Octobre
1842 - Nouvelles locales.
- Un
incendie a éclaté, dans la nuit du 12 au 13 de ce mois, en la commune
d'Ailly, dans une ferme appartenant à M. le baron de
Vauquelin-des-Chênes.
Une
bergerie, estimée à 4 500 francs, et les fourrages contenus dans les
greniers, évalués à 700 francs, ont été détruits par les flammes. On
ignore la cause de ce sinistre : un seul domestique occupait la ferme. Il
n'y avait d'assuré que les bâtiments. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
1858
- Historique. -
Bernières-sur-Dives (220 habitants) absorbe Ailly (105 habitants) au sud
du territoire. Ailly avait auparavant, en 1831, absorbé
Sainte-Anne-d'Antremont à l'ouest (53 habitants contre 106 à Ailly)
Septembre
1861 - Décret impérial.
- Un
décret impérial, en date du 14 septembre, autorise la fabrique de
l'église succursale de Bernières-d'Ailly à vendre l'ancienne église,
supprimée, de la section d'Ailly, et le produit de cette vente sera
employé à la construction d'un clocher à l'église de la commune de
Bernières-d'Ailly. ( L’Ordre et la Liberté )
Avril
1862 -
Avis aux instituteurs. -
L'avis suivant a été adressé dans plusieurs
départements aux instituteurs des communes rurales :
« La saison est venue où les oiseaux commencent à
faire leurs couvées. On rappelle à MM. les instituteurs l'obligation où
ils sont d'empêcher de tout leur pouvoir les enfants de se livrer à la
destruction des nids. L'administration compte sur leur zèle pour
persuader, au contraire, aux enfants tout le prix qu'on doit attacher à
la conservation d'espèces d'animaux si utiles aux cultivateurs, et qui
débarrassent les champs et les arbres fruitiers de myriades
d'insectes. » (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1862 -
Un arrêté
préfectoral du 22 avril.
- M. le
préfet a chargé Mlle Castel,
élève-maîtresse de la direction de l'école de Beaumesnil, et nomme Mme
Paris, religieuse, institutrice suppléante de 2e
classe à Bernières-d'Ailly. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1862 -
Les débordements de la Dives.
- Mai 1862
- Les débordements de
la Dives. - Pendant
la saison pluvieuse qui vient de s'écouler, ont, comme les années
précédentes, causé d'assez grands dommages aux riverains de ce cours
d'eau, notamment dans les communes de Crocy, Beaumais, Vicques, Jort,
Morières, Grisy, Bernières et Vendœuvres.
Le
préjudice qu'ont souffert 67 propriétaires de ces communes, d'après les
renseignements à nous transmis, dépasse le chiffre de 13 000 f.
(Journal de Falaise.)
Juillet
1867
-
Chemin de fer.
-
Un arrêté de
M. le préfet porte qu'une enquête aura lieu, dans les communes de
Morteaux, Damblainville, Coulibœuf, Ailly, Bernières et Jort, en
conformité du titre II de la loi du 3 mai 1811, sur l'établissement du
chemin de fer de Mézidon au Mans, partie comprise sur les territoires de
ces communes. Cette enquête commencera le 5 juillet et sera close le 15
du même mois, et pendant toute sa durée, les plans et états
parcellaires resteront déposés à la mairie de chaque commune,
où tous les intéressés pourront en prendre connaissance.
Le
20 du même mois, à midi, une commission, présidée par M. le
sous-préfet de Falaise, se réunira à la sous-préfecture. Elle recevra,
pendant huit jours, les observations des intéressés, les appellera
toutes les fois qu'elle le jugera convenable et donnera son avis. Ses
opérations devront être terminées dans le délai de dix jours. (Ordre
et la Liberté)
Août
1873
- Incendie.
- Le
27 août, à Bernières- d'Ailly, le feu a consumé un corps de bâtiment
à usage d'habitation, grange et écurie, appartenant aux époux Pierre
Degremont. La perte s'élève à 2,700 fr.
Août
1873
- Les présages.
- Un
immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le
sud-ouest. On eût dit un nuage noir en forme de triangle, fendant
l'étendue avec une vitesse de locomotive.
C'est signe de grand froid pour l'hiver, quand les vols de corbeaux
passent aussi tôt. Pour les personnes superstitieuses, c'est signe de
malheur.
Juillet
1875
- Inondations du Calvados.
- A
l'annonce du désastre qui vient de frapper Lisieux, nous nous sommes
rendu sur les lieux.
Pendant,
une partie de la journée de mercredi, la pluie était tombée abondamment
et la foudre n'avait cessé de gronder.
Vers
sept heures du soir, une trombe épouvantable s'est déchaînée sur
Courtonne, Glos et Lisieux.
L'avalanche
d'eau a été si rapide que devant elle il était impossible de se sauver.
En essayant de fermer ses volets, le sieur Prisse a été emporté et
noyé. En quelques instants l'eau a atteint dans certains endroits
jusqu'à trois mètres de profondeur.
Jusqu'à
présent, on ne compte que six morts : Deux à Lisieux. Quatre à Glos.
Trois
des personnes noyées ont été entraînées par le courant au moment où
elles essayaient de quitter leur maison qui s'écroulait en même temps
que le pont de Glos.
Une
femme a été emportée par la trombe et noyée au moment où elle
appelait ses enfants qu'elle croyait en danger.
Des
maisons et des hangars sont effondrés, des murs et des ponts sont
renversés, plusieurs fabriques sont endommagées.
Les
pertes sont considérables. On parle d'un million pour les fabriques. Il y
aura chômage. Encore des misères à soulager.
Jeudi
matin, Pont-l'Evêque a été envahi par les eaux, qui ont atteint, dans
certaines rues,
une hauteur de 1 m. 50.
Partout
les eaux sont en décroissance, et tout fait espérer que là s'arrêtera
le mal.
Juillet
1875
- Orages et tonnerre.
- Les
orages annoncés par le prophète Nick pour le mois de juillet ont
éclaté à leur heure. Paris et ses environs la Seine-lnferieure et l’Eure
en ont ressenti les effets.
Notre
pays n'a pas non plus été épargné, il y a même eu morts d'hommes. Le
sieur Lefort, boulanger à Bernières, a été tué par la foudre
au moment où il sortait de son jardin avec une brouette, et le sieur
Ferdinand Séron, propriétaire à Tournay-sur-Dives, arrondissement
d'Argentan, a été frappé par la foudre, vendredi dernier, dans un pré
où il était
à faucher. L'arrondissement da Lisieux a eu beaucoup à souffrir : le
vent, l'eau et la grêle, dont certains grêlons atteignaient la grosseur
d'un marron, ont fauché les colzas, les blés et les pommiers.
Une
grande consternation règne dans les communes de Moyaux, Fumichon, etc…..,
où en quelques heures, les cultivateurs ont vu anéantir l'espoir de
toute une année.
—
La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons.
En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut
abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même
en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par
hectolitre. A Marseille, le
thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44
degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet
1885
- Les voleurs d’église.
- Des
voleurs se sont introduits la nuit dans la sacristie de l'église, de
Langrune. ils se sont emparés d'une somme de 400 fr., qui était le
produit des quêtes faites pendant les exercices du culte depuis novembre
dernier.
—
La semaine dernière, des malfaiteurs se sont introduits dans l'église d'Etreville,
ils ont brisé les troncs et volé 80 francs environ.
—
Pendant la nuit, on s'est introduit dans l'église de Bernières
d'Ailly et on y a enlevé 60 francs déposés dans un tronc.
Juin
1888 -
Les cadeaux.
-
Un petit colis est arrivé
ces jours-ci au nouveau maire d'un de nos Bernières . A cette vue, mame
le maire saute de joie et s'écrie :
—
Tiens ! guette, Arsène!... Maintenant qu'te v'là maire, les cadeaux vont
pleuvé cheux nous.
En
disant cela, mame le maire s'empresse
de déficeler le colis, mais elle fait bientôt une énorme grimace.
Et
il y avait de quoi, car, sur une couche de mousse, elle découvre une
paire de cornes, des oreilles d'âne et un licol...
Mais,
au lieu de refuser ce présent en disant qu'il s'était trompé d'adresse,
mame le maire s'en va partout raconter, la chose. Voilà comme je l'ai
sue.
Mars
1890 -
Accident de chemin de fer. -
Dimanche, sur la voie du chemin de fer, au passage à niveau
de la commune de Bernières-d'Ailly, le
jeune Louis Prod'homme, 3 ans 1/2, demeurant audit lieu avec sa mère, a
été tamponné par un train allant de Coulibœuf à Caen, et a été
tué. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1892 -
Fraude sur le lait. -
La
femme Apolline Leraistre, demeurant au Marais-la-Chapelle, vendait
le lait de sa vache à M. Bayssard-Duparc, fabricant de fromages à
Bernières-d'Ailly. Depuis quelque temps, celui-ci, s'apercevant que le
lait contenait une forte addition d'eau, il l'a fait saisir, et la
vérification a démontré que la prévenue ajoutait les deux cinquièmes
d'eau à son lait. Le rendement de la seule vache qu'elle possède était
de 10 à 12 litres par jour, et elle en livrait 16 litres en moyenne. Pour
ne pas diminuer la température, elle pratiquait le baptême à l'eau
chaude, dissimulant par tous les moyens cette fraude très profitable pour
elle et très préjudiciable pour son acheteur. Le tribunal a réprimé
sévèrement la conduite de la femme Leraistre, qu'il a condamnée à 15
jours de prison, 200 fr. de dommages-intérêts, et à la publicité du
jugement par affiches et journaux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1901 -
Déplorable accident. -
Le sieur Laporte, instituteur à Bernières-d'Ailly,
près Morteaux-Coulibœuf, nettoyait un fusil. L'arme, lui échappant des
mains, tomba. Un coup partit et lui broya la cheville du pied gauche. On
croit l'amputation nécessaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Vols de bestiaux.
- Une
génisse de 300 fr. a été volée dans l'herbage du sieur Mousset, à
Bernières-d'Ailly, près Morteaux-Coulibœuf.
—
On a volé, la nuit dans un herbage, une vache de 350 fr. au sieur Alexis
Desmonts, cultivateur à Falaise, faubourg de Guibray. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1904 - Incendies. -
D'en corps de bâtiments situé à Bernières-d'Ailly,
prés Morteaux-Coulibœuf, appartenant au sieur Octave Hiélard, maçon à
Eraines, et occupé par son père.
Pertes, 3 500 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Les voleurs de bestiaux.
- A
Bernières-d'Ailly, près Morteaux-Coulibœuf, une vache bai-brune,
écornée, âgée de 8 ans, et appartenant à M. de Vigneral, a été
volée dans un herbage. Elle valait 450 fr.
—
Le sieur Auguste Buot, cultivateur à Truttemer-le-Grand, près Vire, a
porté plainte pour vol d'une vache estimée 400 francs.
—
A Beaulieu, près Bény-Bocage, la dame Rohée allant traire sa vache dans
l'étable, a constaté sa disparition. L'animal valait 330 francs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Enfant brûlée vive.
- A Bernières-d'Ailly,
près Morteaux-Coulibœuf, le sieur Chariot, vacher chez M. de Vigneral,
était à son travail pendant que sa femme était restée à la maison
avec ses trois enfants.
La
mère s'absenta aussi laissant une petite fille de trois ans aux soins
d'une de six. L'enfant s'étant approchée du foyer mit le feu à ses
jupes. Elle se précipita au dehors et se jeta sur une meule de foin qui
prit feu aussi. Quand la mère accourut à la lueur, l'enfant était
brûlée partout sauf aux jambes. Elle est morte le lendemain dans les
plus atroces souffrances. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
Accident d’auto. -
M. Lucien Martin, directeur de fromagerie à Bernières-d'Ailly,
revenait de Falaise en auto en compagnie de M. Duhomme, 63 ans, menuisier
à Jort. Soudain la direction n'obéit plus et la voiture, faisant une
terrible embardée, s'abîma sur le talus et se retourna sens dessus
dessous.
M.
Duhomme, pris sous l'auto, fut tué sur le coup. M. Martin s'en tira
heureusement avec une légère blessure à la tête. (Bonhomme
Normand)
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils
bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du
domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit
à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la
plaque de contrôle de 1915 ?
Février
1915 -
Brûlée vive.
-
En rentrant après une
courte absence, la dame Renault, à Bernières-d'Ailly, près
Morteaux-Couliboeuf. a trouvé sa belle-mère, la veuve Gallet, accroupie
près de la fenêtre, le corps demi-nu et presque carbonisé. Ou croit que
la veuve Gallet a mis le feu à ses vêtements en voulant faire chauffer
du vin.
Septembre
1915
- Tombés au champ
d'honneur. -
Michel Noyer, tombé le 7 avril 1915 ; Pierre Guénault, 33 ans,
tombé le 22 avril 1915 ; Émile Couliboeuf, 21 ans, tombé le 9 septembre
1915. (Source : Ouest-Eclair)
Novembre
1915 -
Tombé au champ d’honneur.
- M.
Émile-Octave-Victorien Cohagnet, classe 1915, né à Vicques, soldat au
73e régiment d’infanterie, a été tué à l’ennemi le
7 septembre 1915. (Source : Ouest-Eclair)
Septembre
1916
- L’heure retrouvée.
- Dans
la nuit de samedi à
dimanche, on nous rendra l'heure qu'on nous avait prise il y a trois mois
et demi. A une heure du matin, les horloges publiques seront toutes
remises sur minuit. Inutile de dire que, jusqu'ici, il n'a pas été
question de suspendre le cours des astres pendant soixante minutes.
Jupiter, qui brille
superbement à l'est, en ce moment, montera donc dans le ciel, cette
nuit-là, comme de coutume.
Septembre
1916
- Le temps qu’il
fait.
- Depuis
samedi, 23 septembre, nous
sommes en automne Cette saison a débuté par plusieurs journées
superbes, malheureusement précédées de gelées blanches qui ont
fait tomber pas mal de feuilles. Souhaitons que la pluie traditionnelle de
la Saint-Michel nous soit épargnée, celte année.
Octobre
1916
- Noyade accidentelle.
- En
revenant, le soir, de
travailler à l'usine de la fromagerie de Bernières-d'Ailly, canton de
Morteaux-Coulibœuf, M. Albert Hilaire, 62 ans, maçon, trompé par
l'obscurité, est tombé dans la Dives et s'est noyé.
Février
1918 -
Découverte d’un cadavre.
- Depuis
une quinzaine
de jours,
le nommé
Coulibœuf Léon,
57 ans,
demeurant à Bernières-d'Ailly,
avait disparu
sans qu'on
sache ce
qu'il était
devenu. Le
10 février,
vers 8
h. 1/2
du matin,
M. Jouanne,
passant dans
un herbage
près de
la rivière,
remarqua un
cadavre au
fond de
l'eau. Il
en prévint
les autorités
locales
et ce cadavre
fut aussitôt
retiré par
quelques habitants
du pays,
et reconnu
pour être
celui
de Jouanne.
On suppose
que Jouanne
est tombé
à l'eau
en voulant
passer sur
les vannes,
ou qu'il
s'y est
jeté volontairement,
se trouvant
absolument
sans ressources,
car il
dépensait à
boire le
peu d'argent
qu'il pouvait
se procurer.
Juin
1921 -
Un enfant asphyxié.
-
Mme
Henry, demeurant à Bernières-d'Ailly, canton de Morteaux-Coulibœuf,
avait chez elle ses deux petits-enfants. Pendant qu'elle allait
conduire l'aîné à l'école, elle laissait le jeune Christian, 4 ans et
demi, dans son lit. En revenant, un voisin lui cria :
« Dépêchez-vous, le feu est chez vous ! » Montant à la
chambre, Mme Henry trouva Ia pièce remplie de fumée. Elle découvrit le
pauvre enfant, sur le plancher, couché sur le dos, ne donnant plus signe
de vie. Il était mort asphyxié.
Mme
Henry avait laissé une boite d'allumettes sur la table de nuit. On
suppose que le petit se sera amusé avec et aura mis le feu à son lit.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Une
voiture de laitier, tamponnée par une locomotive.
- Un
accident
qui
aurait
pu
être
des
plus
graves,
s'est
produit
samedi
soir
au
passage
à
niveau
numéro
100,
sur
la
ligne
de
Mézidon
à
Argentan.
Le
garçon
laitier,
Clovis
Martel,
22
ans,
de
la
fromagerie
de
Bernières-d'Ailly,
allait
faire
sa
tournée
habituelle
de
ramassage
de
lait
à
Perrières
et
Epaney.
Trouvant
le passage
à
niveau
ouvert,
il
traversa
la
voie,
mais
n'entendit
pas
une
machine
haut-le-pied
du
dépôt
de
Mézidon
qui
se
rendait
à
Sablé.
L'attelage
fut prie
en écharpe,
le cheval
fut tué
net, la
voiture brisée,
le conducteur
fut projeté
dans
la haie
bordant la
voie, il
était indemne.
La garde-barrière,
Mme Madec,
née Madeleine
Tanguy, 30 ans,
dit qu'après
le passage
de l'express
Rouen-Caen-Le Mans,
vers 18
h, 15,
elle ouvrit
les barrières
pour laisser
passer un
chargement de
sapins, elle
les laissa
ouvertes, quelques
minutes, le
premier train
ne devait
passer que
trois quarts
d'heures
après, elle
n'avait pas
été avertie
du passage
de la machine
et elle
prétend que
le mécanicien
n'a pas
sifflé avant
le passage,
néanmoins
elle reconnaît
avoir eu
tort, de
laisser le
passage ouvert.
M. Lourrion,
directeur de
la fromagerie,
estime les
dégâts à
plus de
4000 francs, pour
le cheval, la
voiture et
les harnais.
Janvier
1926 -
Vol. -
M.
Maurice Hue,
employé
de fromagerie
à Sainte-Marie-aux-Anglais,
était
allé en
compagnie
d'un camarade,
René Foureau,
24 ans,
payer les
mois de
nourrice
de ses
enfants,
confiés
à Mme
Marthe
Goret,
à Bernières-d'Ailly.
Après
avoir payé
270 francs,
M. Hue
sortit
dans la
cour avec
Mme Goret,
laissant
seul Foureau
à la
maison.
Quand
ils
furent
partis,
Mme
Goret
ne
retrouva
plus
les
270
francs
qui
avaient
été
placés
sur
la
cheminée.
Une
enquête
est
ouverte.
Août
1926 -
Élection du Maire.
- M.
le comte
de Vigneral,
a été
élu maire
de Bernières-d'Ailly,
en remplacement
de M.Dufresne,
démissionnaire.
Septembre
1926 -
Incendie d’immeubles. -
Pendant
que M.
et Mme
Georges Lehongne
étaient au
marché de
St-Pierre-sur-Dives,
lundi, laissant
leurs deux
enfants, âgés
de 5 et
4 ans,
sous la
garde de
leur grand'mère,
un incendie
se déclara
dans l'étable
où jouaient
les enfants.
Ceux-ci
s'amusant avec
des allumettes,
avaient mis
le feu
dans un
petit tas
de paille,
qui communiqua
rapidement l'incendie
au bâtiment.
En
un clin
d’œil toute
l'étable fut
en flammes
et on eut
du mal
à faire
sortir les
bestiaux qui
y étaient
renfermés ;
le feu
atteignit le
grenier voisin
qui renfermait
2.000 bottes
de foin,
puis le
poulailler. Les
secours apportés
aussitôt ne
purent que
faire la
part du
feu. Les
dégâts dépassent
30.000 francs.
Il y a
assurance.
Mars
1930 -
Fatale erreur. - Le
comte de Vigneral, maire de Bernières-d'Ailly, s'était rendu à pied,
l'autre après-midi, à Morteaux-Coulibœuf pour une vente mobilière. En
rentrant dans la nuit, il voulut raccourcir son chemin et pris à
travers champs un sentier longeant la Dives. Mais, trompé par
l'obscurité, le malheureux tomba dans la rivière, prés de Cuvigny et se
noya. Son cadavre fut retrouvé à 500 mètres en aval par des jeunes gens
qui avaient entendu ses cris désespérés. la famille de M. de Vigneral,
qui était à Paris, a été aussitôt prévenue.
Janvier
1932 -
Trente lapins disparaissent.
- Mme
Lehongre, 40 ans, propriétaire à Bernières-d'AilIy, possède au fond de
la cour de son habitation un clapier en ciment divisé en deux étages et
douze loges, dans lequel sont enfermés environ 70 lapins gros et petits.
Le
12 janvier, vers 10 h. 30, la bonne de la maison, Mlle Juliette Lemonnier
alla soigner les animaux et ne constata rien d'anormal. Elle ferma les
portes des loges comme à l'habitude. Le lendemain matin, à sept heures,
en se rendant au clapier, Mme Lehongre constata que quatre loges étaient
ouvertes. Quatre lapines et leurs petits — au nombre de vingt-cinq ou
vingt-six, dont sept âgés de 45 jours et les autres sortant du nid —
avaient disparu.
Mme
Lehongre estime son préjudice à 350 francs. Prévenus, les gendarmes de
Morteaux-Coulibœuf ont ouvert une enquête. Jusqu'ici, on n'a découvert
aucun indice susceptible de faire découvrir le ou les auteurs de ce vol.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 - Ivres,
deux journaliers assaillent leur camarade de travail.
-
Vers
13 h. 30, M. Gilbert Tombette, 19 ans, journalier, demeurant à Banville,
au service des établissements Bouchon, de Mondeville, travaillait à
l'arrachage des betteraves dans un champ situé en bordure de la route
nationale n° 811 et appartenant à M. Béquart, agriculteur, lorsqu'il
fut rejoint par deux autres ouvriers, Léon Charbonneau, 25 ans, et
Camille Tuytten, 26 ans, l'un et l'autre sans domicile fixe, également
employés par les établissements Bouchon, mais qu'il ne connaissait pas.
A
peine arrivés près de M. Tombette, les deux hommes, qui étaient pris de
boisson, se jetèrent sur celui-ci sans le moindre motif, et
l'assommèrent à coups de pied et de poing. M. Béquart, qui se trouvait
non loin de là, accourut et parvint à soustraire le malheureux aux
violences de ses agresseurs.
Grièvement
blessé à la face et sur différentes parties du corps, M. Tombette.
après avoir reçu les première soins de M. le Docteur Fernagut, a été
transporté à l'hôpital de Caen.
Charbonneau
et Tuytten ont été arrêtés. Ils ont déclaré qu'ils n'avaient aucun
grief contre M. Tombette et ont mis leur agression sur le compte de
l'ivresse. (source le
Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Un noyé. -
En faisant sa tournée de surveillance, M. Marcel Guérin, garde
particulier de Mme de Vigueral, aperçut flottant sur la Dives un cadavre
qu'il retira à l'aide d'une perche.
Le
noyé fut identifié comme étant un journalier, Hippolyte Debaize, 51
ans, et vivant seul au hameau de Sainte-Anne-d'Entremont, n'avait point
été aperçu depuis plusieurs jours.
On
se trouve en présence d'une mort accidentelle. Revenant, de travailler,
Debaize emprunta pour rentrer chez lui un sentier longeant la Dives. Il
trébucha, tomba dans la rivière et s'y noya.
(source le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Arrestation.
-
Les
gendarmes
de
Morteaux-Coulibœuf,
participant
aux
recherches
entreprises
dans
la
région
par
les
brigades
de
Falaise,
Trun,
Saint-Plerre-sur-Dives,
Livarot,
etc...
ont
été
assez
habiles
pour
mettre
la
main
sur
un
nomade
vannier
ambulant,
Eugène
Ittig,
28
ans.
Deux
de
ses
congénères,
les
frères Chagrelle,
dans
le
même
cas
que
lui,
sont
toujours
activement
recherchés.
Juillet
1940 -
Un couple de voleurs aidés par leur
fils. -
M. Désiré
Bequard, 65
ans, propriétaire,
demeurant à
Bernières-d'Ailly,
a signalé
à la gendarmerie
de Morteaux-Coulibœuf
que des
canards, au
nombre de
6, avaient
disparu, à
raison de
un ou deux
par jour.
Éprouvant un
préjudice de
72 fr.,
il a porté
plainte.
Une enquête
fut ouverte
et le voleur
ainsi que
les receleurs
ont été
identifiés. Le
premier est
le jeune
Marie Eugène,
19 ans,
ouvrier
agricole, et
les autres
ne sont
autre que
ses parents.
Émile Marie,
58 ans,
journalier agricole,
et sa femme,
née Caroline
Valognes, 54
ans.
Ils
seront poursuivis
tous les
trois pour
ce vol.
Ils le
seront d'ailleurs
aussi pour
un second
méfait, à
mettre à
l'actif du
trio.
Ayant trouvé
trois vaches,
qui vagabondaient
sur la
route, du
moins l'affirment-ils,
Émile Marie
et son
fils Eugène
les prirent
et les
emmenèrent chez
eux.
Lorsque
leur
propriétaire, M.
Louis Chapelle,
54 ans,
cultivateur,
demeurant à
Vicques, fut
mis au
courant de
ces faits
et vint
réclamer son
bien, Marie
lui déclara
qu'il n'avait
plus que
eux bêtes,
la troisième
s'étant enfuie.
Or, l'enquête
ouverte par
la gendarmerie
a permis
d'établir
que cette
affirmation était
complètement fausse.
Habilement interrogés,
les deux
voleurs ont
reconnu qu'ils
avaient « donné »
la vache
disparue une
dame Grand,
demeurant à
Rouvres, chez
laquelle l'animal
fut découvert,
pour être
remis ensuite
à son
propriétaire.
Ces histoires
de « donation »
sans condition
de vente,
de découverte
d'animaux sur
la route,
etc..., ont
paru assez
singulières aux
gendarmes qui continuent
leur enquête.
Janvier
1941 -
Exercices de tirs de l'armée allemande
le 22 janvier
1941.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
allemande.
Auront
lieu
le
22
janvier,
de
9
heures
à
18
heures,
sur
le
Champ
de
tir
de
Falaise,
situé
sur
les
communes
de
Berniéres-d'AiIly,
Epaney,
Perriéres,
Olendon,
Eraines,
Damblainville, Versainville.
Les
limite
du
champ
de
tir
sont
indiquées par
des
tableaux
de
signalisation
(la
délimitation
exacte
du
champ
figure
sur
un
plan
déposé
à
la
mairie
de
chaque commune).
Il
est
interdit
de
circuler
sur
le
territoire du
champ
de
tir
pendant
les
tirs
sans
autorisation
spéciale de
l'armée
allemande.
L'agglomération
de Sainte-Anne-d'Entremont
et
la
maison
située
à
l'entrée
de
la
route
conduisant
à la
route
nationale de
Falaise
à
Lisieux,
devront
être
entièrement
évacuées
de
8
heures
à
18 heures.
Pendant
les
tirs,
tous
les
travaux
dans
les
champs
et
les
bois
doivent
être
interrompus
à
l'intérieur
de
la
zone
dangereuse.
Les
animaux
en
liberté
sont
en
danger
et,
dans
l'intérêt
même
de
leurs
propriétaires,
doivent
être
retirés.
Pendant
la
durée
des
tirs,
toutes
les
routes
et
tous
les
chemins
traversant
le
champ
de
tir
sont
barrés.
Des
tableaux
indiquant les
dérivations sont
posés
et
les
chemins
et
les
routes
barrés
sont gardés
par
des
sentinelles.
Le
public
est
avisé
que
l'inobservation
des
prescriptions ci-dessus
indiquées est
susceptible d'entraîner
les
plus
graves
inconvénients.
Février
1941 - Exercice de tirs de l'armée allemande.
- De de nouveaux exercices de tir auront lieu les 14 février et 22
février, 6 mars et 18 mars, de 9 heures à 18 heures, sur le champ
de tir de Falaise (Mise en batterie, au nord de Versainville).
Les
évacuations prévues devront être terminées une heure avant le début
de tirs. Par ordre les autorités allemandes, devront être entièrement
évacuées pendant les heures de tir, la localité de Sainte-Anne-d'Entremont
ainsi que la maison située à l'entrée de la route conduisant d'Epaney
à la route nationale de Falaise à Lisieux.
Février
1945 -
Des pompiers récompensés. -
Les
sapeur-pompiers de Bernières-d’Ailly ont célébré la Sainte-Barbe le
28 janvier dernier. A l’issue d’une messe célébrée par M. l’abbé
Véraquin, curé de Jort, un cortège se rendit au monument aux morts où
eut lieu la remise de la médaille d’honneur à six membres de la
compagnie : Lieutenant Dutheil, adjudant Eugène Lange, sergent-chef
Fernand Lucas, sergent Marcel Guérin, sergent Auguste Devilliers et
caporal Armand Malfilatre.
Juin
1945 -
Automobilistes et motocyclistes attention !
-
Bon nombre d’automobilistes
persistent à utiliser leur véhicule les dimanches et fériés pour la
promenade. A l’heure où les services essentiels à la vie du pays
manquent de carburant, de tels faits ne peuvent être tolérés. La
suspension de l’autorisation de circuler ou la réquisition du véhicule
autorisé a déjà sanctionné ces infractions.
Le
préfet rappelle que des sanctions sans appel continueront à être prise
contre les contrevenants. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1945 -
Trois prisonniers boches s’étaient évadés.
-
Ces jours derniers, à Bernières-d’Ailly, une
« jeep » dans laquelle avaient pris place trois individus en
civil, entrait en collision avec une voiture de la Société Laitière des
Fermiers Normands. L’un des occupants fut blessé : Les deux
autres, indemnes, demeurèrent pris, malgré leurs efforts
pour se dégager sous le véhicule qui avait capoté. Les gendarmes de
Morteaux, alertés, se trouvèrent en présence de trois prisonniers
boches évadés du camp de Marigny (Manche). Le blessé a été
transporté à l’hôpital de Caen, ses compagnon ont été ramenés à
leur point de départ.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1945 -
Un conducteur de tracteur périt écrasé.
- En labourant un
champ, M. Marcel Lemancel, 33 ans, au service de M. Vermes, agriculteur à
Bernières-d’Ailly, est tombé du tracteur qu’il conduisait et a été
écrasé par celui-ci. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
Et ça continue ! -
Deux
prisonniers allemands, Ruprich Otto, 17 ans, et son camarade Blied se sont
évadés de la ferme de M. Thibault à Acqueville.
Deux
autres boches, employés chez un cultivateur de Bernières-d’Ailly, ont
également pris la clef des champs en volant la bicyclette de leur patron
ainsi que des vêtements. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un accident mortel à Bernières-d’Ailly.
–
Un ouvrier agricole de 15 ans, Bernard Bizieux, au service de M.
Vernier, agriculteur, a été serré, dans le chemin d’accès à la
ferme de son patron, entre le
chariot qu’il conduisait et un mur. Grièvement blessé, l’enfant est
décèdé quelques heures après à l’hôpital où il avait été
transporté. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Deux cyclistes entrent collision.
- Une
collision s'est produite à Bernières-D-Ailly, lieu-dit « Le
canton », entre deux cyclistes MM. Jean-Pierre Bastian, 25 ans,
ouvrier d'usine à Morteau-Coulibœuf et André Poret, 35 ans, cultivateur
à Vaudeloges, qui a été légèrement blessé à la main droite.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Au feu !.
-
La région de Falaise a été le théâtre cette semaine d'une
série d'incendies. A Bernières-d'Ailly, le feu à causé
90 000 francs de dégâts dans un champ d'escourgeons appartenant à M.
Vermes.
D'autres
feux ont été combattus à Clécy dans un bois de sapins, propriété de
Mme Ferté préjudice 100 000 francs et à Soumont-Saint-Quentin, dans les
bois de M. Paul Barbot. Une meule de paille à flambé chez M. Dubois, à
Grisy, cependant qu'à Vendeuvre, les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives
se rendaient maîtres de deux autres sinistres qui menaçaient d'anéantir
un immeuble à Mme Bellais, un baraquement voisin de la ligne de chemin de
fer et des récoltes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
On braconne à la dynamite. -
Opérant à la dynamite dans la Dives sur le territoire de
Bernières-D’Ailly, des braconniers ont détruit quantité de poissons,
notamment de truites. La gendarmerie enquête.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950 -
Une charmante fête à Bernières-d’Ailly.
-A l'occasion
des Rois, un goûter a réuni chez Mme Lange les anciens de la commune
autour de leur doyenne, Mme Neveu, qui compte 86 printemps.
Quelques
chansons clôturèrent cette aimable réunion et les invités se
séparèrent en se donnant rendez-vous à l'année prochaine. ( Le
Bonhomme Libre )
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