1er Juillet 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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BIÉVILLE - QUÉTIÉVILLE |
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Canton de Mézidon-Canon |
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Mai 1834 - On nous écrit de Lisieux, le 18 mai. - Mercredi dernier, une tentative d'empoisonnement à l'aide de l'arsenic a été commise par une fille sur sa mère, dans la commune de Quetiéville. Voici les faits qui sont parvenus à ma connaissance : Une femme Hébert , possédant une honnête aisance, vivait depuis quelques années dans la commune de Mirbel, réunie à celle de Quetiéville, avec sa fille unique séparée de son mari. Le lundi 12 mai, cette femme acheta un pot de lait, et en but ce jour et le lendemain sans aucun accident, mais le mercredi matin, ayant voulu l'achever, elle trouva, à la première gorgée, un goût extraordinaire qui l'empêche de continuer. Elle sentit en même-temps sous ses dents quelque chose de blanc et de dur, qui se trouva en abondance au fond du vase. Le lait fut donné à un chien, qui mourut trois heures après dans d'horribles convulsions. Quant à la veuve Hébert, elle fut saisie de vomissements violents, et son état actuel donne de graves inquiétudes. La voix publique accuse fortement sa fille, contre laquelle une information se poursuit actuellement. (Mémorial du Calvados)
Mai
1834 - Les
suites de l’empoisonnement. -
Nous apprenons que la femme Hébert, de
la commune de Quétiéville, dont nous avons annoncé il y a peu de jours
l'empoisonnement par l'arsenic, est beaucoup mieux maintenant, et que l'on
espère conserver ses jours. (Mémorial du Calvados)
1840 - Biéville-en-Auge, 222 habitants au recensement de 1836, absorbe Querville, 76 habitants au même recensement.
Janvier 1844 - Nouvelles locales . - Un fait étrange a eu lieu, avant-hier, dans la vallée d'Auge, à Quetiéville, commune de l'arrondissement de Lisieux. M. Béllais, fermier à Maizières, accompagné de son domestique, conduisait à Quetiéville, une voiture chargée de pommes, lorsqu'arrivé aux premières maisons du village, il tomba soudain frappé d'une attaque d'apoplexie foudroyante. Aux cris poussés, par son domestique, plusieurs personnes s'empressèrent d'accourir, et l'une d'elles, après avoir placé M. Bellais sur une chaise, le transporta dans son domicile pour lui prodiguer les soins que réclamait sa position. Malheureusement
les secours furent inutiles, car l'attaque d'apoplexie avait été
mortelle. Il ne fut plus question alors que d'aller chercher le maire de
la commune ou son adjoint, pour faire dresser procès-verbal du décès de
M. Bellais. L'adjoint était absent, la personne chez laquelle le cadavre
était déposé fut obligée de s'adresser directement au maire Cette menaça fit un effet magique : elle triompha, pour quelques instants, de la frayeur du malheureux fonctionnaire qui s'acquitta comme il le put et non sans s'être signé plusieurs fois, du devoir qui lui était imposé de par la loi et les gendarmes. On
nous assure que M. le maire de Quetiéville n'est pas le seul
fonctionnaire municipal de l'arrondissement de Lisieux, qui soit de cette
force, et l'on en cite plusieurs sur le compte desquels on débite plus
d'une anecdote non moins édifiante. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril 1858 - Un accident de la route. - Jeudi dernier, vers dix heures du soir, le sieur Allais, fils, de Quétiéville, et les époux Rots, cultivateurs et grainetiers à Biéville, revenaient ensemble dans la même voiture du marché d'Argences, en suivant la route impériale de Paris à Cherbourg, ils étaient arrivés près de la rivière de Dives, sur le territoire de Biéville, lorsque leur cheval prit le mors aux dents et se dirigea, malgré tous leurs efforts réunis, vers un fossé bourbeux et plein d'eau dans lequel il tomba, entraînant la voiture après lui. La position de ces voyageurs était des plus critiques, non pas pour eux-mêmes, car ils avaient été lancés dans une pièce voisine, sans graves blessures, mais leur cheval allait périr, lorsque, par le plus heureux hasard, survinrent le maréchal-des-logis de gendarmerie Lesigne et le gendarme Paris, tous deux de la brigade de Croissanville, qui faisaient une patrouille de nuit. Ces
deux braves militaires n'hésitèrent pas, malgré le froid vif qu'il
faisait, à se jeter dans l'eau glacée pour relever l'animal qui était
couché sur le dos en travers du fossé et lançait de furies ruades.
Après un long et pénible travail, ils purent retirer le cheval et
ensuite la voiture, qui était en partie brisée, ils rétablirent de leur
mieux le véhicule, rajustèrent
Juin
1861
-
Sur la demande de M. le préfet da Calvados.
-
Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de l'instruction
publique et des cultes a bien voulu accorder des secours aux communes
ci-après : 1°
Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère.
800 fr. 2°
Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son presbytère,
2 000 fr. 3°
Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son
église, 1 500 fr 4°
Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher
de son église, 1 200 fr. 5°
Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,
1 400 fr. 6°
Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,
1 500 fr. 7°
Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,
3 000 fr. 8°
Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son
église et à reconstruire son presbytère,
4 000 fr. 9°
Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la
dépense de consolidation de son église, 3
000 fr. 10°
Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de
restauration de son église et de réparation de son presbytère,
1 500 fr. 11°
Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense d'acquisition
d'un presbytère,
1,000 fr. 12°
Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de
construction d'un presbytère,
1 500 fr. 13° Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un presbytère, 2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet 1867 - Un incendie. - Un incendie occasionné par la foudre a éclaté le 27 de ce mois, à 4 heures du soir, et a consumé une maison d'habitation et une grange appartenant au sieur Martin Casimir journalier à Quetiéville.
Août
1868 -
Les récoltes. -
A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette
année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les
vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits de
toutes espèces est extraordinairement précoce. Il n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la seconde quinzaine d'août et dont les gourmets s'abstiennent généralement avant cette époque à cause du frai, qui rend les sucs de l'huître visqueux et troubles, sont dès à présent limpides, frais et savoureux comme en automne.
Août
1868 -
La chasse. -
Par suite de la précocité de la moisson, l'ouverture de la chasse
aura lieu, dit-on, le dimanche 16 août, dans les départements au-delà
de la Loire, La
saison cynégétique s'annoncerait fructueuse. Grâce à la chaleur, les
couvées sont généralement réussi. Les lièvres sont rares, la
persistance des fortes chaleurs leur a été nuisible. Ces indications
peuvent s'appliquer aux diverses sortes de gibier, poil ou plume.
Décembre 1868 - Un bon achat. - M. Delalande, instituteur de la commune de Quetiéville, arrondissement de Pont-l'évêque, a consacré à l'achat de livres pour la bibliothèque scolaire de cette localité, la somme qui lui avait alloué pour la destruction des hannetons opérée par lui et ses élèves.
Mai 1872 - Pluie. - Les pluies abondantes qui sont tombées pendant ce mois, ont produit une crétine très préjudiciable dans la vallée de la Dives. En effet, l'eau couvre tout à fait un grand nombre d'herbages dans plusieurs communes, surtout dans les partis les plus basses, où elle atteint 50 à 60 centimètres.
Mai 1872 - Accident. - Le 27 mai, vers midi, le nommé Barthélemy Belfort, âgé de 50 ans, journalier à Quettiéville, canton de Mézidon, est tombé accidentellement d'une échelle sur un grillage en fer en émondant un cyprès dans le cimetière de cette commune. L'un des montant de ce grillage lui est entré dans la région du bas-ventre et a produit une profonde blessure. On désespère de le sauver.
Décembre 1873 - Une famille de voleurs. - La femme Hurel, 23 ans, était servante chez M. Petitbon-Besnardière, propriétaire à Quettiéville, près Mézidon. Sur les instances de son mari, elle vola à son maître du lait, du beurre, de la farine, etc…… Hurel a été condamné à six mois de prison, sa femme à quatre mois. Hurel père et mère des voleurs, vieillards de 70 ans, ayant profité des aliments volés, ont été condamnés chacun à un mois de prison.
Mars 1874 - Suicide. - Le 24 de ce mois, le nommé Eugène Raffin, âgé de 21 ans, né à Champeaux, s'est suicidé avec de l'acide carbonique, dans la commune de Quétiéville, canton de Mézidon.
Décembre 1876 - Un homme brûlé vif. - Un incendie accidentel a éclaté dimanche soir, à Quétiéville, et a consumé un corps de bâtiment servant d'habitation et appartenant au sieur Constant Copin, 68 ans, couvreur. Il l'habitait avec la demoiselle Virginie Bourdier, âgée de 80 ans, sans profession. Le malheureux Copin a été brûlé, ce n'est que lundi matin qu'on a retrouvé son cadavre carbonisé sous les décombres. La victime a dû mettre le feu a son lit en se couchant, car on n'a découvert rien qui fût de nature à faire supposer un crime. On évalue la perte à 4 000 francs, le tout, était assuré.
Février
1881
- Incendie. - Jeudi, à Quetiéville,
un incendie s'est déclaré dans une ferme appartenant à M. Lavalley et
occupée par le sieur Duchemin. Une grange contenant 1
Avril 1882 - Une mère trop vive. - Dernièrement, l'instituteur de Quétiéville avait retenu, après la classe, le fils de la femme Belfort qui a l'habitude, soit en venant à l’école, soit en s'en retournant, de frapper ses camarades. Cette retenue, toute momentanée et de prévoyance, exaspéra la mère. Elle vint trouver l'instituteur, l'injuria et le frappa. Poursuivie pour cet acte de violence, elle a attrapé 50 francs d'amende.
Juillet 1892 - Ca va mal. - La majorité du nouveau conseil municipal de Quetiéville est au plus mal avec le curé: et la fabrique, et cela parce que, dans une délibération longuement motivée, le budget de la fabrique a été rejeté ainsi qu'une demande de subvention de 125 fr. Le curé a porté, la question au prône et ça n'a pas été pour dire des gentillesses aux nouveaux conseillers. Nous voyons d'un mauvais oeil, et nous ne sommes pas seuls, ces questions de boutique ainsi traitées en chaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Vol d’eau-de-vie. -
Cent
vingt litres d'eau-de-vie, estimés 240 fr., ont été volés au sieur
Adolphe Foyer, propriétaire à Quetiéville, près Mézidon.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1898 - Victime de son imprudence. – Georges Lalonde, 19 ans, domestique de ferme à Quetiéville, près Mézidon, avait été chargé par ses maîtres de mener une vache à l'herbage. Le pauvre jeune homme eut la fatale idée de s'attacher lui-même, par le milieu du corps, avec la longe qui servait à mener la vache. Le soir, un autre domestique de la ferme rencontrait, sur le chemin de Bissières, la vache affolée, traînant après elle le corps pantelant du malheureux garçon. On captura la bête non sans peine, mais tout secours était inutile, Lalonde avait cessé de vivre. Le malheureux garçon avait été ainsi traîné pendant plusieurs centaines de mètres par la bête affolée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Découverte d'un cadavre. - Samedi dernier, M. Pierre Jolivet, conducteur à la Compagnie de l'Ouest, exerçait sa fonction sur le train n° 2441, lorsqu'à 1500 mètres de la gare de Quetiéville, il aperçut un cadavre sur la voie. Étant descendu du train, il retira le cadavre et le rangea en dehors des rails, et le train reprit sa marche. La
malheureuse victime de cet accident est nommé Édouard Lebrasseur, 32
ans, journalier. La locomotive a dû le surprendre au moment où il était
couché sur la voie, soit volontairement, soit par suite d'une chute. La
roue à broyé la partie droite de la tête et un peu de peau maintenait
la tête au tronc, le poignet droit était également broyé. Il est
certain que c'est par le train qui part de Honfleur à 10 heures du soir,
qu'a eu lieu l'accident. La femme de Lebrasseur affirme que son mari n'a
jamais eu l'intention de se suicider et attribue cet accident
Janvier
1904 - Brutalité.
- A la suite d'une discussion, deux domestiques du sieur
Roussel, cultivateur à Quetiéville, près Mézidon, se sont battus. L'un
d'eux, Eugène Dubois, 59 ans, a frappé l'autre, Amand Lavigne, 50 ans,
avec une fourche américaine, si brutalement qu'il lui a décollé
l'oreille et fait de nombreuses contusions à la mâchoire. Le blessé a
porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Vengeances stupides. - Un malfaiteur s'est introduit, la nuit, dans la ferme de la dame Levavasseur, à Quétiéville, près Mézidon. Avec un couteau, il a fait une blessure de dix centimètres à la cuisse d'une jument valant plus de 3 000 francs. La nuit suivante, le même triste individu est encore entré dans l'écurie et a lâché la jument dans un herbage, après l'avoir blessée de nouveau. Plainte a été portée contre l'auteur de ce lâche attentat qu'on croit connaître. — Un nommé Paul Leliévre, 38 ans, journalier à Bernesq, près Trévières, voulant se venger du sieur Yon, son beau-père, lui avait mutilé cinq vaches. Le tribunal de Bayeux vient de le condamner à 8 mois de prison et à 500 francs d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Âne emballé. -
A
Quetièville, près Mézidon, Maria Collec, servante chez la veuve Méheux,
propriétaire, allait traire les vaches, montée sur un âne qui s'emballa
et la jeta à terre. Elle s'est grièvement blessée à la main.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1904 -
Vols sacrilèges. -
Les
voleurs d'églises ont continué leurs exploits pendant toute cette
semaine encore. Ils
ont aussi
visité l'église de Biéville, celle d'Ussy et celle de Villers-
Canivet où ils ont enlevé les ciboires, et celle de Colleville-sur-Orne,
où ils ont pris l'argent dans le tronc des pauvres et des objets du
culte. A
Mézidon, l'arrivée du vicaire leur avait fait manquer leur coup. A
Venoix ils n'ont pu prendre que deux sous. A
Guibray, ils ont enlevé un ciboire. Le
bénéfice de ces vols ne doit pas être aussi grand qu'on pourrait le
croire, à cause de la difficulté de tirer parti des objets volés. A
Saint-Loup-de-Fribois le ciboire et la custode enlevés valaient 600 fr. A
Quétiéville, les deux mêmes objets n'en valaient guère que 150. A
Mesnil-Mauger, le montant du vol a été de 250 fr. C'est
bien à tort qu'on accuse les cambrioleurs d'églises d'accomplir ces vols
sacrilèges pour se procurer les hosties nécessaires à des pratiques de
satanisme, car, à Colleville-sur-Orne, ils ont pris la précaution de
vider le ciboire et de remettre les hosties dans le tabernacle. Cependant
les cérémonies de purification prescrites en pareil cas,
Octobre 1913 - Élection du maire - Quatre tours de scrutin pour l'élection du maire, en remplacement de M. Rouval, démissionnaire, ont eu lieu sans résultat. Au premier tour, M. Destin, élu par 8 voix sur 10, a refusé ; au deuxième tour, M. Albert Sèment, élu par 7 voix, a refusé également. Les deux autres Tours donnent le premier 6 voix à M. Heulant, qui a refusé ; le second 6 voix à M. Honoré Goblot, qui décline de même. Peut-être le 2 novembre, jour où se tiendra un nouveau scrutin Quetiéville aura-t-il son maire ?
Novembre 1913 - L'élection du maire - Quetiéville n'a pas encore de maire. M. Heulant, élu par 7 voix contre 2 à M. Sèment, et une à M. Destin, a refusé. Même résultats au second tour, M. Heulant à de nouveau et formellement décliné. Quand aurons-nous un maire ? ...
Janvier 1914 - Nous avons enfin une municipalité ! - Enfin, après bien des tentatives infructueuses, Quetiéville à son maire. Après avoir une fois de plus refusé à trois jours de scrutin M. Heullant accédé aux supplications unanimes de ses amis, et accepté d'être maire. M. Destin a été élu adjoint au premier tour.
Avril 1915 - Cyclistes imprudents. - Un vieillard de Quetiéville, près Mézidon, M. Désiré Demay, 72 ans, a été heurté et renversé sur la route par deux cyclistes pédalant à toute vitesse. Le
malheureux a perdu connaissance. On l'a relevé et transporté chez lui.
Les trop fougueux cyclistes seront poursuivis. (Bonhomme Normand)
Septembre 1916 - La peur des juges. - Le nommé Jules Leroux, 63 ans, domestique chez Mme Roussel, à Quétiéville, près Mézidon, s'est jeté dans un fossé rempli d'eau et s'est noyé. On croit que Leroux, qui avait commis des vols chez sa patronne, s'est suicidé pour échapper à des poursuites.
Juillet 1923 - Un fils frappe son père. - Au cours d'une discussion dans un herbage où ils travaillaient ensemble, Léon Lecourt, 26 ans, né à Coquainvilliers, journalier, à Quetieville, a renversé son père, Georges Lecourt, cultivateur, et l'a frappé brutalement. Le soir il se rendit coupable de nouvelles violences et le menaça d'un couteau. Le père a porté plainte. Le fils brutal a été arrêté.
Mars 1925 - Incendie. - Un important incendie s'est déclaré à Quetieville, sur la ferme de Mme Rouval. près du bourg. Un bâtiment d'une longueur de 25 mètres sur 7 mètres a été la proie des flammes. Une nombreuse basse-cour et des fourrages ont été détruits, ainsi que tout un matériel de culture. Les dégâts s'élèvent à 70.000 francs environ. Une enquête est ouverte pour rechercher les causes du sinistre.
Juillet 1925 - Malade, il se donne la mort. - M. Adrien Hurel, 63 ans, cultivateur Quétiéville, s'est donné la mort en se tirant deux coups de revolver dans la bouche.
Janvier 1926 - Tronc fracturé. - Le tronc placé à Quetiéville, près de la fontaine Saint-Laurent, au lavoir communal, à été fracturé et vidé de son contenu. La gendarmerie fait une enquête.
Novembre 1926 - Fête du souvenir. - La société des Anciens Combattants et Démobilisés de Quétieville célébrera la fête du Souvenir, le dimanche 14 novembre. Au programme, Réunion des membres de la société à 9 h. 30 à la mairie. Départ en cortège pour l’église où un service religieux sera célébré à 10 heures à la mémoire des soldats de Quétieville morts pour la France. A 11 heures, manifestation patriotique au monument du Poilu et dépôt de gerbes de fleurs. A 11 heures 30, assemblée générale de la société, salle de la mairie. A l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur sera offert aux sociétaires, salle du patronage.
Mai
1944 -
Quétiéville (Chapelle de Mirbel). - Dimanche
prochain, 14 mai, pèlerinage solennel à St-Ortaire et journée de
prières pour la Paix, sous la présidence du chanoine Filer,
curé-doyen de Mézidon. A 11 heures, grand'messe, sermon par l'abbé
Lapone, de la Mission de France, à 16 h. 30, vêpres et allocution. Des
cierges bénits et des médailles seront à la disposition des pèlerins.
Mai
1944 -
Attention aux terrains minės.
- Les
Autorités militaires allemandes ont notifie au gouvernement français
l'avis ci-dessous. Depuis
quelques semaines, les croisements de routes, défilés et issues de
localités, situés en arrière des côtes de l'Atlantique et de la
Méditerranée, sur une profondeur de 60 à 80 kms, sont minés. Les
barrages de mines sont indiqués par des clôtures et des pancartes. Pour
des raisons militaires, il n'est pas possible de faire connaître dans le
détail quelles sont les zones minées, mais les barrages peuvent être
nettement reconnus sur place. Le gouvernement français est prié
d'attirer d'une manière appropriée l'attention de la population sur les
dangers de ces barrages de mines et de la mettre en garde surtout contre
des fautes d'inatention pour éviter des accidents inutiles. La
Feldkommandantur 733, de son côté rappelle qu'il est interdit de
pénétrer sur les terrains clôturés de diverses façons par les troupes
(grillages, murs, haies artificielles…), et que le bétail ne doit
pâturer ni l'intérieur de ces terrains, ni aux abord immédiats. Cette
interdiction s'étend à tout le département. Les
personnes qui pénètreront dans ces terrains militaires clôturé
s'exposeront à de graves dangers et au coups de feu des sentinelles. Le
bétail qui sera trouvé dans ces terrains ou au voisinage même sera
éventuellement réquisitionné sans indemnisation. Signé : Le préfet
M. Cacaud (Journal de Normandie)
Juin 1947
- L’équipe de bras
cassés. –
Deux prisonniers boches qui avaient quitté la ferme de M. Moye, à
Quétiéville, se sont présentés aux gendarmes de Mézidon. Ils ont
réintégré le camp de Fleury. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
L'écharpe tricolore. -
M.
Christian Andrieu a été élu maire de Quétiéville par 8 voix contre 3
à M. Alphonse Vitalien. (Source : Le Bonhomme
Juin 1948 - Le retour des cendres d'un martyr. - Le 15 octobre 1943, les Allemands décapitaient à la hache, à Cologne, cinq jeunes français parmi lesquels un enfant de Quétiéville, le sous-lieutenant Marc Dufour, arrêté à Paris. Le retour de ses cendres dans son village natal a donné lieu à d’émouvantes obsèques. La famille du disparu était entourée de MM. Andrieu, maire ; Seigneuret, adjoint ; Léonard Gille, Conseiller Général, président du Comité Départemental de Libération ; du représentant du Général Marchand ; Max Maurin, sous-préfet ; les délégations des municipalités voisines et les sociétés patriotiques avec leurs drapeaux. Le
service funèbre fut célébré dans l'église admirablement décorée par
les soins de M. l’abbé Julienne, curé de Notre-Dame-d'Estrées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - Un grave accident dans une carrière à Quétieville. - M. Henri Géhanne, 38 ans, chauffeur à l'entreprise Guillou, domicilie rue Henry- Chéron, à Lisieux, qui était venu chercher un chargement de sable a eu les jambes écrasées par la descente inopinée de la benne d'une grue-pelleteuse. Atteint d'une double fracture, le blessé a été hospitalisé dans une clinique lexovienne. ( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Un tragique accident à Quetieville. - Samedi soir, trois ouvriers de l'entreprise de maçonnerie Cordier, de Quétieville, après avoir consommé au débit Moussard, remontèrent pour regagner leur domicile, dans le camion chargé de sable conduit par le fils de l'entrepreneur, M. Roger Cordier. L'un d'eux, Roger Lebarbey 32 ans, dont l'habitation est proche, au lieu de prendre place avec ses camarades dans la cabine du véhicule, préféra rester debout sur le marchepied. Le camion emprunta le chemin vicinal assez étroit, conduisant de l'église de Quétieville au village de Mirbet, et soudain l'éclairage des phares s'éteignit, sans doute à la suite d'un court-circuit. Dans l'obscurité totale, le conducteur perdit le sens de la direction et le camion montant sur la berme, vint basculer dans le fossé. Le montant de la cabine, à laquelle s'accrochait Lebarbey, heurta un arbre et le malheureux ouvrier eut la tête prise entre celui-ci et la carrosserie. Ses camarades, indemnes, s'empressèrent de se porter à son secours et tentèrent de le dégager, mais ils ne purent y parvenir sans l'aide d'un tracteur prêté par le maire aussitôt prévenu. Quand
on put retirer Lebarbey, la mort avait malheureusement fait son œuvre. Le
docteur Brumant, de Cambremer, ne put que constater le décès, dû à un
éclatement de la boite crânienne. Lebarbey était marié et père de
deux enfants. ( Le Bonhomme Libre )
Janvier 1973 - Rattachement. - Biéville-en-Auge et Quétiéville fusionnent pour ne plus former qu'une seule commune. |
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6 - QUÉTIÉVILLE - Ferme du Moulin |
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