1er Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BERNESQ |
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Canton de Trevières |
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— Une dénonciation calomnieuse envers les sieurs Pierre et Auguste Hue, de la commune de Mosles, avait amené sur le banc de la police correctionnelle la fille Euphrasie Le Chartier, âgée de 21 ans, domiciliée et domestique à Villiers-le-Sec. Elle aura à subir trois mois d'emprisonnement. — La méme peine a été prononcée contre Fulgence-Charles Lubin, âgé de 16 ans et demi, journalier à St-Martin-des-Entrées, convaincu d'avoir, il y a environ 3 mois, commis le vol d'une blouse au préjudice d'Auguste Bazire, demeurant à Bayeux. — Reconnu coupable de soustraction de fil et de chanvre au préjudice des époux Mottet, de Bayeux, chez lesquels elle servait, la nommée Françoise Gouesmel s'est vu condamner en un an et un jour d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1843 - Police correctionnelle. - Audience du 23 octobre. Le tribunal a eu, dans ces deux audiences, un assez grand nombre d'affaires à juger, dont le défaut d'espace nous a fait ajourner le compte-rendu à notre numéro d'aujourd'hui. — Jean-Louis Le Coq, journalier à Bernesq, originaire de l'arrondissement de Coutances, comparaissait sous l'accusation d'un assez grand nombre de vols. Mal recommandé par ses antécédents et déjà plusieurs fois repris de justice, il subira 5 ans de réclusion. — Des violences et voies de fait exercées envers un garde-champêtre dans l'exercice de ses fonctions, ont valu trois jours de prison et 16 fr. d'amende au sieur Guillaume Le Jemble, cultivateur à Vouilly. —
Enfin le nommé Jacques Lair, menuisier à Anctoville, avait à
répondre du vol d'une montre d'argent appartenant au sieur François
Lénault ; ce vol avait été commis le 11 septembre dernier.
Reconnu coupable, Lair s'est vu infliger un an et un jour
d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Nouvelles locales. -
A l'audience correctionnelle de mardi dernier, le tribunal a
condamné en 6 jours d'emprisonnement le nommé Désiré Parfouru,
journalier
Juillet
1845 -
Police correctionnelle.
-
audiences des 24 juin et 1er juillet. —
La première concernait un
jeune homme de 16 ans, Gustave André, de St-Vigor, convaincu d'un assez
grand nombre de vols, commis à diverses époques au préjudice de
différentes personnes ; il subira 4 mois de prison. —
Encore un mari qui bat sa femme et qui subira pour cette fois un
mois d'emprisonnement seulement. C'est le sieur Jacques Dupont, journalier
à Bernesq. Puisse cette leçon le guérir de cette brutale manie. —
Une condamnation sévère de 13 mois de prison a atteint le nommé
Siméon-Zélomir Bernier, né à St-Denis, que de mauvais antécédents
recommandaient d'ailleurs, il a été convaincu du vol d'une montre au
préjudice du sieur Picquemer, cabaretier à Étréham.
Janvier
1846 -
Police correctionnelle.
-
Audience du 30 décembre 1845. —
De fréquents délits d'usure étaient reprochés au sieur Joseph Guerard,
marchand épicier à Livry. Le tribunal l'a condamné en 300 fr. d'amende. —
Un acquittement a été prononcé en faveur du nommé Paul Defortecu, de
Bernesq, qui était traduit sous l'inculpation du vol d'une herse. —
24 heures de prison ont été infligées à Jean Poitevin, marin à
Arromanches, pour avoir volé une certaine quantité de pommes au
préjudice de plusieurs individus. — Michel-François Duval, voiturier à Commes, subira 10 jours de prison pour avoir porté des coups et fait des blessures graves au sieur Jean Marie. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846
-
Police correctionnelle.
-
Audience du 10 mars. Cette
audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de citations
correctionnelles. La
première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec
menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés
Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin.
7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un
jour de la même peine à Cécile Sallent, sa —
Un délit de chasse a fait prononcer par défaut une amende de 16 fr.
contre le sieur Payen Prosper, de Tournières. —
Plusieurs vols de bois et de bourrées étaient reprochés à
Françoise Feret, femme Basley, journalière, à Pierre Crespin,
journalier, à Aimable Roger, à François Élisabeth, à Rose Paunier,
femme Élisabeth, tous les cinq de la commune de Crouay. Par suite du
débat le tribunal a prononcé 1 fr. d'amende contre la femme Basley ; 10
jours d'emprisonnement contre Pierre Crespin ; 1 fr. d'amende contre
François Élisabeth ; et 3 mois de prison contre la femme Élisabeth.
Roger a été acquitté. — Un délit de chasse, a fait condamner le nommé Jean Souffland, ouvrier serrurier à Bayeux, à 16 fr. d'amende, et le sieur Achille Le Gigan, de Bernesq, aux dépens. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 21 avril 1847. —
Justine-Caroline-Delphine Roger, âgée de 16 ans,
journalière, née à Saint-Martin-de-Varreville, sans domicile fixe, pour
mendicité, vagabondage et vols, a été condamnée en trois mois
d'emprisonnement.
—
Les nommés Frédéric
Halley, arquebusier, demeurant à Bernesq, a été condamné en 10 fr.
d'amende et en 40 francs de dommages intérêts ; et le nommé Jules
Esther, son ouvrier, a été condamné en 16 fr. d'amende pour avoir
diffamé le sieur Roulland, cousin-germain dudit Halley. —
Jean-François Marie, charpentier à Bayeux, a été condamné en
un mois de prison pour détournements de meubles saisis. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre 1849 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller GÉRALDY. Audience du 24 novembre. Victorine-Julie Pignolet, femme de Thomas James est accusée d'avoir, dans les premiers jours de septembre, à Bernesq, arrondissement de Bayeux, soustrait frauduleusement de l'argent au préjudice de la dame Le Mareuil dont elle était alors la domestique à gages. Thomas James est accusé de s'être rendu complice de ce crime en recelant sciemment les objets soustraits par sa femme. Sur
la plaidoirie de M Bidard, Thomas James est acquitté, mais, malgré les
efforts de Me Lizol,
la femme de James, déclarée coupable, avec circonstances atténuantes,
est condamnée à 5 années d’emprisonnement. (Source.
- Journal de Honfleur)
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience du 26 décembre 1849. —
Par suite de l'opposition formée par le sieur Frédéric Halley
armurier à Bernesq, la condamnation en 6 jours de prison et en 200 fr. d’amende
prononcée contre lui pour délit
de chasse, par jugement de ce tribunal du 28 novembre dernier, a été
réduite à 100 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Il a été constaté que cet individu s'était suicidé dimanche matin à l'aide d'un pistolet qui lui avait fracassé une partie da la mâchoire. Il avait vécu jusqu'au mardi matin, et il paraît que ses révélations au maire et au curé de Bernesq n'ont laissé aucun doute sur la cause toute volontaire de sa mort. La
veille, on l'avait vu dans un état de profonde ivresse, habitude qui
avait amené chez lui une surexcitation permanente. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1853
-
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience du 5 janvier 1855. —
Hortense Salles, veuve Tenneguy-Bougy, âgée de 51 ans,
journalière, demeurant à Bernesq, coupable d'avoir, dans la nuit du 5 au
6 décembre dernier, à Bernesq, soustrait frauduleusement une certaine
quantité de bois au préjudice des sieurs Thouroude et Raould, a été
condamnée en 8 jours d'emprisonnement. —
Un mois de prison a été infligé à Paul-Auguste Riboult, âgé
de 39 ans, journalier, né à Brévant, demeurant à Trévières, pour
avoir, le 3 décembre dernier, en la commune de Bricqueville, exercé des
violences envers un agent de la force publique. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier 1853 - Vol. - Un gigot de mouton a été volé aussi au préjudice d'un sieur Hamel, de Bernesq. Les auteurs de ce vol sont allés manger le susdit gigot chez un aubergiste de Feuguerolles. Mais ils sont connus, et dans le lieu qu'on leur destine, ils auront le loisir d'aiguiser leurs dents pour une autre occasion. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1853 -
L’orage. - L'orage
qui a éclaté lundi soir sur notre ville et qui a duré une partie de la
nuit, au milieu d'éclairs continuels, du bruit du tonnerre et d'une pluie
torrentielle, s'est étendu aussi sur la ville de Caen. Mais le fort de
l'orage, dans notre contrée, parait s'être porté sur Bernesq, d'où
nous recevons la lettre suivante : Bernesq,
le 25 août 1853. Un
orage, violent, qui a dû s'étendre dans les environs, a éclaté cette
nuit dans notre commune. Dès minuit, la pluie tombait abondamment, vers
une heure et demie, elle augmentait encore, et la brillante clarté des
éclairs, qui se succédaient rapidement, les coups éclatants et
répétés de la foudre présageaient assez un malheur. Le
tonnerre est tombé sur des bâtiments d'exploitation couverts en chaume,
et y a mis le feu. Ces bâtiments appartiennent a M. Rupalley, et sont
contigus à son habitation, qui est
heureusement couverte en ardoise. L’incendie,
favorisé par le vent, s'est promptement allumé, on est parvenu à
empêcher l’embrasement des appartements habités, mais, malgré
l'empressement des secours arrivés sans retard, et le zèle déployé par
tous en cette circonstance, les blés, foins et autres récoltes ont été
presque entièrement consumés. Plus
de 20 mètres de bâtiments sont devenus la proie des flammes. La perte et
considérable, et nous ignorons si les bâtiments et le mobilier étaient
assurés. (Source :
La
session du 4e trimestre de ces assises s'est ouverte, ainsi que
nous l'avons annoncé, le lundi 12 novembre, à 10 heures du matin, sous
la présidence de M. le conseiller Géraldy, assisté de MM. les
conseillers Demiau de Crouzilhac et Bouffey. Nous
commençons aujourd'hui le compte-rendu succinct des affaires jugées dans
cette session. Audience
du 13 Novembre. —
Lainé (François-Bazile), âgé de 55 ans, bonnetier, né à Beiqueville,
demeurant à Bernesq, se présenta, le 5 septembre dernier, au comptoir du
sieur Delaplanche, banquier à Isigny, pour escompter un billet à ordre
de 150 fr„ souscrit, au profit d'un sieur Cardonnel, de la fausse
signature Jeanne. Le
sieur Gilles, commis de la maison, concevant des doutes sur la sincérité
de cette signature, engagea le porteur du billet à attendre le retour du
sieur Delaplanche. Lainé reprit le billet et ne reparut pas, mais il le
perdit dans une auberge où il fut trouvé. Le
lendemain, le sieur Jeanne, ayant été interrogé par le sieur Gilles,
déclara que la signature apposée sur ce billet était fausse. Lainé,
qui a déjà subi trois condamnations, a passé des aveux complets. II a
entendu prononcer contre lui la peine de 10 années de travaux forcés.
(Source : Le journal de Honfleur)
Août 1857 - Conseil Général du Calvados. - Côte de Bernesq. — Le redressement par voie de détournement de la côte de Bernesq sur la route départementale n° 5, de Bayeux à Isigny, est recommandé à M. le Préfet. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1857 -
Conseil Général du Calvados.
-
Poids et mesures dans les écoles. — Le conseil émet le vœu que
les communes satisfassent au vœu du conseil d'arrondissement de Bayeux,
tendant à ce que chaque école soit pourvue d'assortiments de poids et
mesures nouveaux pour servir d'instruction pratique aux enfants.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1858 - Tribunal de Police Correctionnelle . - Audience du 14 avril 1858. Ont été condamnés : — François Carité, âgé de 53, ans, marchand de moules, né à Ryes, demeurant à Bernesq, et Julie-Jeanne Liégard, âgée de 51 ans, journalière, née à Saint-Martin-de-Blâgny, demeurant à Bernesq, chacun en quinze jours d'emprisonnement pour mendicité, et à être à l'expiration, de cette peine, envoyés au dépôt. — Pierre Marie, âgé de 30 ans, conducteur de bestiaux, né à Livry, demeurant à Saint-Amand, en dix jours d'emprisonnement pour s'être évadé de la chambre de sûreté de Balleroy, où il avait été déposé, en brisant la porte de cet appartement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Nouveaux orages.
-
De nouveaux orages sont venus s'abattre ces jours-ci sur une partie
de notre contrée. Celui de lundi matin, que nous avons déjà mentionné,
parait s'être étendu sur divers points et avoir eu des résultats
regrettables.
Presqu'au
même moment, la foudre tombait à Saonnet, dans un herbage appartenant à
M. Barbey, frappait un arbre, tuait trois vaches qui avaient cherché là
un abri et en blessai une quatrième. Le
tonnerre est encore tombé dans plusieurs localités voisines, notamment,
dit-on, sur la commune du Molay. On n'a pas signalé, jusqu'à présent,
qu'il ait occasionné d'autres accidents graves. Le
même jour, le bourg de Tilly a été inondé pendant une heure par de
véritables cataractes, ruisselant par masses torrentielles, avec une
violence et une intensité telles que, de mémoire des plus âgés parmi
les habitants, on n'avait pas souvenir d'un pareil déluge. Mardi,
à cinq heures après midi, une profonde obscurité s'est étendue pendant
un quart d’heure sur toute la ville, puis, tout à[1]coup, ces sombres nuages se sont fondus en une pluie
torrentielle qui a duré jusqu' à sept heures. Le reste de la soirée et
la journée de mercredi, le temps est resté beau. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1866 -
Un maire à l'honneur. -
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance du Prince Impérial,
Sa Majesté a daigné, comme les années précédentes, autoriser le
ministre de l'intérieur à lui désigner un certain nombre de maires que
recommandent, à la fois, la longue durée de leur administration, leur
dévouement au bien public et l'estime dont ils sont entourés. Dans
cette liste, qui comprend 86 noms, nous remarquons, pour le Calvados,
celui de M. Dorléans, maire de Bernesq. M.
Dorléans est âgé de 78 ans. Il administre la commune de Bernesq depuis
1842. Il a passé un an sous les drapeaux en 1807, dans le 28e régiment
de ligne, qui faisait partie, à cette époque, du camp de Boulogne. En
quittant l'armée, M. Dorléans est entré au ministère de l'intérieur,
où il est resté pendant 24 ans. Il en est sorti, en 1833, avec sa
retraite et le titre de rédacteur. Il compte donc 45 ans de services
administratifs.
Novembre
1866 -
Un incendie. -
Le 24 novembre courant, de six à huit heures du matin, un incendie
a détruit la toiture de l'habitation et dépendances composant la demeure
du sieur Vallée, ancien marchand de bois à Bernesq, canton de
Trévières. Les
fourrages étant dans le grenier ont été consumés, le mobilier a peu
souffert. Tous les habitants, dirigés par M. le maire, se sont empressés
de porter secours. Les
dégâts se bornent à la perte de la couverture et du fourrage. Le feu
s'est communiqué au foin par une cheminée où l'on avait chauffé la
lessive. Heureusement le temps était calme, car, si le vent eut soufflé, plusieurs autres habitations auraient pu être incendiées.
Mai
1871 - Nécrologie.
- M.
l'abbé Duret, curé de Tourville, est nommé curé de
Saint-Julien-le-Faucon. On
annonce la mort de M. l'abbé Nicolle, vicaire de Bernesq. M.
l'abbé Lecesne, curé de Fourneville qui était enfant de Honfleur, est
mort dimanche matin, après une courte maladie.
Juillet 1874 - Le réchauffement climatique. - La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet 1874 - La comète. - Selon les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15 juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée est très apparente à l’œil nu.
Octobre 1874 - Éclipse. - Le 10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.
Octobre 1874 - Vol. - Le sieur Lemarenit, cultivateur à Bernesq, avait caché une somme de 400 fr. sur une planchette placée dans ses lieux d'aisances. Il s'est aperçu ces jours derniers que tout avait disparu. On a tout lieu de croire que le vol a été commis en deux fois, par deux personnes différentes.
Avril
1879
-
Secours. -
Le
Gouvernement a bien voulu accorder des secours aux communes ci-après :
Guéron, pour établissement d'une école mixte, 1 500 francs ; Bernesq,
pour construction d'école, 1 300 francs ; la Ferrière-au-Doyen, pour
construction d'une école mixte, 9 800 francs ; Montviette, travaux aux
écoles, 1 600 francs. A la fabrique de l'église de Luc-sur-Mer, 260
francs ; à la fabrique de l'église d'Ammeville, 300 fr., pour achat
d'objets mobiliers.
Novembre 1880 - Incendie. - Samedi à Bernesq, un incendie s'est déclaré dans un bâtiment à usage d'étable et cellier, appartenant à M. Alfred Vallé, propriétaire. L'incendie s'est manifesté avec une telle violence que 3 vaches et 5 veaux n'ont pu être retirés des flammes. 20 000 bottes de foin et divers instruments d'agriculture ont été également brûlés. On attribue ce sinistre à l'imprudence de la servante.
Juin 1887 - Les fortes chaleurs. - Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887 -
La
sécheresse.
-
Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux
céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse
prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers
rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se
développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.
Juillet
1887 -
Une
cloche.
-
L'église
de Bernesq possédait une curieuse cloche portant la date de 1412. Cette
cloche était brisée et devait être remplacée. Nous
apprenons avec plaisir, qu'elle a été achetée par M. l'abbé Reverony,
vicaire général du diocèse, et qu'elle sera conservée comme objet
d'antiquité.
Juillet 1892 - Tribunal de Bayeux. - Femme Lefèvre, débitante à Caumont, et sa servante Marie Pezant, 17 ans, accusées de s'être introduites chez la veuve Hue et de lui avoir dérobé un billet de 1 000 fr., souscrit par les époux Lefèvre, ont été acquittées. - Veuve Léocadie Levéel, 43 ans, propriétaire à Bernesq, vol de bois pour faire des balais, 2 francs. - Adolphe Leboeuf, 57 ans, journalier à Littry, propriétaire d'un veau méchant ayant renversé plusieurs personnes, 25 f. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Suicides. - Le sieur Henri Sabine, 70 ans, sacristain à St-Pierre-sur-Dives, s'est noyé volontairement dans la Dives. Dans une lettre laissée sur sa table, le désespéré explique qu'il se donne la mort à cause d'une maladie qui le faisait cruellement souffrir et du chagrin que lui causait la perte de sa femme, morte il y a environ deux ans. — Le sieur Auguste Lahaye, 66 ans, journalier aux Loges, près Aunay-sur-Odon, s'est pendu dans un grenier à foin, près de son habitation. C'est la misère qui a déterminé le malheureux à se suicider.
Juillet 1899 - Une vieille fille qui a le filet bien coupé. - Le curé de la commune de Bernesq, près Trévières, a une paroissienne bien agaçante. C'est la demoiselle Fauvel qui enrage d'avoir coiffé sainte Catherine, et il y a longtemps, car elle a dépassé la quarantaine. Ne sachant à qui s'en prendre, elle accuse le curé de n'avoir pas invoqué avec assez de chaleur saint Antoine pour lui faire trouver le mari espéré. Mais la fille délaissée ne se contente pas de donner cours à sa mauvaise humeur hors de l'église, elle crie aussi dans le saint lieu et toujours au moment des offices. Le curé a d'abord fait la sourde oreille, puis, voyant que les antennes de sa paroissienne troublaient celles de la messe, il a porté plainte, et la fille Fauvel été condamnée à six jours de prison. Ça la calmera peut-être. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Un père inhumain. - Le
jeune Benoist, âgé d'une dizaine d'années, dont le père est journalier
à Bernesq, voulait, malgré la défense de celui-ci, aller à la fête de
Trévières. Pour
couper court à cette velléité de désobéissance de son fils, Jacques
Benoist trouva un moyen radical : il lui passa une chaîne autour du cou
et en accrocha l'autre extrémité à un gros clou planté dans le mur du
cellier. C'est ainsi que l'enfant passa la nuit et qu'il fut trouvé par
le garde champêtre. Procès-verbal a été dressé contre ce père inhumain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - Une salve dangereuse. - Dimanche, avait lieu l'installation de l'abbé Lecomte, curé de Bernesq, canton de Trévières. A
l'issue des vêpres, on tira une salve. Le premier coup de fusil fut tiré
par M. le curé ; le second, par M. Le Tual, maire de Bernesq ; à M.
Tostain, président de la fabrique, revenait l'honneur du troisième
coup, mais le fusil éclata et lui enleva une partie du pouce.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Arrestation d'un notaire. - M. Lecerf, notaire à Bernesq, a été arrêté en vertu d'un mandat d'arrêt du juge d'instruction et écroué à la prison de Bayeux. Le passif s'élèverait à 50 000 francs.
Décembre 1901 - Morts accidentelles. - Auguste Philippe, 13 ans, petit domestique chez le sieur Vallée, cultivateur à Bernesq, près Trévières, était allé porter de l'eau aux bestiaux dans une barrique chargée sur un banneau. Arrivé dans l'herbage, le jeune domestique détela son cheval, mais négligea de caler les roues de sa voiture, et, au moment où il accrochait le harnais sous la voiture pour les abriter de la pluie, elle bascula et lui tomba sur le corps. Son patron, ne le voyant pas revenir, envoya à sa recherche et on trouva le malheureux sans vie, la poitrine écrasée sous le poids de la voiture. —
La dame Auvray, née Mullois 35 ans, née à la Villette, canton
d'Harcourt, était occupée à battre à la mécanique chez le sieur
Surirez, cultivateur à Clécy, lorsque, par suite Le sang sortait abondamment par les oreilles, et elle mourut quelques heures après l'accident. La malheureuse était mariée et laisse deux petites filles en bas âge. — Le sieur Eugène Catherin, 62 ans, demeurant à Rubercy, près Trévières, sujet à de fréquents étourdissements. est tombé dans une fontaine dans un de ces moments de vertige. Ne pouvant se retirer, il est mort de froid. — La dame Lelièvre, ménagère à Ablon, près Honfleur, avait laissé seuls à la maison ses trois jeunes enfants. La petite Madeleine, 4 ans, en jouant avec du papier enflammé, s'est fait des brûlures qui ont amené sa mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Surveillez les nomades. - Sur les nombreux vols commis dans le département, un certain nombre sont constatés après le passage, de nomades en roulotte qui, leur coup fait, passent les frontières du département. Peut-être qu'en faisant, des perquisitions, dans leurs roulottes retrouverait-on une partie des objets volés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1902 - Le notaire devant les Assises - Le notaire devant la cour d'Assises : 137 chefs d'accusation, dont 4 pour faux, 99 témoins cités, trois jours d'audience. Installé le 27 janvier 1897, son premier détournement date du 3 mars de la même année... Au 1er juillet 1901, date de son inculpation, les détournements se chiffraient à 90 000 francs, plus un passif de 171 000 francs. Soit au total plus de 7.75 millions d'euros, en quatre ans et demi d'exercice. il est condamné à six ans de réclusion... et à 100 francs d'amende.
Mars 1904 - Vengeances stupides. - Un malfaiteur s'est introduit, la nuit, dans la ferme de la dame Levavasseur, à Quétiéville, près Mézidon. Avec un couteau, il a fait une blessure de dix centimètres à la cuisse d'une jument valant plus de 3 000 francs. La nuit suivante, le même triste individu est encore entré dans l'écurie et a lâché la jument dans un herbage, après l'avoir blessée de nouveau. Plainte a été portée contre l'auteur de ce lâche attentat qu'on croit connaître. —
Un nommé Paul Leliévre, 38 ans, journalier à Bernesq, près
Trévières, voulant se venger du sieur Yon, son beau-père, lui avait
mutilé cinq vaches. Le tribunal de Bayeux vient de le condamner à 8 mois
de prison et à 500 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre 1904 - Un infanticide. - Une cultivatrice de Colombiéres, près Trévières, Mme Gohel, avait pour servante une fille Victorine Péronne, 20 ans, originaire de Percy (Manche). Se trouvant enceinte et ne pouvant continuer son service, Victorine Péronne quitta sa place. Mais,
prise bientôt des douleurs de l'enfantement, elle s'arrêta dans un
herbage, à Bernesq, et y accoucha d'une petite fille qu'elle étrangla
aussitôt avec un lacet et enveloppa dans un jupon. Des passants
aperçurent la malheureuse, devinèrent le drame et allèrent prévenir le
maire de Bernesq. Se voyant prise, la fille Péronne eut le courage de se
lever et de s'enfuir, emportant le petit cadavre. Mais elle fut rejointe
au Molay par le maire, qui la fit monter en voiture et la conduisit à la
gendarmerie de Trévières.
Février 1913 - Mort du maire - On annonce la mort de M. Arthur Morguerite, décédé a 58 ans. Il était maire de Bernesq depuis 10 ans.
Mars 1913 - Le nouveau Maire. - Le Conseil municipal vient d'élire M. Marc Seine, notaire, maire de Bernesq, en remplacement de M. Marguerite, décédé.
Décembre 1914 - Déserteur et meurtrier. - Au moment de son incorporation au 162e de ligne, à Verdun, Maurice Châtel, 21 ans, né à Vienne, canton de Ryes, était domestique chez les époux Jamet, cultivateurs à Bernesq. Ses anciens patrons le croyaient sur la ligne de feu quand, ces jours derniers, ils le virent arriver, vêtu en civil. Châtel raconta qu'ayant été fait prisonnier devant Reims, il avait réussi à s'évader grâce à son déguisement. Après lui avoir conseillé de rejoindre son corps au plus tot, M. Jamet lui accorda l'hospitalité jusqu'au lendemain. Mais, deux jours après, Châtel était encore là. Il se décida enfin à partir et demanda quatre sous à Mme Jamet, qui lui en remit dix, puis il s'en alla. Le soir, un coup de fusil fut tiré dans la cour. La nièce des époux Jamet sortit et aperçut Chatel, un fusil à la main, qui s'avançait vers elle en la menaçant. La jeune fille rentra aussitôt. Peu après, Châtel s'approcha de la maison et reclama cinq francs que Mme Jamet lui glissa sous le grillage d'une fenêtre. Le lendemain matin, M. Jamet découvrit dans la cour le cadavre de son domestique actuel, Gustave Moulin, 26 ans. Le malheureux avait été certainement tué par le coup de feu dont ils avaient perçu la détonation, la veille au soir. On ne peut s'expliquer encore les causes de ce drame. Chatel
est activement recherché. En même temps que de son crime, il devra
répondre de désertion en temps de guerre. (Bonhomme Normand)
Juillet 1917 - Les braves. - La médaille militaire à été conférée à MM. Auguste Lemale, de St-Ouen-des-Besaces ; Georges Vaultier, de Bernesq, caporal d'infanterie ; Sylvain Botté, de Lisieux, sergent au 228e.
Août 1917 - Le temps qu’il fait. - Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.
Août
1917 -
Noyée dans un puits. -
En rentrant
de son travail, le soir, M. Madeleine, journalier à Bernesq, canton de
Trévières, perçut des gémissements paraissant provenir
de son puits. Il appela et reconnut la voix de la demoiselle Paris, 41
ans. On tenta de la sauver en lui jetant la chaîne, mais le moulinet
cassa sous son poids. Comme il était
impossible étant couvert,
de passer une échelle force fut d abandonner le sauvetage et ce n’est
que
le lendemain
matin qu'on put remonter la cadavre. On croit que la demoiselle Paris,
surprise par la pluie, se sera réfugiée sous l’abri du puits et
aura perdu
Novembre 1922 - Une voiture chargée en bicyclette. - M. Chardine, propriétaire à Bernesq, canton de Trévières, était venu au marché de Bayeux. Il avait laissé comme d'usage sa voiture sur la place Gauquelin-Despallières. En venant pour la reprendre le soir, il a trouvé à la place une mauvaise bicyclette. M. Chardine a porté plainte aussitôt. Un peu après, les gendarmes arrêtaient sur la route, Auguste Lesaulnier, 32 ans, domestique à Ryes, conduisant la voiture non éclairée de M. Chardine. Le domestique a raconté qu'il avait arrêté l'attelage emballée et qu'il le reconduisait à Bayeux. Plus
tard on apprenait que Lesaulnier avec son équipage, avait accroché dans
Sommervieu, la voiture de M. Fauvel, marchand de charbon à Bayeux et
qu'il lui avait fait quelques avaries. Quant à la bicyclette mise à la
place de la voiture, elle appartenait à M. Delaville, menuisier à
Bayeux, à qui on l'avait volée. Lesaulnier est-il l'auteur de cette
substitution ? Voilà ce que l'enquête essayera de nous apprendre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Vol à l’église.
- Un
ou des
cambrioleurs
ont fracturé
un tronc
dans l'église
de Bernesq
et se
sont, en
outre,
emparé
de plusieurs
tuyaux
d'orgues
qui se
trouvaient
dans la
tour.
Novembre
1930 -
Un ouvrier tué par un éboulement.
- M. Jules Lecoq,
30 ans, maçon, à Colombières, travaillait à extraire du sable dans une
carrière à Bernesq, lorsqu'un
éboulement se produisit sur une longueur de 13 mètres et l'ensevelit.
Ses camarades se portèrent aussitôt à son secours. La tête fut
dégagée en moins de 5 minutes,
mais il fallut près d'un quart d'heure d'efforts pour dégager le corps.
M. Lecoq fut transporté à son domicile où il reçut les soins du
docteur Brée, mais il ne tarda pas a expirer.
Mai 1932 - Un père incestueux. - Un journalier de Bernesq, canton de Trevières, nommé Ernest-Desiré Le Roy, 48 ans, a été arrêté et écroué à Bayeux pour attentat aux mœurs sur ses 2 propres filles, Louise, 27 ans, et Victoria, 30 ans. Au
cours de l'interrogatoire, Louise Le Roy a avoué avoir eu un enfant en
novembre dernier. C'est du propre ! (Bonhomme Normand)
Octobre
1938 -
Les suites mortelles d’un accident.
- Nos
lecteurs se souviennent du grave accident survenu il y a quelque temps à
Bricqueville, accident dans lequel M. Lecocq, 30 ans, facteur des
Postes à Bernesq, fut renversé par un camion dont le chauffeur était
ivre. Le
malheureux, qui avait dû subir l'amputation d'une jambe et de plusieurs
doigts à une main, devait succomber à ses terribles blessures.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Médaille d’honneur
de la voirie départementale et communale.
- La
médaille d'honneur de la voirie départementale et communale est
décernée
Décembre 1938 - La lutte contre les corbeaux. - Comme chaque année, à l'époque des semailles d'automne, apparaissent les corbeaux qui commettent des dégâts importants dans les ensemencements de céréales. C'est pourquoi nous croyons devoir rappeler les procédés de lutte à préconiser en l'occurrence. On
sait que les principales espèces de corbeaux nuisibles sont : la
Corneille noire, le Freux et le Choucas. Pour le Freux, on conseille la
destruction des jeunes au voisinage des nids qui doit s'effectuer au mois
de mai. Contre le Choucas, on aura recours au dénichage ou au tir des
parents. II s'agit là de procédés de lutte qui ne sont, par
conséquent, pas de saison. Par contre, la destruction des adultes est à
retenir contre la Corneille noire. Elle peut s'effectuer à l'époque
actuelle à l'aide de cornets. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Une septuagénaire est retrouvée morte chez elle.
-
En allant de comme chaque matin, vers 9 heures, porter du lait à
Mlle Berthe Le Dunois, âgé de 78 ans, demeurant à Bernesq, Mlle Le
Masle la trouva allongée par terre, dans sa cuisine et ne donnant plus
signe de vie. Elle
fit part de sa macabre découverte à un voisin qui, à son tour, prévint
M. Marie, adjoint au maire de la commune. La doctoresse Feutry, de
Trévières, appelée au chevet de la vieille demoiselle, ne put que
constater le décès et conclure à une mort naturelle.
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait
aucune mission pour faire des communications en public. Il a été
rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir
aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées
comme nulles et non avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Juin
1940 -
Éventré par un taureau. -
Tandis que M. Camille Chappedelaine, ouvrier agricole chez M.
Bernard à Bernesq, près de Trévières, soignait un taureau dans
Novembre
1943 -
Fait
divers.
- Un très violent
incendie, qui semble ne pas être dû à la malveillance, a entièrement
détruit à Bernesq, l'écurie-grange (34 m. sur 6 m. 50) de
la ferme Bernard, ainsi que son contenu : 20.000 kilos de foin et
15.000 de paille. Le contenu de la cave a pu être sauvé et préservée
la maison d'habitation contiguë,
Août
1945 - Au
« Journal Officiel ».
- Par
arrêté en date du 21 août 1945, a été prorogée de trois ans la
validité du permis d’exploitation des mines de charbon accordé à la
Compagnie des mines de Littry et portant sur les territoires des communes
de Bernesq, La Folie, St-Martin-de-Blagny et Tournières.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Deux mairies cambriolées. -
Au cours de la nuit, des inconnus ont pénétré par effraction
dans les mairies de St-Marguerite-d’Elle et de Bernesq. Les alfaiteurs
qui se proposaient vraisemblablement de dérober les tickets d’alimentation,
en ont été pour leurs frais. Aucune pièce administrative ne semble
avoir été dérobée. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Grève à Bernesq.
–
Samedi matin, à 6 h., 250 mineurs ont « débrayé »
en mesure de protestation contre l’insuffisance de ration de pain et les
nouvelles mesures financières. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un maire démissionne.
–
M. Vallée, de Bernesq, a adressé au Préfet sa démission de
maire de la commune. (Source
: Le Bonhomme Libre)
L'enfant
avait ensuite jeté le portefeuille dans la rivière. S. A...., s'était
également emparé d'une serviette en cuir laissée par M.
Debourgnardoresse, ingénieur à Caen, dans son automobile stationnée
devant le bureau du directeur des mines de Bernesq. il avait caché l’objets
sous un tas de pierres dans une maison en ruines. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Un accident aux mines de Bernesq. - M. Julien Fernand, accrocheur à la réception des wagonnets au fond de la mine, a été blessé par la chute d'un de ces véhicules, d'un poids à vide de 500 kg., tombé d'une hauteur de 3 mètres. Atteint
de facture au bras et à la jambe gauches et de contusions multiples, M.
Fernand a été transporté à l'hôpital de Bayeux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Les conflits sociaux. - L'ordre de grève lancé lundi par la Fédération cégétiste des mineurs a entraîné l'arrêt du travail dans les industries de Bernesq, Saint-Rémy, May-sur-Orne. A Soumont-Saint-Quentin, le mot d'ordre n'a pas été suivi. A
Bernesq, le travail a repris jeudi. L'effectif maximum des grévistes aura
atteint 650 mineurs pour le fer et 182 pour le charbon. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un accident aux mines de Bernesq.
-
La rupture d'un boisage ayant provoqué la chute d'un bloc de
schiste, un mineur, M. Henri Cardine, âgé d'une vingtaine d'années a
été pris sous l'éboulement. Ses camarades s’empressèrent de dégager
de jeune homme qui, grièvement blessé à la colonne vertébrale a été
hospitalisé à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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BERNESQ (Calvados) - Le Château (XVIe siècle) |
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