses
enfants. En rentrant chez elle, la veuve Guillemet, n'apercevant pas sa
fille Marie, 17 ans, demanda à ses autres enfants où était leur sœur.
Ils lui répondirent qu'elle était partie chercher de l'eau à la
fontaine. Pressentant un malheur, la pauvre mère s'y rendit
immédiatement et trouva son enfant tombée dans l'eau sur le côté
gauche et la tête complètement immergée au fond de la fontaine. L'en
ayant retirée, elle constata qu'elle s'était contusionné tout le corps
et assommée en tombant sur des cailloux qui bordent la fontaine.
Cette
jeune fille était souvent prise d'attaques d'épilepsie et, parfois, elle
avait plusieurs crises dans la même journée.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1893 -
Mort de conducteurs imprudents.
- Le
sieur Pierre Deschamps, cultivateur à Bény-Bocage, revenait debout en
voiture. Ayant donné un coup de fouet à son cheval, celui-ci eut un
élan qui renversa malheureusement son conducteur. Ce malheureux a eu
l'épine dorsale brisée et est mort presque aussitôt.
—
Un jeune homme de 19 ans, originaire de Dampierre, canton d'Aunay, était
allé porter un tonneau de cidre chez M. Piolain, entrepreneur à Torigny.
En revenant, au lieu de s'asseoir paisiblement dans son chartil, il trouva
meilleur genre de s'installer sur le brancard, puis il fouetta ses
chevaux. Bientôt il perdit l'équilibre et passa sous sa voilure qui lui
écrasa la tète. Il fut tué sur le coup.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1894 -
Un gamin qui promet. -
Désiré
Cottin, 13 ans, né à
Honfleur, a été recueilli par le sieur Victor Bis, dit Dériot,
tisserand à Bény-Bocage. Hèlas
! il a été bien mal récompense de
sa bonne action car
Cottin et un petit voleur, fieffé. Son truc consistait à aller de maison
en maison mendier à boire et à manger et de profiter qu'on le servait
pour voler.
Il a été arrêté en flagrant délits.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Ce qu’il en
coûte de vouloir connaître certains dessous.
- M.
Dorenlot père est un ancien greffier de la justice de paix de
Bény-Bocage, s'occupant beaucoup d'affaires, d'où il tire un très beau
revenu. Il a cédé son greffe à son fils. Tout allait bien lorsqu'il fit
la connaissance d'une femme Gervais, qui n'a jamais eu, sans doute, rien
de caché pour les galantins du pays, puisqu'ils la désignent sous le nom
subjectif de Belle-en-Cuisse. Dorenlot père, voulant en tâter, invita la
dame Belle-en-Cuisse à venir habiter,
avec son mari, une maison qu'il possède à la Graverie et dans laquelle
il se réserva, pour ses besoins personnels, une chambre confortablement
meublée.
Ce
ménage à trois alla assez bien au début. Dorenlot et la femme Gervais
allaient même faire aux alentours des petits voyages d'agrément,
laissant le mari à la maison. Puis il y eut brouille. Dorenlot voulut
expulser les Gervais, ils résistèrent. Dorenlot et son fils se rendirent
chez les Gervais, il y eut bousculade et la Belle-en-Cuisse fut
légèrement ecchymosée. Il s'ensuivit une double plainte : pour
coups et blessures de la part de la dame Gervais, et d'autre par Dorenlot
père accusèrent la dame Gervais de lui avoir dérobé un tas de
choses.
Le
tribunal de Vire, qui paraît avoir un faible pour les Belle-en-Cuisse
acquitta la femme Gervais, et condamna Dorenlot père à 50 fr. d'amende ;
le fils à un mois de prison et 50 fr. d'amende, avec loi Bérenger.
Les
Dorenlot ont porté appel. La cour, estimant sans doute que la femme
Gervais n'avait fait que se payer des services rendus à Dorenlot, l'a
acquittée du chef de vol. Quant aux Dorenlot, défendus par Me Laguerre, de
boulangiste mémoire, ils ont été, le père, acquitté, le fils,
condamné à 25 fr. d'amende avec loi Bérenger. Qu'est-ce qui fait un nez
aujourd’hui, ce sont les admirateurs et les souteneurs de
Belle-en-Cuisse, parmi lesquels, au dire de Me Laguerre, on compte
jusqu'à des huissiers. (Source :
Le Bonhomme Normand )
Mars
1895 - Morts par de
froid. -
Dernièrement,
le sieur Prosper Debieu, propriétaire à Bény-Bocage, donnait
l'hospitalité à une femme étrangère au pays, paraissant âgée de 55
à 60 ans, et la mettait à passer la nuit dans
une étable. Dans la soirée, s'étant rendu dans l'appartement où
reposait la mendiante, Debieu s'aperçut qu'elle ne donnait plus signe de
vie. Aucun papier n'a été trouvé sur cette femme, dont la mort parait
avoir été occasionnée par le froid.
—
La demoiselle Marie Lepetit, 76 ans, de Saint-Germain-Langot, a été
trouvée morte de froid sous un pommier, à peu de distance de sa
maison.
—
La femme Chéron, née Gasanas, 66 ans, originaire de
St-Martin-de-Pierrefitte (Calvados), est morte de froid près de
Ferrières-la-Verrerie. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Broyée par un
train. -
Entre
les stations de Bény-Bocage et la Graverie, un train de marchandises a
renversé une femme qui voulait traverser la voie. Le tamponnement avec la
machine lui enleva la partie supérieure du crâne et envoya le corps,
rouler inanimé dans la rigole. Des observations fréquentes avaient été
faites à cette femme qui, riveraine du chemin de fer, traversait
fréquemment la voie au moyen d'un passage particulier établi pour
faciliter l'exploitation de sa propriété. Mais, à l'endroit où elle a
trouvé la mort, la voie décrit une courbe accentuée et il est
impossible d'apercevoir le train venant de Bény à plus de 100 mètres.
La malheureuse, présumant trop de ses forces et habituée
au danger, a été victime de son imprudence.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - Les alouettes.
-
Par décision ministérielle,
les préfets sont invités à introduire dans leur arrêté une
disposition autorisant, sans aucune restriction, la capture des alouettes
dont l'utilité, quoique l'on en dise, n'est pas suffisamment prouvée.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - Découverte d’un
cadavre. -
Le cadavre du sieur François Deschamps, 65 ans, rentier à
Carville, a été trouvé dans une pièce de terre de Bény-Bocage. La
mort, qui remontait à quelques heures seulement, est due à une
hémorragie cérébrale. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Saut mortel d’un enfant. -
En
s'amusant à sauter par-dessus un tas de débris végétaux brûlant en
plein air, le jeune Sicot, 10 ans, demeurant chez ses parents à
Bény-Bocage, est tombé à la renverse. On a relevé le pauvre enfant
inanimé, avec fracture de la base du crâne, qui a déterminé la mort. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
A propos de Saints. -
Les saints de
glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier les 11, 12 et
13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de la lune rousse,
le 20 mai. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Réservistes et territoriaux.
–
Les réservistes
et territoriaux d'infanterie, convoqués pour accomplir une période
d'instruction en 1898, sont invités à retirer dans la première
quinzaine de juin leurs ordres d'appel qui sont déposés à la
gendarmerie de leur résidence. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Vol d’une
génisse. - On
a volé, la nuit, dans un
herbage, à Bény-Bocage, une génisse de 300 fr. au sieur Degournay,
cultivateur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Tentative de déraillement. –
Un
poseur au chemin de fer, en faisant sa ronde, le matin,, sur la ligne de
Caen à Vire, a trouvé en travers de la voie, entre les stations de
Bény-Bocage et la Ferrière-Harang, trois poteaux hectométriques dont
deux avaient été calés avec des pierres du ballast. Cet acte coupable
parait être l’œuvre d'un individu en état d'ébriété, qui l'aura
commis plutôt par bêtise que par méchanceté.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Gare aux chiens. -
Deux
chiens, dont les propriétaires sont malheureusement inconnus, ont
tué deux chèvres en pâturage dans un champ et appartenant aux époux
Soinard, de Bény-Bocage. L'une d'elles avait été éventrée et les
intestins lui sortaient, l'autre, mordue, à la poitrine et aux jarrets,
ne pouvait plus remuer. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1899 -
Conseil d’arrondissement.
- Canton
de Douvres : M. de Lamolère, maire de Langrune, est passé au premier
tour.
—
Canton de Bény-Bocage : M, Lagouge, 1 115 voix : M. Thomas, 814 ; M.
Savey, 611. Ballottage. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Blessures
accidentelles. -
Le sieur Auguste Lepesant, 20 ans, cultivateur à Bény-Bocage,
accompagnait en voiture, à la gare, le sieur Victor Ruelle. A un moment
donné, il voulut descendre du véhicule, arrêté devant un magasin,
mais, pris d'un étourdissement, il tomba à la renverse sur le
trottoir.
Relevé
sans connaissance, l'infortuné s'était fait, de graves blessures à la
tête. Il répandait abondamment le sang par une oreille. Lepesant, sans
être ivre, avait cependant absorbé pas mal de sous de café.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Enfants noyés. - Pendant
une absence des époux Lenourrichel, demeurant à Lingèvres, près
Tilly-sur-Seulles, leur petite fille de 20 mois est sortie pour jouer, à
l'insu de sa sœur âgée de 10 ans, à laquelle elle avait été
confiée. Elle est tombée dans un lavoir et s'y est noyée.
—
Le jeune Almyre Duval, 2 ans, trompant la surveillance de ses parents,
demeurant à Bény-Bocage, est tombé dans un puits et s'y est noyé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Voleurs de bestiaux. -
On
a volé, la nuit, dans un herbage, à Campagnolles, près Vire, une
génisse aux époux Armand, cultivateurs à Vaudry, et une autre à la
dame Degournay, cultivatrice à Bény-Bocage.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
La chaleur. -
La
chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35°
degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre,
il y a eu des cas d'insolation mortels.
Par
place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un
café et a traversé la salle sans faire de dégâts. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Découverte d'un noyé.
- Le lundi 12 novembre, à 2 heures du soir, M. Tison, clerc de
notaire chez M. Bourguignon, passant près de l'étang de Bény-Bocage, a
aperçu un cadavre surnageant à la surface de l'eau.
Le
noyé avait nom Léonce Pérrard, âgé de 35 ans, et était domestique
chez M. Exupère Victor, cultivateur au Theil, canton de Vassy. On
attribue ce suicide à des chagrins de famille. (Source :
Le Bonhomme Normand)
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