15 Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BEUVILLERS |
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Canton de Lisieux |
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Par la même décision, les communes de Sainte-Marguerite-des-Loges et de Tonnancourt recevront pareille somme qu'elles emploieront à des réparations actuellement nécessaires. (Mémorial du Calvados)
Juin
1852 -
Nous lisons dans le Lexovien.
-
Jeudi, vers trois heures après midi, un violent orage, accompagné
d'une pluie torrentielle, est venu s'abattre sur notre contrée ; en
quelques minutes, les ruisseaux de la ville ont débordé et rendu les
rues impraticables ; les rivières se sont élevées de plus d'un mètre
en peu de temps, et l'on commençait à craindre pour les roues des
usines. La
violence de l'orage a commencé à se faire sentir à l'Hôtellerie, puis
il a suivi les vallons de Courtonne-la-Meurdrac, Mesnil-Guillaume, Glos et
St-Martin-de-la-Lieue ; une véritable trombe d'eau et de grêle est
tombée sur ces pays et les a dévastés ; les chemins étaient convertis
en torrents, entraînant tout ce qui s'opposait à leur passage, et
laissant à chaque carrefour des monceaux, de cailloux et de terre
entraînés des champs de blé et de melons. A St-Martin, l'eau couvrait
la route à une hauteur, d'environ un mètre ; à Beuvillers, le
tonnerre est tombé sur un arbre et l'a entièrement dépouillé de ses
branches et de son écorce. Enfin, le malheureux pays que ce cataclysme a
parcouru, est entièrement dévasté.
Nous apprenons, ce matin, que le moulin de Cordebugle a été entièrement enlevé par les eaux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1853 -
Nouvelles locales.
- On
lit dans « Le Normand », de Lisieux : Des personnes que nous
croyons bien informées — Aussitôt que l'on aura mis la main à l'œuvre, les travaux seront poussés avec la plus grande activité. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mai 1858 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. Adeline. Audience du 17 mai. Pierre-Paul Salles, âgé de 25 ans, terrassier, domicilié à Beuvillers, était accusé d’avoir, en la commune de Beuvillers, Ie 20 mars 1858, volontairement porté des coups à un nommé Cormond, contre-maître aux ateliers du chemin de fer où était employé alors ledit accusé Salles. Ces mêmes coups et blessures ayant occasionné la mort audit Cormond, sans intention de la lui donner. Déclaré
non-coupable, ledit Salles a été immédiatement rendu à la liberté.
(Source : Le journal de Honfleur)
Janvier
1860 -
Les inondations dans le Calvados.
-
Après trois jours de pluies continuelles et abondantes, nos deux
rivières, dit « Le Normand » ( de Lisieux ), ont
débordé sur plusieurs points. Vendredi, le boulevard des Bains a été
submergé sur une étendue d'une vingtaine de mètres. La rivière d'Orbec
couvrait les prairies de Beuvillers ; la gare du chemin de fer et les deux
routes d'accès n'ont pas été atteintes par les eaux.
La
crue avait commencé le 29, vers sept heures du soir, et la rivière la
Vire et le Noireau ne sont rentrées dans leur lit que le lendemain matin,
à sept heures. A
Condé-sur-Noireau, l'alarme était donnée le 30 décembre, à deux
heures du matin. Aussitôt toute la gendarmerie avec l'empressement et le
dévouement que ce corps d'élite apporte toujours quand il s'agit de
conjurer un péril, un danger, montait à cheval et se rendait en toute
hâte dans le quartier Saint-Martin, entièrement inondé, et dont les
habitants imploraient des secours. Les
eaux avaient envahi depuis la rue de la Roque jusqu'à la filature de M.
Louis Calais, située à 1 kilomètre de là. Toutes les rues, tous les
chemins aboutissant, à la rivière de Noireau, étaient submergés. Il y
avait , dans certains endroits, près de 2 mètres d'eau. Les
habitants, ayant placé des lumières sur toutes les fenêtres, permirent
ainsi aux gendarmes de se transporter à cheval partout où leur présence
était réclamée. Aidés des autorités, du commissaire de police et
d'autres personnes dévouées, ces braves soldats purent retirer des
rez-de-chaussée, un grand nombre de personnes qui y étaient en danger.
Ce pénible travail était enfin achevé, lorsque tout-à-coup on apprit
que les époux Beaumont, âgés d'environ 70 ans, et un jeune enfant de 5
ans, étaient restés dans leur domicile, envahi par l'inondation.
Aussitôt le maréchal-des-logis de gendarmerie, le commissaire de police,
assistés de deux courageux citoyens, les sieurs Prébois et Loreille, que
nous sommes heureux de signaler, coururent au secours de ces malheureux,
qui étaient en proie au plus violent désespoir. En effet, réfugiés sur
leur lit, les époux Beaumont voyaient déjà l'eau dépasser la paillasse
; quelques instants plus tard, et peut-être ils, allaient trouver la
mort, lorsque leurs sauveurs sont arrivés. Ces pauvres vieillards ont
été recueillis par le sieur Prébois. 49
familles ont eu a souffrir de cette inondation. On cite comme ayant
essuyé de plus grandes pertes : MM. Rivière, Bazin, Vardon-Duguet,
Duret-Robillard, Duguet, Delhan, Anne frères, Froger, Delier, etc... On
estime à 30 000 fr. environ le montant des perles. ( L’Indicateur de
Bayeux) Janvier
1860 -
Avis de recherche. -
M. le préfet vient d'adresser la circulaire suivante à MM. les
sous-préfets, les maires, les commissaires de police et les commandants
de gendarmerie : Caen, le 26 décembre 1859. Messieurs,
Le jeune Desmousseaux (Charles), âgé de 12 ans, placé dans
l'établissement des orphelins, de Caen, s'est évadé à la fin du mois
de juin dernier, et on n'a pu encore découvrir le lieu où cet enfant est
retiré. Je
vous prie de me communiquer les renseignements que vous pourriez obtenir
sur le fugitif, assez grand pour son âge, dont le visage ovale est
ordinairement pâle et qui a les cheveux bruns. Son
air et son langage ne révèlent pas l'intelligence. Agréez,
etc…
Le préfet du Calvados, TONNET.
Août
1867 -
Un violent orage. -
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un violent orage qui n'avait que
trop fait pressentir la chaleur étouffante des jours précédents, s'est
abattu sur la ville de Lisieux, accompagné d'une pluie torrentielle. La
violence des coups de tonnerre qui se succédaient sans interruption
faisait craindre quelque sinistre, et cette crainte ne s'est que trop
réalisée. Un
malheureux cantonnier, nommé Allaire, âgé de 45 ans, demeurant commune
de Beuvillers, près de l'église, qui était couché lorsque l'orage
éclata, se leva, vers cinq heures du matin, pour fermer une fenêtre,
comme il descendait de son lit, il fut frappé par la foudre et tué sur
le coup. Sa femme, qui se trouvait dans la même chambre, n'a point été
atteinte et n'a ressenti qu'une forte commotion.
Mars 1874 - Tentative de meurtre. - Vendredi, vers six heures du malin, une tentative de meurtre a eu lieu à Beuvillers, canton de Lisieux, sur la dame veuve Deloy, née Fontaine, propriétaire en cette commune. Cet attentat a été commis par un nommé Albert Binet, âgé de 30 ans, né à Précorbin (Manche), Binet était employé par la femme Deloy comme journalier, pour les travaux de la ferme. Il réclamait, parait-il, son salaire, et sur la réponse de la dame Deloy qu'elle ne le paierait que le lendemain, il s'arma d'une longue broche à rôtir et en porta un dizaine de coups à la femme Deloy. Après l'avoir ainsi frappée, et croyant l'avoir tuée, Binet se dirigea vers la commune de Mesnii- Guillaume, entra dans l'église et demanda à M. le curé de vouloir l'entendre en confession. Le maire et le garde champêtre, prévenus, ont arrêté Binet dans le confessionnal et l'ont amené à la maison d'arrêt de Lisieux. Quelques-unes
des blessures de la femme Deloy sont profondes, mais n'ont altéré aucun
organe nécessaire à la vie, et il y a lieu de penser qu'elles n'auront
point de suites fâcheuses. Les plus graves sont une au sein gauche, à
l'épaule droite, à la cuisse gauche, à la hanche droite et deux au bras
gauche.
Août 1884 - C’est de Beuvillers que nous vient la lumière. – Dans cette commune, à l'occasion de la fête patronale, on a fait usage de la lumière électrique. Grand succès.
Août
1888 -
Le drame de Beuvillers. -
Les
époux Surtouques sont mariés depuis cinq ans et ont deux enfants. Ils
habitent Beuvillers, où le mari est sacristain. Le ménage se querellait
souvent et le mari battait sa femme. Dimanche soir, dit-on, il la roua de
coups, puis partit. Il ne rentra que mardi matin, à 6 heures. Peu après,
il se sauvait chez une parente et lui racontait que, alors qu'il était
dans sa cuisine, sa femme, couchée au premier étage, s’était tiré un
coup de pistolet dans le flanc droit ! Quand il rentra chez lui, sa femme
était morte. L'explication
que donne Surtouques, parait fausse. On suppose que
la femme Surtouques a été tuée, pendant son sommeil, par son mari,
aidé de son frère qui ont ensuite tout mis en oeuvre pour faire
croire à un suicide. Les deux frères ont été arrêtés.
Août
1889 - École publique dans le département du Calvados.
-
Au 1er
janvier 1889, le département du Calvados comptait, 919 écoles publiques
se décomposant comme suit : écoles laïques 860 ;
congréganistes, 119, ou bien encore, écoles de garçons, 318 ;
écoles de filles 299 ; mixtes 311. Pendant
cet exercice trois écoles nouvelles ont était ouverte : Une école
mixte à Saint-Pierre de Azif, une de garçons et une fille à Beuvillers.
Une
école de garçons à Bayeux. Sept
écoles de filles à Caen (rue de Branville) ; sept-vents ; La
Cambe ; Banville ; Ecrammeville ; AUthieux-sur-Calonne ;
Honfleur et une école mixte à Loucelles. La transformation s’est faite sans trop de difficultés. (Source : Conseil Général du Calvados)
Août 1890 - Les voleurs de vaches. - La gendarmerie de Livarot a arrêté le nommé Alphonse Renault, 30 an s, cultivateur, né à St-Cyr-du-Ronceray, pour avoir acheté une vache volée par Albert Bellières, 38 ans, journalier, né à Boissey, au sieur Le franc, propriétaire à Beuvillers. Renault ignorait, paraît-il, que la vache avait été volée.
Septembre
1890 -
Les voleurs de bestiaux. -
Les nommés Albert Renoult, 31 ans, cultivateur à Norolles, et
Albert Bellière, 43 ans, journalier à Lisieux, ont volé la nuit une
vache chez M. Lefranc, propriétaire à Beuvillers. Renoult a déjà subi
deux condamnations, une pour coups et blessures et une pour escroqueries.
Son compagnon en compte quatre dont une pour faux, une pour rupture de ban
et deux pour vol. Bellière est en outre inculpé d'un vol d'objets
mobiliers et d'argent au préjudice de Mlle Blot, propriétaire à
Beuvillers. Bellière a été condamné à trois ans de prison et Renoult
à deux ans.
Février 1893 - Les voleurs d’églises. - Dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière, des voleurs ont pénétré dans l'église de Beuvillers en fracturant une porte. Ils ont pris trois francs environ qui se trouvaient dans une armoire de la sacristie, ils ont brisé un tronc, mais n'y ont rien trouvé. —
On a pénétré également dans l'église de St-Martin-de-la-Lieue. Il n'y
avait que des centimes dans le tronc. Ils les ont pris, ainsi qu'une
bouteille de vin et des chaussures. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1893 - Une victime du travail. - M. Joseph Jean, directeur d'usine à Lisieux, avait chargé le sieur Thibout de creuser, à Beuvillers, route du Sap, un puits qui fut commencé au mois d'août dernier. Thibout avait comme ouvrier le sieur Chéradame, 34 ans. Samedi, vers 4 heures du soir, Chéradame se fit descendre dans le puits creusé déjà à une profondeur de 30 mètres, quand, à 10 mètres à peine de l'ouverture, la corde qui le soutenait se rompit et le malheureux tomba au fond sur des outils et des matériaux qui s'y trouvaient. À
l'aide de quelques passants, M. Thibout se fit à son tour descendre dans
le puits pour porter secours à son camarade, qu'il trouva dans un état
lamentable et perdant du sang en abondance. Avec d'infinies précautions
on parvint à le hisser hors du puits, le malheureux éprouvait des
douleurs atroces et disait : « Ne me faites pas souffrir davantage,
laissez-moi, je sens bien que je vais mourir ». Chéradame à une
jambe fracturée à plusieurs endroits et horriblement mutilée. On craint
des lésions internes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Cour
d'assises du Calvados. -
Vol
qualifié. -
Ludovic
Jouanne, 41 ans, encore un récidiviste ayant subi 5 condamnations, fera 6
ans de réclusion pour vols
Septembre
1894 - Bonne nouvelle.
-
MM. Laniel et Duchesne-Fournet
se sont entendus pour la location de l'usine d'Orival pour neuf ans. Les
350 ouvriers sans travail, par suite de l'incendie de l'usine de
Beuvillers, ne tarderont pas à être embauchés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Trop de
vacances. -
Pour l'année scolaire
1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de
201 jours de congé contre 164 de travail. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1897 -
Dans un lavoir.
- On
a retiré du
lavoir communal de Vasouy la veuve Ameline, 57 ans, cultivatrice à
Beuvillers. Grâce aux soins qui lui furent prodigués, la noyée
reprenait bientôt connaissance et déclarait ne pas se rappeler comment
elle était tombée dans le lavoir. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Renversés par des voitures. - Le sieur Isidore Buhot, 53 ans, cultivateur à Courtonne-la-Meurdrac, revenait de Lisieux, lorsqu'à Beuvillers il fut culbuté, bien que s'étant rangé sur la berge, par une voiture marchant à grande allure. Dans sa chute, outre plusieurs contusions à la tête, il s'est fracturé une jambe. Les auteurs de l'accident ont continué leur route sans s'inquiéter de la victime, mais on connaît leurs noms. —
Une carriole, conduite à une très vive allure, a renversé, sur la route
de la Maladrerie, près le calvaire, le sieur Auguste Michel, 16 ans,
couvreur, y demeurant, qui s'en revenait de Caen. La voiture lui a passé
sur le corps. Au lieu de s'arrêter, le conducteur, resté inconnu, a
continué sa route. Les blessures de Michel sont heureusement peu graves.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Brûlée
vive. - La
veuve Decré, 80 ans
environs, de Beuvillers, près Lisieux, s'étant endormie avec une
chaufferette, sous les pieds, ses vêtements prirent feu. Les voisins ont
trouvé la pauvre femme, un peu amie de la dive bouteille, presque
entièrement carbonisée, au milieu de sa cuisine.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Hannetonnage. – Les
élèves de l'école de Beuvillers, près Lisieux, ont, sous la direction
de leur instituteur, détruit 110 kilos de hannetons : soit 110 000
insectes qui auraient donné plus d'un million de vers
blancs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - O amour ! amour ! - Juliette Laurent a dépassé la quarantaine. Cependant, il y a dix-huit mois, comme elle était servante à Saint-Hymer, près de Pont-l'Evêque, elle fit la connaissance d'un jeune homme de vingt ans, qui l'aimait comme sa mère. Mais, un jour, Juliette Laurent fut obligée de quitter Saint-Hymer et alla se placer à Beuvillers, près de Lisieux. La distance était grande et l'amoureux ne venait pas assez souvent au gré de Mlle Juliette, aussi celle-ci lui offrit-elle une bicyclette pour lui permettre de voler plus rapidement près d'elle et un pistolet pour se défendre en cas d'agression.
Janvier
1899 -
Stupidité ou vengeance. -
Un individu,
resté inconnu, a tiré, la nuit, un coup de fusil chargé à plombs dans
une fenêtre de la chambre à coucher de la dame Desseaux, propriétaire
à Beuvillers, près Lisieux. Celle-ci entendit bien un certain bruit,
mais elle l'attribua à une rafale, car le vent, cette nuit-là, soufflait
avec une grande violence. Ce n'est que le matin que Mme Desseaux
s'aperçut que sept carreaux avaient été cassés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Noyée. - La
dame veuve Couteux, née
Marie Malfilâtre, 81 ans, propriétaire à Beuvillers, près Lisieux,
est tombée
dans une mare voisine de son habitation et s'y est noyée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Morts subites. -
Le sieur Victor
Richard, 50 ans, chauffeur dans une usine à Lisieux, se sentant
indisposé alla dans une pharmacie, se procurer un médicament avant de
regagner Beuvillers où il demeure. Peu de temps après, on le trouvait
mort sur le bord de la route. Le malheureux est père, de sept enfants,
dont plusieurs sont en bas âge. —
Le sieur Alphonse Élie, 59 ans, ancien mécanicien à Lisieux, est mort
subitement dans les lieux d'aisances. — On a trouvé mort, la face contre terre, dans un herbage, à Airan, près Argences, le sieur Paul Lahaye, 42 ans, journalier à Moult. Le malheureux avait succombé à une congestion occasionnée par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Tout augmente. - Les droits sur l'alcool ont été augmentés dans des proportions qui encouragent la fraude, mais les amendes, pour fraude, paraissent avoir suivi la même progression. Un soir, Arthur Girard, 38 ans, journalier à Beuvillers, entrait à Lisieux avec un air inquiet qui donna à penser à un employé de l'octroi que le promeneur était en défaut. Il s'approcha de Girard et constata qu'il avait sous sa blouse deux bidons d'eau-de-vie de cidre suspendus à son cou par une corde. Girard
a été condamné à 2 000 fr. d'amende, et comme les bidons contenaient
huit litres et demi d'eau-de-vie, cela la remet, avec les frais, à près
de 500 fr. le pot. (Source :
Le Bonhomme Normand)
— Le sieur Néel, 28 ans, ouvrier à la papeterie, aux Moutiers-Hubert, près Livarot, a eu deux doigts d'une main broyés entre deux cylindres de la machine à papier. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Triste accident. - Le sieur Huve, entrepreneur de travaux publics à Lisieux, revenait le soir de l'un de ses chantiers, quand il trouva sur la route du Sap à Beuvillers, inanimé et baignant dans son sang, le corps du sieur Constant Duclos, 55 ans, représentant de commerce, également à Lisieux. Sa bicyclette était renversée sur lui. On s'empressa de prévenir les enfants de ce malheureux qui fut transporté chez un cultivateur voisin. Son état paraît désespéré. Le
sieur Duclos circulait toujours à une allure très modérée. On suppose
qu'il aura été pris d'un étourdissement et sera tombé sur une pierre
tranchante. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre 1903 - Tué par un train. - Le sieur Constant Quentin, 75 ans, mécanicien à l'usine Laniel, à Beuvillers, près Lisieux, revenait de déjeuner. En traversant la ligne du chemin de fer, il fut tamponné par la locomotive d'un train-express et jeté à vingt-cinq mètres de là. Le malheureux a été tué net, il avait la poitrine défoncée et une plaie béante au front. Quentin
était depuis plus de quarante ans au service de la maison Laniel.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Noces d’or. -
M. et Mme Michel Barbé, âgés de 70 et 74 ans, tisserands depuis
49 ans dans l'usine de M. Lanie!, à Beuvillers, près Lisieux, ont
célébré leurs noces d'or entourés des membres de leur famille, tous
ouvriers dans la même fabrique. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1907 - Postes
et télégraphes.
-
La cabine téléphonique de Beuvillers a été mise en
service le 1er avril 1887. Cette cabine sera reliée directement à
Lisieux. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mars
1920 -
Sauvage agression. - Ces
jours derniers, les charretiers de M. Porquet, à Beuvillers, près
Lisieux. MM. Hauduc, Bance, Desmousseaux et Hue, qui revenaient de
Préaux, avec un chargement de bois, ont été assaillis, au lieu dit le
« Point du Jour » par des Belges descendus d'une voiture que conduisait
M. Hauton. Les malheureux charretiers ont été paraît-il, si fort
malmenés, qu'ils ont dû s'aliter. Une enquête est ouverte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1920 -
Mauvais garde-meuble. -
M. Vincent Auguste, journalier à
Beuvillers. près Lisieux, avait déposé son mobilier dans une chambre
dépendant de la propriété de
Juillet
1923 - Des gens trop
vifs. -
Henri
Basoge, 25 ans, tisserand à Beuvillers, qui travaillait depuis plusieurs
jours à l'usine de Grais, près Lisieux, venait d'être congédié.
Furieux en apprenant cette nouvelle, il a menacé de tuer M. Letac,
directeur. Celui-ci a fait sortir Basoge de son bureau et s'est enfermé
à clef. Mais l'énergumène, prenant son couteau, a fait tomber les
carreaux de la porte et il s'apprêtait à la défoncer quand les
gendarmes prévenus par téléphone, ont pu le désarmer et l'arrêter.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Le feu dans une usine.
- Samedi
soir,
vers 16
h. 15,
un incendie
d'une extrême
violence s'est
déclaré
dans les
séchoirs de
l'usine Laniel,
a Beuvillers.
L'alarme fut
donnée immédiatement
et la pompe
de l'établissement
fut mise
en batterie
par le
personnel pendant
que la
compagnie des
sapeurs-pompiers de
Lisieux, munie
de l'auto-pompe,
des pompes
des établissements
Leroy de
Lisieux et
de la commune
de Glos
arrivait en
hâte. Au cours de ce sinistre, le sergent Liot et le caporal clairon Couillaux, de la compagnie de Lisieux, ont été blessés légèrement.
Janvier
1926 -
Un
ouvrier
maçon tamponné par
un
train. -
M.
Morineau
Pierre,
maçon,
demeurant
à Courtonne-la-Meurdrac,
après
avoir travaillé
chez M.
Leriche,
à Beuvillers,
regagnait
vendredi
soir son
domicile à
bicyclette,
en compagnie
de M.
Morière, son
camarade
de chantier. A
proximité
de
la
cidrerie
Lesage,
les
deux
compagnons
durent
s'arrêter
devant
le
passage
à
niveau
qui
franchit
les
voies
Paris-Cherbourg,
et
Orbec-Lisieux.
et
dont
les
barrières
étaient
fermées.
D'ailleurs,
à
ce
moment
un
train
montait
la
rampe,
se
dirigeant
vers
Bernay.
Pour
gagner
du
temps,
et
malgré
les
conseils
de
Morière,
qui
dit
à son
camarade
«
Fais
attention,
le
train
d'Orbec,
ne
doit
pas
être
loin »,
Morière
fit
manœuvrer
le
portillon,
puis
s'engagea
avec
sa
bicyclette
sur
la
voie
d'Orbec.
Son
attention,
tout
entière
attirée
par
le convoi
qui
roulait
sur
Bernay l’empêcha
d'entendre
le train d’Orbec, cependant annoncé
par Moriére
et qui
arrivait
a toute
vitesse
vers le
passage
à niveau.
Avril
1926 -
Recensement.
- 113
maisons,
207 ménages,
623 habitants.
En 1921, 107 maisons, 180 ménages, 548 habitants, soit une augmentation de 75 habitants depuis 1921.
Beuvillers. — Mlle Bénard Alice, âgée de 24 ans, d'une famille de 8 enfants vivants. Mlle Bénard a été placée depuis sa sortie de l'école. De bons renseignements ont été recueillis sur l'intéressée ainsi que sur sa famille. Elle a contracté mariage avec M. Foulon, serrurier à Lisieux.
Août 1938 - Un ouvrier se pend. - M. Victor Senécal, 57 ans, ouvrier d'usine à Beuvillers, chemin du Val-Mesnard. a été trouvé pendu à un pommier dans la cour de son habitation. C'est sa femme qui a fait la découverte mercredi matin. M Sénécal était venu à Lisieux mardi dans la journée pour toucher sa pension de combattant à la recette des finances. Rentré chez lui, il s'était fait photographier par l'un de ses enfants, puis avait joué aux cartes. Au lieu de se coucher, il s'attarda dans sa maison. Vers 2 heures, sa femme en se réveillant constata qu'il n'était pas dans la chambre. Elle pensa qu'il avait passé la nuit dans un fauteuil dans la cuisine, comme il faisait parfois. Mais le lendemain matin, elle trouva le fauteuil vide, et aperçut son mari pendu dans la cour. Le
décès a été constaté par le docteur Roullier.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Pauvres enfants ! -
Ayant
constaté, il y a quelque temps, que les jeunes Harel Denise, 18 ans ;
Pierre, 17 ans, Harel Denise, 18 ans ; Pierre, 17 ans, parents, à
Beuvillers, manquaient presque complètement de nourriture, M. Robert
Pilet, 41 ans, directeur de l'usine Laniel, où tous les trois sont
employés, décidait d'alerter la gendarmerie. Au
cours de sa déposition, M. Pilet indiquait qu'en particulier, il y a
quinze jours, l'un des trois jeunes gens n'avait pu travailler.
Questionné, il avait répondu que ne mangeant que quatre
pommes de terre à l'eau pour son repas du midi, il était si faible qu'il
ne pouvait se livrer à aucun travail. M Pilet ajoutait qu'il avait dû
lui-même donner de l'argent aux jeunes gens pour manger et que M. Laniel
leur avait donné des vêtements.
Enfin,
il signalait que les parents des jeunes Harel étaient des ivrognes
invétérés et des paresseux, ne vivant que de l'argent gagné par leurs
enfants. A
la suite de cette grave déposition, les gendarmes ouvrirent une enquête.
Interrogés, les trois enfants devaient confirmer entièrement la
déclaration de M. Pilet. Ils ont spécifié que tous les jours, ils ne
mangeaient que quatre pommes de terre, n'ayant du pain que deux jours la
semaine et de la viande que deux ou trois fois par an. Vêtus
de loques d'une saleté repoussante, ils couchent dans un lit sans drap,
avec une seule couverture. De plus, le plus jeune, René, 16 ans, est
frappé brutalement presque journellement,
parce qu'il ne rapporte pas assez d'argent à la maison. Il
y a quinze jours, il a été mis à la porte en chemise, à 6 heures du
matin, sous la pluie ballante. Le
père, René Harel, 52 ans, cordonnier, et la mère, née Marie Monnet, 47
ans, ouvrière d'usine, renvoyée à cause de son intempérance, ont dû
reconnaître en grande partie les faits grave qui leur sont reprochés. (Source
Avril 1939 - Le plafond d’une cantine scolaire s’effondre. - Les habitants de la charmante bourgade de Beuvillers, située à 3 kilomètres de Lisieux, sur la route d'Orbec, étaient, dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 heure du matin, réveillés en sursaut : un bruit formidable provenant du bâtiment servant de cantine scolaire, venait de se produire. Aussitôt, tout le quartier fut sur pied et rapidement de nombreuses personnes se trouvèrent autour de l'immeuble. On devait se rendre compte rapidement de la cause de ce vacarme : le plafond de la cantine venait de s'effondrer sur une longueur de 20 mètres et une largeur de 7 mètres. Comme cet événement s'est produit pendant la nuit, il n'y avait heureusement aucun accident de personne à déplorer. Les dégâts sont importants. A
la suite de ce fait, une enquête a été ouverte. C'est ainsi qu'il a
été permis d'établir que cet éboulement a pu se produire à la suite
d'un accident d'automobile survenu la semaine dernière, le 5 avril
exactement, pour éviter un cycliste qu’elle renversa d'ailleurs, une
automobile, pilotée par M. Goupil, s'était Jetée sur le mur de la
cantine. C’est ce choc qui fut très violent qui aurait ébranlé le
plafond et provoqué son effondrement par la suite. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
L’enfance malheureuse.
- Les gendarmes de
la brigade de Lisieux, en tournée dans la localité, ont reçu une
déclaration de Andrée M……..., 14 ans 1/2, bonne, qui se plaint de
mauvais traitements que lui ferait subir sa tante. Mlle Germaine L……..,
et sa mère, chez lesquelles elle vit. Elle aurait été battue avec le
crochet à fourneau et serait privée de nourriture. Les
renseignements recueillis sont contradictoires.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les dégâts dans la région lexovienne. - Au fur et à mesure que les eaux et le limon qu'elles ont apporté disparaissent, les dégâts de l'orage de mercredi se révèlent de plus en plus importants. Les usines Mommers signalent 250 000 francs de dégâts. Un mur séparant les jardins de la gendarmerie de celui de M. Lemoine, épais de 50 centimètres, a été renversé sur une longueur de 80 mètres. Tous les logements de la gendarmerie et le rez-de-chaussée du collège Guzot ont été envahis par les eaux. Dans les quartiers bas, les caves des maisons ont été inondées, rues Rose-Harel, d'Orival, Blanches-Portes, du Grand-Jardin, Ferdinand-Daulne et dans la rue Jean-Lefebvre, le ruisseau Le « Cireux » a débordé et a abattu un mur chez les Petites Sœurs des pauvres et à la communauté des Bénédictines. La maison de M. Delangle, rue du Héron, a dû être étayée. Chez M. Touflet, un mur s'est écroulé. Cependant, et contrairement à des bruits ayant circulé dans la matinée de vendredi, les ponts de la rue du Héron et du Gaz n'offrent aucun danger. A Grais, on a signalé 90 centimètres d'eau à la fabrique de cidre, 1 m. 70 à la cidrerie de Blavet et 1 mètre aux établissements Leroy. L'usine Laniel, à Beuvillers, a également beaucoup souffert. A Glos, un torrent d'eau s'est introduit dans la biscuiterie de M. Hamon et l'a complètement dévastée. A Mézidon, à l’école des filles, le mur de soutènement de la cour de récréation, en bordure de la rue Jules-Guesde, miné par les eaux d'infiltration s'est abattu d'un seul morceau, avec la grille qui le surmontait, sur une longueur de 25 mètres, obstruant la route d'un trottoir à l'autre.
Aussitôt qu'il a reçu la nouvelle des dégâts causés par l'orage, M. Laniel, député de Lisieux, s'est rendu auprès de M. le Ministre de l'Intérieur et lui a demandé- de bien vouloir accorder aux sinistrés un secours pouvant les dédommager des pertes dues à l'inondation. De plus, il est venu vendredi à Lisieux et a visité, en compagnie de M. Le Gentil, sous-préfet, la ville et, aux environs, les endroits dévastés. Le
Conseil municipal de Lisieux s'est réuni vendredi soir, en session
extraordinaire, pour voter un crédit destiné à secourir immédiatement
les victimes du désastre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Un ouvrier se suicide sur la tombe de sa mère. - M. Moïse Mérille, 27 ans, ouvrier couvreur, demeurant à Beuvillers, s'est tiré un coup de revolver dans la tête samedi soir, sur la tombe de sa mère, au cimetière de Beuvillers. Des voisins attirés par le bruit de la détonation ont fait transporté le désespéré à l'hôpital de Lisieux, où il est décédé hier matin, à 4 heures. M.
Mérille était marié et sa femme avait quitté le domicile conjugal il y
a quelque temps. Sa mère était morte récemment. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1940 - Un chauffeur est arrêté pour des actes graves de sabotage. - M. Bernard de Fontaubert, âgé de 29 ans, directeur de la base de la raffinerie des pétroles du Nord à Lisieux, employait depuis deux ans environ le nommé Robert Fihue, âgé de 41 ans, demeurant à Lisieux, place Gambetta, en qualité de chauffeur. Au point de vue professionnel, il eut des fautes très fréquentes à lui reprocher. Le 2 novembre 1939, la direction devait adresse à Fihue un dernier avertissement avant licenciement pour de graves fautes entraînant des arrêts de véhicules. Vendredi dernier, le nommé Fihue devait avoir de nouveau des erreurs dans ses encaissements, et samedi, il quittait le travail, laissant tourner des pompes à essence dont il avait la surveillance. Cette négligence aurait pu avoir de très graves conséquences. A la suite de ces faits, M. de Fontaubert punit Fihue de huit jours de mise pied. Cette mesure fut appliquée sur le champ, Fihue sortit de l'établissement et regagna son domicile. Une demi-heure après, M. de Fontaubert entendit un bruit de liquide provenant d'une citerne en vidange. S'étant rendu à l'endroit, il devait constater que des vannes de vidange du grand bac qui contenait environ 300.000 litres d'essence avaient été ouvertes alors qu'elles devaient être fermées avec un cadenas. Par suite de ce fait plusieurs centaines de litres d'essence étaient répandue sur le sol. C'était très dangereux, étant donné que la voie des chemins de fer était proche et que des charbons provenant d'une locomotive pouvaient communiquer le feu à cette essence. Il s'en fût suivi un véritable sinistre. Ces
faits,
communiqués à
la gendarmerie
de Lisieux,
celle-ci ouvrit
une enquête
immédiatement,
et Fihue
fut interrogé.
Tout d'abord,
il nia
énergiquement, mais
après de
nombreuses dépositions
de témoins,
il devait
passer
des aveux
complets, c'était
lui qui
avait ouvert
les vannes
de vidange.
Juin
1940 -
Météorologie et parachutisme.
-
Depuis un mois, des atterrissages de parachutes étaient signalés
à la gendarmerie de la région de Lisieux. On en avez vu au
Mesnil-Simon, à Beuvillers, à Glos, à Ouilly-le-Vicomte, aux
environs de Livarot. Une
enquête a permis de découvrir l'origine de ces parachutes....
inoffensifs. Tous les jours, vers 17 heures, une station météorologique
installée depuis peu sur la côte procède à des lancements de
ballons sondes. Les ballons éclatent à une certaine hauteur et les
appareils enregistreurs soutenus par de légers parachutes d'un mètre de
diamètre, descendant au sol. Les
personnes qui trouveraient des appareils enregistreurs placés dans des
boîtes contenant un mouvement d'horlogerie, sont invitées à les porter
avec le parachute à la gendarmerie la plus proche.
Avril
1942 -
Fait divers. -
Rentrant de l'école avec un camarade, le fils d'un cheminot,
Maurice Behuet, 11 ans dont les parents habitent route d'Orbec à
Beuvillers, dut Le
pauvre petit, projeté à 7 mètres du lieu du choc, eut la tête
écrasée et fut tué sur le coup. Quant à son camarade, Marcel Reine, du
bourg, il avait été plaqué sur la barrière par le déplacement
de l'air et avait eu le visage éraflé.
Avril 1944 - Distribution d'œufs frais. - Le Préfet du Calvados communique : Une nouvelle distribution de deux oeufs frais est prévue au titre du mois d'Avril dans les communes de Lisieux, St-Jacques-de-Lisieux, St-Désir-de-Lisieux, Beuvillers et le hameau du Petit-Bon-Dieu, Deauville, Honfleur et Trouville, au profit des catégories E. J1. J2. J3 et V. Toutefois les consommateurs énumérés ci-dessus et qui sont détenteurs de la feuille de denrées diverses à indicatif P1 et P2, sont exclus de ces distributions. Cette distribution sera effectuée contre remise de ticket DV de la feuille de denrées diverses du mois d'Avril 1944 des catégories de consommateurs visés ci-dessus. Au
moment de la distribution, les détaillants exigeront la présentation de
la carte d'alimentation pour contrôler la catégorie du consommateur. Ils
s'assureront en outre que le cachet de la mairie porté sur la feuille de
denrées diverses est effectivement celui d'une localité bénéficiaire
de distributions d'œufs.
Septembre
1945. - L'anniversaire
de la libération. -
La population de Beuvillers à gardé le souvenir des heures
tragiques qu'elle a vécues les 23 et 24 août 1944 et c'est avec
l'empressement et la joie
qu'elle a assisté aux différentes cérémonies organisées dimanche
dernier pas le Conseil municipal. La
manifestation commémorative débuta par une messe en musique célébrée
avec éclat. Puis l'après-midi eut lieu un grand défilé précédé de
clairons et tambours et des musiciens
de la Fanfare Scolaire pour s'incliner devant les tombes des soldats
canadiens inhumés à Beuvillers ainsi que devant le monument aux Morts. Au
cours de ces différentes stations des discours patriotiques furent
prononcés par MM. Virmontois, Lévesque et Violette. La journée se
termina par la distribution des prix aux élèves du groupe scolaire.
Cette cérémonie, qui avait dû être retardée pour cause de maladie, se
déroula devant une nombreuse assistance heureuse de revivre les temps anciens.
Elle prit fin par une allocution du maire et par des chants exécutés
avec brio par un groupe de jeunes gens et de jeunes filles avec
accompagnement de la Fanfare dirigée par son dévoué chef M. Remondin. Enfin,
une brillante retraite au flambeau dans un bourg parfaitement illuminé,
conduisit la foule à la salle de bal où danseurs et danseuses s'en
donnèrent à cœur joie pendant une partie de la nuit.
Octobre
1946 -
L’écharpe tricolore. -
Par
6 voix sur 11 votants, M. Renaudin, adjoint de Beuvillers, a été élu
Maire de la localité en remplacement de M. Maxime Chéron,
démissionnaire. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1947 -
L’anniversaire de la libération de Beuvillers. –
Elle sera commémorée, le 24 août, en une fête qu’organisent
les Anciens Combattants de la commune. Pour participer au banquet par
souscription, se faire inscrire chez le président ou le secrétaire des
A.C. ou encore au restaurant Pipon. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un jeune homme se noie dans l'Orbiquet.
-
Dans la soirée de lundi, vers 20 h., plusieurs jeunes gens
se baignaient dans la rivière l'Orbiquet, au lieu-dit « le
pont » à Beuvillers. L'un d'eux M. Gilbert Leprêtre, âgé de 21
ans, bien que ne sachant pas nager, s'aventura sur le mât de beaupré,
déjà installé en prévision de la fête communale de dimanche prochain.
Mars 1950 - Un incendie dans une usine. - Le feu s'est déclaré au poste de soudure des Ets Laniel, à Beuvillers, heureusement séparé des autres bâtiments de l'usine. Un
détachement des sapeurs-pompiers de Lisieux a réussi à empêcher la
propagation du sinistre qui a causé d'assez sérieux dégâts à
l'atelier, endommageant le matériel. ( Le Bonhomme Libre ) |
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BEUVILLERS. - le Calvaire. |
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503 LISIEUX - Le Château de Beuvillers. |
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1 BEUVILLERS (Calvados) |
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BEUVILLERS. - L'Église |
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3 BEUVILLERS (Calvados) - Route du Sop |
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BEUVILLERS, par Lisieux (Calvados) - L'Usine de Grais - Suiferie en Abattoirs Industriels |
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BEUVILLERS (Calvados) |
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