1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BONNEBOSQ |
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Canton de Cambremer |
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Août
1876
-
La sécheresse. -
Les
herbagers sont dans la désolation, l'herbe brûle sur pied, ils sont
obligés de vendre leurs bestiaux. Chose qui ne s'était jamais vue,
huit bouchers parisiens étaient à Caen, sur le marché, pour
profiler de l'occasion.
Mai
1878
-
Un Orage. -
Un
violent orage s'est abattu samedi matin sur le Calvados, la foudre est
tombée à divers endroits. Vers 8 heures, le tonnerre grondait et
faisait fracas, toute
la contrée comprise entre Crèvecœur et Bonnebosq était en
feu. Vers huit heures, le fluide frappait le clocher de Rumesnil,
fondait les cloches, et en moins d'une heure, cette coquette
église était la proie des flammes. Tout est brûlé, les saints, les
chapelles, le mobilier, il ne reste que les quatre murs de clôture. Les
pompiers de Bonnebosq n'y ont rien fait, pas plus que ceux de Cambremer.
La perte est évaluée à 40 000 fr. environ. Cet édifice était
assuré pour 24 000 francs à deux compagnies. Pendant
ce temps-là, la foudre continuait à tomber à droite et à gauche, sur
les arbres et dans les herbages. Au village des Maréchaux, à
Bonnebosq, la famille Vesque était en train de déjeuner, quand le
tonnerre, entrant sans être invité, renversait tout le monde,
dépavait l'appartement, montait dans les chambres, commençait un
incendie en brûlant quelques bonnets de coton, découvrait la
maison et disparaissait. Un jeune domestique de l'habitation est resté
près d'une heure sans connaissance. Vers
Manerbe, on a des accidents matériels à déplorer, ainsi qu'à
Lécaude.
Les
effets de cet orage se sont également fait sentir sur le département
de l'Orne. Samedi à 7 heures du matin, la foudre est tombée sur
l'église de Sainte-Honorine-la-Chardonne, dans laquelle se trouvaient
réunis une certaine quantité d'enfants qui se préparent à la
première communion. Le vicaire de la paroisse, qui disait la messe à
ce moment, a été renversé par le fluide, et a laissé tomber le
calice, dont la coupe s'est détachée du pied. Le prêtre, étourdi par
la commotion, a pu se relever quelque
temps après. Mlle Aimée Labbé, âgée d'une soixantaine d'années,
qui assistait à la messe avec plusieurs parents des jeunes communiants,
a été également jetée à terre
et, on la transportée chez elle avant qu'elle eût repris connaissance.
Elle en a été quitte aussi pour quelques contusions sans gravité. Les
dégâts à l'église sont assez importants. La tour a été trouée et
les ardoises du côté droit de l'église ont été arrachées et
brisées. Le trou que le tonnerre a fait dans la tour, en s'introduisant
dans l'édifice, est d'un diamètre de 70 centimètres environ.
Dans
la même commune, au village du Brieu, la foudre est tombée sur les
bâtiments de la ferme occupée par M. Auguste Hébert. Une vache, d'une
valeur de 400 fr. environ, a été
tuée. La perte est assurée.
Septembre 1878 - Ou est l’accord parfait ? - Il y a eu, dimanche dernier, concours d'orphéons à Deauville. Les Sociétés chorales du Calvados qui ont été couronnées appartiennent à Bonnebosq, La Boissière et Villers-sur-Mer.
Décembre
1878
-
Neige, gelée et inondation.
- Pendant
les six jours qu'elle a été inondée, la population de Pont-l'Evêque
a perdu 40 000 fr. Demande de dégrèvement partiel d'impôt a été
faite au ministre. Les travaux vont être entrepris pour préserver la
ville de ces inondations. La ville y entrera pour 25 800, l'État pour
autant, le département 20 100. La
neige tombée en grande abondance dans notre région a causé de
sérieux dégâts. Du côté de Bonnebosq, les terrains sur lesquels
serpente la route de Lisieux, détrempés par les pluies et la
neige, glissent ou s'affaissent, entraînant avec eux les maisons et
bâtiments d'exploitation. Au sommet de la côte les habitants ont
abandonné plusieurs maisons après les avoir étayées. Sur
le littoral, de grands blocs de terre se sont éboulés. Au-dessus de
Lisieux, il est tombé peu de neige, ainsi qu'à Paris.
Janvier
1879
-
La neige et les inondations.
- Une
partie de la France a
été pendant plusieurs jours enfouie sous les neiges. Sur beaucoup de
points, la circulation a été interrompue. Dans
le Calvados, la ligne de la mer a dû suspendre son service. La neige a
atteint dans certains endroits plus de trois mètres de hauteur. Dans un
grand nombre de localités, on se plaint que les cantonniers n'aient pas
été, dès les premiers jours, envoyés sur les routes pour déblayer.
Sur la route de Pont-l'Evèque à Bonnebosq, on nous signale des excavations
produites par les eaux, ayant pour cause des puits creusés il y a
longtemps pour extraire de la marne ou des moellons, à l'administration
des ponts et chaussées de veiller. Au
dire des anciens, il faudrait remonter à cinquante ans pour trouver
l'exemple d'une semblable avalanche de neige. Pendant l'hiver 1829-1830,
on avait été obligé d'employer des soldats de la garnison de
Caen pour tracer des voies sur les routes aboutissant à Caen, les
neiges relevées sur les côtés du chemin formaient un talus de 4 à 5
mètres de hauteur. De distance en distance on avait réservé des
espaces pour le croisement de deux voitures. C'est le mardi 7 janvier
que la neige a commencé à tomber, il y a cent soixante-dix ans, jour
pour jour (le 7 janvier 1709), entre 8 et 9 heures du soir, le vent qui
était au midi et à la pluie, tourna subitement au nord et à la neige.
Le froid fut tellement intense que le pain et l'eau gelaient auprès du
feu, les prêtres à l'autel étaient obligés de faire mettre un
réchaud plein de feu à côté du calice qui gelait encore, malgré
cette précaution. Le
dégel qui s'est produit va amener des inondations, tous nos cours d'eau
débordent. Sur les rives de la Loire, la consternation est grande, des
villages entiers sont sous l'eau, à Nantes, plusieurs quartiers sont
submergés. Les dégâts sont incalculables. L'évêque de Nantes fait
un appel à la charité des fidèles en faveur des victimes des Janvier
1879
-
Fait divers. - Le
bourg de Bonnebosq est d'une malpropreté repoussante. On voit à chaque
pas des monceaux d'ordures. Il y a cependant un conseil municipal,
un garde champêtre et un individu chargé de la propreté. A quoi
servent-il ? ? Mars
1879
-
Secours.
- Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq,
achat de mobilier d'église, 300 fr.
- Pontfarcy,
réparations à
l'école de filles, 450 fr. -
Planquery, construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à
St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements .
Mai
1879
-
On demande. -
On
demande pour Bonnebosq un médecin et un pharmacien. Clientèle
assurée, le nombre des malades et des éclopés n'allant pas, paraît
il, diminuant dans le
pays.
Août 1879 - La Poste. - Les bureaux de poste et les bureaux télégraphiques ont été fusionnés à Vire, Condé, Orbec, Dives, Livarot, Argences, Dozulé et Évrecy. La fusion sera bientôt à Honfleur un fait accompli. Deux bureaux télégraphiques ont été ouverts à Ryes et à Crèvecœur. Un bureau permanent a été substitué au bureau temporaire de Cabourg. Le bureau de Deauville va être incessamment réouvert et transféré au bureau de poste. Enfin, des études se poursuivent pour doter d'un bureau télégraphique les communes de Saint-Aubin, Morteaux-Coulibœuf, Clécy, Bonnebosq, Lison et Bonneville-la-Louvet.
Octobre
1879
-
Secours aux communes. -
Les
secours ci-après ont été accordés à diverses communes du
département : Bonnebosq, reconstruction de l'église, 30 000
fr. - Montchamp, achat
de mobilier d'église, 300 fr. -
Beaumesnil, travaux à l'église, 450 fr.
- Saint-Vigor-des-Mézeréts,
travaux au pont, 4 500 fr. -
Le Désert, travaux au pont, 1 000 fr.
- Ouilly-du-Houley,
travaux à l'église, 500 fr. - Saint-Martin-de-Sallen,
construction d'une école de filles, 3 000 fr.
- Cheux,
construction d'une école de garçons, 750fr.
- May, construction
d'une école de filles, 2 000 fr. - Victot-Pontfol, construction d'une école mixte, 4 000 fr.
Décembre
1879
- Bureau
télégraphique. -
Par
décision du ministre des Postes et des télégraphes, en date du
13 décembre 1879, a été autorisée la création d'un bureau
télégraphique municipal dans les communes de Bonnebosq et de
Octobre 1882 - Statistique. - La statistique vient de découvrir que la Calvados est un des départements dans lesquels il y a le plus de vieilles filles, et où les vieillards se trouvent en plus grand nombre.
Novembre 1882 - Grève de pompiers. - Les pompiers de Bonnebosq avaient un commandant, qu'on leur a enlevé. Cinq lui Ont déjà succédé, et pas un n'a pu parvenir à réorganiser l'a compagnie. A chaque convocation, le commandant se trouvait seul à rappel. Cependant ce dernier est parvenu à recruter trois hommes, un ami et deux cousins. L'administration ne voulant pas intégrer l'ancien commandant, cette grève des pompiers menace de s'éterniser, au grand détriment de la sécurité publique.
Mars
1885 -
Distinctions. -
Médailles
d'argent à M. Guillaume Vesque, sous-lieutenant des sapeurs-pompiers de
Bonnebosq, et Constant Trolong, sergent de pompiers à
Beaumont-en-Auge. Médaille honorable à M. Célestin Sophie, à Crépon, qui a
arraché à une mort certaine un enfant aux prises avec un chien de
forte taille.
Novembre 1888 - Les pommes. - Quelques députés ont déposé sur le bureau de l'a Chambre une proposition de loi tendant à frapper d'un droit de douane de 1 fr. 50 par 100 kilog. les pommes à cidre et les poires à poiré de provenance étrangers. La plus grande quantité de ces fruits viennent d'Allemagne, en passant par la Suisse.
Décembre
1888 -
Tentative d’assassinat. -
Une
tentative d'assassinat a été commise, en plein jour, dans le bois de
la ferme du Val-d'Or, sur la personne du sieur Gaston Tragin, 46 ans,
garde particulier à Bonnebosq. Ce garde a été blessé d'un coup de
fusil chargé à plomb à la main gauche, à la cuisse droite et dans le
ventre. L'auteur serait un nommé Pompel, que le garde avait
surpris braconnant. On dit que Pompel a pu se sauver de la prison de
Bonnebosq, où il avait été écroué.
Octobre 1889. - Assassinat. - La demoiselle Joséphine Lemonnier, âgée de 69 ans, propriétaire, habitait seule une maison retirée à Bonnebosq. Elle passait pour avoir des économies. Dimanche matin, on a trouvé son cadavre à demi carbonisé. Les assassins, après avoir terrorisé la pauvre demoiselle, lui ont attaché les mains derrière le dos, lui ont entré de force un tampon de linge dans la bouche et l'ont couchée sur son lit, auquel ils ont mis le feu, espérant faire disparaître ainsi les traces du crime. Le
vol est certainement le mobile du crime. Rien n'était dérangé
dans la maison ; cela fait supposer que les assassins sont des gens du
pays, connaissant bien les habitudes de leur victime. ( Bonhomme
Normand)
Mars
1890 -
Incendie. -
Mardi,
à Bonnebosq, un incendie accidentel s'est déclaré dans l'atelier du
sieur Alexandre Pellerin, corroyeur, et a consumé le bâtiment qui
appartenait au sieur Ferdinand Miocque, contre-maître de cet atelier.
Pertes, 2 000 fr. pour le bâtiment, 10 000 fr. pour le matériel et les
marchandises. Le tout était assuré. Ce sinistre met une quarantaine
d'ouvriers sans travail. (Source :
Le Bonhomme
Mars 1890 - Un grave arrêté. - Le préfet du Calvados a « déclaré infectée par la péripneumonie contagieuse une étable appartenant au sieur François, cultivateur à Hérouville-Saint-Clair, hameau de Tournebourse. » La péripneumonie , maladie du poumon, est contagieuse pour les bêtes à cornes. Dans tous les cas où une maladie réputée contagieuse est constatée, ou même soupçonnée, l'obligation du propriétaire est d'en prévenir le maire, et d'isoler l'animal malade. Si
le vétérinaire reconnaît le mal contagieux, un arrêté préfectoral
met en quarantaine les locaux où sont soignés les animaux malades et,
au besoin, prescrit l'abatage. La non-observation
de ces formalités entraîne l'amende et la prison. La vache du sieur
François a été abattue. Il recevra une indemnité de 3 à 400 fr.
Juillet
1890 -
Un jour de congé. -
Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a
accordé le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux
écoles primaires. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1890 -
Les récoltes. -
Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les
récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des
foins ne sont
pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les
avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint
aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de
pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1890 -
Incendie. -
A Bonnebosq, un incendie, attribué à la malveillance, a
consumé un corps de bâtiment appartenant au sieur Ursin Lelièvre,
agent d'assurances à Dives, et occupé par le sieur
Auguste Thorel, jardinier, qui a eu son mobilier brûlé. Perte, 3 800
fr.
Février
1892 -
Une femme morte de froid. -
La
veuve Duval, née Clémentine Lepecq, 69 ans, sans profession, a été
trouvée sans vie dans un champ de la commune de Bonnebosq. On suppose
que cette malheureuse femme est morte de froid.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - Morts subites. - Le cadavre de Jean Margueritte, 61 ans, maçon à Thaon, a été trouvé, à Rosel, dans le parc de M. du Ferrage. Margueritte s'était couché la veille après la collation. Comme il était légèrement pris de boisson, ses camarades ne le réveillèrent pas à la sortie du chantier, pensant qu'après un peu de repos il pourrait regagner son domicile. — La gendarmerie de Cambremer a constaté la mort, sur la voie publique, du sieur César Mioque, 73 ans, rentier à Bonnebosq. —
La dame Célina Delivet, 56 ans, journalière à Beuzeval, est morte
subitement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Tentative de viol. -
La
jeune Louise Thierry, dix
ans et demi, demeurant à Bonnebosq, chez sa mère, rencontra un nommé
P…….., auquel elle
raconta
Novembre 1897 - Les ladres. - Le sieur Francis Cadet, 18 ans, ouvrier corroyeur à Bonnebosq, a trouvé, sans témoins, au restaurant Leclerc, un porte-monnaie contenant 200 fr. Il s'est empressé de le remettre au sieur Defresne, riche propriétaire de la commune, qui l'avait perdu et qui, ravi et reconnaissant, s'est fendu d'un... amical bonjour. — Le sieur Firmin, un pensionnaire de l'hospice Saint-Louis, de Caen, trouvait, rue Ecuyère, trois obligations au porteur d'une valeur de 1 400 fr., qui ont été réclamées par une commerçante, qui remit quarante sous à l'honnête Firmin. —
De plus fort en plus fort. Dernièrement, à Honfleur, un riche citadin
tomba à l'eau. Il allait se noyer, lorsqu'un brave journalier se jeta
à l'eau et le sauva d'une noyade certaine. « Tu m'as sauvé la vie,
disait la quasi noyé, je te récompenserai ». En effet, il l'a
récompensé en lui donnant une mauvaise pièce de quarante sous. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Les
voleurs de chevaux. -
Une
jument et un poulain ont été volés par un auteur inconnu, au
préjudice du sieur Victor Christophe, propriétaire à Bonnebosq. La
perte est évaluée à 600 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1898 - Le crime de Bonnebosq. - Le 13 octobre dernier, la demoiselle Lemonnier, 69 ans, propriétaire à Bonnebosq, était trouvée étendue sur son lit, à demi carbonisée. Elle avait les mains attachées derrière le dos et portait, dans sa bouche, un tampon de linge d'un volume assez considérable qui l'avait étouffée. Les assassins, pour dissimuler leur crime, avaient mis le feu, mais la fumée avait attiré un voisin et fait découvrir le crime. La
demoiselle Lemonnier habitait une maison isolée, elle passait pour
avoir de l'argent. Les assassins visitèrent bien la maison, mais ils
n'aperçurent pas une certaine somme
Octobre
1898 -
Vengeances stupides. -
On
détruit un chien estimé 500 fr., appartenant au sieur Alexandre
Leconteur, demeurant à Bonnebosq, et un estimé 200 fr., appartenant au
sieur René Lecanu, d'Angerville, près Dozulé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre 1898 - Coupables sans le savoir. - Au mois d'août, les époux Guillemette, journaliers à Ranville, avaient remis au sieur Cabouret, voiturier de Bavent, des lapins de garenne qu'il donna à vendre à la dame Bebin, marchande à Caen. Comme les autres marchands et comme elle l'avait toujours fait, elle les mit en vente à son étalage. Quelle ne fut pas la surprise de toute le monde en recevant, quelque temps après, des assignations pour comparaître en police correctionnelle sous l'inculpation de colportage et vente de gibier en temps prohibé. Tous les trois ont été condamnés à 50 fr. d'amende chacun. C'est par une lettre anonyme que le parquet a été prévenu, il en pleut, parait-il, rue Saint-Jean. —
Un bonhomme qui n'en est pas encore revenu non plus, c'est le père
Eugène Brière, 67 ans, menuisier à Bonnebosq. Enervé d'entendre un
chat-huant crier autour de sa maison et de ses poulets, il prit son
fusil et envoya du plomb dans l'aile du chat-huant. Le père Brière fut
dénoncé, et poursuivi pour délit de chasse. Résultat : 20 fr.
d'amende et confiscation
du fusil… Pour avoir tiré sur un chat-huant, le père Eugène n'en
revient. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1900 - Adultère. - Le sieur Alfred Auger, 58 ans, corroyeur, et Adolphine Renoult, 43 ans, ménagère, demeurant tous deux à Bonnebosq, canton de Cambremer, ont été pincés en flagrant délit d'adultère. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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BONNEBOSQ (Calvados) - Vue du Bourg |
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