1er Juillet 2025 |
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BERNIÈRES s/ MER |
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Canton de Douvres-La-Délivrande |
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Or
un député du bailliage de Caen proposa pour ce qu'on appelait encore
en janvier 1790 le « département de Caen » un simple nom de
rocher, prenant ainsi une initiative originale, qui est d'ailleurs
restée unique en France. Rejetant
les noms d'Orne, de basse Orne et Orne Inférieur auxquels le comité
avait d'abord songé, il fit adopte celui de « Calvados ». D'après la tradition, on doit cette appellation à une femme mademoiselle Delaunay, bourgeois de Bayeux et sœur d'un député de cette ville, Jean baptiste Gabriel Delaunay (Source : Calvados de René Lepelley)
Décembre
1789 - L'assemblée nationale a décrété & décret ce qui suit :
-
1º Il sera fait une nouvelle division du Royaume en
Département, tant pour la représentation que pour l'administration.
Ces Départements seront du nombre de soixante quinze à quatre vingt
cinq. -
2° Chaque département sera divise en District, dont le nombre qui ne
pourra être ni au-dessous de 3, ni au-dessus de 9, sera réglé par
l'Assemblé Nationale suivant le besoin et la convenance du
département, après avoir entendu les députés des provinces. -
3° Chaque district sera partagé en division, à appelées
Canton, d'environ 4 lieux quarrées (lieues commune France). -
4° La nomination des représentants à l'Assemblée nationale,
sera fait par le département. -
5° Il sera établi au chef-lieu de chaque département, une
assemblée administrative supérieur, sous le titre d'administration
de département. -
6° Il sera également établi au chef-lieu de chaque district,
une assemblée administrative inférieur, sous le titre
d'administration de district. Il
y aura une municipalité en chaque ville, bourg, paroisse, ou
communauté de campagne 7º - Les
Représentant nommé à l'Assemblée nationale, par les départements,
ne pourrons pas être regarde comme les 8° - représentants
d'un département particulier, mais comme les représentants de la
totalité des départements, c'est-à-dire de la nation
entière. (Source : Archives Nationales)
Février
1790 - Suite de décret sur la division du Royaume.
- Département de Caen :
Février 1790 - Le 5 février 1790, paraissait le décret officiel de l'Assemblée nationale sur la formation du Calvados. (Source : Archives Nationales)
Juillet
1791 - Garde Nationale. - Tandis qu'on
cherche à nous alarmer sur la crainte prochaine, d'une invasion en
France, nos frontières sont dans le meilleur état , et l'Assemblée
Nationale, vient de multiplier les précautions, dans le Décret
suivant :
Juillet
1830 - Les orages menacent les récoltes de colza. - La semaine
dernière, beaucoup moins pluvieuse que les précédentes, a permis de
travailler à la récolte des gros foins et des colzas. L'activité
qu'y ont apportée les cultivateurs, dans la crainte qu'un changement
de temps ne compromit cette partie importante de leur revenu, en a
beaucoup avancé les travaux. Encore deux ou trois jours de beau temps
et les derniers colzas seront à l'abri. Ces circonstances ont fait monter le prix de cette graine jusqu'à 14 fr. et 14 fr. 50 cent. La barattee. (Le Pilote du Calvados)
Février
1831 - Des températures anormalement élevées pour la saison.
- Depuis quelques jours, dans notre pays a succédé a un
froid assez vif une chaleur inaccoutumée dans une saison aussi peu
avancée, pendant les trois derniers jours le thermomètre s'est
élevé à 12 degrés, aujourd'hui il est monté à 14.
Mai
1831 - Charivari a Bernières-sur-mer. - Le
sieur Jean Basley est un de ces vigoureux compères comme on n'en voit
guères aujourd'hui, chez lesquels l'age passe volontiers incognito :
74 ou 76 hivers ont pu blanchir sa tête, mais ils n'ont point
refroidi son cœur, c'est une jeunesse qui reverdit tous les ans. Il y
a deux mois et demi la mort vint
rompre les liens qu'il avait contractes bien avant la fin du siècle
dernier, et comme il n'est pas de ceux pour lesquels l'hymen n'eut que
des rigueurs, au lieu de perdre en regrets et en soupirs superflus les
derniers beaux jours de sa vie, il a bientôt songe à remplacer le
vide de la couche nuptiale, et un tendron qui probablement était
majeur lorsque Louis XVI convoqua les états généraux, reçu, comme
gage de son ardeur, l'anneau des fiançailles. Une
plainte fut aussitôt portée à l'autorité, et par suite une
douzaine des auteurs du charivari comparaissaient en police
correctionnelle pour y apprendre, avec dépens, à respecter l'ordre
public et surtout un amour aussi respectable que celui dont ils
avaient troublé les premiers épanchements.
Juin
1831 - Service d'une voiture publique de Caen à
Courseulles. - M. PIEL, cafetier-restaurateur,
au Rocher de Cancale, place du Marché à Bois, a Caen a l'honneur de
prevenir MM. les Voyageurs qu'il fait partir tous les jours deux
Voitures suspendues pour Courseulles, passant par les beaux hameaux de
Mathieu ; la Délivrande ; Langrune ; St-Aubin et Bernières, qui
longent la Mer. Les guides ne sont pas fixes, ils sont à la disposition des voyageurs. Baptiste Louard, conducteur de ces voitures, fait son possible pour mériter la confiance du public. (Le Pilote du Calvados)
On
pense cependant que le prix ne peut que fléchir maintenant, attendu
que dans un assez grand nombre de localités, où l'on croyait la
récolte des pommes devoir être tout à fait nulle, il se trouvera de
ce fruit beaucoup plus qu'on ne l'espérait.
Novembre
1831 - Mise en place d'un cordon sanitaire. -
D'après la décision de la commission sanitaire qui s'est réunie il
y a deux jours pour prendre les mesures nécessaires contre l'invasion
du choléra, il a été arrêté qu'un cordon sanitaire va être
établi sur les côtes du Calvados depuis la rive gauche de la Seine
jusqu'à la rive droite de la Vire. Ce cordon sera formé de
détachements du 50e de ligne dont un bataillon est en garnison à
Caen, il se composera en outre des proposés des douanes, de la
gendarmerie, des gardes champêtres et de tous les agents de la force
publique. Les
précautions nécessitées par l'approche de la maladie ont motivé en
outre de la part de la commission, ou intendance sanitaire, les
résolutions suivantes : « Tous les navires
provenant des états où le choléra s'est manifesté seront soumis,
avant d'être admis à la libre pratique,
à une quarantaine que le défaut de lazaret ou de lieux d'isolement
sur notre côte les forcera de subir à l'île Tatihou ou à la pointe
du Hoc. Les bateaux pécheurs qui s'absenteront de la côte pendant
plus de 24 heures pour se livrer à leur industrie, ou qui auront
communiqué en mer avec d'autres navires, ne seront point admis à la
libre pratique, seront seuls exceptés de cette mesure les bateaux
pêcheurs qui, sans avoir communiqué, auraient été forcés de tenir
la mer pendant plus de 24 heures, par suite de mauvais temps, ou qui
auront relâché dans un port français, mais dans ce dernier cas ils
devront en justifier par un certificat de l'agent sanitaire du lieu.
Avril
1832 - Levée des mesures spécifiques contre le
choléra. - Par arrêté du 20 de ce mois, dont
communication a dû être donnée immédiatement à M. le maréchal de
camp, commandant le département, l'intendance sanitaire, vu
l'inutilité des mesures qui avaient été prises sur le littoral
contre l'invasion du choléra, a décidé que les navires provenant
des ports où cette maladie a éclaté, seront à l'avenir admis à la
libre pratique, ainsi que les bateaux de pêche, quelque soit le peu
de temps qu'ils aient passé à la
Janvier 1833 - Observations météorologiques pour 1832. - Voici le relevé des observations météorologiques pour 1832. Plus grand degré de chaleur le 13 août, 35 degrés centigrades. Plus grand degré de froid le 1er janvier, 5 d. 87. Jours de pluie 135, de brouillard 218, de gelée 50, de neige 2, de grêle et grésil 10, de tonnerre 18. Le vent a soufflé du nord 59 fois, du nord-est 46, de l'est 28, du sud-est 22, du sud 66, du sud-ouest 54, de l'ouest, 54, du nord-ouest 37. Eau de pluie tombée 525 hect. 58 cent. (Mémorial du Calvados)
Octobre
1833 - Bilan des sinistres maritimes.
- Voici le relevé exact des sinistres occasionnés par la
tempête du premier septembre, sur les côtes de la Manche et de la
mer du Nord : 32 navires ont éprouvé de grosses avaries. (Memorial du Calvados)
Janvier
1834 - Un hiver inquiétant de douceur. - Le
beau temps continue avec une constance qui commence à devenir
inquiétante. Un soleil brillant, un temps calme donnent une
température très extraordinaire pour la saison.
On les voit se grouper par masses sur les arbres et particulièrement sur les choux et les hivernaches. Des champs entiers de ce fourrage en sont considérablement endommagés. Les cultivateurs supposent que ces insectes sont les mêmes qui avant le développement de leurs ailes, ont détruit la plupart des colzas du pays. Il y a lieu d'espérer que les pluies qui viennent de tomber, contribueront à débarrasser nos jardins et nos champs de ce fléau, heureusement fort rare dans nos contrées. (Mémorial du Calvados)
Mai 1834 - La reconnaissance hydrographique. - Par une circulaire en date du neuf mai , M. le préfet du Calvados prévient les maires des communes littorales du département que les travaux relatifs à la reconnaissance hydrographique des côtes de France vont être repris, à la fin de ce mois, sous la direction de M. Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef de la marine, et que ces travaux auront lieu cette année en partie sur le littoral du Calvados. M.
le préfet recommande à MM. les maires de donner à M.
Beautemps-Beauprè toutes les facilités qui dépendent d'eux pour le
succès de la mission dont il est chargé. (Mémorial du Calvados)
Septembre 1834 - Tribunal de Police Correctionnelle de Caen. - Audience du samedi 30 août 1834. Présidence de M. Lhermitte. - Pierre Pelcerf, demeurant au Fresne-Camilly, a été condamné, pour avoir chassé en temps prohibé, à 20 fr. d'amende envers la commune de Bernières-sur-mer, aux dépens, et à la confiscation de son fusil. - Un délit semblable a attiré une condamnation de 20
fr. d'amende au profit de la commune de Tailleville, aux dépens et à
la confiscation de son fusil, contre Charles Tanquerel, de cette
commune. (Mémorial du Calvados)
Septembre
1834
-
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du
samedi 20 septembre 1834. Présidence de M. Deslongchamps. -
Jacques-Louis Quesnel, demeurant à Caen, a été condamné à
20 fr. d'amende envers la commune de Bernières, aux dépens et à la
confiscation de son fusil, pour avoir chassé avant l'ouverture de la
chasse. Les
mêmes peines ont été prononcées contre Jean-Charles Prempain,
journalier à Janville pour avoir chassé sans port d'armes sur le
territoire de la commune de Bernières.
Les
mêmes peines ont été prononcées par défaut contre Pierre
Barthellemy, demeurant à Caen, pour avoir chassé sans port d'armes
sur le territoire de Bernières. (Mémorial du Calvados)
Janvier
1835 - Le mauvais temps.
- Hier
la nuit, après plusieurs jours d'un temps doux et calme comme au mois
d'avril, une violente tempête s'est fait sentir dans notre pays. Les
vents n'ont pas cessé de souffler de la partie de l'ouest, sud-ouest,
pendant toute la journée d'hier, et toujours avec une grande
violence. Il est également tombé beaucoup de pluie. Heureusement
notre côte n'avait pas à souffrir de cette tourmente qui soufflait
de terre, mais il n'a pas dû en être de même sur la côte
d'Angleterre, exposée à tout l'effort de la tempête. Jusqu'à
présent nous n'avons eu connaissance d'aucun accident, et nous espérons
que les pêcheurs de notre littoral qui se trouvaient à la mer pour
la pèche du hareng auront pu atteindre les ports de la côte Est de
la Manche, près desquels ils se trouvaient. Malgré
la sécheresse, qui donne aux racines des arbres plus de moyens
de résistance, nous ne doutons pas que beaucoup de pommiers n'aient
été déracinés dans nos campagnes. (Le Pilote du Calvados) |
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1. BERNIÈRES-SUR-MER - La Plage |
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