15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BONNEBOSQ 

Canton de Cambremer

Les habitants de la commune de Bonnebosq sont des Bonnebosquais, Bonnebosquaises.


Avril 1832    -    Un suicide.   -   Le 16 de ce mois, M. Dumont Bernard, de Caen médecin à Bonnebosq, s'est empoisonné en prenant son café. Il parait qu'il était depuis quelques jours tourmenté d'une monomanie de suicide.

Le 16, au matin, son épouse le voyant charger un pistolet à deux coups, et présumant qu'il voulait attenter à ses jours, le supplia de se conserver pour elle et pour l'enfant qu'elle allait mettre au jour, il feignit de se rendre à cette prière et remit son pistolet à un pharmacien de ses amis, que Mme. Dumont avait envoyé chercher, disant toutefois qu'il y avait d'autres moyens de se détruire.

En effet, après le dîner, auquel le même ami avait pris part, M. Dumont, sous prétexte d'aller chercher du sucre, monta à sa chambre, revint bientôt, et quand il eut pris son café, dit à son convive : « Adieu, dans deux heures je ne serai plus ». En effet, au bout de quelques minutes il tomba sans connaissance, et mourut le lendemain matin à 5 heures, malgré les soins qui lui furent prodigués. Ce malheureux avait fait venir de Paris plusieurs fioles contenant, disait-il, des préservatifs contre le choléra, et c'est avec une poudre renfermée dans une de ces fioles qu'il avait empoisonné son café.

Le médecin qui a fait l'autopsie a reconnu que la dose de poison qu'il avait prise eut suffi pour faire périr 30 personnes.  (Le Pilote du Calvados)

 

Février 1849  -  Avis aux cultivateurs.   -   La culture du Ricin ( Palma Christi ) est le moyen le plus sûr de chasser les taupes d'un terrain qu'elles envahissent et bouleversent.

Deux pieds de Ricin, par arc, suffisent pour en chasser les taupes. La culture de cette plante est facile et son produit utilisé dans les pharmacies.

Il serait bon de se précautionner de graines pour en semer dans les potagers, les jardins, les prairies. (source Journal de Honfleur) 

 

Mars 1849  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Présidence de M le conseiller Le Menuet de la Juganniére.  Audience du 15.

Le nommé Prévost, âgé de 13 ans, ouvrier briquetier, demeurant à Bonnebosq, se trouvant ivre par suite d'une longue station qu'il avait faite, avec quelques camarades plus âgés que lui dans un cabaret de la commune, il voulut regagner sa demeure en prenant à travers les champs. Sur son passage, il aperçut un petit bâtiment en chaume élevé au milieu d'un herbage, et il y mit le feu sans réfléchir le moins du monde à la gravité de l'action qu'il commettait. Bientôt il fut arrêté, et il comparait devant le jury.

Le ministère public, dans sa loyauté, reconnaît que le jeune Prévost a agi sans discernement et il abandonne l'accusation. Le jury n'entre que pour la forme, en quelque sorte, dans la salle de ses délibérations, et il en revient presque immédiatement avec un verdict de non culpabilité en faveur de l'accusé qui est rendu à la liberté. (source Journal de Honfleur) 

 

Juillet 1854   -   Un incendie.  -  Bans la nuit du 11 au 12 de ce mois, un corps de ferme situé à Saint-Eugène, a été réduit en cendres. Il appartenait à M. Hamel ( Louis-Célestin ), demeurant à Bonnebosq. La perte est évaluée à plus de 1 800 fr. ; rien n'était assuré.

Comme ces bâtiments n'étaient plus habités depuis Noël dernier et qu'ils se trouvaient au milieu d'un herbage, entouré d'une forte haie, également éloignés de toute habitation et de toute voie de communication, on à généralement pensé dans le pays, que la malveillance n'est pas étrangère à ce sinistre. On assure même que la justice, secondée par des révélations importantes, est sur la trace du coupable. (source Le Journal de Honfleur)

 

Mars 1855   -   Réparation et entretien des chemins vicinaux.   -   Le lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ; Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50 c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ; Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ; St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496 fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Un incendie.  -   Un accident affreux est arrivé, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet à Bonnebosq, sur le bord du chemin communal qui conduit de ce bourg aux Champs ou Camps Bénard.

Le sieur Tesson (Jean-Nicolas), âgé de 25 ans, artificier, né à Bonnebosq, où il demeure avec son père et sa mère, venait de terminer, vers 2 heures1/2 du matin, plusieurs pièces d'artifice qui lui avaient été commandées pour les fêtes de Manneville-la-Pipard et de Beaufour.

Pendant qu'il était occupé, avec sa mère, à rétablir l'ordre dans son atelier de travail, quelques grains de poudre éparpillés sur une table s'enflammèrent et communiquèrent le feu à une assez forte quantité de poudre (1 kil. 1/2) qui se trouvait à un mètre environ de cette table.

En un instant tout ce que l'appartement renfermait de matières inflammables fut en feu, les pièces d'artifice firent explosion, ainsi qu'un baril rempli d'une composition préparée pour la confection des pièces et que Tesson essaya vainement de soustraire aux flammes. Bientôt ce malheureux ne dut plus s'occuper que de sa propre conservation, et ce n'est pas sans peine qu'il parvint à se sauver, car déjà tout le rez-de-chaussée était embrasé, et il fut obligé de monter au grenier et de sauter par la fenêtre.

Réfléchissant aussitôt que peut-être ses parents sont restés dans la maison, il s'empresse d'y rentrer. Secondé par sa mère, il parvient à dégager son père qui dormait dans une chambre déjà envahie par une épaisse fumée et par les flammes, et il va se jeter avec lui dans une mare située à quelques pas de là, afin d'éteindre le feu qui était à leurs vêtements.

Couverts de brûlures, presque nus, ces trois infortunés sont allés se réfugier chez un voisin, le sieur Hardy, charpentier, qui s'est empressé de leur donner l'hospitalité et de mettre son lit à leur disposition.

On croit que le feu a été mis par une étincelle partie de la mèche de la chandelle, qui servait à éclairer Tesson fils pendant qu'il travaillait.

Les voisins, éveillés par les détonations successives des pièces d'artifice et de la poudre, sont accourus sur le lieu du sinistre, mais ils n'ont pu arrêter les progrès de l'incendie, et l'habitation a été entièrement détruite.

La perte est évaluée à 2 100 fr., savoir : 1 000 fr. pour la maison. 600 fr. pour le mobilier et 500 fr. pour les marchandises d'artifices. La maison et les meubles étaient assurés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juillet 1855   -   Incendie.  -   Deux victimes de l'incendie de Bonnebosq ( nuit du 30 juin) ont déjà succombé à leurs brûlures : Tesson père est mort le 5 juillet, et Tesson fils, le 7. On n'a qu'un faible espoir de sauver la mère. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1856   -   Conseil d’Arrondissement.  -   Session de 1856. Séance du 30 juillet 1856.

Bureaux de Poste à établir à Beuvron et à Bonnebosq. - Le Conseil, considérant l’importance de ces deux bourgs et des communes qui les environnent.

Émet le vœu qu’un bureau de poste soit établi dans chacune de ces localités, c’est-à-dire Beuvron et Bonnebosq. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Novembre 1856   -  Nouvelles diverses.  -   Le 2 novembre, le sieur Heugue ( François-Tranquille ), âgé de 45 ans. bourrelier, né et demeurant à Bonnebosq, a été trouvé mort sur la route de Cambremer, frappé d’apoplexie foudroyante. (Source : Le journal de Honfleur)  

 

Octobre 1857   -   Une chute.   -   Lundi dernier, la fille de Martin Simon (Hortense-Pulchérie), âgée de 56 ans, domestique chez le sieur Bertrand, propriétaire, demeurant à Bonnebosq, en montant dans un arbre pour abattre des fruits, mit le pied sur une branche qui se rompit. Elle est tombée à la renverse d’une hauteur de quatre ou cinq mètres et s’est brisé la colonne vertébrale. La mort a été instantanée. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1858   -   Un suicide.   -   Le 4 avril, le sieur Maux (Joseph) épicier, demeurant à Bonnebosq, né à Villemur (Haute-Garonne), a été trouvé pendu dans sa chambre. Cet homme était dans une certaine aisance et il vivait en bonne harmonie avec sa famille ; mais il était affligé d’une maladie sans remède dont il souffrait beaucoup, et récemment il s’était trouvé en différend avec une personne de ses parents. C’est, dit-on, l’un de ces deux motifs, peut être même tous deux ensemble, qui l’ont amené à cette extrémité. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Août 1858  -  La Poste.  -  La délibération du Conseil d'arrondissement de Pont-l'Evêque, demandant que des courriers directs soient établis entre Pont-l'Evêque et Cambremer, avec bureau de distribution, à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec distribution à la forge de Blonville, qu'un autre bureau de distribution soit également créé à Beuvron, qu'enfin un autre bureau de distribution soit établi au Breuil, qui est une station de chemin de fer. Renouvelle le vœu qu'il a déjà émis dans sa précédente session , pour que M. le Ministre des  finances veuille bien prendre les mesures nécessaires, afin que tous ces services soient établis dans le plus prompt délai possible.

 

Octobre 1858   -   Établissement de bureaux de poste.   -   Le Conseil général renouvelle le vœu pour que des courriers directs soient établis entre Pont-l’Évêque et Cambremer avec bureau de distribution à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec distribution à la Forge de Blonville ; qu’une autre distribution soit également créée à Beuvron. et qu’enfin une autre soit établie au Breuil, qui est une station de chemin de fer.   (Source : Le journal de Honfleur)

 

Mars 1860   -   Une nomination.  -   Par arrêté de M. le Préfet, en date du 22 février, M. Doyère Pierre Louis Noël, a été nommé maire de la commune de Bonnebosc, en remplacement de M. Lebreton, décédé. ( Le Pays d’Auge )

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Pont-l'Evêque.

Pont-l'Evêque. - Restauration de la chapelle de l'hospice.   100 fr.

Surville. - Nivellement du cimetière et restauration du presbytère.   100 fr.

Saint-André-d'Hébertot. - Restauration de l'autel de l'église succursale.   100  fr.

Bénerville. - Réparations à l'église.   100 fr.

Bonnebosq. - Réparations à l'école des filles.   100 fr.

Fourneville. - Réparations à la toiture de l'église.   100 fr.

Formentin. - Réparations à l'église.   90 fr.

Angerville. - Réparations au presbytère. 90 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1863   -   Par décret du 6 mai.   -   MM. Hérout (Paul-Côme) et Vacquerie (Léopold-Stéphane) ont été nommés adjoints au maire d'Isigny.

M. le préfet du Calvados a nommé adjoint de la commune de Bonnebosq, M. Fosse (Constant-Parfait), en remplacement de M. Portebus. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1863   -   Brûlé vif.   -   Un triste événement a marqué la journée du 11 dans la commune de Bonnebosq. Vers onze heures et demie du matin, les deux enfants du nommé Cuiré, journalier, dont l'un était âgé de six ans et l'autre de quatre seulement, se chauffaient, en l'absence de leurs parents, dans l'âtre de la cheminée. Tout-à-coup l'aîné s'aperçut que sa blouse s'était enflammée, effrayé, il chercha à comprimer le feu qui gagnait déjà ses autres vêtements, mais, ayant l'inutilité de ses efforts, il se mit à courir dans la maison ainsi que son frère, en criant : « Au secours ! » Malheureusement le domicile du sieur Cuiré est éloigné des autres habitations de la commune, et, lorsqu'on pénétra dans cette demeure, le pauvre enfant était dans un état qui ne laissait aucun espoir de le sauver.

En effet, deux heures après il rendait le dernier soupir. (l’Ordre et la Liberté)       

 

Juillet 1867   -   La fête Saint-Martin.   -  Dimanche dernier, 14 juillet les habitants de Pontfol et de Bonnebosq, canton de Cambremer, mettaient leurs plus beaux habits pour célébrer la fête de Saint-Martin, leur bienheureux patron. Malgré l'inconstance du temps, ces deux assemblées étaient nombreuses et paraissaient fort gaies.

Mais hélas ! On ne peut se vanter d'un beau jour sans avoir vu la fin.

À Pontfol, pendant que les musiciens de Cambremer redoublaient d'ardeur dans l'exécution des morceaux de leur répertoire, que les jeunes garçons et les jeunes filles s'efforçaient de valser de leur mieux, un pauvre jeune homme, domestique de M. Serrant, eut la malencontreuse idée d'attirer l'attention par un coup de pistolet, qui lui emporta le pouce gauche et lui abîma le reste de la main.

À Bonnebosq, les accidents furent plus nombreux. Trois faits saillants et regrettables vinrent signaler cette journée, qui laissera dans le pays de pénibles souvenirs.

Le bruit se répandit d'abord, dès le matin, qu'un sieur L..... venait d'enlever une jeune fille de 16 ans, avec laquelle il s'était enfui loin du toit paternel, en se dirigeant vers Lisieux. Le fait n'était que trop vrai, et le pauvre père, dans sa douleur, a juré de ne jamais revoir celle qui déshonorait ses cheveux blancs.

Un peu plus tard, au beau milieu de la fête, les cartes se sont soudainement brouillées entre des messieurs de l'endroit, bien posés sous le rapport de la fortune, mais entre lesquels, paraît-il, il n'y a pas l'affinité que semblerait exiger leur qualité de beaux-frères, puisqu'ils se sont bousculés et frappés de manière à exciter un scandale déplorable.

Enfin, un cafetier, M. Delafosse voulant faire voir toute sa dextérité dans le maniement des armes à feu, s'est abîmé la main en déchargeant son fusil, en guise de réjouissance.

Quand donc cette dangereuse distraction disparaîtra-t-elle pour toujours du programme de nos fêtes villageoises ?  

 

Novembre 1867   -   Un incendie.   -   Le 12 de ce mois, à quatre heures du matin, un incendie accidentel a consumé un corps de bâtiment à usage de moulin à tan, appartenant au sieur Pellerin Michel Bazile, propriétaire et maître tanneur à Bonnebosq.  

 

Janvier 1868   -   Un accident.   -  Un brave homme de Bonnebosq, qui venait de passer à Cambremer quelques instants d'agrément avec deux de ses amis, rentrait cette semaine à son logis, lorsque arrivé sur le pont qui traverse la rivière, il perdit soudain d'équilibre, et tomba à l'eau.

On attribue généralement cette chute, dans le pays, au poids de son chapeau et de sa perruque, qui se trouvant de travers, auraient compromis le centre de gravité de leur propriétaire.

À ses cris, l'on s'empressa d'accourir et de l'enlever à ce bain froid. Il en a été quitte pour la peur et un fort rhume de cerveau.

 

Novembre 1869   -   Fait divers   -   Le 28 novembre, le sieur Victor Martin, facteur à Cambremer, a trouvé près du guichet de la poste de Bonnebosq, une pièce d'or de 10 fr. Cet honnête homme s'est empressé de remettre sa trouvaille entre les mains de l'autorité, afin que des démarches soient faites pour en découvrir le propriétaire, qui est M. Pellerin, marchand à Bonnebosq.

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  La poste, ne pouvant égaler la vitesse de la télégraphié, essaie au moins d'accroître la rapidité des correspondances.

Dans ce but, les facteurs ruraux vont être autorisés à prendre le chemin de fer toutes les fois qu'il conduira aux communes qu'ils ont à desservir, Nous applaudissons franchement à cette mesure, qui apportera une grande célérité dans la correspondance et qui améliorera la situation pénible des facteurs qui desservent la campagne.

 

Juillet 1870   -  Un service.   -   Voici les formalités qu'ont à remplir les intéressés, pour obtenir la permission d'user de l'herbe qui existe dans les forêts de l'État.

Les demandes ne peuvent être accueillies que si elles sont formées par les communes riveraines des forêts, elles doivent être faites par le maire, au nom des communes, et adressées au conservateur des forêts.

L'enlèvement à dos d'homme est autorisé :

Dans les taillis  au-dessus de quatre ans ; dans les semis au-dessus de dix ans ; dans les cantons de forêts en futaie, désignés, par les agents. MM. les conservateurs sont  autorisés à permettre le pâturage dans les cantons défendables de forêts.

 

Janvier 1871   -  Fait divers.   -  Par arrêté en date du 3 février 1871, un congé de 2 mois est accordé pour cause de santé à Mlle Lerouilly, institutrice à Fontaine-Etoupefour. Mlle Legastebois est désignée pour suppléer Mlle Lerouilly, pendant la durée de son congé.

Par le même arrêté, le sieur Léon Caraby, pourvu du brevet de capacité, est nommé instituteur adjoint à Bonnebosq, école désignée par le Conseil Départemental pour avoir un fonctionnaire de cet ordre.

 

Mars 1875   -   Le printemps.  -  Si cela continue, le printemps sera inauguré par la gelée ou la neige. En Angleterre, des vents violents ont causé beaucoup de malheurs. Des maisons en construction ont été renversées et des ouvriers ont péri.

 

Mars 1875   -   Un vilain mari.  -  Anatole-Honoré-Clément Delafosse, 28 ans, journalier à Bonnebosq, est ivrogne, brutal et querelleur. Dans un de ses moments d'ivresse, il s'est armé d'un fusil chargé à balle, et a maintenu pendant trois quarts d'heure, à genoux sa femme sous la menace de la tuer, puis, dans un autre moment, il s'est saisi d'un manche à balai, et, sans aucune provocation, a frappé cette malheureuse sur toutes les parties du corps et, dans sa fureur, l'a mordue au bras. Le tribunal de Pont-l'Evêque a condamné ce brutal personnage à 10 mois de prison.  

BONNEBOSQ  (Calvados)  -   Le Calvaire

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