1er Juillet 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BISSIÈRES |
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Canton de Mézidon |
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De
prompts secours ont été apportés, la toiture a été abattue, et une
pompe, amenée à la hâte de Croissanville, a achevé d'éteindre le feu. Des
bottes de chanvre, déposées imprudemment sur la masse du four,
paraissent avoir été la cause de cet accident. La perte est évaluée à 5 à 600 fr., le bâtiment était assuré. (Mémorial du Calvados)
Septembre 1834 - Un incendie. - Lundi dernier, sur les quatre heures d'après-midi, tandis que l'on chauffait le four de la veuve Mignot, demeurant à Bissières, le feu s'est communiqué à la couverture en chaume. La masse du four, et une petite quantité de bois à brûler ont été consumés. De
prompts secours ont préservé l'habitation de la veuve Mignot, éloignée
du lieu du désastre seulement de huit mètres, une pompe arrivée de
Croissanville, n'a pu servir qu'à éteindre les décombres. La perte est
évaluée à 120 fr. Le bâtiment n'était point assuré. (Mémorial du
Calvados)
Juin
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le
conseiller Lenteigne. Audience du 22. Le
25 janvier dernier Louis-Octave François dit Hébert, âgé de 18 ans,
journalier, né à Langrune,
demeurant à Airan, a commis un vol d'argent et d'effets d'habillement, en
la commune de Bissières, au préjudice de la dame Marie Quettier. Le 7 février suivant, dans le même village, il a soustrait frauduleusement une montre au préjudice du sieur Gervais, le jury le déclare coupable mais lui accorde des circonstances atténuantes et la Cour prononce contre lui la peine de 5 ans d'emprisonnement. (source Le Journal de Honfleur)
Lundi, une femme Lebourgeois, qui faisait la lessive, trouvant l'eau trop basse dans le lavoir public, construisit, à l'aide de bourrées et de planches mal consolidées, un lavoir pour elle et pour la fille Benard, qu'elle avait en journée. Ce lavoir était situé le long d'une mare assez profonde et peu distante de celui qui sert habituellement. Dans l'après-midi, une voisine aperçut les coffrets de la femme Lebourgeois et de la fille Bénard flottant sur l'eau ainsi que la planche qui leur servait d'appui. Elle pressentit aussitôt un malheur et s'empressa d'appeler au secours. Des hommes arrivèrent, et, au moyen de crocs et de râteaux, fouillèrent la mare. Ils ne tardérent pas à trouver les corps des deux pauvres femmes. Tous les soins qui leur furent prodigués ont été inutiles. On présume qu'elles étaient dans l'eau depuis une heure, lorsque l'alarme a été donnée. La fille Bénard était âgée de 60 ans. La femme Lebourgeois, âgée de 40 ans, était enceinte et laisse deux enfants. ( Le Lexovien )
Septembre 1863 - Par arrêtés du 24 août. - M. le préfet du Calvados a nommé : Adjoint de la commune de Bissières, M. Hudry (Auguste-François), en remplacement de M. Hudry (François), décédé. Adjoint de la commune de la Brévière, M. Duchesne (Eléonore-Eugène), en remplacement de M. Leclerc. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1868 -
Un incendie. -
Le 30 juillet, à Bissières, vers neuf heures du soir, un incendie
accidentel a consumé une maison, bâtie en torchis et couverte en chaume,
Aux
premiers cris d'alarme, M. le maire s'est promptement rendu sur le lieu du
sinistre, avec la pompe à incendie. Grâce à ce secours et au zèle
empressé des habitants de la commune et de celles circonvoisines, on est
parvenu à circonscrire le feu dans son foyer et à l'empêcher de se
communiquer aux habitations voisines. Le brigadier et deux gendarmes de la brigade de Croissanville venus en hâte, ont maintenu le bon ordre. On évalue la perte à 800 francs.
Juillet
1868 -
Les conséquences de l'incendie.
- Le sieur Gervais, gendre de Mme Bénard, voyant que sa
petite-fille et deux de ses neveux, tous trois en bas âge, allaient jouer
dans la maison incendiée, eut l'idée, samedi dernier, vers 3 heures
après-midi, d'en fermer la porte, de peur qu'ils ne se laissent prendre
sous le plafond qui menaçait
ruine. Il
est probable que son mouvement ébranla fortement ce plafond, car à peine
eut-il essayé d'attirer la porte à lui, que le sommier se rompit et que
le plancher s'écroula, ensevelissant sous ses débris le malheureux
Gervais, victime de son dévouement. Retiré
de dessous les décombres par sa femme, aidé de M.Hudry, adjoint, et de
quelques moissonneurs qui se trouvaient près de là, il a été
transporté chez lui horriblement mutilé, rendant le sang par la bouche,
le nez et les oreilles, et malgré les soins d'un médecin appelé en
toute hâte, il a expiré le lendemain matin, après douze heures d'une
affreuse agonie. Gervais
était dans la force de l'âge, c'était un ouvrier laborieux, et sa mort
qui laisse dans le besoin une veuve et trois enfants, a causé à
Bissières un regret général.
Décembre
1871 -
Fait divers.
- Un incendie,
attribué à la malveillance, a éclaté le 21 de ce mois, à 9 heures du
soir, à Bissières, et consumé une maison, un four et un cellier,
appartenant à la femme Armandine Gervais,
servante.
Août 1872 - Fait divers. - Par décret en date du 24 janvier 1872, l'église de la commune de Bissières, canton de Mézidon, a été érigée en succursale. La circonscription de la nouvelle paroisse, qui était réunie à celle de Croissanville, comprendra tout le territoire de la commune de Bissières.
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C'est le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque du 1er janvier qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de carte.
Juin
1890 -
Les voleurs de vaches. -
Les
nommés Louis Constant, dit Dupont, 71 ans, né à Lécaude, François
Quesdon, 23 ans, né à St-Martin-de-Mailloc, et Constant Morel, 38 ans
né à St-Nicolas-des-Laitiers (Orne), domicilié à St-Julien-de-Mailloc,
font métier du vol des vaches. Ils en ont dérobé une au sieur
Prestavoine, du Pré-d'Auge,
deux aux sieurs Harel et Desmons, de St-Pierre-de-Mailloc, une génisse et
une vache à la dame Tiger, de Bissières. Le tribunal de Lisieux
vient de les condamner : Dupont à cinq ans de prison, Guesdon à trois
ans et Morel à deux ans.
Décembre 1894 - Le froid. - Il fait un froid glacial depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Chevaux et mulets. - Les propriétaires de chevaux, juments, mulsts et mules devront se présenter a la mairie de leur commune avant le 1" janvier pour faire la déclaration des animaux qui sont en leur possession, sans aucune distinction, et en indiquer l'âge et le signalement. Il leur sera donné récépissé de cette déclaration. La loi punit d'une amende de 25 fr. à 1,000 fr. le défaut de déclaration. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1894 - Mort de froid. - On a, trouvé, sous des marronniers sur la commune de Bissières, le cadavre d'un mendiant nommé Antoine Evrard, 67 ans, originaire du Haut-Rhin, ce malheureux, qui a dû succomber à une congestion occasionnée par le froid, habitait ordinairement Moult. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Brutalités. - Mardi, le nommé Grégoire, demeurant à Méry-Corbon, passait devant la barrière de sa belle-mère, la veuve Hudry, qui habite Bissières. Il attendit un domestique qui se préparait à sortir, lui chercha querelle et le frappa violemment à la tête avec la crosse de son fusil et lui fit des blessures profonde. Le
battu a été porté en voiture à la gendarmerie de Mézidon qui a
dressé procès-verbal. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1898 - Est-ce un crime ? - La veuve Marie Bosquain, née à Saint-André-de-Fontenay, demeurant à Bissières, près Mézidon, était disparue, depuis le 8 octobre. Elle serait allée à la fromagerie pour y toucher 80 fr.
Juillet 1899 - Ce que l’on gagne a être ministre. - Les ministres reçoivent 60 000 fr. par an, ou 5 000 fr. par mois. Quand le mois n'est pas complet, on verse à chaque ministre autant de trentièmes de mois qu'il est resté de jours au pouvoir. M. Lebret a donc touché en chiffres ronds 37 000 fr. comme traitement ministériel, desquels il faut déduire son indemnité législative qu’il n'a pas touchée pendant son passage au ministère. Ce n'est pas trop payé pour les injures qu'on y récolte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Mérite agricole. - Sont nommés chevaliers : MM. Benet, capitaine au 31e Dragons, officier acheteur du dépot de remonte de Caen ; Louis Dusoir, propriétaire à Bissières ; Jules Reurtin, instituteur à Mouen ; Etienne Maurice, agent voyer principal à Caen ; Frédéric Poret, propriétaire-agronome à Ver-sur-Mer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Une émule d’Alcibiade. - Une vieille fille de Bissières, près Mèzidon, Berthe Bacon, surnommée Mlle Alcibiade, a un chien qui la chatouillait trop haut avec sa queue lorsqu'il venait frétiller autour de ses mollets. Elle résolut de la lui faire rabattre et s'arrangea avec le sieur Alphonse Pinson qui, moyennant quarante sous, devait rabattre trois centimètres de queue au cabot. Maître
Pinson eut le coup de tranchet trop long et, au lieu de trois
centimètres, il en abattit cinq. Mlle Alcibiade a porté plainte, contre
le coupeur, en mutilation d'animal domestique sous prétexte que cette
coupure défigurait son chien. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 - Assassinat. - Lundi, vers 7
heures 1/4 du soir, un individu se présentait chez M. Fouques, maire des
Bissières, âgé de 74 ans, sous prétexte de lui demander certains
renseignements. Ce
magistrat répondit sans défiance aux questions de son interlocuteur ;
mais celui -ci sortant de sa poche une bouteille, se précipita sur M.
Fouques et lui en asséna plusieurs coups sur la tête. Le malheureux
vieillard s'affaissa, baignant dans une mare de sang. Son meurtrier le
crut mort et il s'empressa de fouiller tous les meubles. Il emporta 150
francs qui étaient placé dans une petite boîte, mais il n'aperçu pas
un billet de 1000 francs qui était renfermé dans un portefeuille. M.
Fouques n'était heureusement qu'évanoui. Des voisins, à ses appels
vinrent à son secours, et il put fournir le signalement de son agresseur. La
gendarmerie de Mézidon, prévenue, commença une enquête ; elle acquit
bientôt la certitude que le meurtrier était parti dans la direction de
Dives. En
effet, mardi soir, un télégramme venant de cette commune, est parvenu à
la gendarmerie. Il annonçait que l'auteur présumé de l'attentat était
un nommé Lebailly, qui a été arrêté. M. Fouques qui portait de
nombreuses plaies à la tête a succombé aux suites de ses blessures. Le
Parquet s'est transporté à Bissières, accompagné d'un médecin
légiste, pour procéder à l'autopsie, ainsi qu'à la confrontation de
l'assassin avec sa
Février 1901 - Suites d’une Tentative d'assassinat. - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que le nommé Lebailly, maçon au Breuil-Mézidon, s'était présenté, le soir, chez le sieur Fouques, 74 ans, maire de Bissière, l'avait frappé d'un coup de bouteille sur la tête et avait cherché à l'étrangler pour le voler. L'infortuné maire a succombé à ses blessures. L'autopsie a établi que la mort avait été occasionnée par des lésions aux poumons, car, indépendamment des graves blessures à la tête, le sieur Fouques avait eu plusieurs côtes enfoncées. L'assassin,
mis en présence de sa victime, à passé des aveux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Chute dangereuse. - Le
sieur Jean Bouin, maréchal à Méry-Corbon, étant à travailler à
Bissières, est tombé d'une hauteur de 4 mètres, se blessant assez
gravement. On craint, en outre, des lésions internes. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Assassinat et vol. - Alphonse Lebailly, 40 ans, maçon à Mézidon, est né à Estrées-la-Campagne. Il a quitté ses parents à 14 ans. Il a travaillé successivement à Estrées, à Vendeuvre, à Jort, à Magny-le-Freule, à Croissanville et à Mézidon. Il a fait son service à Evreux dans les dragons. Il s'est marié en 1887. Jusqu'au jour où il s'est mis à boire, Lebailly était considéré comme un bon sujet. L'ivrognerie engendra la paresse et, par suite, la misère. Comme il ne payait pas son loyer, le propriétaire le fit expulser. Sa femme se retira avec ses enfants à Dives, chez ses parents. En février dernier, Lebailly se rendit chez plusieurs personnes dans l'intention de voler. Un matin, vers cinq heures, il frappait au presbytère de Magny-le-Freule. Ce fut le curé qui vint lui ouvrir, il lui demanda de l'argent qui lui fut refusé. C'est assurément aux circonstances que le pasteur de Magny-le-Freule doit de n'avoir pas été la victime de Lebailly, ainsi qu'une demoiselle Bacon, débitante, chez laquelle il s'est présenté dans un état d'irritation qui effraya les servantes. Le 18 février au soir, il vient frapper à la porte de M. Fouques, maire de Bissières, un vieillard de 74 ans, vivant seul dans une maison isolée. Lebailly prit comme prétexte de demander un renseignement, puis il sollicita de l'argent. M. Fouques répondit qu'il n'en avait pas et voulut congédier Lebailly. Celui-ci tira alors d'un panier qu'il portait une bouteille à bière et en asséna un coup violent sur la tête du vieillard qui tomba. L'assassin mit un genou sur la poitrine de M. Fouques, le saisit à la gorge de la main gauche pour l'empêcher de crier et continua à le frapper avec la bouteille à bière jusqu'à ce qu'il ne remuât plus. Le croyant mort, Lebailly prit une petite boite dans laquelle il y avait 152 fr., mais il ne vit pas une somme de 1 200 fr. déposée non loin de là. Sur les 152 fr., Lebailly donna 22 fr. à sa femme, dépensa 10 fr. et, quand il vit les gendarmes, il déchira un billet de 100 fr. et jeta un louis dans la neige. Malgré ses blessures, M. Fouques put se traîner jusqu'à son lit. Le lendemain, il expirait après avoir donné le signalement de son assassin. Le
procureur général a pris lui-même la parole pour réclamer la peine de
mort de l'accusé, mais son avocat, Me de Resbecq, du barreau de Lisieux, a obtenu des circonstances
atténuantes dont le résultat a été de sauver la tête de Lebailly qui
a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Mai 1901 - Les voleurs de bestiaux. - On a volé, la nuit, dans un herbage, un bœuf de 300 fr. à Mlle Bacon, propriétaire à Bissières, près Mèzidon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1907 - Tentative de meurtre. - Les gendarmes ont arrêté le sieur Auguste Mézenge, 45 ans, cultivateur à Pérriers (Calvados), pour tentative de meurtre envers son beau-frère, Auguste Laplanche, 51 ans, marchand de veaux à Bissières. Dans le courant de mai dernier, la femme Mézenge avait mis au pâturage une douzaine de bestiaux dans un herbage dépendant de la ferme exploitée par la fille Laplanche. Après entente à ce sujet celle -ci donna un reçu des animaux. Le 3 octobre, vers 6 heures, Mézenge se présenta à son domicile. Celle -ci n'étant pas là, il parut contrarié et partit en disant qu'il enlèverait tout le bétail de la ferme. Le lendemain, vers 3 heures du matin, M. Laplanche fut réveillé par les aboiements du chien. Il se leva et entendit plusieurs personnes parler sur le chemin rural longeant la cour. Pris de soupçons il descendit dans la cour et interpella les personnes qui se disposaient à pénétrer dans l'herbage. L'une d'elle, le sieur Mézenge, cria : " Arrête-toi, où j'vas t'arranger " M. Laplanche appela à l'aide; mais au moment, un coup de feu l'atteignit au côté gauche. Il rentra chez lui et se barricada. Son agresseur vint le narguer en menaçant de lui faire son affaire. Le docteur Bernard, d'Argences qui a donné ses soins au blessé a constaté que celui -ci avait reçu 25 plombs. Trois seulement ont pu être extraits. Pendant l'altercation, les nommés Rieury, 15 ans, et Ducailleux, 18 ans, qui accompagnaient Mézenge, avaient dépendu la barrière et fait sortir les bestiaux (une trentaine environ), qui se trouvaient dans l'herbage. Ils furent arrêtés route du Lion-d'Or, alors qu’ils accompagnaient onze bestiaux. Les autres animaux furent retrouvés dans les champs voisins.
Mars
1916 -
Découverte d’un soldat noyé.
- On a retrouvé
dans la rivière la Dives, près de Troarn, le cadavre d’Auguste
Desprès, 36 ans, militaire, au 119e de ligne. Venu en
permission de six jours au début du mois dernier, chez sa sœur, Mme Corvée,
à Bissières, Desprès était allé, la veille de son départ, faire ses
adieux à un parent, puis il avait subitement disparu, et l’autorité
militaire le recherchait depuis le 14 février. Tout fait croire à un
accident.
Avril 1922 - Rafles dans les caves. - Dans une ferme qui avait été louée à un belge jusqu'à la fin de 1921, Mme Bacon, propriétaire à Bissières, canton de Mézidon, s'était réservé une pièce pour y mettre de l'eau-de-vie de cidre. Ces
jours dernier, un voisin s'aperçut qu'on avait du pénétrer avec une
voiture dans la ferme qui n'est plus exploitée. Mme Bacon s'y rendit et
constata que sa cachette avait Le
préjudice causé à Mlle Bacon dépasse 25 000. On recherche les
coupables qui certainement ne devaient pas ignorer la cachette.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1922 - Amateurs de Calvados. - Les auteurs du vol de 20 000 francs d'eau-de-vie commis chez Mlle Bacon, propriétaire, à Bissières, canton de Mézidon, viennent d'être arrêtés. Ils sont quatre : Auguste Desbois, 27 ans, domestique à Hiéville ; Maxime Sanson, 31 ans, mécanicien à Condé-sur-Ifs ; Alfred Edmond, 24 ans, domestique à Hiéville, et sa mère, la veuve Edmond, 46 ans, cultivatrice à Hiéville. L'un d'eux, Desbois, est déjà à la tête d'une dizaine de condamnations. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Cour d’Assises. -
La dernière session des assises, pour l'année 1922, s'est ouverte
sous la présidence de M. le Conseiller Habert, assisté de MM. Choisy et
Breton. Amateurs
de « Calvados » —
La première affaire amène
devant le jury Auguste Desbois, 27 ans, domestique à Hiéville ;
Maxime Samson, 32 ans, mécanicien à Condé-sur-Ifs ; la veuve Edmond, 47
ans, cultivatrice et son fils Alfred, 24 ans, tous deux à Hiéville. Ils
sont accusés de vol et recel d'une quantité de bouteilles de vieille
eau-de-vie, estimées à une vingtaine de mille francs, au préjudice de
Mlle Bacon, propriétaire à Bissières, canton de Mézidon. Les
renseignements recueillis sur les accusés sont très mauvais. Samson a
déjà encouru huit condamnations pour vol. Dubois et la veuve Edmond
n'ont pas d'antécédents judiciaires, mais ils sont très mal
considérés. La
Cour condamne Desbois, l’auteur principal, à cinq ans de travaux
forcés. Samson et la veuve Edmond, à chacun cinq ans de réclusion. Le
fils Edmond est acquitté. — Défenseurs : Mes Beslier,
Dupont et Parfait, ce dernier du barreau de Lisieux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1925 -
Vol de Vaches.
- En
allant traire les vaches
dans un
herbage sis
en bordure
de la route
du Pont-du-Ham
à Quatre-Puits,
Mme Siméonne
Gaignard, cultivatrice
a Méry-Corbon,
a constaté
qu'il en manquait
une. En effectuant des
recherchés elle s’est rendue compte que
les ronces
artificielles servant de clôture
avaient été
cisaillées près
de la
barrière fermant
à clé
pour livrer
passage à l’animal. A
peu prés à la même heure Mme Fouques,
cultivatrice à Magny-le-Freule, à remarqué qu’une vache
avait disparu
d'un herbage
situé
à quelque distance
de celui
de Mme
Gaignard. Les barrières avaient été ouverte et refermées. Les
vaches ont été emmenées dans la
direction d’Ouézy
par des
chemins d'exploitation.
Mme Gaignard estime son préjudice à 2.000 francs et Mme Fouques à 2.500 francs. Les
gendarmes de
Mézidon ont
ouvert une
enquête en vue de découvrir les
traces des
audacieux
Avril
1925 -
On arrête
des voleurs
de bestiaux.
- Dans
un de
nos précédents
numéros,
nous avons
mis nos
lecteurs
au courant
de vols
de deux
vaches
commis,
l'un au
préjudicie
de M.
Gaignard,
cultivateur
à Méry-Corbon,
l'autre
aux dépens
de Mme
Fouques,
cultivatrice
à Magny-le-Freule. A
la même
époque,
un vol
de deux
vaches
avait été
commis
chez les
époux
Lefèvre,
cultivateurs
à Fleury-sur-Orne. Voici
les faits,
un habitant
de Bô,
apprenant
par la
voie de
la presse
les vols
ci-dessus
relatés,
porta ses
soupçons
sur des
gens établis
depuis
Noël dernier
dans une
ferme, au
hameau
de Valjus.
Arrivées
sans bestiaux,
ces personnes
avaient
déclaré
que leur
cheptel
était
resté
dans la
région
de Bissières
et qu'elles
iraient
bientôt
les chercher. On
remarqua
les allures
étranges
de ces
fermiers
à différentes
reprises,
le père
et le
fils s'absentaient
parfois
plusieurs
jours,
puis revenaient
avec des
bestiaux
qu'ils
revendaient
presqu'aussitôt
dans les
foires. Le
surlendemain
du jour
où le
vol avait
été commis
à Fleury,
le père
et le
fils Roger
avaient
été vus
conduisant
chacun
une vache.
Or, il
n'y avait
pas de
foire à
cette date
dans la
région. Les
gendarmes
prévenus
avisèrent
par téléphone
les époux
Lefèvre,
mais ceux-ci
trop âgés
ne purent
se déplacer,
M. Gaignard,
de Méry-Corbon,
et Mme
Fouques,
de Magny-le-Freule,
furent
également
avertis
et arrivèrent
le lendemain
au Bô.
Mme Fouques
reconnut
l'une des
bêtes
comme lui
appartenant.
M.
Gaignard ne
reconnut
pas la
seconde
vache comme
étant
la sienne.
Roger prétend
qu'il l'a
achetée
à Saint-Pierre-sur-Dives.
La femme
Roger a
déclaré
ignorer
le commerce
de son
mari. Une
surveillance
active
exercée
par les
gendarmes
a permis
d'établir
la culpabilité
des inculpés.
Interrogé,
Roger a
fini par
avouer
qu'il était
parti le
30 mars
dernier
dans l'intention
de voler
des vaches
dans la
région
de Saint-Pierre-sur-Dives.
Il s'était
alors muni
de longes
pour attacher
les bêtes.
Sur
la route
de Bissières,
entre 9
et 10
heures
du soir,
il avisa
dans un
herbage
une belle
vache sur
laquelle
il jeta
son dévolu,
puis quelques
centaines
de mètres
plus loin,
une autre
bête qu'il
emmena
également.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles. -
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses.
La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a
donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze
dossiers constitués. Bissières.
—
Mlle Rousseau Simone, âgée de 21 ans, d'une famille de 10 enfants dont 9
sont encore vivants. Le père, mobilisé pendant la durée des
hostilités, est gardien d'herbages. Il appartenait à une famille
de l'enfants. La mère est occupée au ménage. De bons renseignements ont
été recueillis sur la postulante qui, à sa sortie de l'école, a été
placée comme domestique chez divers patrons, qui ont tous été
satisfaits de ses services. Mlle Rousseau a épousé, le 6 mars 1930, M.
Leclerc, employé
Janvier 1932 - Élection d’un maire. - Le Conseil municipal de Bissières a procédé à l'élection d'un maire en remplacement de M. Dauge, décédé. M.
René Bazin, conseiller municipal, a été élu. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril 1936 - Un dangereux ivrogne. - Dans le cours de la semaine dernière, vers 20 heures, le nommé Michel Marcel, 28 ans, demeurant à Bissières, qui était fortement pris de boisson, s'était caché et armé d'un fusil chargé. Peu de temps après passa le fils Hébert Gustave, 20 ans, avec qui il venait d'avoir une altercation. Une discussion nouvelle s'engagea entre les deux hommes, au cours de laquelle Michel menaça Hébert de son arme. Ce dernier réussit toutefois à le désarmer, non sans avoir reçu des coups de poing et de pied. Le lendemain, Michel alla raconter sa mésaventure aux gendarmes, à sa façon bien entendu. Malheureusement pour lui, l'enquête révéla que tous les torts étaient de son côté. Michel
s'est vu dresser contravention pour ivresse et menaces. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1942 -
Fait divers. -
Un journalier de Bissières, Anatole Lafosse, conduisait un
tombereau de matériaux, quand, au lieu-dit « le Bras d'Or »,
sur la route de Paris près de Méry-Corbon, un harnais s'étant rompu, le
cheval prit peur et s'emballa. Projeté sur le sol, le malheureux
conducteur fut relevé blessé à mort.
Janvier 1943 - Un vol. - En rentrant de leur travail, les époux Monpellier, de Bissières, constataient qu'en leur absence, quelqu'un avait pénétré chez eux par effraction, avait forcé l'armoire et pris une somme de 10 750 fr. ainsi qu'une paire de chaussures. D'après l'enquête, le vol aurait été commis par la fille des plaignants, laquelle est activement recherchée. (Bonhomme Normand)
Octobre
1944
- Faits
divers.
- Louis Pascal, de
Bissières, ayant deux voitures et un seul cheval pour évacuer, vola
celui de la voisine, Mme Bloche. En cours de route, le cheval volé fut
reconnu et restitué. Pascal ne s’embarrassa pas longtemps et, pour
solutionner la question, il n’hésita pas à s’emparer de la jument à
M. Carel, de Mesnil-Bacley, qui l’avait hébergé quelques jours.
Novembre 1948 - Une triste affaire. - Une enquête menée par la Police Judiciaire vient d'amener l'arrestation de la femme Sébire, née Andrée Voisin, 26 ans, ouvrière agricole à Bissières qui a reconnu s'être fait avorter elle-même. Deux
complices : André Frilley, 40 ans, boucher à Mézidon et Juliette Lamy,
née Gosselin, 38 ans, cultivatrice à Magny-le-Freule, l'ont rejointe
sous les verrous. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Une triste affaire. - Appréhendée la semaine dernière pour avortement, Andrée Sébire, née Voisin, 26 ans, journalière agricole à Bissières, a reconnu avoir pratiqué, en juillet 1945, des manœuvres antinatalistes sur la personne de Simone Dujardin, 27 ans, sans profession, à Cambremer. Mère d'un bébé de quelques mois, elle a été laissée en liberté provisoire. Une
dame Sevestre, divorcée Lamy, 36 ans, débitante à Crèvecoeur-en-Auge,
a été déférée au Parquet et écrouée pour complicité. (Source
: Le Bonhomme Libre) |
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BISSIERES - Canton de Mézidon (Calvados) - La Fanfare devant la Mairie |
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BISSIERES (Calvados) - canton de Mézidon - Le Lieu Doublet | |||
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