Décembre
1929 - Incendie occasionné par la foudre. -
Au cours d'un orage, la foudre est tombée sur un bâtiment dépendant de
la ferme exploitée par Mme Veuve Legris, à Bény-Bocage. La construction
en partie couverte en chaume, a été la proie des flammes, malgré les
efforts des voisins accourus. Un tombereau,
une carriole et divers objets, ainsi que 2000 bottes de foin ont été
détruits. Les pertes atteignent une vingtaine de mille francs.
Décembre
1929 - L'état des cultures. - L'état
des cultures est le suivant dans le Calvados, d'après le Journal Officiel
: Les semailles sont presque terminées. Les blés et avoines d'hiver
ont une levée régulière et une bonne végétation. Ces cultures
ont à souffrir en divers points des dépréciations des corbeaux.
Par suite de la douceur de la température, l'herbe continue à
pousser dans les prairies. Les bas-fonds commencent à être submergés
par suite de l'abondance des pluies.
Décembre
1937 -
Le
car Caen-Rennes se renverse à Bény-Bocage.
- Le
car Caen-Rennes, qui arrive à Vire à 19 heures, se dirigeait vers Caen
et il était conduit par M. Marion, ayant à ses côtés MM. Leprovost et
Fourre, de la compagnie des transports départementaux. Le car abordait le
virage de la « Dépique », commune de Bény-Bocage, quand il
s'engagea sur la berne droite de la route et alla se jeter sur le talus
bordant un champ en contre-bas, évitant de justesse un grave accident.
Parmi les quelques blessés légers, se trouve Mlle Montagne, institutrice
à Eterville. Une enquête est ouverte.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
La neige. -
La neige est tombée cette nuit en
abondance dans le sud du département, il y en avait ce matin une épaisse
couche dans la région de Falaise et de Villers-Bocage. A Caen, où elle
est tombée en moindre quantité, la neige n’a laissé aucune trace.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Trop d’importations agricoles en 1938.
- nous
avons acheté à l'étranger pour 12 498 millions d'objets d'alimentation.
Nous
en avons exporté pour 4 milliards 396 millions. Déficit de notre balance
commerciale agricole : 8 milliards 100 millions, qu'il faudra payer en or.
L'harmonisation
des productions agricoles de la métropole et de nos colonies réduirait
ce déficit à deux ou trois milliards tout au plus.
Mais
le décret-loi qui instituait cette réforme n'a pas paru. Le déficit
continuera à courir et l'or à s'en aller. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Mortel accident dans une carrière.
- Lundi
après-midi, M. Cheux, 49 ans, entrepreneur de carrière, à Bény-Bocage,
était occupé à extraire des cailloux, quand, par suite d'un
éboulement, un bloc de pierre vint lui broyer la jambe gauche, coupant
une artère.
Transporté
d'urgence à l'hôpital, il y est décédé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Infraction aux
lois d'hygiène.
- Une
amende de
25 fr.
avec sursis
est infligée
à la dame
veuve Leteinturier,
née Fleury
Louise, cultivatrice
à Bény-Bocage,
pour avoir
enfoui le
cadavre d'un
veau à
moins de
100 mètres
d'une habitation.
Février
1940 -
Deux nouveaux
sinistres à
Bény-Bocage, Une
main criminelle
les aurait
provoqués.
-
Nous relations
dans notre
numéro du
15 février,
le grave
incendie
qui
avait anéanti
tout un
bâtiment appartenant
à M. Mousny,
cultivateur à Bény-Bocage,
village
du Fresne.
Les causes
du sinistre,
disions-nous, n'étaient
pas encore
établies mais
conformément
au résultat
de l'enquête
toute idée
de malveillance
semblait
être étrangère
à ce sinistre.
Mais voilà
que les
décombres du
sinistre étant
encore fumants,
deux nouveaux
désastres à deux
jour d'intervalle
viennent encore
de troubler
la quiétude
de M. Mousny
et de sa
famille.
Samedi
dernier, le
feu a anéanti
en quelques
heures un
immeuble situé
environ à une
quarantaine de
mètres
de l'immeuble
sinistré qui
était à usage de cave, de grange, de grenier,
qui renfermait
des tonneaux dé
cidre, des
betteraves et
divers éléments
destinés au
bétail,
du matériel
aratoire tout
ou à peu
près a
été détruit.
Hier matin,
c'était la
maison d'habitation
qui a son
tour était
la proie
des flammes.
C'est à
grand peine
que les
pompiers de
la Graverie
secondés par
des personnes
du voisinage
ont pu
sauver une
partie du
mobilier.
Une main
criminelle aurait-elle
mis le
feu aux
trois bâtiments
?
Malheureusement,
en établissant
entre ces
trois sinistres
un rapport
sur l'origine
du feu,
tout laisse
à penser que
celui-ci n'est
pas dû
à une
cause tout
à fait fortuite,
mais bien
la malveillance
ordonnée, soit
par une
basse et
vile vengeance,
soit encore
pour assouvir
une sournoise
Jalousie.
Les pertes
sont très
élevées et
l'enquête suit
son cours.
Nous tiendront
nos lecteurs
au courant.
Août
1942 -
Le marché noir. -
Après une
rapide poursuite de 15 kilomètres, la Police de la route a réussi à
joindre à Duranville, l'auto d'un trafiquant parisien qui, sifflé à La
Rivière-Thibouville, avait pris la fuite.
Cet
individu, nommé Levilly, travaillait pour le compte de son beau-frère,
un sieur Chenu, ayant habité rue St-Jean à Caen, actuellement recherché
par la Justice.
Lors
de son arrestation, Levilly était accompagné de Marcel Simon, 32 ans,
marchand de primeurs, rue de Geôle, à Caen. En un mois, Levilly avait
effectué une douzaine de voyages en auto, laquelle pourrait bien être
une voiture volée.
L'enquête
a permis de découvrir, près de Bény-Bocage, un important centre
d'abatage. Sont, en outre, compromis : Marcel Delaunay, 36 ans,
cultivateur au Tourneur, récemment sorti de prison, et un de ses voisins,
René Lehoux. (Bonhomme Normand)
Août
1942 -
Avis aux populations. - Malgré
plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur
certains points de la France occupée. Des attentats ont été perpétrés
contre des soldats allemands par des terroristes communistes à
la
solde de l'Angleterre.
Conformément
à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus
sévères ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai,
en conséquence, fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus
d'avoir commis des actes de terrorisme ou d'en avoir été complices.
J'invite
la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une
extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes, faute
de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la population
aura à souffrir.
Der
Hoehere SS-und Polizeifuehrer im Bereich des Militäerbefehlshaber in
Frankreich. (Bonhomme
Normand)
Juin
1944 - Bataille de Normandie.
- Lors de la bataille de Normandie, Le Bény-Bocage est libéré le
lendemain du coup d'éclat de la prise du pont, entre La Ferrière-Harang
et Carville (nommé depuis pont du Taureau) par la 11e
division blindée britannique,
Juillet
1944 - Bataille de Normandie.
- le 31 juillet 1944, épisode de l'opération Bluecoat. Les deux unités
de cette division qui procédèrent à la libération du bourg furent le 3e
régiment
royal de chars et le 4e
bataillon du King's Shropshire Light Infantry. L'accueil de la population
fut particulièrement chaleureux, chaleur à laquelle les troupes de la 11e
DB, qui avaient participé précédemment aux combats de la plaine de
Caen, n'étaient pas habituées. L'objectif
suivant fut la prise de position sur la nationale 177 à la Ferronnière
et Cathéole.
Mars 1945 - Pas de chance.
- En s’éclairant à l’aide d’une
lampe-pigeon dans un bâtiment où étaient déposés des fagots, M.
Marcel Renault, 44 ans, demeurant à Bény-Bocage, lieu dit « La
Fontanerie », a mis le feu à celui-ci qui a entièrement brûlé.
En
enquêtant sur le sinistre, les gendarmes ont découvert un matériel de
distillerie clandestine appartenant à MM. Bertin et Doublet, ceux-ci
seront poursuivis ainsi que M. Renault. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Dénonciateurs et collaborateurs devant la justice.
- Au
cours de sa dernière audience la Cours de Justice a prononcé les
condamnations suivants : 20 ans de travaux forcés à
Madeleine L…….., femme B….., 34 ans, de Bény-Bocage pour
dénonciation.
-
5 ans de travaux forcés à la fille Madeleine M……….,
cultivatrice à Saint-Charles-de-Percy, pour dénonciation et
collaboration, sa sœur Jacqueline s’est vue infliger la dégradation
nationale perpétuelle et la confiscation totale de ses biens.
- 5 ans de réclusion et 10 ans d’interdiction de
séjour à Raymond F……., 57 ans, de Saint-Gatien-des-Bois et à Lydia
G……, 30 ans, de Vire, pour mouchardage.
- 5 ans de
réclusion et la dégradation nationale perpétuelle à Marguerite L….,
femme L……, 21 ans, en résidence à St-Sylvain ; 2 ans de prison
à sa mère Argentine R…….., 50 ans ménagère à Cerqueux,
même inculpation. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Une réunion du Syndicat d’Électrification de Bény-Bocage.
- L’assemblée
générale du Syndicat intercommunal d’électrification aura lieu lundi
prochain à 10 heures, à la mairie de Bény-Bocage.
M.
Hellé, directeur de la Société d’électricité de Caen, fera un
exposé sur la reprise des travaux d’électrification des écarts. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié.
–
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
A l’honneur.
–
La médaille de la Reconnaissance Française a été décernée à
Mme Violette Quesnot, professeur au Lycée de jeunes filles de Caen, pour
sa courageuse conduite durant l’occupation. Incarcérée à la maison d’Arrêt,
c’est en vain que les tortionnaires nazis tentèrent d’obtenir d’elle
les renseignements qu’elle possédait sur l’activité clandestine dans
l’Enseignement. Un hasard providentiel lui épargna une mort tragique.
Des
récompenses semblables ont été accordées à : Mme France
Châtel, du Bény-Bocage ; MM. Jean Mirey, de Caen, et Gustave
Dubos, typographe, à Trouville. A toutes et à tous, nos vives
félicitations. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1949
-
Une vache renverse un cycliste.
-
Au
Bény-Bocage, une cycliste, Mlle Denise Ballé, 20 ans, a été renversée
par une vache qui divaguait sur la route. Blessée au genou et les
vêtements déchirés, la jeune fille a porté plainte contre la
propriétaire de la bête, Mme Rohée, du village des Hézes. ( Le
Bonhomme Libre )
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