15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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La BOISSIÈRE 

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune de La Boissière sont nommés les Boissiériens et les Boissiériennes.


Août 1833    -    Accident mortel à La Boissière.   -   Vendredi 9, à La Boissière, un jeune bœuf non encore habitué à l'attache, ayant rompu la corde qui le retenait, s'est échappé de l'étable. Des chiens mis à sa poursuite l'ont ramené jusqu'à la porte du local d'où il s'était enfui, et là, comme il hésitait de rentrer, un vieillard de 82 ans, M. Tiercelin, du Mesnil-Mauger, en s'efforçant de l'y contraindre, a été tué d'un coup de tête, que lui a porté l'animal furieux. (Mémorial du Calvados)

 

Mars 1850   -   Incendie.   -    A peine était-on rassuré sur les suites de cet incendie, que l'on apprenait qu'il venait de s'en déclarer un autre au village de Boissière, à quelques kilomètres de Lisieux sur la route de Caen. Le feu s'était communiqué d'une cheminée lézardée au toit en chaume d'un grenier et embrasait en un moment les maisons occupées par le sieur Lebeuf, cafetier, Saudebeuf, boucher et Laumaillier, épicier.

Les efforts des habitants étaient impuissants, ils envoyèrent demander secours à Lisieux. La compagnie de pompiers, toujours prête à voler où le malheur et le danger l'appellent, partit en poste avec deux pompes et fut suivie par un grand nombre d'habitants. Le feu avait pris à 2 heures après midi à 5 heures, il n'y avait plus de danger.

La perte du sieur Lebeuf est évaluée à environ 6 000 fr. ; celle du sieur Laumaillier à 1 000 fr. ; le sieur Saudebeuf a perdu son mobilier et n'a pas même de quoi vêtir ses trois petits enfants. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Août 1856   -   Un accident.  -   Un bien triste accident est arrivé, samedi matin, à un jeune homme de notre ville, le nommé Leboucher, aubergiste, Porte-d’Orbec, revenait de Caen, monté sur la paresseuse d’une charrette qu’il conduisait ; en voulant ressaisir les guides qui venaient de lui échapper, il est tombé et la roue de la voiture lui a passé sur le corps ; la mort a été instantanée.

Cet accident est arrivé au haut de la côte de la Houblonnière, près du village de la Boissière. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Septembre 1860   -   Une disparition.   -   Le 27 du mois dernier, le fils du sieur Thomas, cafetier, demeurant à Lisieux, se trouvait chez son grand-père, le sieur Conard, cultivateur à la Boissière. Le même jour, cet enfant, âgé de sept ans, devait revenir à Lisieux avec ses parents. Vers 3 heures de l'après- midi, à la suite de reproches qu'on lui avait adressés et au moment où l'on allait se mettre en route, le jeune Thomas disparut de la maison.

Bientôt le sieur Conard, inquiet de ne pas le voir revenir, se mit à sa recherche, mais vainement; cependant, ayant aperçu dans une mare, située non loin de son habitation, la casquette de l'enfant à la surface de l'eau, il eut aussitôt de cruels pressentiments. Après vingt minutes de recherches dans ce fossé, qui pouvait contenir environ 2 mètres d'eau, il retira le corps inanimé de son petit-fils.

On suppose que c'est en jouant sur les bords de la mare que le jeune Thomas aura glissé, et que la vase dont il a été couvert immédiatement ne lui a pas permis de pousser des cris de détresse. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1865   -   Curage des cours d’eau.   -    Nous, préfet du département du Calvados, officier de la Légion-d'Honneur, commandeur de l'Ordre de Saint- Grégoire-le-Grand,

Vu les lois des 8 janvier et 20 août 1790, 13 Fuctidor an III et 14 floréal an XI.

Vu l'arrêté préfectoral du 8 germinal an X.

Considérant que l'administration départementale est chargée par les lois d'assurer le libre cours des eaux et la conservation de leur lit.

Considérant que, dans le Calvados, un usage constant a mis à la charge des propriétaires riverains les dépenses de curage et de réparation des cours d'eau qui ne sont ni navigables, ni flottables, qu'il n'y a et ne doit y avoir exception que lorsque le régime d'un cours d'eau est réglé par des dispositions spéciales qui dispensent les riverains de toute action personnelle, en imposant à l'association les obligations d'entretien et de réparations.

Arrêtons :

Art. 1.        Il sera procédé, du 10 août au 10 septembre prochain, au curage de tous les cours d'eau du département qui ne sont ni navigables, ni flottables, ni enfin soumis à un régime spécial d'association.

Il sera également procédé au curage de tous les fossés, canaux et rigoles communiquant avec les cours d'eau susceptibles dudit curage.

Art. 2.        Chaque propriétaire ou fermier de moulin ou usine sera tenu de faire, pendant toute la durée des travaux, les mancœuvres de vannes qui seront reconnues nécessaires pour exécuter l'operation. En cas de retard, ou refus, procès-verbal en serait dressé pour être déféré au tribunal de police, et les manœuvres seraient accomplies d'office, immédiatement, et comme mesure d'urgence.

Art. 3.        Chaque propriétaire ou fermier de moulin ou usine sera tenu, dans ses écluses et chaussées, et chaque riverain, le long de sa propriété, d'opérer le curage comme il est dit ci-après :

Ce curage sera fait partout à vif fond et å vifs bords, de manière à rétablir au besoin l'ancienne largeur de la riviere et à donner, autant que possible, au plat fond une pente en long régulière et uniforme. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1865   -   Un accident de la route.   -   Dimanche, sur la route de Caen, vers le village de la Boissière, deux voitures se sont heurtées, le choc a été si violent que le cheval attelé à une des voitures a été renversé et est mort immédiatement.

Ce cheval appartient à M. Delamorinière, marchand de bois à Léaupartie. Le conducteur de l'autre voiture ne s'est point arrêté pour se rendre compte du résultat de la collision, il a poursuivi sa route, mais on a pu lire sur la plaque de la voiture le nom de Huette (Amand-Adrien), cultivateur à Mesnil-Durand. Ce nom aidera les recherches. ( Le Lexovien )

 

Juin 1868   -   Une décision.   -   M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la disposition des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux.

Les cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires, auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.

 

Juin 1868   -   La sécheresse.    -   Depuis plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau, leurs vœux sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que cette pluie n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura toujours rendu de grands services.

L'orage de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles que nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y a occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle.

Dans les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas ont légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop de graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de donner des plus belles espérances.

La moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente sous le plus belle aspect.

 

Août 1868   -   Les récoltes.   -   A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits de toutes espèces est extraordinairement précoce.

Il n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la seconde quinzaine d'août et dont les gourmets s'abstiennent généralement avant cette époque à cause du frai, qui rend les sucs de l'huître visqueux et troubles, sont dès à présent limpides, frais et savoureux comme en automne.

 

Septembre 1878   -  Ou est l’accord parfait ?  -  Il y a eu, dimanche dernier, concours d'orphéons à Deauville. Les Sociétés chorales du Calvados qui ont été couronnées appartiennent à Bonnebosq, La Boissière et Villers-sur-Mer.

Les fanfares d'Angerville, Villers-sur-mer, Argences, Courtonne-la-Ville, Bonnebosq, la Boissière, Orival et Aunay-sur-Odon (Enfants du Bocage), ont également obtenu des récompenses. Dans la 1er division des fanfares, Pont-l'Evêque a enlevé le 1er  prix à la Philharmonique d'Honfleur, qui a dû se contenter du second. Les philharmoniques honfleurais sont furieux, leur président veut porter un défi de 10 000 fr. aux vainqueurs. A la suite de cet échec, un journal honfleurais a écrit qu'il y avait trop de pianistes dans le jury.  

 

Août 1884  -  Vengeance.    Pendant que M. Borel, maire de La Boissière, était au concours musical de Dives, on a, par vengeance, ouvert les clefs de 25 futailles, 4 000 litres de cidre ont été ainsi perdus. Non content de cela, le même individu a coupé un large morceau de cuir dans la capots d'un cabriolet. Ces chez ce M. Borel que la belle Nana et son amant ont volé des canards.  

 

Décembre 1888  -  Les voleurs de vaches.  -  Dernièrement une vache et un génisson, d'une valeur de 600 fr., appartenant au sieur Tiger, propriétaire à la Boissière, ont été dérobés par deux individus qui les ont vendus à des bouchers de Lisieux et des environs. Ceux-ci, ayant des doutes sur la provenance des animaux, ont questionné les vendeurs. L'un d'eux a déclaré qu'il se nommait Poplu, fermier à Ifs, et que l'autre était son domestique. La police les recherche activement. 

 

Novembre 1895  -  Départ des conscrits.  -  Le 12 novembre, départ des jeunes gens de la classe 1894 appelés pour un an, le 14, des conscrits appelés pour deux ou trois ans et  appartenant à des subdivisions impaires, le 16, des jeunes gens des subdivisions paires. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1895  -  Les alouettes.  -  Par décision ministérielle, les préfets sont invités à introduire dans leur arrêté une disposition autorisant, sans aucune restriction, la capture des alouettes dont l'utilité, quoique l'on en dise, n'est pas suffisamment prouvée. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1895  -  Les années bissextiles.  -  Tout le monde sait que l'année prochaine sera bissextile, son millésime étant divisible par quatre. Mais ce que l'on sait peut-être moins généralement, c'est que ce sera la dernière bissextile du siècle, l'année séculaire, celle qui clôturera le dix-neuvième siècle, l'année 1900, ne le sera pas, et nous devrons attendre huit ans pour revoir un mois de février ayant 29 jours. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1896  -  Le premier de l’an.  -  Triste, comme le temps. Pas de réceptions officielles et très peu d'intimes. Au lieu de recevoir, magistrature et fonctionnaires se donnent le mot pour ne pas « recevoir ».

— Le commerce se plaint que l'on n'achète pas comme autrefois. Le jour de l'An, comme tant d’autres usages  s’en irait-il aussi ? (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1896  -  Accidents.  -  Ces jours derniers, le sieur Aminthe Seigneuret, fermier à Manerbe, revenait chez lui en voiture. A la Boissière, il eut besoin de descendre et, en voulant remonter dans sa voiture, il fut pris d'un étourdissement et tomba sous la roue. Seigneuret a une cuisse et un bras assez gravement atteints. 

— Lundi, à Bayeux, la voiture de Mme Langlois, bouchère, a renversé la petite-fille d'un nomade et lui a passé sur la poitrine. La petite blessée en sera quitte pour quelques jours de repos. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1898  -  Suicides.  -  Le sieur Charles Granval, 67 ans, cultivateur à la Boissière, près Lisieux, s'est tiré un coup de fusil à la tête. Il a succombé deux jours après. Ce suicide est attribué aux chagrins que le malheureux éprouvait d'à voir perdu la vue. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1900   -   Morts accidentelles.  -   Le sieur Louis Godet, 32 ans, cultivateur à la Boissière, près Lisieux, revenait avec une voiture lorsque le cheval, montant sur le talus de la  route, s'est abattu sur le conducteur et l'a étouffé. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1901   -   Accident.  -  Le sieur Auguste Giffard, 39 ans, charretier à Lisieux, traversait la commune de la Boissière, conduisant une voiture chargée de fagots. Il était assis sur un siège suspendu à un brancard du véhicule. La planchette de ce siège s'étant rompue, Giffard est tombé devant la roue qui lui a broyé une cuisse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903  -  Collision de voitures.  -  Mardi soir, à la nuit, M. Pierre Basset, âgé de 45 ans, cultivateur à Saint-Désir, rentrait à Lisieux, ayant avec lui deux employés du haras de Lessard-et-le-Chêne dans sa voiture dont la lanterne était allumée. 

Non loin de la Boissière, il vit venir devant lui un banneau éclairé lequel était suivi à une vingtaine de mètres en arrière par un autre tombereau sans lanterne et qui était conduit, comme le premier, par le domestique de M. Laugeois, entrepreneur à Mézidon. La voiture de M. Basset vint se briser sur ce tombereau et les trois hommes ont été plus ou moins gravement contusionnés. Bény-Bocage.

 

Mars 1903   -   Les voleurs d’églises.  -  Trois vols d'églises ont eu lieu dans le canton de Lisieux. A la Boissière, les cambrioleurs ont fait sauter un grillage et brisé une fenêtre de l'église. Une fois entrés, ils ont fracturé les troncs et enlevé 2 fr. 50.

  A l'église St-Pierre-des-Ifs, ia porte de la sacristie a été forcée et on a constaté la disparition d'une somme de 4 fr. 50 renfermée dans un placard.

— Pénétrant par la fenêtre, dont ils brisèrent les vitres, les voleurs ont forcé les troncs de I'église de St-Jean-de-Livet. On ignore l'importance des sommes enlevées.

— Il y a quelques semaines, le commissaire de police de Dreux (Eure-et-Loir) arrêtait un individu porteur d'un grand nombre d'objets de piété, dérobés dans les églises. Ces objets étaient brisés, martelés et écrasés. Le cambrioleur refusa de donner sa véritable identité et de fournir la moindre explication.

A l'aide de la mensuration il vient d'être établi que l'on est en présence d'un nommé Joseph Fleury, âgé de vingt-six ans, né à Chênedollé, près Vire, ayant subi plusieurs condamnations et passible de la relégation. Les objets trouvés, en sa possession avaient été volés à l'église de Boitron (Orne). (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Coups de bâtons.   -  Le sieur Gustave Denis, 43 ans, journalier à Saint-Ouen-le-Pin, a reçu, l'autre soir, une volée de coups de bâton, il est encore à se demander  pourquoi.

Il sortait du café tenu, à la Boissière, par le sieur Leveneur père. Le fils de ce dernier, Robert, 28 ans, cultivateur, entrait au même moment, saisissant un bâton, il en porta plusieurs coups à Denis qui se sauva à toutes jambes.

Battu et pas content, Denis a porté plainte à la gendarmerie de Lisieux.

— Plainte a été portée à la gendarmerie de Lisieux par le sieur Alphonse Porte, menuisier à Saint-Martin-de-la-Lieue, contre son voisin, Désiré Quelquejeu, 33 ans, charpentier. Celui-ci s'est jeté sur lui et l'a frappé brutalement à coups de bâton. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Médailles d’honneur   -   Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1907  -  Accident de voiture.  -  Lundi soir, M. Baudoire, propriétaire à la Boissière, reconduisait en voiture à la gare de Lisieux, en compagnie de quatre autres personnes, un jeune homme de vingt-trois ans,  Anatole Baudoire, canonnier au 16e bataillon d’artillerie, qui regagnait sa garnison à Rueil (Seine-et-Oise}.

La voiture, qui marchait à vive allure, versa au tournant de la rue Gustave-David et du boulevard Sainte-Anne. Les voyageurs furent projetés sur le sol. Ils se relevèrent avec des contusions sans gravité. Moins heureux, le canonnier Baudoire fut assez grièvement blessé derrière la tête, et une hémorragie abondante s'ensuivit. 

Le docteur Loisnel, de Lisieux, qui passait à ce moment en automobile, prodigua des soins aux blessés et ordonna le transport immédiat du canonnier Baudoire à l'hôpital. Son état est aussi satisfaisant que possible. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1914  -  Téléphone. -  Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à : la Boissière, Merville, Glos, Boissey, Sainte-Marguerite-de-Viette, Epinay-sur-Odon, Benneville-sur-Ajon, Livry, Cormolain, Mesles, a été fixée au 1er mai 1914.

 

Juin 1937  -    Un accident au cours d’une fête patronale.  -  Au cours de la fête patronale qui avait lieu dimanche, M. Albert Lelandais, 31 ans, charron, avait chargé de poudre et de terre, un mortier dont les détonations devaient annoncer le commencement de la fête. 

Il alluma la mèche et se recula à une certaine distance de l'engin, mais celui-ne partit pas. 

M. Lelandais s'approcha alors du mortier. En l'examinant, il s'aperçut que la mèche avait entièrement brûlé et pour une cause inconnue, celle-ci n'avait pas communiqué le feu à la poudre. 

M. Lelandais se mit donc à décharger le mortier avec un outil, mais pendant ce travail, une étincelle dut se produire, car la poudre s'enflamma tout à coup et le brûla grièvement à la  poitrine. 

Il fut transporté à l'hôpital de Lisieux, où il reçut les soins nécessaires. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1939   -   Des noces de diamant et deux mariages sont fêtés le même jour dans une même famille.  -  Deux habitants de La Boissière, M. et Mme Lefrançois, ont célébré leurs noces de diamant aujourd'hui mardi 16 mai.

M. Auguste Lefrançois, né le 25 mai 1851, est décoré de la croix de Saint-Jean-de-Latran. Son épouse, de six ans plus jeune, ayant eu onze enfants dont deux morts au champ d'honneur, est titulaire de la médaille d'or des familles nombreuses. Ces noces de diamant ont été suivies le même jour des mariages de Mlle Marie-Marguerite Langlois avec M. Émile Houel et de  M. Charles-Victor Langlois avec Mlle Marie Granval.

Les trois cérémonies, ont eu lieu dans l'église de La Boissière.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  un camion-citerne capote dans un fossé.    Au début de l'après-midi, un camion-citerne contenant huit à dix tonnes, roulait sur la route Paris-Cherbourg. Il était conduit par M. Cressent, demeurant, à Bléville (S.-I.). Dans la côte de La Boissière, le camion, pour une cause encore inconnue, n'obéit plus au chauffeur, il quitta la chaussée, monta sur la berne et tomba dans un fossé. M. Cressent a été blessé au visage par la cabine de son véhicule qui s'écroula sur lui. Il a été transporté à l'hôpital de Lisieux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Août 1941   -  Chocs.  -   Le bureau de Poste de La Boissière a reçu dernièrement un fâcheux client, en l'espèce, un gros camion chargé de 10 tonnes de marchandises conduit par M. Jean Penlevey, de l'entreprise Roy, à Caen, qui, pour éviter un motocycliste, a renversé deux murs de l'immeuble, pénétrant dans la salle publique, démolissant la cabine téléphonique et  mettant à découvert les pièces des étages supérieurs. Par bonheur, personne ne se trouvait dans le bureau à l'entrée du camion, et tout se borne à de graves dégâts. Quant au motocycliste (M. Paul Normand, boucher, à Lisieux) qui s'était jeté sur un côté du véhicule, il a été contusionné.  

 

Novembre 1946  -  Un individu trop complaisant.  -   Un inconnu, vêtu d’une tenue militaire, avisait, l’autre jour, M. Charles Lemaitre, cultivateur à la Boissière, que ses bestiaux s’étaient enfuis d’un herbage en direction des bois. Le fermier partit aussitôt à la recherche de ses bêtes. Quand il revint à son domicile, il s’aperçut qu’un carreau d’une fenêtre avait été brisé et que son poste de T.S.F. avait été emporté. Des traces d’effraction ont été relevées sur une armoire. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1946  -  Noce d’or.  -   Il y a eu cinquante ans le 27 octobre, on célébrait à La Boisière, le mariage de M. Gaston Brunet, né en 1872 à Victot-Pontfol, avec Mlle Florentine Chesnais, demeurant au Mesnil-Simon, sa cadette d’un an. Un nombreux cortège de parents et d’amis a fêté l’autre jour les noces d’or des deux septuagénaires particulièrement estimés.

Tant d’années d’une vie modeste et laborieuse passées dans la région méritaient bien cet hommage. Une messe fut célébrée en l’église du Pré-d’Auge au cours de laquelle M. l’abbé Lanier, doyen de Cambremer, fit l’éloge des sympathiques jubilaires. Les invités gagnèrent ensuite la salle Saint-Méen où l’on trinqua joyeusement à la santé de Mme et M. Brunet, après que M. Picard, maire du Pré-d’Auge, entouré de la municipalité, leur eut présenté les félicitations et les vœux des habitants de la commune. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   La mauvaise graine.   -   A la Boissière, au passage d'une automobile, des garnements ont jeté des cailloux dans le pare-brise du véhicule causant au propriétaire, M. David, boucher à Vernouillet (Seine-et-Oise) un préjudice de 5 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1948   -  Le feu ravage une maison à la Boissière.   -   Au cours de la nuit un incendie a occasionné d'importants dégâts dans une maison habitée par les époux Dubois, marchands de moutons, propriété de M. Delafosse, de Manerbe.

Des voisins aidés d’automobilistes de passage ont réussi à sauver le mobilier. L'intervention des pompiers de Lisieux a permis de sauver une aile de l'habitation. (Source  : Le Bonhomme Libre)

LA BOISSIÈRE   -   L'Église

LA BOISSIÈRE (Calvados)

20.   -   La Boissière.   -   Le Pont de Parfondeval

LA BOISSIÈRE.  -  Route de Lisieux

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