UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BLANGY - le - CHÂTEAU |
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Canton de Blangy-le-Château |
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Avril 1879 - Maison d’école et mobiliers scolaires. - Est approuvé l'état de répartition du crédit de 25 000 fr. inscrit au budget pour secours aux communes en vue des dépenses d'acquisition, de construction, de réparation des maisons d'école et d'achat ou renouvellement des mobiliers scolaires, conformément aux propositions contenues dans le rapport de M. le Préfet. Secours sur les fonds départementaux à la commune de Blangy - le - Château, pour du Mobilier scolaire 400 fr.
Octobre 1882 - Apprentis et petits domestiques. - Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre d'enfants assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de treize ans, et sachant lire et écrire, sont à la disposition des personnes qui voudraient les prendre, comme petits domestiques ou apprentis. Il faut s'adresser à la préfecture, service des enfants assistés. Ajoutons que durant l'année dernière, aucune poursuite judiciaire n'a été dirigée contre les 443 enfants assistés, âgés de 14 à 20 ans, placés dans le Calvados. Au 18juillet, 333 de ces enfants avaient déposé 20 040 fr. à la caisse d'épargne.
Octobre
1882 -
Leçon d’orthographe. -
Au sujet
de la construction de l'école du Mesnil-sur-Blangy, on nous communique la
protestation suivante : « J’ai
soussiné déclare avoir
protesté contre la construction d'une maison décolle et dont la demande
sentier, na pas tint conte. Je déclaré protester contre le choix d'un terrain
que par sa position peut coûter des frais plus que sa valeurs, et se
trouvant mêmes pas au centre du bourg, et qui se trouve une place ou l'on
pourait construire et qui a étés offertes par la propriétaire. Je
d'éclare refuser de paiyer pour toutes ces dépenses qui sont inutile
pour la commune, et qui sont qu'une vengence des consiller
municipaux ». JOSEPH.
Au
concours de Blangy, ce M. Joseph a obtenu une médaille pour la bonne
tenue de sa ferme, espérons qu'à la prochaine distribution des prix,
quand la maison d'école du Mesnil-sur-Blangy, sera enfin construite,
malgré sa protestation, il obtiendra le prix d'orthographe.
Octobre 1882 - Autre correspondance. - C'est à propos de l'école du Mesnil-sur-Blangy, et de la protestation publiée dans notre dernier numéro. Dans sa lettre, notre correspondant parle de rivière, de mares, de médecin complaisant, et d'un tas de choses qui ne regardent pas l'école, puis sur ce sujet, il dit : « Monsieur, je vous remercie beaucoup de ce que vous avez inséré dans votre dernier numéro, au sujet de mon orthographe, qui n'est pas aussi mauvaise qu'on vous l'a écrit. Il est vrai, pourtant, que je la connaît peu, mon père m'a élevé à cultiver la terre, car il savait qu'il fallait des ignorants pour nourrir les gens d'esprit. Je
comprends que M. le maire ait envie d'une maison d'école, qui est
nécessaire pour instruire quelques-uns de ses conseillers. On dit aussi
que pour ne pas charger la commune davantage, ils devront, à leurs frais,
se fournir de plumes d'oies. Ce qui ne leur sera pas difficile.
Mai 1883 - Plus de cachot. – Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.
Juin
1883 -
Incendie.
–
Vendredi, à Blangy,
un incendie a consumé un corps de bâtiment, appartenant au sieur
Frédéric Daufresne. Perte : 1 500 francs.
Avril 1887 - Recensement des chevaux. - Il sera procédé, du 15 mai au 13 juin 1887, à l'inspection et au classement : 1° de tous les chevaux et juments âgés de 6 ans et au-dessus, de tous les mulets et mules de 4 ans et au-dessus (l'âge se compte à partir du 1er janvier de l'année de la naissance) ; 2° des voitures attelées susceptibles d'être requises.
Avril 1887 - La passion de la galette. - les boulangers d'une commune du canton de Blangy faisaient tirer, avec des numéros, des lots, de galette, sur la place publique. On remarqua bientôt qu'un conseiller municipal récemment nommé amenait chaque fois qu'il mettait la main dans le sac le numéro 90 qui gagnait le plus gros lot. On attribuait cette chance à un pèlerinage qu'il a fait récemment. Une personne moins crédule, surveilla notre homme, lui saisit la main au moment ou il allait la plonger dans le sac et montra qu'il avait déjà un numéro 90 entre les doigts. Ce conseiller avait gagné ainsi quatorze kilos de galette en trichant ses électeurs.
Mars
1888
- Le pour et le
contre. -
On nous signale du
pays d'Auge, canton de Blangy, un conseiller municipal qui, par peur de
n'être pas réélu, à signé la pétition pour le maintien du
privilège des bouilleurs de cru et la protestation contre.
C'est un moyen facile pour se faire des amis dans les deux camps.
Juin
1890 -
Un disparu retrouvé. -
Le
sieur Pierre Desbois, âgé de trente-un ans, domestique citez le sieur
Deschamps, cafetier au Breuil-Blangy, était parti de chez son maître un
soir pour aller à la pêche à l'épervier dans la Touques, avec le sieur
Sassier, gardien d'herbages. Après avoir péché ensemble jusque vers
minuit, Sassier quitta Desbois et rentra chez lui. Celui-ci n'avait pas
reparu. Cinq jours après, son corps a été retrouvé dans la Touques,
où il était tombé accidentellement en jetant l'épervier.
Juillet 1890 - Récompense. - La médaille militaire a été conférée à : MM. Sevestre, maréchal des logis à Dives, 20 ans de services ; Leherpeur, gendarme à Vire, 22 ans, et Gollot, à Blangy, 23 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout Août
1891 - Incendie. - Dans la nuit du du 23 au
24, un incendie a éclaté dans un bâtiment appartenant à M. Albert
Morin, cultivateur. La malveillance ne paraît pas étrangère à
cet incendie.
Janvier
1891 -
Mort accidentelle.
- La semaine
dernière, le sieur Pierre Cholet, journalier à Lieurey (Eure), a été
trouvé mort dans une grange appartenant à M. Guéret, à
Blangy-du-Calvados. D’après les constatations, la mort doit être
attribuée a une congestion occasionnée par le froid.
Septembre
1891 -
Blessure accidentelle. -
Dernièrement,
le brigadier de gendarmerie de Blangy étant pour sortir plaçait son
revolver dans sa gaine, le coup partit, la balle lui entra dans la paume
de la main gauche et, contournant les
os, alla se loger sous l'avant-bras. Le blessé a été transporté à
l'hospice de Lisieux où l'on a pratiqué l'extraction de la balle qui,
chose curieuse, était tout aplatie.
Octobre 1891 - Vandalisme. - Une nuit de la semaine dernière, des malfaiteurs inconnus se sont introduits dans le cimetière de Blangy, ont détérioré plusieurs tombes et enlevé une photographie et un cadre d'une valeur de 3 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1892 - Chasse émouvante. - Une chasse aussi émouvante qu'imprévue a eu lieu dernièrement près de Blangy. M. Faucillon, conseiller d'arrondissement, chassait la bécasse au bois des Moines avec son cousin M. Billiard, greffier de la justice de paix. Ils avaient un chien ferme et un chien courant. Tout à coup, ce dernier pousse un cri de douleur, il venait d'être éventré par un énorme sanglier. Aussitôt M. Milliard, très bon tireur, coula deux balles coniques dans son fusil, pénétra dans le taillis, et put envoyer à 25 pas, une balle au sanglier qui s'éloignait rapidement. L'animal touché revient sur ses pas en se dirigeant sur M. Faucillon, qui lui envoie deux coups de fusil à plomb, presque à bout portant, sans lui faire grand mal bien entendu. Fort heureusement, la première balle ayant traversé de part en part le sanglier, un énorme solitaire de 267 livres, tombait mort presque à ses pieds. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1892 - Agression et suicide. - Lundi soir, Paul Leroy, 26 ans, journalier à Saint-Aubin-sur-Mer, a été renversé et battu par un nommé Achille Desaunais dit Chilot, 60 ans, journalier. Cette agression a eu lieu sans provocation, alors que le sieur Leroy parlait avec des voisins. Quand les gendarmes sont venus pour arrêter Chilot, ils l'ont trouvé pendu.
- Un autre misérable vient également de se faire justice. C'est un nommé Morin, qui avait commis un ignoble attentat sur le jeune Legendre. Mercredi matin, vers 3 heures, deux gendarmes de la brigade de Blangy se présentaient au domicile de Morin, pour procéder à son arrestation. Celui-ci était couché. A l'appel des gendarmes, il se leva et descendit tirer le verrou qui retenait la porte de son habitation. Les gendarmes allaient entrer, mais un coup de feu retentit et Morin, tenant, encore d'une main son pistolet, tomba foudroyé à leurs pieds. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1892 - Incendies. - La semaine dernière, à Blangy-le-Château, un incendie a détruit plusieurs corps de bâtiments appartenant à MM. Nogent, limonadier, et Bénard, propriétaire. Les dégâts sont considérables et ne sont pas en entier couverts par les assurances. M. Leconte, notaire, occupant l'immeuble de M. Bénard. n'était pas assuré. Le feu est dû à la malveillance, car des pots contenant du pétrole ont été trouvés à différents endroits autour des maisons incendiées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1894 - Immoralité. - Le nommé Ferdinand Delaunay, 21 ans, domestique à Blangy, né à Bonneville-la-Louvet, ayant rencontré la petite Florentine Paulmier, 11 ans, se jeta sur elle et voulut se porter a de honteux attouchements. Plainte ayant été déposée, Delaunay a été condamné à 3 mois de prison et 16 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1894 - Appel des conscrits. - Le bruit s'accrédite de plus en plus que l'appel de la classe de 1893 aurait lieu, par anticipation du 12 au 15 novembre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1894 - Coups de pied de cheval. - Dernièrement, le sieur Eugène Ferral, ouvrier couvreur chez M. Mollet, à Cormeilles, était allé avec son patron chercher de l'ardoise à la gare du Breuil-Blangy. Comme Ferral allait donner à manger à son cheval, un autre cheval, attaché près la porte, lui lança une ruade qui l'envoya rouler à terre. Il se traîna pour se mettre hors de portée de l'animal, puis il perdit connaissance. Depuis ce jour, Ferral est obligé de garder le lit, et le médecin qui le soigne n'a pu se prononcer sur les suites de cet accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1895 - Élection annulée. - Par arrêté du conseil de préfecture, l'élection de M. d'Haugest, le nouvel élu au conseil d'arrondissement pour le canton de Blangy, a été annulée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Mérite agricole. - Ont été nommés : MM. Pierre Binet, ingénieur civil à Caen ; Henri Costard, fermier à, St-Martin-de-la-Lieue ; Larue, maire de Fontenay-le-Pesnel ; Laverge, cultivateur à St-Contest ; Ledoux, arboriculteur à Blangy-le-Château ; Ménard, maire de Croisilles ; Pilier, maire de Saint-Aubin-sur-Mer ; Ruffier, cultivateur à Ammeville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1896 - Effet de printemps. - La gendarmerie de Blangy a procédé à l'arrestation de la femme Angèle Lefrançois, 22 ans, née à Thiberville (Eure), et du sieur Henri Auvinet, 26 ans, charron, pris en flagrant délit d'adultère. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Attentat à la pudeur. - Prudent Suzanne, 35 ans, facteur des postes à Blangy, revenait le 1er janvier, vers 3 heures de l'après-midi, de porter des lettres, il a rencontré sur son chemin une domestique de 31 ans, dont il a voulu abuser sans y réussir. Il a été acquitté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1896 -
Ce que dame Montretout a montré.
- Un
jeune homme de 18 ans, Heurtevent, demeurant à Blangy, se querellait avec
le fils de la femme Marie Pelhaitre, 44 ans, surnommée Montretout.
Celle-ci intervint. Ne
trouvant pas assez de gros mots pour répondre au jeune Heurtevent, elle
releva ses jupes jusqu'à la ceinture et fit voir ce que nous ne pouvons
dire, car les témoins ne sont pas d'accord sur ce qu'ils ont vu. La
prévenue, qui porte culotte, prétend qu'elle s'est retroussée pour
rattacher les bretelles de son pantalon. Le tribunal de Pont-l’Évêque
l'a condamnés à vingt jours de prison. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre 1896 - Mort subite. - Le nommé Edmond Journaux, 36 ans, journalier à Blangy-le-Château, qui tombait du haut mal, a été trouvé mort, à la barrière d'une cour. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1896 - Disparition. - Le sieur François Follebarbe, berger chez le sieur Pierre Heurtevent, à Blangy, est disparu depuis le 1er octobre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Victimes du froid.
- La
semaine
dernière, on a trouvé, au Pré-d'Auge, sur la grand'route, le cadavre de
la nommée Pascal Hautin, veuve Delahaye, —
On a trouvé sans vie sur le bord
d'un fossé, à Vaucelles, près Bayeux, le corps de la dame Duval, 59
ans. Elle avait succombé au froid. —
La veuve Vasse, 55ans, née à Blangy-le-Château, domestique chez la
veuve Perrée, à Pont-l'Évêque, a été trouvée dans l'écurie, morte
d'une congestion causée par le froid. — Un pauvre mendiant, le sieur Gilles Quillard, né à Pierres, a été trouvé mort de froid sur la route de Moulines à Mesnil-Touffray. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Les femmes témoins. - On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Enfant brûlé vif. – Les trois jeunes Gosset, 7, 5 et 4 ans, étaient restés à la maison, à Blangy-le-Château, pendant l'absence de leur mère, partie à son travail. Comme il faisait froid, ils faisaient joyeusement demi-cercle devant l'âtre de la cheminée, lorsque le petit Julien, 4 ans, se penchant vers la crémaillère qu'il voulait mettre en branle, en guise de jouet, le feu prit soudain à ses vêtements. En quelques instants, le pauvre enfant n'était plus qu'une horrible plaie, de la tête aux genoux, qu'un tronc affreusement carbonisé. On juge de la douleur navrante de la malheureuse mère en apprenant cet épouvantable drame. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Recensement. - Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules et de voitures attelées, devront, sous peine de poursuites, se présenter à la mairie, avant le 1er janvier, pour en faire la déclaration. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies.
-
D'une maison au sieur Louis Delaunay, à Brémoy. Pertes, 1 000 fr. —
D'une meule de foin au sieur Maillard, à Bretteville-le-Rabet. Pertes,
320 francs. —
Commencement d'incendie chez le sieur Tardif, épicier à
Tilly-sur-Seulles. Pertes, 1 500 fr. —
D'une maison à la dame Lemichel, à St-Germain-le-Vasson. —
D'immeubles à la dame Lebourgeois, à Blangy. Pertes, 1 500 francs. — D'une buanderie au sieur Tirel, à Saint-Jouin. Pertes, 1 050 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Médailles militaires. - La médaille militaire a été conférée aux gendarmes dont les noms suivent : Lucien Moulin, à Blangy-le-Château ; Pierre Harnoy, à Bretteville-l'Orgueilleuse ; Arthur Hartel, à Lisieux ; Albert Lefay, à Pont-l'Evêque. (Source : Le Bonhomme Normand)
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BLANGY-le-CHÂTEAU Hôtel des Postes - Vieille Maison du XVIe siècle |
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BLANGY-le-CHÂTEAU (Calvados) - École des Filles et Route de Bernay |
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Environs de BLANGY-le-CHÂTEAU (Calvados) - Le Brévedent, Château de M. GUÉRET |
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