Mars
1861 - Par arrêtés préfectoraux sont nommés.
- Maire
de la commune de Saint-Martin-de-Fontenay, M. Renouf (Jean-Jacques), en
remplacement de M. Leroux, démissionnaire.
-
Adjoint au maire de la commune de Biéville, M. Ruel
(Jean-Magloire).
-
Instituteur public aux Oubeaux, M. Foucher, actuellement
instituteur à Trois-Monts, en remplacement de M. Boudet, dont la
démission est acceptée.
-
Institutrice suppléante de deuxième classe à Tracy-sur-Mer, Mlle
Duret (Marie-Joséphine), pourvue du brevet de capacité, en remplacement
de Mlle Salles, appelée à un autre poste. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Tribunal correctionnel de Caen.
-
Présidence de M. Lentaigne , Vice-président. M. Le Menuet
de la Jugannière, substitut de M. le procureur impérial,
occupant le siége du ministère public.
Audience
du samedi 13 août.
-
Auguste Boitard, domestique chez le sieur Isidore Martine,
cultivateur à Biéville, est prévenu d'avoir, sur le territoire de la
commune de Biéville, le 28 juillet dernier, chassé en temps prohibé et
à l'aide d'engins prohibés.
Le
gendarme qui a dressé procès-verbal, et qui dépose aujourd'hui comme
témoin dans cette affaire, affirme que, le jour précisé dans la
citation, à quatre heures du matin, il remarqua, non loin de la ferme du
nomme Martine, six collets récemment tendus, il en détendit un et
attendit que le chasseur vint faire une visite a ses instruments de
chasse. Bientôt arriva Boitard, qui replaça le collet qui avait été
dérangé. Le gendarme s'étant montré trop vite, le coupable put
s'enfuir.
Aujourd'hui,
il nie les faits qu'on lui reproche Le Tribunal n'est pas moins convaincu
qu'ils existent tels qu'il sont décrits dans le procès-verbal à la
charge du prévenu, que le témoin reconnaît parfaitement.
Boitard
est condamné à 6 jours de prison, et le Tribunal ordonne la confiscation
et la destruction des engins de chasse prohibés qui ont été saisis.
Le
prévenu était sans défenseur. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Un accident. - Jeudi
dernier, le sieur Firmin, domestique, à Caen, a été victime d'un bien
funeste accident. Ce malheureux conduisait, sur la route de Caen à
Lion-sur-Mer, une voiture de fumier. Il s'est endormi, accablé de
chaleur, sur sa charrette, et a été précipité sous la roue par une
secousse. Il a eu la poitrine écrasée et a rendu le dernier soupir au
presbytère de Biéville, où tous les soins qui lui ont été prodigués
ont été inutiles.
Cet
homme, qui était d'une excellente conduite, laisse, dit-on, une veuve et
deux enfants.
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des médailles
et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés
ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à
Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ;
Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ;
Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet,
à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel,
à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à
Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à
Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les
monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le
officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques
avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département
du Calvados :
Biéville-sur-Orne
: Église ; Bougy :
Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties
classées : le portail formant entrée de la cour, les façades du corps
de logis à l'exclusion des intérieurs, les dispositions architectoniques
et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur
de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux
: Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles :
Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit "
Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées,
le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier
étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin
: Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ;
Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de
l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église, etc....
Avril
1921 -
Le feu. -
Une
grange appartenant à Mlle Desrues, propriétaire à Biéville-sur-Orne,
et attenant à son habitation, a été la proie des flammes. Quelques
tonneaux de cidre qui s'y trouvaient ont été détruits.
Les
dégâts sont évalués à 5 000 fr. et couverts par une assurance. On
ignore les causes de ce sinistre, mais que de bon boire perdu !
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Le culte du Souvenir. -
Un monument
commémoratif a été inauguré à Biéville-sur-Orne, le 3 Juillet. C'est
comme nous l'avons dit, une œuvre d'art remarquable,
œuvre du sculpteur Moreau-Vauthier. Le général Boëlle.
MM.
Engerand et Tesnières ont prononcé de chaleureux et émouvants discours.
M. Aze a parlé pour l'Union des Combattants.
—
Ce sera, le dimanche 17 Juillet. le tour d'Hermanville-sur-Mer. Il y aura
messe et bénédiction du monument, le matin, à 10 h. ; l'après-midi,
inauguration officielle à 3 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1936 -
Une mort naturelle. -
Mercredi
dernier, un journalier de Biéville-sur-Orne, M. Léon Gervais, passant
près d'une meule édifiée en bordure de la route de Caen à
Lion-sur-Mer, dans un champ appartenant à son patron, M Bouriez,
apercevait étendue à l'abri de la paille, une femme d'une quarantaine d’années.
Près de celle-ci se trouvait son chapeau et un sac à main de cuir
jaune.
M.
Gervais s'approcha et questionna l'inconnue. « Je sors de l'hôpital, lui
répondit péniblement celle-ci. Je souffre horriblement.. ! Je suis une
malheureuse... Je vous en prie : achevez-moi ». Après avoir tenté
de réconforter la pauvre femme, M. Gervais s'éloigna.
Le
lendemain, le journalier retrouvait au même endroit la miséreuse. Elle
s'était, sans doute débattue au cours de la nuit, car l'une de ses
chaussures se trouvait à quelques pas de la meule et ses vêtements
étaient en désordre. « Où demeurez-vous? » questionna M.
Gervais.
L'inconnue
regarda fixement son interlocuteur et murmura : « Je voudrais bien un peu
d'eau... Oh ! oui... un peu d'eau... »
En
rentrant, le soir, à son domicile, M. Gervais chargea son jeune fils de
prévenir le maire de la localité, M. Denis, ce que l'enfant fit,
vendredi matin.
Samedi
midi, M. Gervais, repassant près de la meule, n'y trouvait plus qu'un
cadavre. Le sac de la défunte contenait une somme de 153 fr. 30, quelques
objets de toilette, et des quittances de loyer et de consommation
d'électricité. Ces quittances
ont permis d'établir l'identité de la pauvre femme. Il s’agit de
Zenaide Heslouis, née Cordon, née le 7 septembre 1890, à
Saint-Brice-de-Landelle (Manche), ayant demeuré 109, rue Caponière, à
Caen
Le
corps a été examiné par le docteur Poulain, de Blainville, qui a conclu
à une mort naturelle.
Si on peut dire toutefois, qu'il est naturel de mourir en plein
champ, sans secours, au vu et au su de ses semblables !!! (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Trois voleurs de poules sont arrêtés.
- Les gendarmes
de Blainville ont arrêté à Biéville-sur-Orne, les nommés Lucien
Leroux, 25 ans, ouvrier agricole sans domicile fixe ; Isidore Jeanne,
ouvrier agricole, sans domicile fixe, et René Castel, également ouvrier
agricole et sans domicile fixe, qui avaient volé deux poules
dans la grange de M. Lacour, à Périers-sur-le-Dan où ils s'étaient
introduits pour passer la nuit. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Un motocycliste renverse une passante.
- Dans le
centre du bourg de Biéville, Mme Suard, 64 ans, ménagère, qui
traversait la chaussée, a été renversée par un motocycliste, M.
Tanquerel René, 23 ans, mécanicien, demeurant à Colleville-sur-Orne,
dont l'arrivée lui avait été masquée par un camion en stationnement.
Mme
Suard a été fortement contusionnée à la face et à la jambe gauche. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
La kermesse paroissiale.
- De
nombreuses maisons de commerce de Caen se sont signalées par leur
générosité lorsque des personnes dévouées sont venues la solliciter,
ces dernières semaines, pour garnir les comptoirs de la kermesse de
Biéville.
Le
but de cette kermesse est de pourvoir à des aménagements indispensables
à la salle paroissiale, qui est déjà le fruit des largesses de
bienfaiteurs insignes et du dévouement d'un grand nombre.
En
exprimant à tous sa gratitude, M. le Curé fait savoir que la kermesse
aura lieu dimanche prochain, 30 juillet, et peut assurer qu'elle sera,
comme les précédentes, un vrai charme pour les promeneurs qui voudront
bien la visiter.
Elle
se déroulera, comme d'habitude, dans le cadre champêtre de
l'accueillante pommeraie de la rue du Tour-de-Ville, de 14 à 19 heures.
On
y trouvera de la gaieté et du confort, des consommations de qualité et
des provisions de tous genres, à des conditions exceptionnelles de bon
marché : tout pour faire plaisir, et faire honneur ! (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Le 15 août à Biéville-sur-Orne.
– Les
promeneurs qui vont à Lion ou à la brèche d'Hermanville, connaissent
tous Biéville-sur-Orne, coquet village assis le long de la route de la
mer et qui abrite son bonheur dans la verdure.
Il
y fait bon vivre en tous temps, mais le mardi 15 août, il y aura de la
joie. Les flonflons d'une fête à la Teniers feront stopper les autos et
attireront les gars et les jolies filles de la plaine.
Le
Comité des Fêtes a fait grandement les choses. Qu'on en juge : Noce
Normande, jeux, courses, fête foraine, ballet lumineux, feu d'artifice,
bal à grand orchestre par des artistes de « La Fraternelle ».
Pour
passer joyeusement la fête du 15 Août, il faut aller ce jour là à
Biéville-sur-Orne. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1945
- Une distinction
bien gagnée.
-
Le Gouvernement Britannique a décoré du « Most excellent
Order of Great Britain ». Mme Pierre Barette, veuve du regretté médecin
caennais, qui, dés le début de la bataille de Caen, transforma sa
maison, de Biéville-sur-Orne en poste de secours où elle tint à soigner
elle-même, malgré son age, de nombreux blessés alliés, secondée par
sa fille, Yvonne Barette, mortellement frappée
le
27 juin.
Septembre
1945 -
Un
cultivateur est tué par une mine. -
En labourant un champ, à Biéville-sur-Orme, le soc de la charrue
que conduisait M. Pierre Lance, âgé de 30 ans, a heurté une mine qui a
explosé. Atteint à la nuque, le malheureux cultivateur a été tué net.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Attention aux explosions. –
La
population d’Hérouville-St-Clair et de Biéville-sur-Orne, est
informée que des destructions d’engins de guerre auront lieu jusqu’à
nouvel ordre d’une part à 200 m. au sud du chemin du Perthuis (B 258)
et d’autre part, au lieu dit « Le Vallon » (74).
Au
cas où le barrage des chemins serait rendu nécessaire par intermittence,
elle est invitée à ne pas tenter de passer outre. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Les domestiques se servaient.
- Victime
de vols d'œufs et de denrées diverses et soupçonnant deux de ses
domestiques, Léon Lecouturier, 13 ans, et Roger E…..., 15 ans, I'un et
l'autre d'Hermanville, M. Pierre Anne, cultivateur à Biéville-sur-Orne,
visitait la chambre occupée par ceux-ci et y découvrait huit oeufs et
dans un panier, un poulet vivant. Interrogés par les gendarmes, les deux
jeunes gens ont avoués s'être livrés à plusieurs reprises à de menus
larcins au préjudice de leur patron.
Lecouturier
a reconnu le vol de huit oeufs et de six artichauts consommés en famille,
et son camarade celui de huit artichauts par semaine et de quelques oeufs
« supés » sur place.
Quant
au poulet, il serait venu se placer tout seul la où il fut trouvé !
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
Trois Croix de Guerre. -
Le colonel Gras, représentant le général commandant la
subdivision de Caen, qu'accompagnait Me
Tesnières, conseiller général, a remis la Croix de Guerre aux
communes de Biéville-sur-Orne, Cresserons et Tailleville.
Dans
ces deux dernières localités les cérémonies se déroulèrent avec le
concours de la Fanfare de Saint-Aubin-sur-Mer. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1950
-
Six ans après.
-
A
Biéville-sur-Orne. en creusant un fossé sur les terres de M. de Formigny
de la Londe. un ouvrier agricole, M. André Gout, au service de M. Hue, à
La Bijude, a mis à jour les restes de deux soldats britanniques. (Le
Bonhomme Libre)
|