Mars
1901 - Suicides. -
Le sieur Arsène Cafey, 67
ans, journalier à Bény-Bocage, ne trouvait plus à s'occuper. Ne voulant
pas rester à charge à sa famille, il s'est donné la mort en se pendant
dans un appartement lui servant à remiser du bois.
—
Le sieur François Mesnil, 70 ans, messager à Vimoutiers, faisant le
service entre cette dernière ville et Honfleur, était disparu depuis
trois semaines. Son cadavre a été trouvé dimanche,
dans la rivière, à Ouilly-le-Vicomte. C'est la gêne, qui aura poussé
le malheureux au suicide. Il avait abandonné dans un hôtel, à Lisieux,
son cheval, sa voiture et son chien. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Mutilation d'arbres. -
Un individu resté inconnu a coupé 300 jeunes pommiers, à
environ 80 centimètres du sol, dans une pépinière appartenant au sieur
Alexandre Murie, propriétaire à Bèny-Bocage. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Enfant noyé. -
Le petit Hervieu, 7 ans demeurant chez ses parents, meuniers à
Bény-Bocage, s'est noyé dans l’écluse en jouant avec un petit bidon
qu'il remplissait d’eau. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Triste lendemain de fête.
- Le
lendemain du concours agricole de Bény-Bocage, les sieurs Aimable
Lehaguais, 25 ans, cordier à Vaudry, et Joseph Tison, 21 ans, clerc de
notaire, étaient allés, pour faire un carton, à la cible du tir
installé dans le jardin du sieur Thouroude, maître hôtel.
Le
sieur Tison avait à peine introduit la première cartouche dans la
carabine que le coup partait et atteignait au ventre la demoiselle
Albertine Vaullégeard, âgée de 17 ans, qui se trouvait devant eux à un
mètre sur la gauche. La balle a dû perforer l'intestin, elle n'a pas
encore pu être extraite.
Un
commencement de péritonite s'est déclaré. L'état de la victime est
très grave. Lehaguais et la demoiselle Vaullégeard n'étaient au service
du sieur Thouroude que pour la durée des fêtes du concours.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Mort subite. -
M.
Decaen, instituteur honoraire à Bény-Bocage, dont il avait dirigé
l'école pendant trente ans, est décédé subitement. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Voleurs de vaches arrêtés.
- Un
individu était venu vendre une vache à Bény-Bocage. Les gendarmes lui
trouvèrent des allures si louches qu'ils l'interrogèrent. Il déclara se
nommer Eugène Lesage, 21 ans, et demeurer à Gourfaleur (Manche). Mais,
questionné au sujet de la vache, il fit des réponses tellement
embarrassées que les gendarmes l'arrêtèrent, et firent bien, car la
vache appartenait à un cultivateur des environs de Saint-Lô, chez lequel
Lesage l'avait volée.
—
Dans la nuit de dimanche, une vache avait été volée au sieur Drouet,
propriétaire à Mesnil-Guillaume. Se doutant que le voleur pourrait bien
aller vendre la vache à la foire de Livarot, le sieur Drouet s'y rendit
et trouva la vache qui lui avait été volée. Le voleur était l'un de
ses voisins, nommé Bruneau, qui a été arrêté. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Accidents mortels.
- Le sieur Louis Leconte
60 ans, cultivateur Castillon-en-Auge, canton de Mézidon, travaillait à
faire des bourrées, lorsqu'il fut dérangé par
des bestiaux qui venaient gambader autour de lui. En courant après eux
pour les chasser, il marcha sur une taupinière et tomba si
malheureusement qu'il s'enfonça plusieurs côtes. Le blessé fut
transporté à Argences où il reçut les soins d'un spécialiste.
—
Le sieur Édouard Lebonnois, 55 ans, a été trouvé mort dans l'aire de
la grange du sieur Bédard, propriétaire à Bény-Bocage, chez lequel il
était domestique depuis plusieurs années.
On suppose que c'est en jetant du foin du grenier, élevé de sept
mètres, qu'il a perdu l'équilibre et est tombé sur la tête. La partie
supérieure du crâne était aplatie complètement. Lebonnois était veuf
sans enfants et était très estime de son patron. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Récompenses. -
Des médailles
et diplômes d'honneur ont été accordés aux sapeurs-pompiers :
Lemarchand, à Bény-Bocage, Jort, Ryes et Bacon, à Cahagnes qui comptent
plus de 30 ans de services et ont accompli de nombreux actes de
dévouement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1905 - Morte de froid.
- Une journalière, Lebel, âgée de 75 ans, était restée samedi
toute la journée à travailler sous la pluie, lorsqu'en rentrant
chez elle le soir, elle s'affaissa. Des voisins la
relevèrent aussitôt ; mais elle était déjà morte. La
malheureuse avait succombé à une congestion occasionnée par le froid.
Novembre
1913 - Cadavre
identifié - Le cadavre que
l'on a retrouvé il y a quelques jours sur la ligne de chemin de fer de
Vire à Caen est celui du nommé Alphonse Pichard, maçon, demeurant au
Tourneur. Le cadavre avait la partie supérieure crâne ouvert ; des
débris osseux ont été trouvés à quatre mètres de l'endroit où
Pichard a été atteint par le chasse pierre de la locomotive.
Mars
1914 - Important incendie
- le 28 mars, un incendie s'est déclaré dans une maison
appartenant à M. Bachelot, propriétaire à Bény-Bocage et occupée par
M. Legrix, cultivateur au Desert. En chauffant une lessive, le feu a pris
par la cheminée et en peu de temps a gagné la toiture en paille. Des
étincelles ont alors communiqué le feu à une maison contiguë
appartenant à M. d'Aigneaux et occupée par M. Salles son
fermier.
Février
1915 -
Révision de la classe 1916
-
Canton de Bény-Bocage : Bons,
51 ; Ajournés ; 23 ; Services auxiliaires, 4 ;
Exempts, 4 ; Total 82.
Décembre
1916 - L’élevage
à bon marché. -
M.
Beaussieux, marchand de bestiaux à Bény-Bocage, avait acheté, sur le
marché de Vire, deux vaches à une femme disant habiter
Beaumesnil, puis Campagnolles.
En venant prendre livraison, M. Beaussieux trouva bien les deux vaches
attachées, mais la vendeuse avait disparu. La gendarmerie fut prévenue,
et on apprit que les deux vaches avaient été volées à la veuve Châtel,
à Guilberville. On recherche la voleuse.
Mai
1917 -
Le chagrin qui tue.
- Mme
Decaen, 48 ans, demeurant à Bény-Bocage, hameau des Trots-Maisons,
n'avait pu surmonter le chagrin qu'elle avait éprouvé à la suite de la
mort de ses deux enfants, survenue II y a quatre ans, et ses facultés
mentales s'étaient sensiblement affaiblies. L'autre jour, on a trouvé
son cadavre au fond d'un puits.
Avril
1918
- Nécrologie.
- L'inhumation
de
M.
Eugène
Degournay,
a
eu
lieu
le
2
avril,
au
milieu
d'une
assistance
très
nombreuse
qui
avait
tenu
a accompagner
la
dépouille
mortelle
du
regretté
maire de
Bény-Bocage.
Au cimetière,
deux discours
furent
prononcés
l'un par
M. Lefoulon,
adjoint
l'autre,
par M.
Lacouge,
conseiller
général.
Mars
1919 -
Les secours aux régions libérées.
-
La municipalité de Vire et les communes des cantons de Vire,
Bény-Bocage et Saint-Sever. ont décidé de porter secours à une commune
sinistrée du département du Nord. Neuville-Saint-Rémy. Plus de 2.500
francs de souscriptions ont été déjà recueillis.
Mars
1919 -
Incendie. -
Un commencement d'incendie s'est déclaré au domicile de M.
Eugène Lefoulon, 59 ans, propriétaire.
Le
feu, qui s'était déclaré dans un escalier conduisant à une mansarde,
fut aperçu par des voisins et rapidement éteint.
Les
dégâts, évalués à 1 500 fr. sont couverts par une assurance. On
suppose que cet incendie est dû a une imprudence. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Juin
1920 -
Une lamentable fin. -
M.
Prunier, charcutier à Bény-Bocage, a été trouvé mort carbonisé chez
lui. On ignore comment l'accident s'est produit. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Le vol au narcotique. -
Un vol
mystérieux a été commis dans la nuit chez M. Vautier, cultivateur à
Bény-Bocage. Au matin, sa bonne, Marie Lemoine, a trouvé une
chambre toute bouleversée et l'armoire fouillée. Le cultivateur a
constaté la disparition, d'un portefeuille contenant 12 000 fr.
Il
fut retrouvé par la bonne dans la matinée, sous sa fenêtre, mais il ne
contenait plus que 6 300 fr. que les malfaiteurs avaient laissés au fond
d'une poche.
L'enquête
a permis de constater, qu'un carreau de la fenêtre avait été enlevé et
que les voleurs avaient endormi la jeune bonne. On a trouvé dans sa
chambre, de la gaze et on a relevé sur l'oreiller des traces d'un liquide
visqueux. M, Vautier met hors de doute l'honnêteté de sa bonne.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1921 -
Un crime probable. -
Le
cadavre d'une femme, la veuve Dufresne, qui était disparue depuis six
semaines environ, a été trouvé dans un puits, à Bény-Bocage, au
hameau appelé « Le Désert ».
Elle
portait au cou une corde serrée très fortement. De l'examen médical, il
résulte que la veuve Dufresne a été pendue ou étranglée, puis jetée
dans le puits. On croit qu'il y a eu crime. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Juin
1921 -
Macabre trouvaille. -
On a
découvert, en état de complète décomposition, dans le grenier de sa
maison, le cadavre de M. Albert Avenel, 54 ans, journalier au Bény-Bocage,
qui était disparu depuis près de deux mois.
Avenel
était taciturne et ne fréquentait personne. On s'était fort peu
inquiété de sa disparition. C'est un voisin, qui, incommodé par
l'odeur, s'est décidé à entrer dans le grenier.
Le
rapport médical a conclu à un suicide par strangulation.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Mort tragique
d'un septuagénaire.
- Dans
la soirée
du 16 courant,
vers 19
heures. M.
Voisin René
âgé de
27 ans,
cultivateur à
Malloré, commune
du Bény-Bocage,
revenait
avec un
chargement de
pommes de
terre sur lequel
avait pris
place M.
Julienne Adolphe,
âgé de
76 ans.
L'attelage, qui
appartenait à
Mme veuve
Legris, de
Beaulieu, était
conduit par
le domestique
de cette
dernière, M.
Madelaine.
Lorsque en
sortant du
champ où
avait eu
lieu la
récolte, une
des roues
du véhicule monta
sur le
talus à
tel point
que la
voiture se
renversa, projetant
sur le
sol, la
tête la première,
M. Julienne.
MM. Voisin
et Madelaine
se précipitèrent
au secours
du malheureux
septuagénaire dont
la mort
avait été
instantanée.
Janvier
1923 -
Une vieille femme brûlée vive.
- M. Gauffier, cultivateur à Bény-Bocage, s'étant rendu
lundi, vers 6 heures pour soigner ses bestiaux dans un plan où
demeure Mme veuve Poret, âgée de 80 ans, fut surpris de ne pas
entendre cette dernière répondre à ses appels. Il se décida donc
d'entrer chez la pauvre vieille, mais à peine avait-il pénétré dans la
maison qu'il fut suffoqué par une épaisse fumée et bientôt il trouvait
dans la laiterie la cadavre de Mme Poret tout couvert de brûlures.
Septembre
1923 - Acte de malveillance.
- Pendant
que le
facteur M.
Lepainteur triait
des lettres dans
le bureau
de poste,
un individu,
en quête
de mauvais
coups, coupait,
à l'aide d'un
couteau, l'enveloppe
de la chambre
air de la
roue motrice
de sa bicyclette
qu’il avait
laissé à
la porte
du bureau
de poste.
M.
Lepainteur,
qui ne
se connaît
pas d'ennemi
ne s'explique
pas cet
acte de
malveillance.
Février
1924 - Triste individu.
-
Au
mois de septembre un chiffonnier de Bény-Bocage, nommé Lucas se
présentait à la ferme des époux Rivière, village de la Rivière, et
n'y
trouvant
que les
enfants il leur tint des propos orduriers et se livra à des gestes
immoraux.
Les
parents, mis au courant de cette conduite se bornèrent à adresser au
chiffonnier de vives remontrances. Cependant les gendarmes que la rumeur
publique avait mis en éveil. viennent de se livrer à une enquête
et de dresser un procès-verbal pour attentat à la pudeur, contre le
chiffonnier.
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